En Guyane, l’or intéresse le ministre de l’Économie

Le territoire présente un important potentiel de développement.

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En Guyane, l’or intéresse le ministre de l’Économie

Publié le 23 août 2015
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Par Charles Sannat

pépite by tyalis_2 (CC BY-NC-ND 2.0)
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En visite en Guyane entre le 18 et le 21 août 2015, le ministre de l’Économie Emmanuel Macron ne cache pas son intérêt pour l’or. C’est d’ailleurs l’un des objectifs de la première visite du ministre outre-mer : au programme, des rencontres avec les acteurs de la filière bois et un déplacement au Centre Spatial Guyanais, mais aussi des visites de sites aurifères.

Des dizaines de tonnes d’or chaque année en Guyane ?

Il faut dire qu’avec son sous-sol très riche, la Guyane continue à intéresser la métropole. L’extraction aurifère y a une place très importante : c’est le « second secteur économique du territoire après le spatial », estimait ainsi l’année dernière Philippe Matheus, membre de la Fédération des opérateurs miniers de Guyane (Fedom-G) dans les colonnes de Franceguyane.fr.

Depuis, l’état des lieux n’a pas vraiment changé : le territoire présente un important potentiel de développement, et les professionnels estiment que le sous-sol permettrait d’extraire 15 à 20 tonnes d’or d’ici quelques années. Voire bien plus : « La société française Auplata, déjà présente sur place, estime qu’elle pourrait sortir 60 tonnes de minerai par an », relève Franceinfo.fr dans une émission du 20 août.

L’orpaillage, un problème toujours majeur en Guyane

Reste que la Guyane doit encore faire face au problème de l’exploitation illégale… et surtout autour des mines clandestines qui attirent les orpailleurs du Brésil ou du Surinam voisins. Les conditions d’extraction posent alors des problèmes humains comme environnementaux. Le mercure et le cyanure empoisonnent les hommes comme la forêt. « Il y a bien sûr un Code minier, un schéma d’exploitation et une fiscalité sur l’or en refonte totale. Les orpailleurs sauvages s’en fichent. La volonté de régulation est là, mais c’est difficile », relève encore Franceinfo.fr.

De quoi faire osciller le territoire entre bon et mauvais élève de l’extraction aurifère… et rappeler une nouvelle fois l’importance de se tourner vers une extraction propre, respectueuse de l’environnement et des hommes !

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  • On se demande ce que l’état attend, depuis le temps qu’on sait que la Guyane regorge de ressources minières, sans parler du pétrole. N’ignorons pas non plus les ressources naturelles de la forêt, quand on sait qu’en Amazonie les firmes pharmaceutiques US n’hésitent pas à exploiter, parfois en toute illégalité, le potentiel médicinal des plantes.

    Qu’est-ce qu’on fout bordel?? A croire que l’état préfère exploiter le potentiel des indépendantistes?

    • 15 tonnes d’or par an, c’est finalement que 500 millions d’euros de chiffre d’affaires à la revente, pas de bénéfices, hein. je ne vois pas là que ce soit à l’état de s’en occuper et de prendre d’extraction minière en main.
      dans cette affaire, l’état devrait se contenter de ne pas mettre les battons dans les roues des privés qui veulent bien tenter l’aventure, et de protéger la frontière et les mines avec un régiment de légionnaires qui assure la surveillance avec le famas en bandoulière, chargeur plein. mission régalienne par excellence.

      • 15 tonnes, mais cela pourrait être beaucoup plus. Et il n’y a pas que l’or: où en est-on de l’exploitation pétrolière? Et des autres ressources minières? Et du réservoir de plantes médicinales que recèle la forêt?

        Je suis d’accord avec votre remarque, l’état ne devrait rien avoir à faire, et ce sont les entrepreneurs qui devraient investir. Mais on est en France hein, tout passe par l’état et les copains. Si au moins l’état mettait en place une fiscalité attractive pour encourager l’investissement en Guyane! Mais même pas.

        Cela fait des années qu’on entend, de temps à autres, une annonce sur l’intérêt de fructifier le potentiel guyanais, et puis rien. On a des gisements de gaz de schiste sous le bassin parisien, des gisements en Guyane, mais l’état subventionne à dizaine millions des putains de moulins à vent!

        Nous avons un riche potentiel en Guyane, autant stratégique qu’économique, et on en retire des annonces d’intention, et une ministre de la justice complétement givrée. Je caricature, évidemment, mais vous comprenez l’idée, non?

