Le feuilleton régional continue. Par « régional », je ne veux pas parler ici d’un feuilleton qui ne se jouerait que sur une région, et dont seuls les habitants pourraient profiter, mais bien de ce feuilleton de la réforme territoriale qui porte, justement, sur les régions et dont tous les contribuables profitent amplement. Malheureusement, point d’aventure, d’action, de romance, de suspens ou même d’émotion : ce feuilleton-ci n’est qu’une pâle resucée d’un ratage annoncé.
Tout commence en mai 2014, mois où l’on découvre que, subitement, le pays n’en pouvait plus d’attendre une remise à plat conquérante et profonde de ses structures administratives, et que le vaillant Président Hollande, armé d’un courage à nul autre pareil, entreprend donc la saine réforme qui s’impose évidemment.
Dans mon analyse de l’époque, je pariais déjà que la réforme se traduirait par des bricolages oiseux et que le chantier de fond, celui qui aurait pu être tenté et qui consistait à retirer un niveau administratif du mille-feuille français, ne serait pas abordé, même de loin. Vu de mai 2014, il apparaissait très improbable que l’exécutif tente quelque chose d’un tant soit peu profond.
Dès juin 2014, les contours pris par les discussions et les propositions montraient que je ne m’étais pas trompé : non, décidément, pas question de toucher aux départements. Quant aux régions, on en diminuerait un peu le nombre, histoire de faire parler la presse, mais il n’était pas question de grands bouleversements. Et déjà se profilaient des remarques évidentes sur les coûts induits par le calendrier esquissé alors, s’étalant mollement sur six ou sept ans, et qui prendrait bien en compte toutes les petites particularités et susceptibilités locales. L’élimination des doublons semblait déjà relever d’une aspérité notoire de parcours. Bref : la réforme s’évaporait gentiment, et les économies qu’elle entraînerait, tant vantées en mai, commençaient à fondre rapidement au soleil de juin, avant même d’avoir pu être réalisées.
Quelques mois plus tard, l’illusion disparaissait complètement : les économies seraient au mieux microscopiques et comme on ne toucherait finalement à rien d’autre, on pouvait aussi faire une croix sur la simplification du mille-feuilles administratif français.
Avec la récente désignation des capitales régionales, l’affaire prend une nouvelle tournure puisqu’évidemment, les psychodrames prévisibles se mettent en place : la perte de statut pour une ville régionale se traduit immédiatement dans les égos surdimensionnés des élus présidents de région par une espèce de déchéance insupportable, d’autant qu’on peut raisonnablement imaginer qu’elle s’accompagne de la perte de pouvoir sur les fonctionnaires correspondants qui vont bien vite être rattachés à la nouvelle capitale.
Mais rassurez-vous, la presse et le gouvernement sont confiants : avec ces nouvelles capitales, il n’y aura pas de grand bouleversement. Autrement dit, pour l’État, les élus et les fonctionnaires, tout devrait se passer comme sur du velours. Maintenant, si l’on décrypte la même information du côté du contribuable, cela veut clairement dire qu’il n’y aura aucune économie, nulle part, et que les surcoûts engendrés par les réorganisations et déjà imaginés dès mai 2014, seront bel et bien présents. Quant à la simplification administrative, laissez tomber, c’est une chimère qui n’a finalement jamais existé, une pierre philosophale utile pour les exercices de pensée mais inatteignable en l’état actuel des connaissances de la science organisationnelle bureaucratique française.
Cependant, là où ça devient croustillant, c’est qu’on commence tout juste à voir fuiter quelques intéressantes informations sur, justement, les improbables petits jeux en coulisse que cette réorganisation entraîne. On doit notamment signaler la création d’un nouveau poste de « président de région délégué », qui doublonnera avec celui du président et qui d’après l’analyse de Dominique Reynié dans le Figaro entraînera peu ou prou une dépense de 114 millions d’euros supplémentaires pour les régions (et donc, pour le contribuable français).
Et on peut parier sans risquer gros que cette révélation n’est que la première d’une série qui permettra à l’avènement des nouvelles régions françaises de tester une fois encore les limites, pourtant déjà fort distendues, des budgets étatiques généreusement consentis sur le dos du moutontribuable qui, coïncidence commode, ne chouine toujours pas.
