Par Erwan Le Noan.
Un article de Trop Libre
Les péripéties de Uber ne cessent d’inspirer des réflexions, débats et polémiques tous azimuts, car elles sont révélatrices du monde qui se dessine progressivement sous nos yeux, sans que nous en ayons bien conscience. Uber est devenu le symbole de la « disruption », le modèle de l’entreprise qui bouleverse le monde ancien pour faire émerger des solutions de marché plus performantes, plus proches des attentes des consommateurs, diffusées et plus démocratiques.
La firme américaine, pourtant si dynamique, a été contrainte de reculer après s’être heurtée au mur du conservatisme réglementaire français qui, s’il se fissure chaque jour un peu plus sous les coups de boutoir des milliers d’entrepreneurs et du numérique, n’en bénéficie pas moins de subventions qui le renflouent temporairement.
Pourtant, comme l’a relevé The Economist, les vrais problèmes de Uber risquent de ne pas venir de Paris… mais de Californie. Sur la côte ouest des États-Unis, on s’interroge en effet lourdement pour savoir si les chauffeurs qui utilisent Uber ne seraient pas ses salariés, et non des indépendants ayant recours à sa technologie. Pour le groupe, ce serait une révolution… catastrophique, qui augmenterait soudainement ses charges, ses coûts et plomberait son fonctionnement.
Les partisans de l’économie du siècle dernier défendent l’idée que le droit du travail issu des décennies passées doit pouvoir s’appliquer de la même façon qu’auparavant aux nouvelles formes d’entreprise et de collaborations professionnelles qui émergent. Les chauffeurs seraient ainsi soumis à une relation hiérarchique à Uber, ils devraient donc être considérés comme ses salariés et traités comme tels (avec charges afférentes, évidemment). Cette position se voulait originellement généreuse : elle devait permettre d’assurer des garanties sociales aux travailleurs, leur assurant une protection collective. Aujourd’hui (on le voit dans l’affaire française de UberPop), le droit prétendument protecteur et libérateur se révèle étouffant et castrateur : il revient à priver potentiellement des chômeurs d’occupations rémunérées et à interdire à des travailleurs des revenus complémentaires.
Uber n’est pas la seule entreprise concernée, toute l’économie dite « collaborative » l’est. Ce secteur (qui a réussi la prouesse communicationnelle de faire passer pour de la consommation « alternative » et tendance l’hyper-marchandisation et l’extension permanente et bienfaitrice du marché, ce que les libéraux ne sont jamais parvenus à faire jusqu’à maintenant !) est confronté, par ses modes de fonctionnement, à des problématiques semblables. Dans l’économie collaborative, chacun peut devenir prestataire de services en ayant recours à des applications pour être mis en relation avec une demande, et dans le même temps se soumettre au fonctionnement de la plateforme gestionnaire. Les prestations viennent et s’en vont, les missions sont rapides, les collaborations temporaires. Au 21e siècle, c’est une formidable opportunité économique, mais vu avec d’anciennes lunettes, cela ressemble fort à la généralisation de salariés temporaires, jetables et non protégés.
Le contrat de travail n’est pas le seul obstacle réglementaire. Si vous proposez vos créations à la vente ou proposez quelques prestations de façon occasionnelle, cela peut passer ; mais si votre activité devient récurrente, gare au fisc et risque de requalification en travail dissimulé. Le principe est simple (et très clair dans l’affaire Uber Pop) : rien ne doit échapper à la fiscalisation.
L’économie qui vient est en train de réinventer le monde du travail. Les travailleurs de demain seront des freelancers, comme Denis Pennel l’a très bien montré dans un livre récent.
Outre-Atlantique, près d’un tiers d’entre eux le seraient déjà, au moins à titre complémentaire. En France, le succès non démenti à ce jour du régime de l’auto-entrepreneur est une autre illustration de ce phénomène. Sans que cela ne soit peut-être le lot de tous, les travailleurs de demain seront toujours plus indépendants, allant d’une mission à une autre. Ils auront toujours la possibilité de réaliser quelques activités complémentaires (voire à titre principal) pour compléter leurs revenus.