        • Concernant le pétrole en Guyane les entreprises privées ont fait leurs analyses et n’ont rien trouvé, ce fut une grande déception. On a souvent estimé qu’il y avait du pétrole là mais sans preuve, on a juste pensé que c’était probable vu la région où elle se trouve. Mais pour l’instant point de pétrole, et puis vu les contraintes règlementaires et fiscales en France je doute que ce serait rentable aux prix actuels de l’or noir..

  • la France permettant a ses ‘colonies’ d’être indépendantes financièrement..jamais !

  • « Reste que la Guyane doit encore faire face au problème de l’exploitation illégale… et surtout autour des mines clandestines qui attirent les orpailleurs du Brésil ou du Surinam voisins. »

    Qu’on leur vende leur morceau de foret tout simplement. Qu’est ce qu’on attend pour privatiser toute cette foret improductive pour le moment ?

  • Encore du gaspillage d’argent publique , en Guyane : fabuleux pays, voyageant beaucoup, j’y ai des clients, et y vais une année sur deux : Cayenne, St laurent & St Jean où j’adore me baigner dans le fleuve maroni (près du ponton aux bagnards-qui n’existe plus, remplacé par un ponton moderne) et pêcher le piranha — Il y a certainement des réserves d’or énormes, et beaucoup à tirer de la flore médicinale, l’Or Noir est forcément présent au large… Mais vous vous souvenez que les verts ne veulent aucun forage, un seul a été autorisé en face des terres…d’une élite.. Mais n’ont rien donné.. Un seul forage en mer.. C’est comme une blague..et que dire des pierres précieuses et semi-précieuses, des nouveaux métaux pour les smartphones..Des fruits exotiques, des fleurs , la recherche spatiale, du tourisme ? Grand comme le Portugal : un territoire à l’abandon..
    D’ailleurs les peits doivent se la jouer Black américains : c’est pour cela qu’on leur apprend l’Anglais 1ère langue : alors que le Brésilien voir l’Espagnol leur serait plus utile..

    Peut-être la peur d’investir et de voir l’indépendance arriver : celle-la elle a freiné le développement de sa terre par ces menaces indépendantistes, et nous rend la vie amère avec ses nouvelles lois favorables aux délinquants.

    Dans le doute ne gaspillons pas d’argent publique là-bas : comme ce pont sur l’un des plus beaux fleuves mitoyens de France : l’Oyapock : reliant le Brésil à la France : pont qui n’a jamais servi- ???
    http://www.la1ere.fr/2015/02/14/guyane-un-pont-qui-ne-sert-rien-le-reportage-de-france-3-229447.html

    • L’anglais leur sera toujours plus utile que l’espagnol ou le portugais car c’est la langue mondiale de communication dans tous les domaines.

      • Oui, mais non: l’espagnol taille de plus en plus des croupières à l’anglais, et il ne serait d’ailleurs pas surprenant qu’on ait un jour un président hispanique à la Maison Blanche. Sans parler du fait que les sud-américains se montrent de plus en plus compétents et compétitifs sur les marchés, avec une classe montante qui a les dents longues et qui rayent les parquets sévère. Rien à voir avec nos post-ado sortis de leurs écoles de commerce standardisées.

        L’anglais reste indispensable, mais il y a du sens à la jouer langue locale, sur un continent immense et riche de possibilités.

        • Non, l’espagnol ne taille pas de croupière à l’anglais, loin s’en faut. L’espagnol est une langue qui monte, je l’apprends moi-même et je l’apprécie mais elle fait plutôt concurrence au français et à l’allemand, surtout en Europe, mais à l’anglais pas vraiment. Et puis c’est quoi le rapport avec un Hispanique à la Maison Blanche ? L’anglais est la langue natale de 65% des Hispaniques américains, certains ne parlant même pu espagnol…Même chez les latinos US l’espagnol perd du terrain.

          Oui l’espagnol est une langue importe et intéressante qui mérite d’être apprise, surtout en Guyane, mais pas au point d’être plus importante que l’anglais qui a une portée mondiale là où l’espagnol est plutôt régionale.

          • « L’anglais est la langue natale de 65 % des hispaniques américains… » Pourquoi les qualifie-t’on d’hispaniques alors? La réalité, c’est que 37 millions de résidents américains dès 5 ans parlaient espagnol chez eux en 2010 comparé à 17,3 millions en 1990. Une augmentation de près de 20 millions de personnes en seulement 20 ans. Donc non, l’espagnol langue parlée n’est pas en diminution aux US, mais tout le contraire. Ils représentent une force politique grandissante, d’où le marronnier qu’en font les journalistes à chaque élection présidentielle. Les USA, puissance mondiale, est le 3ème pays hispanophone du monde, un détail, vous croyez?