Bref, le dérapage grossit et la réforme ressemble de plus en plus à une nouvelle entourloupe pour caser des copains et des coquins avant les éventuelles prochaines déculottées électorales.
C’est assez ballot, en fait, parce qu’en parallèle, ce qui n’a pas été fait et qui était indispensable dans un pays exsangue … reste à faire. Autrement dit, les départements sont toujours un poste majeur de dépense qui vient s’ajouter à celui des régions que la « réforme » hollandesque alourdit encore largement. Et si j’évoque cet échelon administratif, c’est parce que leur situation financière se dégrade bien plus vite encore que la situation économique du pays.
Il faut dire que les départements sont responsables, notamment, de la distribution de certaines aides sociales. J’évoquais la question à la fin du mois de juin, en notant l’étonnante discrétion des médias à ce sujet. Cette discrétion continue puisqu’il faut fouiller pour découvrir que, par exemple, le département du Rhône pourrait se déclarer en faillite avant la fin de l’année … sauf à recourir — ô horreur — à des mesures extrêmes, comme (par exemple) couper dans les budgets ou, pire encore, céder des biens immobiliers.
Et ce département n’est pas le seul puisqu’au détour d’une déclaration de Bussereau, l’actuel président de l’Assemblée des Départements de France, on apprend que ce sont cinq départements qui partagent la même situation délicate au point d’envisager la cessation de paiement pour 2015, et, « si rien n’est fait », une trentaine fin 2016.
En somme, Hollande a choisi de bricoler les régions, le fait de travers, crée de nouveaux frais, et ce faisant, loupe une occasion de réformer les départements ce qui propulse tout ce petit monde dans de nouveaux abimes de dettes et de perplexités financières qui n’augurent rien de bon pour les générations futures qui auront un air pur, une campagne rutilante et crèveront dans la misère sous un passif abyssal.
Vous voyez : il n’y a vraiment pas de quoi s’inquiéter concernant les régions et les petits problèmes d’organisations que la réformichette entraînera. Comparés à ceux des départements, les soucis des régions sont mineurs. Et puis, avec la fine équipe actuellement au pouvoir, comment ne pas conserver son optimisme ? Avec de tels cadors, forcément, ça va bien se passer !
—-
Sur le web
Cherchons désespérément homme d’État, c’est-à-dire courageux et désintéressé. Introuvable? Oui, tant que les politiciens auront tant d’avantages: leur intérêt principal est de faire carrière.
C’est un problème universel : celui qui réussit socialement et financièrement prend la grosse tête et se laisse aller à gouter aux avantages et petits plaisirs de la vie en délaissant son travail et en prenant de mauvaises décisions induites par sa suffisance. Dans le privé – et plus encore dans un monde libéral – la sanction est immédiate et sévère. Dans la fonction publique, c’est le pays (et ses contribuables) qui trinquent.
Déjà qu’à la base ceux qui se lancent dans la politique sont plus caractérisés par l’ambition que les compétences et que ceux qui se destinent à une carrière de fonctionnaires plus motivés par la sécurité de l’emploi que la volonté de réaliser …
Ceux qui sont caractérisés par la compétence d’une part ne seraient pas élus ou désignés, d’autre part ont justement la compétence nécessaire pour décider d’éviter ce camouflet.
Pourquoi FH s’est attaqué aux régions plutôt qu’aux départements ou aux communes? Parce qu’il n’y en a qu’une vingtaine, ce qui veut dire beaucoup moins de politiciens frustrés que si on s’attaquait à la centaine de départements ou aux 36000 communes. Donc moins de vagues au parlement, moins de vagues dans le parti. FH le roi de la synthèse.
Par ailleurs les régions sont des nains en matière budgétaire par rapport aux autres échelons. Rogner le budget des régions c’est (ou plutôt ce serait) faire des petites économies. Les grosses dépenses sont dans les département: aide sociales, routes.
Quant aux 36000 communes, leur taille moyenne est de moins de 2000 habitants. Leur budget moyen est donc ridiculement faible. Le contribuable entretient des milliers de structures municipales qui n’ont en pratique aucun moyen d’action. Si on voulait vraiment faire des économies et simplifier la vie des habitants, on regrouperait les petites communes. Vous voyez d’ici le nombre d’élus dont l’ego serait menacé… Beaucoup d’entre eux sont député-maire ou sénateur-maire! Bref, une réforme impossible dans l’état actuel de nos institutions. Vivement le non-cumul des mandats!