Ils seront aussi évalués, et leurs notes pourront être rendues publiques : alors qu’aujourd’hui Uber les garde privées, demain la certification pourra être déléguée et diffusée. Ce sera une opportunité pour les plus méritants de réussir : leur talent sera reconnu toujours par leur travail et moins par leur diplôme. Comme l’écrit Tyler Cowen, cela favorisera l’ascension sociale.
Aujourd’hui, en France et ailleurs, la réglementation est ainsi faite que la puissance publique n’étant pas en mesure de fiscaliser les revenus que les nouveaux entrepreneurs en tirent, elle préfère les sanctionner. Demain, cela devra changer. Il reste tout un modèle à inventer, comme l’écrivait récemment Jean Pisani-Ferry. Il faudra repenser la protection sociale en conséquence, comme le droit du travail. Il faudra réinventer les relations professionnelles et la façon de les appréhender. Il faudra repenser également la fiscalité, qui ne pourra pas rester aussi asphyxiante… Tout cela suppose, en filigrane de repenser profondément l’État qui n’aura plus vocation à assurer, encadrer, certifier le quotidien. Il devra faciliter les activités, permettre au secteur entrepreneurial d’être dynamique et inventif, créatif et créateur. Il devra se faire plus léger et organiser la fluidité des activités économiques et sociales (concept cher à William Baumol).
—
Voila un beau sujet pour le personnel politique …. helas, comme toujours, aux abonnés absents.
C’est pourtant une urgence… tout le financement de notre systeme social, de l’état obése en dépend.
– première étape = en finir avec le paritarisme, en versant aux salariés le salaire complet, charge à eux de s’assurer comme ils le souhaitent.
– deuxieme étape = en finir avec l’assistanat et le clientelisme = flat tax pour chaque echelon du millefeuille administratif
– troisieme étape = suppression de la tva ( surtout celle interentreprise généreusement fraudée), pour la remplacer par une tax sur les mouvements financiers sortant d’un compte bancaire particulier comme entreprise.
– troisie
Dans un pays où l’on se pose encore la question de savoir le nombre de dimanche que l’on « peut autoriser à travailler’, vos propositions, que je partage bien évidémment, resteront malheureusement à l’étape de vagues utopies. Triste pays …
C’est vrai que c’est dommage!
Les Français ne connaitront pas ce qu’on appelle « le rêve américain » où un citoyen λ « réussit » à s’élever socio-économiquement en partant de rien d’autre que ses idées, son travail et sa motivation, ce qui demande un certain degré de liberté et surtout pas une fiscalisation qui vous laisse échouer seul et vous condamne à ne plus recommencer, ou qui vous prend plus de la moitié de votre bénéf’, en cas de succès!
« Tout un modèle à inventer »
Il n’y a rien à inventer, c’est le modèle qui prévalait avant que les états ne se mettent en tête de fiscaliser à outrance. J’espère de tout coeur que l’avenir n’est pas à cette économie collaborative, parce qu’elle n’existe qu’en pendant à une économie administrée. Supprimez l’économie administrée (et surtaxée) et vous verrez disparaître ces systèmes où chacun s’improvise chauffeur ou hôtelier sans avoir les compétences de la profession, mais réussit grâce à l’avantage compétitif offert par l’étouffement étatique des professionnels.
Votre image est a court terme a moyen terme la création reprend le dessus puisque la place laissé par l etat sera libre…actuellement nous sommes juste au debut du court terme la création est en route la politique se meurt et résistent. ..
