Les syndicats favorisent-ils le chômage ?

Existe-t-il un lien de causalité entre taux de syndicalisation et taux de chômage ?

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Les syndicats favorisent-ils le chômage ?

Publié le 21 janvier 2022
- A +

Par Thomas Renault.

Le taux de syndicalisation correspond au rapport du nombre de salariés membres d’un syndicat sur le nombre total de salariés. Si l’on observe l’ensemble des pays membres de l’OCDE, la France est le deuxième pays avec le plus bas taux de syndicalisation, juste devant la Turquie, avec un taux de syndicalisation de seulement 7,8 % (voir graphique plus bas).

Taux de syndiqués et taux de chômage

En théorie, on pourrait alors se dire qu’un taux bas de syndicalisation devrait être synonyme de davantage de flexibilité pour les entreprises qui peuvent plus facilement ajuster les salaires, et que cela devrait donc participer à une baisse du taux de chômage. Mais le lien entre taux de syndicalisation et taux de chômage, souvent évoqué dans les manuels d’économie, est en réalité beaucoup plus complexe.

D’un point de vue théorique, pourquoi tout d’abord devrait-il y avoir un lien de causalité entre taux de syndicalisation et taux de chômage ? Sur le marché du travail, le taux de chômage dépend d’abord de la demande de travail de la part des entreprises qui souhaitent embaucher et ensuite de l’offre de travail de la part de toutes les personnes souhaitant travailler.

En l’absence de régulation, le salaire d’équilibre correspondant à un taux de chômage structurel nul et égalise l’offre et de la demande de travail. À partir du moment où le salaire devient, pour une raison indépendante de l’offre et de la demande « naturelle », supérieur au salaire d’équilibre, il se crée alors un déséquilibre entre l’offre de travail et la demande de travail. Et voilà le chômage qui apparaît.

Lorsque le taux de syndicalisation est élevé, le pouvoir de négociation des syndicats est renforcé et cela peut entraîner une hausse des salaires par rapport à un salaire d’équilibre. Vous verrez en effet rarement un syndicat réclamer une diminution des salaires ou une hausse du nombre d’heures travaillées…

D’un point de vue théorique, on se retrouve donc avec une hausse du salaire qui aura comme effet, en premier lieu, de renforcer le pouvoir d’achat et la situation économique de l’ensemble des salariés ayant bénéficié de cette hausse de salaire sans être licenciés, et deuxièmement, de réduire celui des demandeurs d’emploi ne trouvant pas de travail à cause de cette hausse des salaires via la diminution des embauches de la part des entreprises.

Nous avons donc un résultat final bénéficiant aux insiders (les membres des syndicats), au détriment des autres (personnes sans emploi). L’effet global théorique sur le taux de chômage, dans un schéma ultra-simplifié, doit donc être similaire à celui d’une hausse du salaire minimum.

En France, moins de syndiqués et plus de chômage

La France, avec son très bas taux de syndicalisation (7,8 %), devrait donc avoir un taux de chômage faible ! Au contraire, l’Allemagne (18,6 % de syndicalisation) ou bien la Suède (68,2 % de syndicalisation) devraient être ravagées par le chômage car les syndicats sont en position de force et négocient en permanence la hausse des salaires en menaçant de bloquer le pays ! Mais en fait, pas vraiment (pour info, le taux de chômage en France est actuellement autour de 11 %, contre 8 % en Suède et 5 % en Allemagne !)

Dans une étude datant de 2006 intitulée « Stimuler l’emploi et les revenus », l’OCDE consacre une partie de son rapport à cette thématique, en synthétisant les résultats de 17 études académiques sur le lien (ou non) entre taux de chômage d’équilibre et taux de syndicalisation (+ taux de couverture conventionnelle). Les résultats de ces études économétriques démontrent en majorité soit aucun effet sur le taux de chômage (Résultat = Non) soit une hausse du taux de chômage lorsque le taux de syndicalisation augmente (Résultat : +).

Le taux de syndicalisation est utilisé afin d’estimer le pouvoir de négociation des employés face aux patrons. On se place alors ici dans un modèle de lutte entre syndicat et patronat, où chacun tente de défendre ses intérêts afin de maximiser les salaires ou les bénéfices (l’un au détriment de l’autre).

En France par exemple, le taux de syndicalisation est faible, ce qui a pour effet l’existence de syndicats véhiculant des idées assez proches de celles de l’extrême gauche et une situation de conflit quasi-permanent avec le patronat. Dans les pays avec un plus fort taux de syndicalisation, les syndicats sont bien souvent plus modérés afin de refléter l’opinion de l’ensemble des syndiqués, ce qui permet d’améliorer les négociations en se plaçant davantage dans une position de discussion que d’opposition (Bisounours World).

Il est donc possible de comprendre pourquoi le taux de syndicalisation n’est pas nécessairement relié au taux de chômage, contrairement à ce que l’on peut souvent entendre. Comme le rappelle l’OCDE, il est de plus important de prendre en compte le niveau auquel sont négociées les conventions collectives (niveau de l’entreprise, niveau sectoriel ou niveau national) afin d’avoir une meilleure estimation du pouvoir de négociation de chacune des parties.

Conclusion

Les syndicats permettent de rétablir un certain équilibre dans les négociations entre les salariés et les employeurs, afin d’éviter les abus dans certaines situations (situation de monopole géographique d’une entreprise par exemple). Cependant, la présence de syndicats ayant comme unique objectif de faire augmenter les salaires a un effet positif sur les salariés « insiders » (augmentation du pouvoir d’achat) mais au détriment de tous les autres qui ne parviendront pas à trouver un emploi ou qui seront licenciés suite à la hausse des salaires. Je pense cependant qu’il serait bon de voir augmenter le taux de syndicalisation en France, ce qui inciterait les syndicats à plus de modération tout en ayant davantage de pouvoir, car représentatifs d’un pourcentage conséquent des salariés. Cela pourrait donc rééquilibrer les forces pour éviter les abus, d’un côté comme de l’autre, tout en passant d’un système de lutte comme c’est le cas actuellement à un système davantage basé sur la négociation, comme en Allemagne ou dans les pays du Nord de l’Europe.

Article publié initialement le 1 mai 2017.

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  • Il faut surtout arrêter de négocier au niveau national.
    C’est en choisissant ses interlocuteurs que l’Etat confère aux syndicats un poids sans rapport avec leur représentativité réelle.
    Ça augmente la distance entre la représentation et la base, diminuant ainsi les chances de se faire entendre vraiment. Pourquoi s’inscrire dans un syndicat, si on sait que, par système, la centrale nationale a un discours tout préparé et qu’on ne peut pas l’influencer?

    • Il faut surtout supprimer les quatre milliards de subventions déguisées perçues chaque année.

      • Je ne vois pas pourquoi: si les partis politiques sont subventionnés, si les aides à l’embauche sont systématiquement des aides aux entreprises, si les fonctionnaires jouissent d’un statut privilégié, il n’y a aucune raison que les syndicats ne soient pas aussi, les destinataires de ces faveurs!

        C’est absurde, mais « équitable »! En fait, c’est le système qui est « usé »!