La petite commune, c’est l’échelon où la démocratie a le plus de sens et le plus de valeur: point besoin d’appareils, de machines de guerre, on se connaît, on se parle, on se dispute en directe et on peut en tirer les décisions les plus acceptables possibles par un système où le choix revient non à l’individu mais au groupe. Dans une petite commune, l’individu fait la différence (et pas besoin d’homme providentiel).
Plutôt que de regrouper les communes parce qu’elles n’ont pas de moyens financiers, il pourrait être intéressant de respecter le principe de subsidiarité et de leur donner beaucoup plus de pouvoir que maintenant.
Le modèle de la petite communauté auto-gérée est en effet très séduisant. Le problème c’est que la petite commune n’existe pas toute seule dans sa bulle. Pour se faire respecter face aux autres acteurs (grandes communes voisines, région, état, entreprises, partis politiques, associations…) il faut un minimum de moyens.
respecter le principe de subsidiarité
Beau principe, mais c’est très vague…
leur donner beaucoup plus de pouvoir que maintenant
Quel intérêt si elles n’ont pas les moyens matériels de mener à bien leurs projets?
« Quel intérêt si elles n’ont pas les moyens matériels de mener à bien leurs projets? »
bah petite commune, petit projet !
Justement ça les mettrait face à la réalité car les projets doivent être en adéquation avec la population.
Une piscine pour une ville de 5000 habitants ça marche pas. Même une petite à 10ME car ça fait 2,000E par habitant, enfants compris donc 8,000E par foyer… et sans parler du coût de fonctionnement.
Avec 10,000 habitants ça marche pas non plus.
Il y a toujours la slution du syndicat mixte pour gérer des équipements. Dans ma commune, l’école est gérée comme cela entre 2 communes. Le budget de l’entité est ainsi connu et équilibré.
Il y a les syndicats mixtes, il y a aussi les communautés de communes, les communautés d’agglomérations, les métropoles… Tout cela ressemble furieusement à des feuilles supplémentaires dans le millefeuille.
N’importe quoi. Le syndicat mixte dans le cas de l’école n’a pas d’employés. Son siège est à la mairie. Et le travail de secrétariat est effectué par la secrétaire de mairie comme pour une école normale. Le seul travail additionnel est de répartir les charges entre chaque mairie suivant le nombre d’enfants… une règle de 3.
Drovosyk: « La petite commune, c’est l’échelon où la démocratie a le plus de sens »
Je dirais exactement l’inverse: c’est l’échelon ou le clan fait la loi pour le pire ou le meilleurs.
Pas une once de démocratie la dedans, le citoyen peux juste changer de châtelain pour autant qu’il émerge un élu qui représente ses opinions.
Une coterie de gaucho idiots nous a fourni le pack écolo-bobo avec surendettement inclus et pour changer ça, bonne chance. Pas tout le monde n’a le temps ni l’envie de partir en guerre contre le clan au pouvoir surtout qu’on ne peut plus régler la succession d’un coup d’épée dans un duel.
A contrario, en Suisse je vote une dizaine de fois par année une trentaine d’objets, lois référendums et si ma commune voulait engager de grosses dépenses elle était obligée d’initier une votation.
Ça, c’est de la vraie Démocratie, celle qui rend les clans, les mafias, les coteries, les corporations beaucoup moins néfastes.