J aime bien cette idée de liberté qui passe dans cette article
Quelle ironie ! Il y a 30 ans en URSS on trouvait déjà des chauffeurs Uberpop avec une technologie bien plus simple : vous leviez la main dans la rue et une voiture venait vous prendre pour vous emmener où vus vouliez. Vous pouviez tomber sur un prof d’université que faisait ça pour arrondir ces fins de mois, tout comme aujourd’hui les chauffeurs Uberpop sont des personnes dont le revenu, le salaire de base ne suffit pas pour vivre. Certains y voient un progrès…
Bon plus sérieusement, ce que fait Uberpop s’assimile tout simplement à du travail dissimulé, ce qui n’est guère étonnant puisque la firme pratique déjà l’évasion et la fraude fiscale (nombreuses actions juridiques en cours). Mais elle n’a rien inventé en ce domaine, de nombreuses entreprises utilisent également le statut d’auto-entrepreneur pour éviter d’embaucher des salariés et ainsi réduire les cotisations. Ce que propose le modèle Uberpop c’est simplement un retour au XIXème ou début XXème siècle lorsque le travail était journalier et la protection sociale inexistante. Chacun en pensera ce qu’il veut. La seule différence c’est qu’aujourd’hui, à l’heure d’internet, le contrôle est bien plus facile. Aussi contrairement à ce que pense l’auteur, je ne pense pas qu’Uberpop pourra gagner contre l’Etat, sauf si celui-ci le décide, car il est extrêmement facile de contrôler son activité (calculer les cotisations due par exemple).
Parlons maintenant du côté technologique. Il est évident qu’une telle application peut profiter à tous. Faciliter les déplacements à faible coûts ne peut être perçu comme néfaste, notamment dans un pays vieillissant ou encore à l’heure des économies d’énergie. Mais ce qui devrait frapper un spécialiste de la concurrence comme l’auteur, c’est que Uberpop tire ses revenus d’une rente. En effet, lui-même ne produit rien, ce sont bien les chauffeurs uberpop qui produisent le service. Certains me rétorqueront : mais uberpop permet de mettre en contact chauffeurs et clients. Certes mais dans ce cas, on pourrait revenir des siècles en arrière et expliquer que le propriétaire d’un pont permet lui aussi de mettre en relation acheteurs et vendeurs, cela justifierait-il l’octroi ? Ce qui devrait également choqué un spécialiste de la concurrence c’est que pour qu’un système comme uberpop soit le plus efficace, il fait qu’il soit le seul : en effet, un tel système est d’autant plus intéressant si le nombre de chauffeurs s’inscrivent sur le site pour que les internautes aient le choix des trajets et des prix. On a là un exemple d’efficacité d’un monopole. Si on ajoute à cela le fait que l’application uberpop est non-rivale (un individu qui l’utilise n’empêche pas un autre de l’utiliser) et non-exlusive (tout le monde peut l’utiliser), ce qui en fait un bien collectif (mais privé), on pourrait sauter le pas et se rendre compte que cette application (ou une variante de cette application) serait encore plus efficace si elle était publique : les coûts pour les chauffeurs seraient moindre puisque ils n’auraient qu’à payer la maintenance du site et non pas les profits et l’armée de conseils juridiques de la firme…. On entrerait là véritablement dans l’économie collaborative ou économie du partage.
Bonjour Henson P
« ..ce qui en fait un bien collectif (mais privé), on pourrait sauter le pas et se rendre compte que cette application (ou une variante de cette application) serait encore plus efficace si elle était publique »
Comment rendre un système qui fonctionne en gabegie.
Bonjour.
En fait la gabegie à l’heure actuelle vient plutôt de la position rentière d’Uberpop qui prélève une commission sur les transactions passées entre chauffeurs et clients. Dans un cadre public cette commission n’existerait pas, ce qui augmenterait les revenus des chauffeurs tout en baissant les prix pour les clients. Efficacité quoi !
Uberpop beneficierait d’une rente? Mais qu’attendez vous pour developper vous aussi une telle application. A priori, techniquement, il n’y a rien de complique.
« Dans un cadre public cette commission n’existerait pas »
Vous rendez vous compte de l’ironie?
Grace au « gerants des biens publics », TOUTE transaction est soumise a une comission, cela s’appelle les taxes.
en effet techniquement il n’y a rien de compliqué, ce qui montre bien que les profits de Uberpop n’ont pas grand chose de justifiés, contrairement à un site qui aurait besoin d’utiliser un algorithme complexe. Dans une économie de concurrence qui fonctionne on devrait avoir un profit quasiment nul puisque quasiment tout le monde a la capacité de créer un tel service
Deux obstacles cependant à la création d’un tel service que j’ai rapidement évoqué : 1. l’incertitude juridique et donc le coût élevé pour se payer une myriade d’avocats. 2. Le fait qu’un tel système n’est performant et profitable que si vous êtes en situation de monopole ou quasi monopole, ce qui est la cas d’uberpop. Mais ne vous inquiétez pas, une fois l’incertitude juridique levée, je soumettrai cette idée d’application à des collectivités locales, notamment des grandes agglomérations.