        Je n’ai pas de parti pris vis-à-vis des syndicats et il est clair que hors de France, ils jouent, dans certains pays, un véritable rôle de partenaires intervenant, aussi, positivement dans le monde du travail: ils sont alors capables de collaborer au bon fonctionnement des entreprises, bien au courant que des revendications permanentes et systématiques (et peu réalistes) ou une « opposition » (manichéenne) idéologique au patronat ne sont pas du tout la garantie de la pérennisation de l’emploi!

        En France, il semble clair que les syndicats ont peu d’adhérents: on ne devrait donc pas les considérer comme « représentatifs » et des accords officiels portant la signature de seulement 2 ou 3 syndicats sont forcément fragiles.

        De plus, l’idéologie (« lutte des classes ») est parfois très présente et caricaturale: il n’y a plus, dans ce pays, d’enfants exploités dans les mines, que je sache, et traiter tout salarié d’esclave du « grand capital » parait suranné!

        Là aussi, il y a des réformes sérieuses à entreprendre si vous ne voulez pas que, systématiquement, des salariés privilégiés comme les conducteurs de la SNCF ou les pilotes d’Air-France (en sursis!), vous gâchent systématiquement vos débuts de vacances ou que les profs entrainent vos enfants lycéens en manifestations à chaque réforme proposée de l’enseignement, une fois, tous les 2 ans, comme déjà vécu!

        Pour l’article: une équation entre « taux de chômage » et « taux de syndicalisation » oublie bien trop de facteurs pour être utile.

        -2
        • « ils jouent, dans certains pays, un véritable rôle de partenaires intervenant, aussi, positivement dans le monde du travail: » dans bcp de pays, les syndicats ressemblent plus à une mafia qu’à autre chose. Dans bcp de pays, les syndicats sont champions en magouilles et autres. Je ne pense que ce n’est pas pour rien si l’autre nom de la mafia est syndicat du crime. D’ailleurs, soi disant passant, la mafia aux USA a une longue histoire en commune avec les syndicats (ex: syndicat des cammionneurs,…).
          Maintenant, il est vrai que tout dépent des pays. Dans un pays comme l’Allemagne, les syndicats sont plus pragmatiques.

  • le pb des syndicats en France est avant tout un problème de représentativité.

    A l’image des politique d’ailleurs.

    – Le meilleur moyen de reéquilibrer le rapport de force entre le salarié et son employeur, c’est probablement mettere en place un revenu universel.
    – le meilleur service à rendre à nous représentant ( syndicaux et politiques) c’est de ne donner du pouvoir qu’à leurs adherents et électeurs… et pour les syndicats : application des accords uniquement pour leurs adherents + fin de l’interdiction à des candidats non syndiquer de représenter leurs coolègues

    -2
    • – Oui, je crois que la voie du salaire universel remplaçant tout subside « distribué » (allocation familiales, exonérations d’impôt, allocations de chômage, CMU, toutes les allocations de « survie », retraite, inférieures au minimum vital, compensée, etc …), cela peut être intéressant: je crois savoir que la Finlande essaie la formule: attendons les conclusions!

      Il doit y avoir des effets favorables mais aussi des inconvénients ou des injustices flagrantes. Et la France a-t-elle vraiment envie de diminuer le nombre de ses gratte-papiers publics? Rien n’est moins sûr!

      – Il y a une grande différence entre voter pour quelqu’un lors d’élections (d’un mandataire public ou syndical) où ça se fait pour telle idée ou telle action « espérée », et adhérer à un mouvement (politique ou syndical) dont on partage seulement une partie des idées! Alors payer sa cotisation: oui, adhérer, pas forcément sur tout.

      Vous devriez le savoir, en France, où certains syndicats gèrent des C.E. dont le budget représente une somme quasi inimaginable pour un salarié (Edf, Gdf, etc …)! Pour qui ou quoi, croyez-vous que ces « syndicalistes » vont d’abord s’investir: l’écoute des « travailleurs » (les autres ne foutant rien?) ou la conservation de cette cagnotte inépuisable?

      -1
    • et comment on connait les électeurs d’un politique ?
      on ne les connaît pas. donc on donne le pouvoir aux représentants des politiques ? ben voyons…
      la démocratie représentative, c’est carriérisme connivence et corruption. même chose pour les syndicats.
      hors démocratie directe à la suisse, la démocratie ne consiste qu’à désigner ceux qui vivront sur notre dos en parasite.
      en politique, il n’y a pas d’interdiction pour un citoyen de se porter candidat à une élection, on voit ce que ça donne, ça sera la même chose dans l’entreprise : epsilonnesque.
      j’ajoute pour finir que l’entreprise n’est pas le lieu ou l’on décide démocratiquement à une majorité de l’emploi des sous d’un seul.

  • Cela n’a aucun sens de chercher un lien de causalité entre taux de syndicalisation et chomage. Il faut regarder du coté du pouvoir qu’ont les syndicats. En France, le taux de syndicalisation est extrêment faible. Pourtant, les syndicats ont un grand pouvoir, ils ont même bcp plus de pouvoir que des pays avec des forts taux de syndicalisations.
    En plus, cela dépent aussi des syndicats eux même: sont ils idéologues ou non ? En France, les syndicalistes sont des idéologues marxistes considérant les patrons comme des ordures, cela nuit grandement à l’économie francaise et donc à l’emploi alors que dans d’autres pays comme l’Allemagne, les syndicalistes sont des gens bcp plus pragmatiques

    • « que des pays  » que des syndicats des pays

    • Autre chose avant de chercher une éventuelle corrélation :

      Dans des pays comme la Suède ou le Danemark l’adhésion a un syndicat est ou a été obligatoire fut un temps. Ca laisse donc des traces.

      D’autre part il faudrait distinguer le taux de syndiqués entre privé et public. En france c’est moins de 5% pour le privé et 15% pour le public (Les Echos 2008)

      Et enfin ne pas mélanger syndicalisme à la française et trades unions anglo-saxons.

      • « Et enfin ne pas mélanger syndicalisme à la française et trades unions anglo-saxons » enfin , il ne faut pas non plus idéaliser les syndicats anglosaxons. Aux USA, ces syndicats ont une longue histoire commune avec la mafia, ils magouillaient ensemble (les choses ont certes changé mais il y a tjs pas des magouilles).
        Quand aux syndicats anglais, laissez moi rire, ils soutiennent la candidature de Corbyn à la tête du parti travailliste. cela en dit long sur eux. Corbyn est un idéologue gauchiste (gauche genre Syriza) qui n’a aucune expérience ministèrielle et qui est lié à des organisations terroristes islamistes (Hamas, Hezbollah,…), il est lié aux milieux antisémistes et complotistes (des révisionnistes antisémistes, des gens niant que le 11 septembre est le fait d’a qaeda). Que les syndicats soutiennent un type pareil en dit long sur eux. La seule bonne nouvelle si Corbyn passe, cela donnera bcp plus de chances au parti conservateur de regagner les nouvelles élections.

    • Oui, dites-le clairement: la CGT est accrochée à sa « lutte des classes » dépassée, alors que la CFDT (F.Chérèque) était pro-négociation et pour une autre vision plus participative du secteur syndical: il n’a pas connu le succès et au pays ou la polémique manichéenne règne, il faut être « pour » ou « contre », « gauche » ou « droite » sans nuance! C’est absurde, mais tellement plus facile!

      Donc les salariés votent pour ceux qui exigent le plus et sont les plus agressifs et les plus entêtés … et forcément les plus nombreux! Avec eux, pas de question: patron = pourri voleur; salarié = victime innocente sans défense.