France n’a pas réussi à réduire de façon significative le nombre de ses collectivités territoriales. En effet, les Français financent jusqu’à six niveaux d’administration locale : communes, syndicats de communes, nouvelles intercommunalités, pays, départements, régions. A lui seul notre pays concentre près de 40% de l’ensemble des communes de l’UE à 27 en constante augmentation. La question de la dette et du déficit des comptes publics semble bien loin des préoccupations locales. Le temps de la responsabilisation devrait pourtant sonner la fin de la récréation. Un petit tour de France suffit pour constater qu’argent et croissance ne semblent pas manquer aux territoires indépendamment du fait que croissance et entreprises ne sont pas au rendez-vous. Pire, en dépit de la « vertu budgétaire locale », tandis que l’Etat abonde toujours plus les budgets locaux, les collectivités embauchent de plus en plus. Autant de dépenses en plus sur le long terme, autant d’engagements financiers sur lesquels les territoires n’auront plus de marge de manœuvre à l’avenir. Pour preuve, quand les recettes sont en baisse à cause de la conjoncture, aucune ville, aucun département, aucune région ne songe à réduire les dépenses publiques locales. L’exemple des droits de mutation sur l’immobilier suite à la crise, est riche d’enseignements : la seule solution a été d’augmenter la fiscalité locale. Bref, la question de la dette et du déficit des comptes publics semble bien loin des préoccupations locales. En effet chaque niveau de collectivité – région, département, commune , groupements de communes – s’occupe de tout : emploi, culture , sport, logement, social, etc. Les élus locaux puisent ensemble dans les mêmes impôts : taxes foncières, taxe d’habitation, taxe professionnelle. Aucun n’est responsable devant ses électeurs d’un seul impôt. Cette situation explique l’accroissement des dépenses (+ 6,8 % par an depuis 20 ans) dû en particulier à l’accroissement des effectifs de salariés (plus de 2 % par an) et de leur rémunération moyenne (deux fois plus vite que celle des fonctionnaires de l’État). Cette dérive se manifeste aussi par des gaspillages : hôtels de régions ou d’intercommunalités somptuaires ; zones d’activité vides ;spéculation des collectivités achetant des terrains et faisant ainsi monter les prix des terrains constructibles ; salles des fêtes surdimensionnées, équipements sportifs peu utilisés ; dépenses de communication – en réalité de propagande électorale – exagérées ; actions internationales inutiles (15 « maisons de représentation à l’étranger » de la seule région Languedoc – Roussillon !); carrefours giratoires superflus, absence de contrôles sérieux sur les dépenses sociales, etc.
Changer les méthodes de gestion. Dépenser mieux en dépensant moins. Faire passer l’intérêt général avant les intérêts particuliers. Chasser le gaspillage, le clientélisme et le saupoudrage. Réduire fortement le budget de la communication des voyages et autres festivités. Proposer, non pas une alternance mais une véritable alternative par une politique rigoureuse de réduction des emprunts et de la fiscalité.
La politique étant ce qu’elle est, les collectivités territoriales et ses apparatchiks ne vont évidemment pas suivre ces conseils et s’appuyer sur la logique économique, mais plutôt sur la rentabilité politique. Les élus doivent comprendre que cette pression fiscale ne peut plus continuer. Ce qui est fait est derrière nous, nous ne pouvons hélas revenir en arrière d’un coup de baguette magique. Mais pour l’avenir, ne pourrions nous pas admettre une fois pour toutes de réorienter la dépense publique dans le bon sens, c’est à dire en forte baisse ? L’Etat, les organismes sociaux et les collectivités en France dépensent plus que ce que produisent les entreprises françaises ! Formidable ? Ces questions sont largement tabous dans les media français soit du fait de leur complexité apparente, soit parce que l’esprit du temps interdit qu’on en discute à fond.
Rencontrer une maison du languedoc roussillon (fermée bien sur) en plein centre de Londres dont on connait le bas coût de la vie et de l immobilier en dit long sur la gabegie qui règne dans les régions et la non responsabilité de tous ces gaspilleurs de biens publics. Le 4 aout est déjà passé il va falloir attendre un an de plus !
La France (un certain parti qui gouverne ) va mal !
Le royaume de France prépare l’avenir de ses sujets ( membres du parti)
La réforme des régions va créer des nouveaux fiefs (https://fr.wikipedia.org/wiki/Fief ) ou ses membres (du parti ) pourront s’épanouir. (dépenser)
Et la valse des taxes va prendre un nouveau tournant !
Rêvons un peu,
Si, je dis bien si, une région échappait au parti (celui qui gouverne ) et que cette région veuille faire scission avec la France et faire payer enfin les consommateurs et non plus les contribuables,
Rêvons un peu, un exemple,
l’Écotaxe installée, les poids lourd étrangers participent (enfin) au financement d’ infrastructure des régions,
Rêvons un peu,
la région Nord pas de Calais Picardie libérée, maître de son destin !
Idem pour la grande Alsace !
Au mois de décembre, il ne s’agit pas d’élire les nouveaux représentants des régions, mais de redessiner le contour de la république ( du royaume ) France !