Just do it
Le problème pour les mecs comme vous, c’est qu’il faut se bouger le cul et bosser, et bosser c’est fatiguant..
allons allons petit rigolo, restez poli, je bosse sans aucun doute bien plus que vous et je crée sans doute plus de richesses que vous (car d’après ce que je peux voir de vous, vous ne semblez pas être capable de grand chose). Les dirigeants d’uber se « bougent le cul » comme vous dites grossièrement ? Du sérieux, ils ne foutent rien et prélève une rente sur ceux qui bossent les chauffeurs !
Comme je l’ai dit, ne vous inquiétez pas, cette idée d’un service public de covoiturage fait son chemin, si dans quelques mois (voire 1 ou 2 ans) vous en entendez parler dans une grande ville ou région de France, vous pourrez vous vanter d’avoir discuter avec le concepteur. Ce sera une contribution de plus de ma part à l’intérêt général.
C’est ce que je dit, ce sera gratuit.
C’est pas cher, c’est l’état qui paye..
en tout cas cela coûtera moins aux clients et rapportera plus aux chauffeurs.
votre problème c’est que vous êtes empli de préjugés. Vous partez du principe que l’Etat, la puissance publique est inefficace, sauf bizarrement pour les domaines régaliens (on se demande pourquoi d’ailleurs, si vous étiez cohérent vous iriez jusqu’au bout de votre logique, mais vous n’en êtes même pas capable). Ce qui est classique des sectaires incapable de raisonnement logique et scientifique.
Les anarcap vont jusqu’au bout, je suis peut-être anarcap?
pourtant j’avais cru lire que vous n’étiez pas libertariens ? Les anar-caps font bien partie des libertariens, non ? Je pense même avoir lu que vous étiez favorable aux fonctions régaliennes de la puissance publique. Me trompe-je ?
Oui
vous êtes donc défavorable aux fonctions régaliennes de l’Etat ? Vous êtes sûr, vous n’avez pas changé d’avis sur un coup de tête ?
Non
Vous seriez pas un peu communiste sur les bords ?
Vous faites quoi dans la vie ? Foncsio ? Parceque sinon je reprend votre raisonnement et vous prouve par « a plus b » que votre taf vaut pas grand chose ou qu’un autre le fera mieux etc et que vous meritez pas votre salaire.
Donc le prochain mois, chiche, on vous diminue votre salaire de 500 euros sec ? Allez soyez solidaire côa !
« Dans une économie de concurrence qui fonctionne on devrait avoir un profit quasiment nul »
Et donc tout le monde bosse pour rien alors?
Dans une economie en libre marche et parfaite information, les differrents secteurs d’activites auront, en moyenne, la meme rentabilite. Mais elle ne sera pas nulle! (et la parfaite information est une vue de l’esprit, cela n’existe pas, c’est demontrable)
Je ne vois pas pourquoi le fait qu’Uber existe serait un obstacle infranchissable pour d’autres qui se lancerait. Yahoo n’a pas empeche Google de se lancer et reussir.
Pour les incertitudes juridiques, je vois bien une solution technique: un systeme peer-to-peer completement decentralise (a la bitcoin) dont personne n’a le controle.
Probleme: quels incitants pour les eventuels developpeurs?
visiblement vous ne savez pas ce qu’est le profit. Vous confondez revenu, salaire et profit, vous mélangez tout.
« Je ne vois pas pourquoi le fait qu’Uber existe serait un obstacle infranchissable pour d’autres qui se lancerait. » Exact tout comme un monopole légal n’empêche personne de se lancer….