  • Il n’y a pas tant un lien de causalité entre chomage et taux de syndicalisation mais entre chomage et pouvoir des syndicats. Plus les syndicats sont puissants, plus il y a de chomage.
    Il ne faut pas confondre les deux (pouvoir et taux de syndicalisation). Un pays peut avoir un taux de syndicalisation plutôt élevé, cela ne veut pas dire pour autant que les syndicats sont puissants.
    La vraie causalité c’est entre chomage et flexibilité du marché du travail. Plus le marché du travail est flexible, moins il y a de chomage. Or les syndicats défendent un marché du travail rigide (ils sont là pour défendre les travailleurs, pas les chomeurs) ce qui veut dire que s’ils sont puissants, ils arriveront à rigidifier le marché du travail (ce qui sera moins le cas s’ils sont moins puissants), donc cela augmentera le taux de chomage

    • « Ils sont là pour défendre les travailleurs, pas les chomeurs »
      C’est peut-etre le cas en France, mais en Belgique, il est clair que les syndicats defendent les chomeurs: ils ont la gestion du paiement des allocations de chomage (et donc ils vivent du chomage!). Moins de chomeurs = moins de rentrees pour le syndicat.

      • Le système syndical est abérrant. En effet, ce sont eux qui versent le chômage, ce qui leur donne un pouvoir démesuré, car pour percevoir le chômage, il faut donc être affilié (certes, officiellement, il y a la CAPAC qui paient pour ceux qui ne souhaitent pas s’affilier mais dans les faits, mieux vaut être syndiqué si vous voulez avoir des allocations de chomage) . La raison pour laquelle le taux de syndication belge est si élevé, ce n’est donc pas tant parce que les travailleurs sont tous militants que parce qu’il faut bien cela pour bénéficier des largesses de l’État et des impôts.
        l’Etat a sous-traité la distribution des allocations de chômage aux milices privées de la FGTB et autres syndicats. Un marché juteux, qui rapporte chaque année, en « intervention dans les frais de gestion », 74,65 millions d’euros, rien qu’aux milices privées de la FGTB. 165,91 millions d’euros d’argent extorqué au contribuable par les fonctionnaires, si l’on additionne l’argent octroyé à toutes les milices privées syndicales réunies, qui se partagent le magot. Milices privées qui, rappelons-le, n’ont absolument aucune existence juridique, et ne déclarent nulle part ces revenus. Du noir à 100% payé par l’Etat. Corolaire : On a donc un système où plus il y a de chômeurs, plus il y a des « frais de gestion » et plus les syndicats s’enrichissent. Et pour créer davantage de chômage, s’enrichir, et prendre des vacances à Cuba (les syndicalistes de la FGTB ont pris leurs vacances à Cuba payé par le syndicat).
        Les syndicats belges ne sont pas des personnes morales autrement dit elles n’ont pas de personnalité juridique donc on ne peut pas les attaquer. Malgré cela, elles disposent de certains droits réservés à des personnes morales alors que ce sont des groupes de fait. Le fait de ne pas avoir de personnalité juridique est un scandaleux privilège accordé par l’état belge.
        L’autre problème des syndicats c’est leurs liens avec la politique. La FGTB est non seulement remplis d’idéologues socialistes mais en plus, ce n’est ni plus ni moins qu’un instrument au service du PS. La FGTB est complètement aux ordres du Parti socialiste. Ils ne défendent pas l’intérêt des travailleurs mais les intérêts du PS. Quand à la CSC, ils sont liés au CDH mais restent plutôt indépendants, ils sont aussi moins idéologisés.
        Les syndicats belges surtout la FGTB sont de véritables mafias pratiquant des magouilles à grande échelle. Il serait plus que temps d’enquêter sur leurs magouilles.

        • « n scandaleux privilège accordé par l’état belge » n scandaleux privilège accordé aux syndicats par l’état

        • C’est un peu caricatural mais je vous comprends et vous approuve, en partie.
          Oui, il y a, de toute évidence, en Belgique, 3 « familles »: socialiste, « chrétienne », et libérale.
          Oui, Élio di RUpo a mal digéré qu’après sa prestation comme premier ministre (assez réussie!) pendant une législature complète, il n’ait recueilli pour lui ou son parti, aucune gratitude!
          Ça doit être frustrant.
          Quelle est la part de « mouvement social » justifiée par le syndicat des « travailleurs » et celle décidée par (l’insupportable) M.Gobelet, membre du « bureau » du P.S., pour contrarier le gouvernement?
          Bien malin sera celui qui pourra faire la part des choses!

          Pourtant, les « travailleurs » belges ne sont pas naïfs: ils savent très bien qu’on a trop dépensé en Belgique, entre autres, pour ces problèmes d’origine linguistique qui vont demander une probable 7ième révision de la constitution (depuis 1963! – première loi A.Gilson), qu’il y a trop de ministres, de présidents, de parlements et, forcément, d’administrations! Combien ont coûté ces fantaisies d’enfants gâtés? Bien trop cher!

          Mais croyez-moi, les mêmes travailleurs savent bien que ni les partis, ni les organisations apparentées: syndicat, mutuelle, mouvement de jeunesse, groupe patronal, mouvement des femmes et autres activités annexes (l’indécente fête de Solidaris sur la Citadelle de Namur) ne manquent d’argent!

          Malgré cet argent, les électeurs belges restent libres (quitte à changer de camp d’un scrutin à l’autre) ou votent traditionnellement comme leurs parents (souvent « rose »), de père en fils, pour peu qu’on ait profité un jour d’un « piston », à une certaine époque.

          • « Pourtant, les « travailleurs » belges ne sont pas naïfs » ben oui comme le montre les sondages, peu de belges soutiennent les syndicats. http://www.rtl.be/info/belgique/politique/grand-barometre-seul-un-quart-des-belges-juge-l-action-des-syndicats-positive-719521.aspx
            Cela appuye ce que je dis: en Belgique, les gens sont quasimment obligé d’être syndiqué même si ils ne soutiennent pas les syndicats.C’est une atteinte flagrante à la liberté d’association et d’opinion. Tout travailleur a le droit de faire parti d’un syndicat mais aussi de ne pas faire parti. le problème c’est que ce droit de ne pas être syndiqué est largement violé (et pas qu’en Belgique).
            Vous oublié une chose concernant le vote ps. Bcp de gens votent ps par pur intérêt.
            Le PS est le premier parti de Wallonie grâce au clientélisme. Ils auraient bcp moins de vote s’ils n’y avaient pas le clientélisme. Vous avez raison de parler de tous ces poivrots votant ps par tradition familiale. En même temps, ces gens là ne sont pas très cultivé, la plupart du temps, ils ne connaissent rien à la politique (qd je dis rien c’est rien) mais votent ps car leur famille et leur entourage votent ainsi.
            Une chose qu’il faut rappeler que TECTEO contrôle une grande partie de la presse francophone. Tecteo c’est quoi ?? une intercommunale de communes (pratiquement toutes ps), le patron de tecteo est Stéphane Moreau, membre du PS. Pour faire simple, la presse francophone est controlé par le PS qui tient plus de la mafia que du parti politique. Il faudrait faire comme en italie et faire une opération nettoyage. Les barons du PS vivent tous dans le luxe et n’arrêtent pas de magouiller.