            L’espagnol est la 2ème langue parlée dans le monde, et la 2ème langue la plus étudiée, nombre en hausse constante. C’est dans ce sens que je disais qu’il taillait des croupières à l’anglais.

            Sinon, pourquoi vous pinaillez? Ce que nous disons chacun de notre point de vue n’est pas vraiment en opposition. Allez, si vous voulez jouer sur les mots, l’anglais n’est pas « indispensable », disons qu’il est « incontournable ». Voilà, vous êtes content comme ça? 🙂

            • Hispaniques car ayant des ancêtres originaires de pays de langue espagnole et ayant des noms de famille espagnols, il s’agit d’ethnicité pas de langue. Et pourtant l’espagnol perd bel et bien du terrain, lentement certes mais c’est la réalité. Il suffit de lire les enquêtes du Pew Center pour le comprendre. Les jeunes hispaniques le parle de moins en moins à chaque génération qui passe, le nombre d’hispanophones augmente grâce à l’immigration mais que va-t-il se passer à ton avis quand tous les immigrés arrivés dès les années 70 vont commencer à mourir et seront remplacés par des hispaniques jeunes et anglophones ? Les tendances démographiques sont là. Au 18ème siècle il y avait davantage de germanophones que d’anglophones dans les colonies de base et pourtant l’allemand n’est plus que très peu parlé aujourd’hui aux USA.

              Bref vous vous reposez trop sur le passé sans voir les tendances démographiques en cours et futures. C’est une vision à très courte vue.

          • Ah oui, j’oubliais quand même: parler espagnol devient quand même de plus en plus important en commerce international, donc pas d’accord sur l’affirmation que l’espagnol est plutôt régional.

            • L’espagnol reste très mineur en Asie et Afrique tandis que son influence en Europe est inégale même si elle est croissante. Ce n’est pas suffisant pour la qualifier de mondiale.

  • A quoi sert une langue mondiale de communication ? A part pour travailler dans le tourisme ?
    Pour commercer avec le Bresil ou avec d’autres voisins Hispaniques, il est préférable de parler le Portugais ou l’Espagnol.
    A quoi leur servirait l’Anglais ??
    Mais si vous pensez faire du commerce en Anglais avec vos voisins Brésiliens, je vous souahite bonne chance.
    C’est comme vouloir travailler à long terme avec l’Allemagne sans parler Allemand, cela me semble un frein énorme.
    Cette théorie de l’anglais langue universelle, ne me sembel bon que pour accueillir des touristes dans des bars, hôtels et restaurants.. Pour aller plus loin, dans un pays comme le Brésil : il faut parler Brésilien- A mon avis !
    Mais si vous voulez que les Guyanais parlent anglais, c’est surement vrai.. Je ne donnais que mon avis-

    • « A quoi sert une langue mondiale de communication ? »

      Pour faire simple, a tout. De faire marcher vos appareils en passant par s’ouvrir l’esprit à de nouvelles idées. De s’informer sur n’importe quel évènement à entrer en contact avec une entreprise étrangère dans le cadre de votre travail. Tout est en anglais.

      Le concept de « on doit parler la langue de ses clients » me parait extrêmement inefficient. C’est une idée surtout porté par les pays faisant preuve d’un orgueil linguistique conséquent. En général c’est des pays non anglophones qui sont assez gros pour que des gens aient envie d’apprendre leur langue pour leur carrière professionnelle.

      Toutefois on voit bien que c’est une stratégie absurde existant uniquement pour ne pas froissé la fierté que quelques nations qui peine à se trouver une identité.

      Tout d’abord, sans langue de communication mondiale, il est impossible pour un petit (particulier, entrepreneur) de parler à un autre petit. Ce qui limite énormément les possibilités, qu’elles soient personnelles ou commerciales.

      En général, quelquesoit votre centre d’intéret, une énorme quantité d’information dessus existent en anglais. Cette somme d’information sera plus grande que celle des sites de votre langue. On voit d’ailleurs le problème sur le forum de Contrepoints, ou des anglophones exposent des faits qu’ils considèrent comme banals. Or les lecteurs de Contrepoints non anglophones ne savent rien de ces faits. C’est aussi de plus en plus handicapant des les divers cas ou l’on vous demande de traduire pour les non anglophones…

      Un monde sans langue universelle est un monde limité, ou tout le monde devrait parier sur une langue en plus d’un métier. A part pour les experts de divers domaines pour lesquels on engagera un interprète, vous avez intérêt à ne pas vous tromper de langue.

      Je pense que vous ne parlez pas anglais. Aucune personne ne parlant anglais ne pourrait écrire votre commentaire.

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