Google a apporté une véritable innovation technologique via son algorithme « pagerank ». Dans le cas d’un moteur de recherche, il y avait un défi trouver le meilleur moyen de classer les sites internet. Dans le cas d’uberpop, cela n’a rien à voir, ils ne classent rien, ce sont les gens qui viennent vers eux ! Ils ne sont qu’un réceptacle, d’où la rente dont je parle.
concernant les incertitudes juridiques je fais références aux interrogations évoquées par l’article (travail dissimulé ou pas par exemple) mais également à d’autres problèmes de la maison mère uber (fraude fiscale).
« Vous confondez revenu, salaire et profit »
Bon, ok, au lieu de bosser, j’aurai du dire investir. Mais ca ne change rien au fait que le profit, en moyenne, ne sera pas nul dans une economie de libre concurrence.
Et Uberpop ne fait pas un matching entre les chauffeurs et les clients? Et ils gerent aussi les paiements, ils « trient » leurs chauffeurs, doivent maintenir des serveurs qui sont certainement la cible d’attaques en tout genre….
Bref, ils ne se croisent pas les bras.
le profit tend vers 0, vous préférez ?
Mais les coûts de maintenance ne font pas partie des profits, vous ne semblez pas bien savoir ce qu’est un profit….
« le profit tend vers 0, vous préférez ? »
Mouais, quand on dit ca, on ne dit rien. Quelle est la vitesse de convergence vers 0?
Parce que meme si 1/x tend vers 0, son integrale tend vers l’infini. Ce qui n’est pas le cas de 1/x².
Donc meme en sachant que le profit ira en diminuant, il est possible d’investir de maniere rentable.
Et puis a l’infini, on est tous morts de toute facon.
Quelle rente ? Celle octroyée par les coups de poings dans la tronche des taxis qui eux en on une belle de rente et pas très très publique celle-là !
Mais un peu capitaliste de connivence tout de même….
Allez vous vivez a bisounoursland… informez le petit peuple de vos lumière de géant sur socialo.com…
savez-vous ce qu’est une rente ? commençons par là.
Heu non expliquez-moi, sortez moi de ma crasse ignorance…. je suis tellement idiot que j’utilise des mots que je comprend pas….
Vous êtes pathétique. Vos interventions antérieures avaient un semblant de logique.
Votre fanatisme envers l’état vous fait perdre toute mesure.
il est classique qu’un fanatique aveuglé par son idéologie traite son contradicteur de fanatique lorsque celui-ci lui met sous le nez la réalité qu’il se refuse à voir. Il ne lui reste donc plus que l’invective. je ne sais qui le plus pitoyable : moi qui avance des arguments ou vous qui maniez clichés, prêt-à-penser et invectives.
Vous me mettez quoi comme réalité sous le nez? Nada!
Dire que l’état ira fournir gratuitement un service, (« Dans un cadre public cette commission n’existerait pas »), c’est du grand n’importe quoi.
il faut tout vous mâcher ma parole. je sais qu’il fait chaud mais quand même… Arrêtez le ricard et faites un peu d’efforts.
Quelle réalité ? le « uberpop » d’URSS, le travail dissimulé d’uberpop et des entreprises grâce au statut d’auto-entrepreneur, l’évasion fiscale pratiquée par uber, la rente d’uberpop, le surcoût pour les clients et le manque à gagner pour les chauffeurs du fait de ce caractère rentier, la dimension collective de l’application.
Allez moins de pastis gillib, c’est pas encore l’heure.
Vous dites pas de commissions « Dans un cadre public cette commission n’existerait pas », on n’a jamais vu un organisme ne pas se payer qqupart (there is no free lunch).
Vous me répondez fraude fiscale etc.. c’est tjs la dialectique des collectivistes, le libéralisme n’est pas parfait faisons un systeme anti-liberal sans apporter la preuve que c’est moins pire.
« On ne fait pas d’omelette sans casser des oeufs, le pb c’est qu’on n’a jamais vu l’omelette »
l’économie numérique a cela de particulier que les coûts de production sont très faibles, et cela d’autant plus que les utilisateurs sont nombreux. Bien entendu il faut payer l’énergie, la maintenance du site, le mode de paiement peut être discuté : impôt, utilisateur mais quoi qu’il arrive ce sera toujours plus faible et cela d’autant plus que les utilisateurs sont nombreux (ce qui n’est pas le cas avec uberpop, plus les utilisateurs sont nombreux plus le profit d’uberpop est important et non pas le prix du service).