      • Je résume : de l’argent pris de force par l’État à la demande notamment des syndicats et qui est censé être le filet de sécurité des travailleurs en cas de pépins, risque de finir sur un compte lambda sans presque pas de contrôles possibles, le tout au nom d’un organisme qui d’un point de vue juridique n’existe pas.

        Ce qui se passe aujourd’hui en Belgique avec le gouvernement michel (que je n’apprécie guère car ce gouvernement n’est en rien libéral, contrairement à ce que l’on dit) est scandaleux: la FGTB (et donc le PS) montre à quel point elle ne respecte pas la démocratie, qu’elle se fout de ce que pense la majorité des gens. La FGTB bloque tout le pays (elle nuit à l’économie) tout cela parce que le PS n’arrive pas à se remettre de l’idée qu’ils sont dans l’oppsition au fédéral. Par contre, elles ne trouvent rien à redire pour la région wallonne qui pratique l’austérité mais qui est controlé par le PS. Le PS contrairement à un parti démocratique quand il est dans l’opposition au lieu d’utiliser des méthodes démocratiques préfère utiliser la FGTB pour bloquer le pays. vive la démocratie version socialo

        • Il est clair que ce jeu d’utiliser la FGTB pour « venger » le P.S. , qu’on suspecte (mais sans preuve!), comme les excès verbaux de L.Onkelinks à la chambre an début de la législature ne paraissaient pas très fair-play, mais d’autre part, que le premier ministre sortant, méritant comme tous les partis en étaient d’accord, soit condamné à l’opposition, lui et son parti, encore le plus populaire de la fraction francophone du pays, pour donner cette même place à la NVa, dont on ne connaissait rien de la conduite qu’ils allaient adopter (à mon avis, ils s’en tirent bien, pour le moment: entre autres, bonne correction des gaffes du début pour adopter, sincèrement, apparemment, l’état de ministre de tous les Belges: combien de temps cela va-t-l durer? Et combien de nominations de Flamands aux postes clés de l’administraton fédérale pourront-ils récolter?

          Il est clair que, pour le moment Ch.Michel ne s’en tire pas trop mal et que, selon la tradition, le centre-droit remplit les caisses quand le centre-gauche a l’habitude de distribuer.

          Il n’est pas purement libéral: d’accord! Mais il n’est pas seul à gouverner et j’ai des doutes sur un libéralisme pur et dur qui puisse s’installer, en Belgique, avec l’assentiment de la majorité des citoyens, ce qu’il faut bien accepter si on est un tant sot peu démocrate et qu’on respecte la liberté de choix des autres!

          Mais je crois que « le Belge » est tolérant et assez solidaire, donc naturellement attiré vers une mouvance plutôt socio-démocrate. Par contre il supporterait très mal des faits établis de corruptions financières et, heureusement, le parquet est autrement plus indépendant de l’exécutif qu’en France et la transparence, moins dangereuse!

          Mais la Belgique, pays artificiel « construit » par des non-belges, forcément, n’a pas eu de choix possible et pourtant, plusieurs fois par an, on a l’expérience que bien des Belges ont ce sentiment national malgré toute la simplicité et l’auto-dérision modestes habituelled. Cela n’est pas désagréable et très apprécié par l’étranger!

          • L’idée qu’il faut qu’il n’ait pas de disparité entre francophones et flamands au niveau fédéral avait un sens dans le passé mais est totalement débile aujourd’hui. La Belgique est un état fédéral où il existe de nombreux mécanismes (parité au conseil des ministres, sonnette d’alarme, lois spéciales,….) protégeant les minorités (enfin surtout la minorité francophone). Toute loi concernant le domaine communautaire doit être adopté à une majorité dans les deux groupes linguistiques. Il est débile de dire qu’un gouvernement majoritairement flamand nuirait aux francophones (ils n’ont pas les moyens).
             » Et combien de nominations de Flamands aux postes clés de l’administraton fédérale pourront-ils récolter? » justement la loi protège les francophones, il faut respecter certaines parités lin gusitiques dans le cadre de la nomination de certains hauts fonctionnaires.

          • La « règle » (implicite) d’avoir un gouvernement respectant une parité francophone flamand est non seulement désuète mais en plus, elle rends les choses bcp plus compliqués, c’est une bonne chose que l’on a abandonné.
            D’ailleurs, aujourd’hui, on voit bien que les craintes des gens concernant cette disparité sont infondés.
            La vraie division dans le gouvernement est entre d’un coté, le CD&V (plus à gauche) et de l’autre, la NVA et l’Open VLD.
            « n’est pas purement libéral: d’accord! Mais il n’est pas seul à gouverner » remarque absurde. Sur les questions socio économiques, le MR se situe à gauche dans le gouvernement avec le CD&V . La NVA et l’Open VLD étant bcp plus libérales sur les questions socio économiques.
            Quand on voit ce que fait le gouvernement actuel, on se dit clairement que le MR n’est en rien libéral. que fait le gouvernement actuel ?? juste quelques réformettes pour sauver l’état providence, il prends des mesures nécessaires pour sauver la sécu (repousser l’age des retraites est nécessaire en raison du vieillisement de population,..). Le MR est favorable à l’état providence. au mieux, il veut juste prendre des mesures pour l’améliorer (en combattant les fraudes sociales) et pour le sauver (repousser l’age de la retraite), il ne fait rien pour le limiter. Le MR préfère sauvegarder les fonctions non nécessaires aux fonctions régaliennes (justice, défense,…). Jamais un vrai libéral n’accepte que l’on coupe dans les dépenses régaliennes au point de mettre en danger les fonctions légitimes de l’état ( l’état de droit, la sécurité nationale,…).

            Au MR, il y a différentes positions. Or Charles Michel est à la gauche du MR, il a rendu le MR encore moins libéral qu’avant. Charles Michel avec son libéralisme social (qui n’a pas grand chose de libéral et qui n’est pas différent du social libéralisme). Il suffit de voir son passé en tant que président du MR, pour comprendre que Charles Michel n’est pas libéral.
            Je préfère Reynders plus libéral à Michel

          • le MR est sur la même ligne que le CD&V sur les questions socio économiques, le MR « gauchise » le gouvernement (si c’était un vrai parti libéral, il inciterait le gouvernement à prendre des mesures libérales et non des mesures gauchistes)

            • Le pire étant que sur les questions sécuritaires, me MR est sur la même lignée que la NVA. Sur les questions économiques, le MR est à droite. Or, on s’attendrait à ce qu’un vrai libéral ne tombe pas dans le sécuritaire.
              En gros, le MR fait l’inverse de ce que fait un libéral (à droite au niveau sécuritaire à gauche sur le plan socio économique)

          •  » « le Belge » est tolérant et assez solidaire, donc naturellement attiré vers une mouvance plutôt socio-démocrate » tolérant, c’est vrai. le Belge est favorable au compromis (la politique belge à la culture du compromis). Le Belge est surtout de tendance centriste.
            Par contre, le belge solidaire ?? juste lol. Je ne sais pas d’où vous sortez cela. Les belges sont favorable à la sécurité sociale ect parce que cela existe depuis longtemps,….mais cela ne les rends pas solidaires pour autant. En Belgique, si vous avez des problèmes, je doute que les gens viennent vous aider. Justement, l’état providence détruit la vraie solidarité, la générosité,….
            Depuis quand on est solidaire, on est social démocrate ?? ha oui, la solidarité version gauchiste prendre le fric des autres pour le redistribuer et se resservir au passage. Il suffit de regarder tous les pontes des syndicats et les barons du PS. Cela me fait un peu marré d’entendre ces gens parler de solidarité, qu’ils commencent à redistribuer leur argent avant de voler celui des autres.
            La solidarité version gauchiste: ce qui est à moi est à moi, ce qui est à toi est à moi

  • En tout cas, ce qui est sûr, c’est que les syndicats français sont facteur d’emmerdements, et pour tout le monde.