« l’Écotaxe installée, les poids lourd étrangers participent (enfin) au financement d’ infrastructure des régions… »
Les poids lourds prendraient-ils le metro ? Je n’avais pas remarqué.
Les infrastructures de transport routiers sont déjà financées 3 à 5 fois par les diverses taxes sur les carburants, les véhicules, les cartes grises, les assurances…
Un autre exemple svp… même si votre idée de scission est pas mal.
http://www.unionroutiere.fr/wp-content/uploads/2013/12/URF-partie-5-BD.pdf
page 114 : « Total fiscalité automobile spécifique = 37,5 milliards d’euros (2012) »
page 115 : « APU DEPENSES TOTALES = 17,8 milliards d’euros (2012) »
Le delta est donc de 19,7 milliards. En d’autres termes, les automobilistes sont délestés de 19,7 milliards d’euros par an.
Merci de ce lien Agua.
Perso je trouve qu’il en manque au niveau des recettes :
– les taxes perçues sont de 40% du CA des autoroutes (CA HT 10Mds) soit 4Mds mini qui n’apparaissent pas dans le tableau même en faisant le total « autoroutes’
– TVA sur ventes de véhicules particuliers neufs 5Mds mini
– TVA sur réparation automobile 2Mds mini
Coté recettes il se trouve que (suivant lien ci-dessous) le chiffre d’affaires total des sociétés routières est de 13.6Mds (2014) mais que seul 55.5% de ce chiffre est du domaine public soit 7.5Mds, le reste étant du domaine privé incluant les autoroutes en concession. Et sur ces 7.5Mds qui incluent les ouvrages d’art publics il y a aussi 30% de travaux (canalisations, conduites de gaz, électricité) mais passons.
Je trouve étonnant que l’APU soit près de 2.5 fois le montant du CA HT des sociétés routières pour la partie publique. La DDE doit surfacturer !
http://www.usirf.com/economie/chiffres-cles-de-la-route/
(voir les sous-rubriques pour détails)
C’est pour cela que je mettais de 3 à 5 fois.
TVA comparée à quelle TVA?
Les deux ailes sauf la queue.
Les infra structures sont déjà payées par TOUS les automobilistes, mais les poids lourds sont des utilisateurs très particuliers, ce qui justifierait un coût d’usage bien supérieur.
– ils occupent et embouteillent une partie considérables de nos routes lorsqu’ils traversent le pays.
– ils achètent leur gazole au Lux.
– Leurs poids occasionnent des dégâts bien supérieurs aux voitures.
Alors pourquoi ce que payent déjà en trop les automobilistes devraient également couvrir ces utilisateurs particulièrement encombrants ?
Par contre, dans cette logique, les régions particulièrement reculées (la Bretagne) ne devraient pas être pénalisées.
« Leur poids occasionne des dégâts bien supérieurs aux voitures »
1. En 2015 et avec les ingénieurs des Ponts qu’on a, on est censé savoir faire des routes capables de supporter des poids-lourds dont la charge à l’essieu maximale serait de 10/11.5 t, comme dans les autres pays européens. Bon les écolos ont obtenu que la France mette 13 t, prétendument pour réduire le nombre de camions. Mais d’abord on n’est pas obligés de suivre toutes les recommandations stupides, et ensuite on pourrait écouter les ingénieurs en question plutôt que les politiques qui encensent les nids de poule, qui font ralentir les véhicules et découragent de prendre la route.
2. Les contrats pour l’entretien et la réfection des routes sont passés par les collectivités. La connivence y a bien plus d’importance que la compétence.
3. Un poids-lourd paie environ 15c de TICPE au km, un automobiliste léger4c.
4. Le principe est que la collectivité paie les infrastructures de transport pour qu’elles soient librement utilisées, avec un principe de réciprocité entre nations. Ce ne sont pas les autres pays qui ont rendus les routiers français de transport international non compétitifs, nous privant ainsi de profiter de cette réciprocité…
Il n’est pas question de dire qu’on ne sait pas faire des routes, il est question de quantifier leur usure en fonction du type de véhicule!
c’est un peu fort de café mr Michelo !
ce que font tous les pays nous serait donc interdit sur le principe de la liberté de circulation ?
en fait , tous les pays ayant un fort trafic de camions de passage applique des taxes et c’est tout a fait justifié car tous les pays n’ont pas le même trafic , par exemple l’Espagne..ou la Bretagne d’où sans doute son exception a percevoir des péages autoroutiers.
autre exemple avec la Hongrie et ses routes défoncées par les camions internationaux, n’aurait elle pas le droit de percevoir une compensation impossible a obtenir de la population locale ?