Vous délirez, vous me demandez de quelle réalité je parle, je vous réponds, ne partez pas dans des discours politisés et idéologiques, je parle de faits.
Moi aussi je parle de fait
Le velib, que le monde entier nous envie, 2000€ pas vélo et par an.
Vous allez pondre un système vachement bien avec des incitations fiscales (bonus et malus surtout malus) qui au final coutera un bras et ne fonctionnera pas comme dab.
Vous avez aimé l’ecotax (une affaire dématérialisée et tout et tout), vous allez adorez covoiturtax une taxe écolo et festive forcement festive.
le velib est géré pas Decaux il me semble, une entreprise privée…
par decaux. dsl, coquille.
C’est bien avec vous, entreprise privée implique libéralisme.
Ecomouv’ entreprise privée donc libérale.
Je vous envie les choses sont simples.
à un moment il faudra songer à prendre vos responsabilités. Finalement les libertariens comme vous doivent envier l’Etat car il leur permet de se défausser. Vous êtes finalement un type qui refuse ses responsabilités ce quie ne fait que confirmer mes pensées sur votre incapacité productive….
Et le manque à gagner à cause du poids des impôts ???
la plus grosse des rentes est celle de l’Etat qui peut lever l’impôt sans se fatiguer (d’ailleurs la majorité de l’impôt est perçu par les entreprises).
Et le premier dissimulateur de travail est l’Etat qui ne sait pas combien d’agents il emploie.
les impôts paient des dépenses qui permettent ‘activité économique, on a des adultes en face ici ou des gamisn qui ne comprennent rien à l’économie ?
On vous a bien lavé le cerveau à ce que je vois. Le retour sur investissement de l’état est lamentable tellement ça glande severe.
Un petit exemple pour commencer à vous faire comprendre la différence:
-je vous donne 100 euros, gratos comme ça, pour jouer au casino.
-vous avez gagné 100 euros en soulevant des parpaings ou en creusant une mine à la pioche.
pensez-vous que vous dépenserez l’argent de la même façon ?
Revenez dans 6 mois après avoir bien reflechi.
Henson P: « les impôts paient des dépenses qui permettent ‘activité économique, on a des adultes en face ici ou des gamisn qui ne comprennent rien à l’économie ? »
vous venez de réinventer le mouvement perpétuel avec l’état qui en pompant et redonnant les ressources de la société permettrait de la faire vivre.
Le zéro absolu de la compréhension.
Quels argument ?
Qu’il faut nationaliser uberpop ? sous pretexte que le service apporté par lui ne vaut pas plus qu’un levé de main du bon temps du petit père staline ?
Allez….. oui c’est ça …. a ce titre on nationalise tout le taf dans un bureau parceque les gens ont le derrière posé sur leur fauteuil… Par contre le prolo, celui qui sue toute la journée lui il l’a bien mérité son salaire…
Avec votre raisonnement on érige la dictature du prolétariat…. vous êtes un coco alors que vous devez sans doute vous pensez socialnaze… Sans doute un souvenir de votre adolescence au cheveux long…. non… m’enfin je fais mon psychologue a deux balles.
où voyez -vous que je dis qu’il faut nationaliser uberpop ?
« On a là un exemple d’efficacité d’un monopole. Si on ajoute à cela le fait que l’application uberpop est non-rivale (un individu qui l’utilise n’empêche pas un autre de l’utiliser) et non-exlusive (tout le monde peut l’utiliser), ce qui en fait un bien collectif (mais privé), on pourrait sauter le pas et se rendre compte que cette application (ou une variante de cette application) serait encore plus efficace si elle était publique : les coûts pour les chauffeurs seraient moindre puisque ils n’auraient qu’à payer la maintenance du site et non pas les profits et l’armée de conseils juridiques de la firme…. On entrerait là véritablement dans l’économie collaborative ou économie du partage. »
Voila, c’est votre premier message…. c’est clair.
c’est pas un fanatique c’est un communiste ( ce qui est encore pire … ). 🙂
C’est assez impressionnant comment on peut moraliser l’économie : le prolétaire travaille, donc l’argent qu’il gagne est ‘bon’ le patron ne travaille pas donc l’argent est une rente, c’est mal.