  • les syndicats étant financés, non par les adhérents mais par l’état, ils n’ont aucun intérêt à défendre l’ensemble des salariés.

    • Sans compter le financement, en fait, on se demande comment évaluer leur représentativité, ce qu est grave: 7% d’adhérents: pour tous les syndicats? Ce n’est pas représentatif! Alors là, la subvention ou la reconnaissance ou la signature n’a que peu de valeur réelle! Une sorte de comédie!

  • Le constat n’est pas nouveau, le marché (de la syndicalisation) est fortement perturbé par les interventions étatiques irresponsables. La loi a réduit ce marché à un oligopole de quelques syndicules décrétés représentatifs (la bonne blague), copieusement subventionnés, forcément socialistes, forcément collectivistes. Ainsi, l’Etat obèse n’a pas à s’inquiéter des interlocuteurs avec lesquels il fait semblant de négocier, puisque les parties sont d’avance d’accord sur l’essentiel, tandis que les décisions prises au niveau national s’imposent à tous malgré un taux de syndicalisation absolument dérisoire.

    Sans surprise, le dialogue social dans ce pays est une vaste bouffonnerie, et le parallèle avec les institutions démocratiques de pacotille n’est pas fortuit.

    • « le dialogue social dans ce pays est une vaste bouffonnerie »: oui c’est bien cela qui est grave … et complètement « vieux-jeu »! C’est un jeu de dupes! Ailleurs les « partenaires sociaux: patrons et syndicats », s’entendent d’abord, le gouvernement souscrit, ou pas, si il refuse sa part à financer!

  • Il y a deux façons certaines de détruire l’économie d’une ville ou d’un pays. Les bombardements massifs et les syndicats.

  • Les syndicats actuels ont trop de pouvoir, ils ont pris la place du clergé sous l’ ancien régime, ils sont assis sur des montagnes de privilèges, des milliers de délégués syndicaux ne travaillent pas, ils sont grassement subventionnés et ont droit à des retraites avantageuses. Parcequ’ ils controlent les transports et l’ énergie leur pouvoir de nuisanse est immense, ils peuvent paralyser le pays et bloquer ainsi toute réforme qui irait à l’ encontre leur privilèges hors la plus part des réformes visant à moderniser et stimuler l’ économie vont à l’ encontre de leurs scandaleux avantages. Il faut donc libérer la France de l’ oppréssion des syndicalistes marxistes ultra sectaires dont la priorité est la défense non pas des travaillleurs mais de leurs privilèges.

  • que ce soit en france, en belgique ou dans beaucoup d’autres pays les syndicats sont devenus de véritables organisations criminelles ayant des passes droits et magouillant en toute impunité. d’ailleurs, ce n’est pas pour rien que l’on appelle la mafia aux usa le syndicat du crime, mafia fortement lié à certains syndicats

    • +1000.

      Essayez donc de travailler sur les docks à Marseille sans payer votre obole à la pègre locale et sans vous faire tabasser.

      Si vous êtes une femme, essayez donc de l’avancement à la RATP sans passer sous le bureau du petit chef du syndicat maison.

    • En France, je n’en sas rien (quoique …), mais en Belgique, d’accord qu’ils ne font pas antichambre chez des politiciens ni qu’ils ne risquent pas d’être ruinés, puisque jamais inquiétés par le fisc! ni par la justice (pas de personnalité morale, donc responsables de rien!): c’est donc tentant mais les « individus », eux sont bien responsables de ce qu’ils font ou ont fait: des saints, non, des mafieux, non plus!

      • « c’est donc tentant mais les « individus », eux sont bien responsables de ce qu’ils font ou ont fait » officiellement oui mais dans les faits, ils n’ont pas de problème. Vous êtes vraiment assez naif pour penser que la politique n’a aucune influence dans la justice ?
        Je ne parle même pas du fait que la magistrature belge est largement composé de francs macons (au plus haut rang de la magistrature) .Il ne s’agit pas de tomber dans les délires complotistes sur les francs macons. Juste d’être réaliste, il y a suffisamment de témoignages d’anciens francs macons sur le sujet (un ancien franc macon de haut rang vient de sortir un livre). Je me souviens d’avoir lu un livre d’un ancien franc macon o il expliquait que dans le cadre du divorce, le juge était aussi un franc macon et il l’a amené dans son bureau avant l’audience pour lui expliquer ce qu’il devait dire. La Franc maconnerie aujourd’hui sert de lieu d’influence. Bcp de gens rentrent dans la franc maconnerie par pur intérêt, par pur carriérisme. D’ailleurs, c’est la raison pour laquelle on demande aux francs macons de rester secret sur leurs appartenances à la franc maconnerie. Cela avait un sens dans le passé, aux temps de dictatures mais aujourd’hui, cela a pour seul but de mieux magouiller

        • Mon propre sur la franc maconnerie est en tout cas vrai pour la Belgique et pour la France, je ne sais pas pour les autres pays (où peut être la franc maconnerie n’est pas comme cela)

  • Cet article passe largement à côté du mécanisme qu’il étudie.

    En liant « pouvoir de négociation des syndicats » et taux de syndicalisation il oublie que le pouvoir de négociation est lié aux divers monopoles de représentation qui leur sont octroyés par la loi aux différents niveaux de la négociation sociale

  • Le syndicalisme ouvrier est une invention des travailleurs qu’ils payèrent chèrement, et qui continue à couter fort cher en préjudices pour ceux qui s’y engagent, tant les patrons, aujourd’hui nommés employeurs par euphémisation, sont emportés par le pouvoir et la puissance que leur confère la propriété.
    Si les oppositions sont tranchées, parfois, c’est pour l’essentiel le fait du patronat qui ne veut rien céder, comme en témoigne le présent des rapports sociaux dans le monde du travail.
    Macron peut bien détricoter le Code du travail, accorder encore davantage de « libertés » aux patrons, ils n’en auront jamais assez, comme le prouvent les positions d’un Gattaz fils, aujourd’hui. Les patrons ne joueront pas davantage le jeu, et n’embaucheront pas plus.
    Alors, répéter des fausses évidences qui tendent à mettre au compte des syndicats les blocages et autres « évidences », n’est que « paroles verbales » comme le dit le Canard enchainé.
    L’expérience du monde du travail, en France, et des luttes syndicales montrent l’inanité de tels discours idéologiques, y compris en ces temps de la Reconquista capitaliste.

    • N’importe quoi. Il faut sortir de votre idéologie marxiste.
      « et qui continue à couter fort cher en préjudices pour ceux qui s’y engagent » ha oui, ils payent très chers, ils recoivent pleins d’avantages
      Marrant, vous parlez pas de tous ces travailleurs qui payent cher de ne pas être dans des syndicats. Bien plus nombreux que les gens payant d’être syndiqués.
      « Les patrons ne joueront pas davantage le jeu, et n’embaucheront pas plus » merci, vous montrez à quel point vous ne pigez rien au monde de l’entreprise

      • « et qui continue à couter fort cher en préjudices »

        4 milliards/an aux salariés qui sont aussi des clients des entreprises et qui entretiennent contre leur gré la pègre syndicale.