– ils achètent leur gazole au Lux.
Pas tous, il faut être proche sinon, question temps c’est aussi du pognon, et les temps de livraison deviennent trop longs.
Donc : fantasme ❗
amike
– ils occupent et embouteillent une partie considérables de nos routes lorsqu’ils traversent le pays.
Et c’est donc la faute des camions. Ca ne serait pas plutôt de la faute des routes ?
Pardonne les gens de vouloir travailler !
– ils achètent leur gazole au Lux.
C’est possible mais vu ce qu’ils consomment aux 100km un détour de 50km ne vaudrait pas le coup.
De plus au-dessus d’un réservoir de 990l ils sont classés en transport dangereux.
Et si vraiment ils n’ont que l’intention de traverser le France et qu’ils sont à 100E près sur un plein ils ont intérêt à prendre l’autoroute, ça leur fera gagner plus en temps et en consommation. Et l’autoroute c’est 40% de taxe.
– Leurs poids occasionnent des dégâts bien supérieurs aux voitures.
Ce qui occasionne les plus gros dégats sur la route, ce sont tout d’abord les conditions atmosphériques dont la chaleur et le gel. Il n’y a qu’à voir l’état de routes neuves dont la construction a été abandonnée ou les déviations pour travaux qui sont retournées à l’état de nature en à peine 5 ans.
Pour tin info, la Bretagne a déjà les autoroutes gratuites à 100%… mais pas payées par nous hein ! Payées par eux avec les mêmes taxes que nous.
En gros, votez FN et le NPDC va enfin être prospère. Ben oui on y croit tous !
Pensez à la Franche-Comté… proche de la Suisse… tout comme … la Savoie…
Cela fait plus de monde que vous ne le pensez ❗
L’exemple de LR/MP d’où vient le projet de loi dit Alary sur la présidence déléguée est remarquablement affligeant. Mon dernier post sur le sujet : #Alary #Codorniou Chronique de la Grande Région #LRMP. Carole #Delga dans l’arène: coups de cornes assurés… https://contre-regard.com/chronique-de-la-grande-region-carole-delga-dans-larene-coups-de-cornes-assures/ … …
En tant qu’audois, j’admets que j’avais beaucoup d’espoir dans cette fusion : j’espérais que le dynamisme Midi-Pyrénéen pourrait s’étendre au Languedoc-Roussillon.
Mais maintenant j’ai plutôt l’impression que c’est le contraire qui va se produire : ce sont les magouilles Languedociennes-Roussillonnaises qui vont déteindre sur Midi-Pyrénées.
A l’ époque ou les régions ont été créées au début 80 je pensais niaisement que c’ était bien car il y aurait une compétition , une concurrence la suite m’ a donné tort mais bon jeunesse se passe avec le temps on devient moins crédule sauf pour les prétentieux ( il n’ y en a pas ici mais non ! ils ne se trompent JAMAIS bravo les gars !
Allez petit retour de 70 ans : la France en quarante sept départements régions c’ était probablement la bonne réforme Michel Debré hélas raté
une autre 40 ans cette fois la France 12 régions M Méhaignerie ministre de l’ aménagement du territoire
perso je préfère celle de Debré
30 ans pas 40
@ noe
Pour qu’il y ait compétition, il faudrait que ce ne soit pas Paris qui décide de tout…
Il faudrait que chaque région soit libre d’appliquer sa politique avec ce qui en découle: prestations et taxations. Dès lors, dès qu’une région arriverait à taxer moins pour plus de prestations, elle tirerait tout le pays vers plus de libéralisme…
Mais monsieur je suis bien d’accord avec vous.
Mais si c’est ainsi c’est que les français le veulent bien!