Mais que penser du meunier qui regarde tourner son moulin,
Ou du vigile qui regarde passer les clients à l’entrée du supermarché ?
Quel est le critère à la rente ? Le travail au sens kW, au sens temps passé ? Au sens souffrance : pas de souffrance, pas de travail.
Vous ne trouvez pas que l’on est passé à autre chose ?
Votre conception du monde date du XIX eme siècle, d’une époque où on a élaboré toute une théorie morale pour établir ce qui était juste et injuste : gagner de l’argent sans travailler … Quelle honte ! Gagner de l’argent en faisant travailler les autres, permettre aux autres de travailler … De l’exploitation…
Vous cherchez quoi avec vos leçons de morale ? A réglementer le monde ? A le rendre plus juste selon vos critères ? A le façonner selon votre vision ?
La rente, ça n’existe pas : c’est juste un artifice pour mettre une étiquette sur les gens, pour les cataloguer, les stigmatiser, les dresser les uns contre les autres.
Dans un article récent sur A!rbnb, on a pu lire que nos chers commentateurs quand il s’agit de leur pré carré et des nuisances que leur fait subir ce mode de logement de touristes.. N’était plus si libéraux..
Quand il s’agit de libérer la prostitution, ils sont quasiment tous d’accord car cela ne les gêne pas, car ne
vivant pas dans un quartier gangréné par la prostitution (qu’ils imaginent dans des salons privés avec un madame, fumant d’un pote-cigarette avec des longs gants) , comme pour Uberpop, cela prend le travail des taxis, mais comme aucun des commentateurs Libéral n’est taxi…Alors on est pour.
Libéral avec un cadre, car si le mac, Airbnb, Uberpop ne paient pas d’impôts, il faut que nous aussi, nous n’en payons pas.
Bonjour PARTIRUNJOUR
« ..cela prend le travail des taxis »
Personne n’est propriétaire d’un travail
Bah vous vous fourrez le doigt dans le nez mon gars… y’a des gens droit dans leurs bottes sur terre. Je suis archi libéral, limite je peut passer pour un illuminer du libéralisme auprès de certains.
Si demain mes choix politiques devenaient une réalité, je perdrai beaucoup de confort de vie…. mais j’ai confiance en moi, je me sortirai les doigts du derrière et à la fin je serai gagnant. Car je n’aurai plus ce boulet qu’est l’état accroché à mon dos et, confiant dans mes capacités, j’aurai donné le meilleur de moi-même pour créer MON activité !
Attention à ne pas vous fourrer le doigt dans nez juste après … Et autrement, d’accord avec vous: le libéral « croit en l’homme », et ceci nous amène tout droit sur les options religieuses.
Les péripéties de Uber sont révélatrices des continuelles tentatives des parasites pour vivre grassement aux dépens des gens , des entreprises ou de sociétés, ces parasites sont très innovateurs pour détourner à leur profit les richesses produites par le autres, depuis longtemps il y a le racket (mafias,..), plus récemment il y a les magouilles du secteur financier (escroqueries comme Ponzi , détournement des buts et des moyens des entreprises par prépondérance des financiers dans leur direction,…), le détournement des Etats et collectivités pour établir des clientélismes à but dogmatique généralement socialiste (actuellement collectivisation à marche forcée des transports urbains français,…), récemment les entreprises voyous comme Uber qui se servent du numérique ou des télécoms pour rendre captifs ou pauvres les entreprises qui créent réellement la richesse.
En définitive ces travaux de parasites ont un effet rétrograde sur le monde, les voyous ou leurs start up voyous remplacent les honnêtes gens et les entreprises honnêtes, la loi de la jungle se répand, les corps sains deviennent métastasés, le progrès et l’innovation sont retardés ou détruits, ainsi que l’avenir de l’humanité.
@gilib je voulais dire que celui qui n’est pas Taxi, ne se sent pas concerné.