        « n’embaucheront pas plus »

        La croissance ne se décrète pas. Si un entrepreneur ne voit aucune nécessité à embaucher, il n’a pas à obéir aux injonctions du gouvernement qui lui ne met rien en oeuvre pour que cela se produise.

      • Voilà qui s’appelle une projection. Vous attribuée votre dogmatisme à autrui. J’ai une petite expérience de quelques trente années de militantisme syndical, petit monsieur. Et, une pratique des « négociations » avec les patrons dont vous êtes les serviteurs, vous dit « le marxiste ».
        Locke, philosophe libéral, écrivait « avec la propriété nait l’injustice ». Alors, à vos tablettes pour réviser vos classiques, si vous aviez quelqu’attrait pour la réflexion. Plutôt que d’anonner vos petites certitudes.

        • « Voilà qui s’appelle une projection. Vous attribuée votre dogmatisme à autrui » Juste lol, ce n’est pas moi qui croit en une idéologie qui a fait plus de 100 millions de morts et qui n’a jamais marché.
          « J’ai une petite expérience de quelques trente années de militantisme syndical » cela ne m’étonnes pas.
           » Et, une pratique des « négociations » avec les patrons dont vous êtes les serviteurs, vous dit « le marxiste ». » au vu de vos commentaires, vous avez clairement un parti anti patron. Avec les gens dans votre genre, il est impossible de négocier vu vos commentaires sur les patrons. Après, vous osez reproché aux patrons qu’ils ne vous aiment pas. C’est le comble de l’ironie: un peu comme un antisémite reproche aux juifs qu’ils ne l’aiment pas. En Allemagne, les syndicalistes savent faire preuve d’un certain pragmatisme et comprennent que l’on peut arriver dans des situations gagnants gagnants, les gens dans votre genre sont aveuglés par leurs idéologies, et persuadés du fait que si on gagne c’est que l’autre perds.
          Vous ne donnez aucune envie de négocier. Si j’étais patron jamais je ne vous embaucherais, je ne vais quand même pas embaucher un type qui hait les patrons.
          Vous en avez pas marre de sortir les phrases de leur contexte. Locke est un fervent défenseur de la propriété. Pour lui, la propriété est une extension de la propriété de la personne. En ce sens, la propriété des biens a le caractère inviolable que la personne humaine. Cette personne est conçue comme un rapport de soi à soi en tant que propriété. Chaque homme est donc le seul propriétaire de sa personne, de sa vie, de sa liberté et de ses biens. Locke considère qu’il y a trois droits fondamentaux: le droit à la vie, ledroit à la liberté et la propriété. C’est un peu comme la fameuse phrase: la propriété c’est le vol de Proudhon. Cette phrase a été détournée, Il s’en explique en 1849 dans les Confessions d’un Révolutionnaire :
          Dans mes premiers mémoires, attaquant de front l’ordre établi, je disais, par exemple : La propriété, c’est le vol ! Il s’agissait de protester, de mettre pour ainsi dire en relief le néant de nos institutions. Je n’avais point alors à m’occuper d’autre chose. Aussi, dans le mémoire où je démontrais, par A plus B, cette étourdissante proposition, avais-je soin de protester contre toute conclusion communiste.
          Dans le Système des Contradictions économiques, après avoir rappelé et confirmé ma première définition, j’en ajoute une toute contraire, mais fondée sur des considérations d’un autre ordre, qui ne pouvaient ni détruire la première argumentation, ni être détruites par elle : La propriété, c’est la liberté !
          La formule « la propriété, c’est le vol » ne condamnait pas la propriété en soi, mais l’injuste distribution de la propriété qui est le fait de l’étatisme.
          Dire la propriété, c’est le vol » est un sophisme de vol de concept, on emploie un concept dans un cadre qui le nie, ce qui aboutit à une contradiction interne : le vol présuppose le concept de propriété, il y a donc contradiction dans l’énoncé.
          Cela a été prouvé: le développement économique n’est permis que dans un état de droit où le droit de propriété est respecté. Plus on porte atteinte au droit de propriété plus on nuit au développement économique. Je vous feriez juste remarqué que dans les pays où on nie le droit de propriété c’est tjs au profit d’une élite contrôlant l’état.

          • Négocier avec des gens qui ont cette morgue, y compris dans un échange de ce type, relève de l’exploit tant vous vous racontez des histoires.
            Je crois, sans prétention que j’en aurais à vous apprendre.
            Des que quelqu’un adopte une position non conforme à votre dogme, vous l’affublez de définitions pour l’assigner au camp de l’ennemi.
            Mais, c’est vrai au fond que cela me plait assez d’être dans ce rôle face à des adeptes de la violence, la loi du plus fort, la loi du capital, en somme, dont chacun peut mesurer l’étendue des dégâts sur les gens, le pays.
            Par ailleurs, les guerres menées par le capitalisme, les colonisation, les coups d’État, les assassinats de dirigeants qui s’y opposent ne se comptent pas. Et, les crimes de votre système, petit savant en chambre qui à nonne tel un perroquet ce qu’on lui a appris, sont si gigantesques et toujours d’actualité.
            Alors, un peu de retenue. Et, peut-être un peu d’esprit libéral pour apprendre à dialoguer. Mais, surtout de la probité! Et alors, vous vous éviterez tant de sottises ou d’aller chercher dans les caniveaux ce que vous prenez pour des arguments.
            Le syndicaliste vous dit clairement qu’il vous faut encore du chemin pour prétendre s’y frotter.

            • à ce stade le problème est psychiatrique.
              Prenez plaisir à sauver le monde, oh éminence, c’est tout ce que l’on peut vous souhaiter. Donnez-vous de l’importance, gonflez-vous d’orgueil, et ne prenez pas surtout pas la peine de dispenser votre précieux savoir aux pauvres cloportes arrogants que constituent les personnes en désaccord avec vous, ah non, pardon, vos ennemis. Les siths sont de toute façon le côté obscur de la force, ils ne pourraient comprendre vos lumières.

              La guerre ne peut pas être menée par un système, quelque il soit, elles existent dans toutes les sociétés (chez les êtres humains comme chez les fourmis et les termites, à moins que vous ne parveniez à nous expliquer que les fourmis suivent un régime capitaliste, mais que dans le même temps le capitalisme n’est pas naturel. Bon courage !).

            • Houcine: Je crois, sans prétention que j’en aurais à vous apprendre.

              J’ai été militant pendant 15 ans et mon père était haut placé dans un syndicat de la fonction publique, je connais encore tous les slogans par cœur, ça m’étonnerait beaucoup.

              Écoutez aussi un peu :
              Les PME en France sont chargées à 65% et la liberté économique de la France est en dessous même du Rwanda et du Kazakhstan :
              Indice liberté économique – Classement des pays


              Maltraiter les « arbres fruitiers », les activités qui procurent emplois, biens et richesses est exactement la cause des bas salaires et du chômage élevé qui laisse les employés « à la merci des patrons » en France.