Ils s’expriment encore par le vote dans ce pays (et ce n’est déjà pas si mal même si peu de personnes votent)
Nous pouvons déplorer tout cela mais comment inverser une tendance Grèco-Française à l’assistanat si l’éducation des enfants n’est pas modifier? et je ne pense pas seulement à l’éducation à l’école (publique française qui est une catastrophe, mais également aux autres : péri-scolaire, parents, nounous,…)
Comment sortir un Etat d’une soviétisation qui ne dit pas son nom et redonner de l’énergie à l’entrepreneur, à l’envie de faire et de prendre des risques?
Vu la COP21, vu les problèmes avec les agriculteurs, vu…, vu….
je ne vois pas comment les politiciens français vont pouvoir sortir de cette spirale qu’ils ont eux-mêmes crées et qu’ils alimentent en permanences.
Il y eu une période où beaucoup se moquaient de Guy Debord et de sa société du spectacle. Je sais ce n’est pas vraiment bien écrit mais l’idée n’était pas si mauvaise et nous y sommes dans cette société du spectacle où l’image prédomine sur la réalité.
Pourtant comme partout et toujours la réalité l’emporte sur toutes les élucubrations de l’homme. comme pour la Grèce et La France c’est une question de temps.
Dommage, l’Europe était un beau projet
lolo: « Ils s’expriment encore par le vote dans ce pays »
Depuis quand choisir un des princes de l’annuaire agréé est un mode « d’expression » ou de pouvoir ?
Démocratie signifie en grec « pouvoir du peuple », elle consiste à donner au peuple le pouvoir législatif, celui de voter les lois, sinon c’est le clan, la mafia, la corporation qui dirige via leurs princes.
Suisse 700 votations de lois en 30 ans: 3.6% de chômage, 35% de dette.
France 3 référendums dans la même période: faillite à tous les niveaux
@ llmryn
Pourtant en Suisse aussi, on choisit nos princes… Et les plus soutenus ne sont même pas forcément ceux qui arrivent à se faire élire (au CF par exemple). Et on a aussi des clans, le PBD par exemple qui a un pouvoir démesuré par rapport à sa représentation politique, grâce aux magouilles des politiciens.
La démocratie directe évite surtout que la classe politique s’entende pour s’octroyer des avantages trop indécents, comme c’est souvent le cas en France, mais cela ne suffit pas pour la réussite économique d’un pays. Nombreuses initiatives populaires ont fait reculer les libertés et la compétitivité du pays…
La concurrence fiscale entre les cantons joue bien plus à mon sens que la démocratie directe, pour qu’alors même que la majorité des Suisses n’est pas libérale, la décider à ne pas faire trop de socialisme. La taille relativement petite du pays limite aussi les dérives, plus une administration est grande, plus elle peut se permettre des dérives… Le canton de Neuchâtel est ainsi arrivé au bord de la faillite bien plus vite que l’Etat français et c’est sa majorité socialiste qui a réduit la part de l’Etat…
Ainsi, les fusions de communes ou de régions n’aboutiront jamais à des économies, au contraire, cela renforcera un système centralisé, coûteux et inefficace. Les fusions sont pernicieuses, car souvent la droite y cède devant la promesse d’économies, alors qu’en réalité la fusion va tuer la concurrence et que les quelques économies de départ vont très vite être compensées par de nouvelles taxes…
aloygah: « Pourtant en Suisse aussi, on choisit nos princes… »
Oui, mais ils ne peuvent pas ce voter les lois en toute impunité. Grösse, enôôrme différence.
aloygah: « la majorité des Suisses n’est pas libérale »
La jalousie ce retourne contre les socialistes puisque la majorité vote « porte-monnaie » et anti-corporations (« surtout que les autres n’aient pas de privilèges que je dois payer »). C’est un des énorme avantage de la démocratie semi-directe.
Même avec un peuple anti-libéral ou qui s’en fiche vous obtenez le bon résultat.
un mystère subsiste , pourquoi n’ont ils pas imposé le duo ‘homme/femme’ a la tête des régions !
Qui a pu croire une demi seconde qu’il s’agissait d’autre chose que d’une usine à gaz à visée bassement electoralo-copinesque ?
Nous sommes revenus à l’Ancien Régime avec les mêmes arguties des courtisans ! Et surtout, interdit de siffler ! Le Grand Imprécateur de la Grande Inquisition ne se comportait pas autrement ! Consternant ! MiJo
Scandaleux….
Petite retraite juste au dessus du minimum vieillesse
Vous vivez la grande vie nous on attend la mort