              La preuve: dans le pays voisin, 4ème pour la liberté économique, une jeune caissière chez Lidl gagne 4300 euros par mois contre 1308 euros par mois pour le même poste en France. Le chômage des jeunes y est de 4% contre 25% (!!!) en France. Les syndicats y sont responsables, pragmatiques et travaillent en coopération avec le « patronat ».


              L’état français réalise l’exploit de dépenser 7 points de PIB de plus que la Suède (!!!) au titre du « social », tout en « abandonnant » les SDF à la charité privée. Un comble et une catastrophe sociale d’autant plus que l’état français, pourtant champion mondial de la dépense publique n’a pas bouclé un seul budget positif depuis 43 ans (!!!).


              Pour finir, pas un seul pays qui a dénié le droit de propriété et la liberté ne s’en est sorti correctement, c’était à chaque fois une catastrophe sociale, économique et humaine monstrueuse.


              100% d’échecs ! Au final il semble que vous ayez encore énormément à apprendre.

            • la colonisation n’a rien à voir avec le capitalisme. La colonisation vient de l’étatisme. La colonisation vient de l’interventionnisme de l’état à l’étranger.
              Depuis quand des coups d’état sont menés au nom du capitalisme ?
              « les coups d’État, les assassinats de dirigeants qui s’y opposent ne se comptent pas » Vive le complotisme. J’imagine que si tous les pays communistes échouent c’est à cause de complot des méchants capitalistes.
              Vous semblez tout mélanger. Je parie que vous voulez parler de ce qui s’est passé lors de la guerre froide. Les USA ont livré une guerre par procuration contre l’URSS. Les USA ont par conséquence contribué à certains coups d’état dans certains pays (à noter que l’action de la cia tends à être fortement exagéré. Les historiens montrent aujourd’hui l’incompétence de la cia dans ce domaine). Pour rappel, l’URSS a fait la même chose. Cela n’a rien à voir avec le capitalisme mais c’est de la pure politique étrangère. L’URSS était l’ennemi des USA. Les USA voulaient empêcher les autres pays de prêter allégeance à l’URSS. En vérité, les américains se foutaient complètement de la nature du régime en place du temps qu’il était leur allié et opposé à l’URSS. Rappelons que certains pays alliés des USA étaient des régimes socialistes. L’Afrique du Sud sous l’apartheid a été le plus grand allié des USA en Afrique. C’était un régime socialiste créé par les syndicalistes blancs contre les noirs mais aussi contre les patrons capitalistes.
              Le capitalisme contrairement au communisme n’est pas une idéologie.
              Les USA ont contribué lors de la guerre froide à déstabiliser certains régimes pour protéger leur intérêt (même si aujourd’hui, les gauchistes exagérent énormément les actions des USA). C’est naturel. Toute grande puissance (que ce soit les USA ou l’URSS) pratique de l’impérialisme et défends ses intérêts. Cela n’a pas de rapport avec le capitalisme.
              Il y a eu suffisamment de régimes anticapitalistes pour voir que c’est un échec. Regardez le Venezuela chaviste aujourd’hui (l’ancien modèle de la gauche radicale européenne) ce pays est totalement ruiné.

            • la colonisation est le produit de l’étatisme.
              Il n’y a jamais eu de guerre mené par le capitalisme.

              c’est l’étatisme qui est un « darwinisme social », puisque l’État, monopole de la violence légale, agit en vertu du droit du plus fort au travers de ceux qui sont à sa tête (y compris en démocratie) pour accorder des privilèges, des faux droits ou instaurer un capitalisme de connivence. Par ailleurs, la conquête du pouvoir et l’accaparement des leviers de la machine étatique par les luttes politiques ou militaires est un excellent exemple de ce qu’est le darwinisme social en action, puisque c’est une lutte pour « devenir le plus fort » et imposer sa volonté au reste de la population :
              « L’État substitue à la lutte pacifique pour le service mutuel, la lutte à mort d’une compétition darwiniste pour les privilèges politiques. »
              Murray Rothbard, Éthique de la liberté
              « Votre système est une guerre civile légale, où les hommes se constituent en groupes antagonistes et se battent entre eux pour s’emparer de la machine à fabriquer les lois, laquelle leur sert à écraser leurs rivaux jusqu’à ce qu’un autre gang s’en empare à son tour pour les évincer, le tout dans une protestation perpétuelle d’attachement au bien non spécifié d’un public non précisé. »
              Ayn Rand, Atlas Shrugged
              Assimiler la concurrence économique à un « darwinisme social » revient à affirmer que l’échange volontaire est une forme de violence analogue à la lutte entre espèces animales, jeu à somme nulle, alors que le libre échange est un jeu à somme positive (chacun trouve bénéfice à l’échange, sinon l’échange n’aurait pas lieu) :
              « Le libre marché n’est pas, comme les darwinistes sociaux l’imaginent, une lutte entre riches et pauvres, entre forts et faibles. C’est pour les êtres humains le principal moyen de coopérer pour vivre. Si chacun devait produire sa nourriture et son gîte par lui-même, pratiquement personne ne pourrait survivre. L’existence de la société à grande échelle dépend absolument de la coopération sociale au travers de la division du travail. »
              David Gordon, Social Darwinism and the Free Market

              Dire que le libéralisme est la loi du plus fort c’est faux https://www.wikiberal.org/wiki/Loi_du_plus_fort

            • La plupart des dictatures dans le monde sont socialistes (je parle pas seulement des régimes communistes mais également
              des dictatures socialistes non communistes). Il suffit de regarder rien qu’en Afrique. Les dictateurs arabes comme Saddam Hussein, Ben Ali, Moubarak, Kadhafi,….étaient des socialistes. Il y a une époque où la gauche avait de l’admiration pour ces dictateurs. Le parti baas a servi comme modèle pour le PASOK, parti socialiste grec qui a mis la Grèce dans la situation que l’on connait. Marrant de voir qu’aujourd’hui, les pays les plus pauvres au monde (Erythrée, Zimbabwé, Corée du Nord,…) sont des dictatures communistes.
              Ceci dit je reconnais qu’un certain nombre de dictatures socialistes ne le sont plus que de nom (ils ont abandonné le socialisme par pragmatisme). Mais si j’étais socialiste j’éviterais de donner des lecons de démocratie vu le nombre de dictatures socialistes qu’il y a eu ils sont mal placés pour donner des lecons de morale à qui que ce soit.
              La dernière dictature d’Europe: la biélorussie est aussi un régime socialiste.
              Si la gauche a bcp critiqué les régimes militaires d’Amérique latine « de droite », elle a largement soutenu les dictatures militaires de gauche d’Amérique latine (comme par exemple au Pérou, la dictature militaire de Juan Velasco Alvarado au Pérou, celle d’Omar Torrijos au Panama,…). Sans parler de son soutien pour le régime cubain.

            • Pas mal de régimes dictatoriaux ont tenté d’appliquer le socialisme (avec les résultats que l’on connait).

          • Et puis, monsieur joue à l’intellectuel, reprenant les citations, et corrigeant jusqu’aux écrits. C’est si fort que cela convaincrait… Presque que vous-même.

        • « petit monsieur », « serviteurs », « si vous aviez quelque attrait pour la réflexion », « petites certitudes »

          Si vous avez toujours autant de mépris pour vos interlocuteurs au moindre désaccord, cela n’a rien de surprenant que vos négociations ne mènent à rien.

    • le capitalisme a réduit ces dernières années de moitié la pauvreté mondiale. http://loicgonsolin.politicien.fr/2013/07/05/716/ http://www.contrepoints.org/2012/03/22/74166-la-pauvrete-recule-dans-le-monde-grace-a-la-liberte-economique http://www.contrepoints.org/2013/10/13/142447-tout-ce-que-vous-aimez-devoir-au-capitalisme
      cela est un fait le capitalisme permet d’améliorer le sort des plus pauvres…..comme disait churchill: » Le vice inhérent au capitalisme consiste en une répartition inégale des richesses. La vertu inhérente au socialisme consiste en une égale répartition de la misère. » intéressez-vous à Muhammad Yunus et à Hernando de Soto Polar : Deux économistes qui ont démontré, de façon expérimental et concrète (avec le micro crédit en Inde pour le premier et dans les favelas pour le second), que seul le capital, le plus petit soit-il, peut permettre de sortir de la pauvreté. A LIRE : « Au secours, ils veulent la peau du capitalisme ! » (Sous-titre : Petites leçons sur l’économie de marché à l’usage de ses détracteurs) de Nicolas Lecaussin, chez FIRST Editions
      C’est un livre écrit de façon limpide : tout le monde peut le lire et comprendre. le capitalisme est un sytème parfaitement morale contrairement à ce que disent les anticapitalistes: http://nicomaque.blogspot.fr/2013/02/le-capitalisme-est-il-moral-ce-que-vos.html http://www.contrepoints.org/2012/01/31/66856-le-capitalisme-le-systeme-le-plus-vertueux-jamais-invente

      • Le capitalisme est un système naturel d’organisation humaine, il est la description d’un fonctionnement, dire qu’il serait moral ou immoral n’a aucun sens. Ce serait comme débattre de la moralité de l’évolution, c’est hors de propos.

        De fait ce qui permet d’améliorer la condition humaine, c’est l’avancement de la science et des technologies, avancement qui n’a de cesse d’être ralenti par les idéologies (idéologies qui néanmoins permettent un encadrement des rapports sociaux par l’abstraction ; la difficulté dans toute civilisation étant de faire la part des choses entre les fictions normatives / morales structurantes, et celles qui restent aveugles à la science / l’ordre naturel, dont la tentative d’application est contreproductive).

        Un capital est à proprement parler une richesse, donc forcément, quand vous donnez un capital, vous donnez de la richesse. On ne peut faire fructifier que ce que l’on possède déjà.

        Dans un monde idéal et rationnel, un patron tout comme ses employés fait passer l’intérêt global de l’entreprise avant tout ; et donc avec une vision sur le long terme, s’inquiète du bien-être de ses employés influant sur leur productivité tout comme les employés traités justement s’inquiètent d’accomplir au mieux leur travail, les salaires de tout le monde dépendant directement de la qualité générale du produit et du fonctionnement de l’entreprise.
        Or, il se trouve, pour peu que l’on soit un peu réaliste, que la plupart des patrons comme la plupart des employés s’inquiètent avant tout de leur intérêt personnel, de préférence sur les courts et moyens termes.
        Donc, dans ce bras de fer de la connerie humaine contre elle-même, analysé par un esprit haineux par une prétendue lutte des classes, on se retrouve souvent bloqués par des dialogues de sourd idiots.

        Houcine fait référence à l’abus de pouvoir des patrons (qui n’est pas systématique mais existe bel et bien) contre lequel seule une mobilisation syndicale des employés permet de lutter (contre la richesse et la hiérarchie, il n’y a que le nombre qui tienne la distance, à l’échelle d’une entreprise comme d’un pays).
        Je vous défie dans n’importe quelle entreprise de ne pas voir vos conditions de travail nettement se dégrader si vous avez le malheur de vous syndiquer ou de lancer une mobilisation des employés, le préjudice est réel sur le terrain.
        Si la tête pensante montre le bel exemple ; « de toute façon c’est de la faute de la politique ou des circonstances économiques », ce ne sont pas les bras non plus qui prendront les responsabilités du désastre ambiant (il n’y a rien de plus insupportable que d’entendre un responsable pleurer ; c’est dur d’être patron ou président vous savez… Bah oui, t’as bien raison tiens, d’ailleurs j’expliquais à mes enfants que c’est vraiment dur d’être parent, et que je ne peux pas faire mieux parce que le rôle qu’ils m’obligent à tenir est si contraignant, assumer mes choix et responsabilités, quelle angoisse !).

        ça ne sert à rien d’expliquer à un anticapitaliste que le capitalisme serait merveilleux, c’est rarement contre le capital en lui-même qu’il a une dent, mais plutôt contre un imbécile qui en possède (un coup d’œil sur la compta, et le premier sans scrupule à blâmer, c’est certes l’État, mais bien souvent, il y en a quelques autres qui se gavent bien aussi… quand en plus ils ne se comportent pas comme des fléaux pour le moral de tous).

        • Ca doit être chaud d’expliquer la lutte des classes quand, dans 75 % des entreprises, le patron et le salarié sont la même personne.

          • ^^ salariés ne décidant absolument pas du montant de leur revenu par rapport aux bénéfices ..?
            Entendez-vous par là qu’être salarié de votre propre entreprise est similaire au fait d’être employé d’une entreprise dans laquelle vous ne possédez absolument rien et n’avez aucun pourvoir de décision ?
            Que la pression et les responsabilités seraient du même ordre ? Que le salaire serait du même ordre ?

            Est-ce une façon de dire que 75% des salariés sont des indépendants n’influant sur la vie de personne d’autre que d’elle-même ?
            Que la majorité des travailleurs sont leur propre patron ?
            Qu’un agencement juridique différent change la donne dans les rapports humains en jeu ?
            Sans mauvaise foi, je ne vois pas bien le rapport ^^’

        • Mon cher, où avez-vous puisé ce truisme si plaisamment colporté qui soutient que le capitalisme est un système naturel…quiconque est habitué à réfléchir aux choses humaines sait que tout ce qui les concerne n’est que le fruit de leur invention, génie ou turpitudes. D’où il appert que ce ne ne peut-être naturel.

          • Tout ce qui concerne les choses humaines n’est que le fruit d’une invention humaine, ce ne peut donc être naturel.
            Ouch, vous rendez-vous compte que selon cette assertion et la logique qui en découle, rien de ce qui est humain ne pourrait être naturel ?
            Que l’invention en elle-même n’est pas chose naturelle ? Que tout ce qui est humain est sous parfait contrôle parfaitement orchestré par des êtres supérieurs influant sur tous ces pauvres esprits humains qui, les pauvres, ignorent tout de LA VERITE ? Que l’être humain n’obéit à aucune loi qui le dépasse, n’a ni instinct, ni réflexe, et n’agirait que selon son imagination ?

            Prétendre que le capitalisme est un système naturel est un truisme, horriblement conditionné par l’affreuse bourgeoisie, c’est l’idée ?
            En revanche, affirmer que les choses humaines ne peuvent être naturelles est le résultat d’une grande érudition liée à une profonde réflexion.
            Et bien je vous attends de pied ferme, mon cher.

            • En une phrase, grand savant, je vous répondrai que tout ce qui concerne les hommes ne peut se nommer autrement qu’humain.
              Naturalisé le capitalisme est un petit tour de passe- passe bien connu, qui peut encore se raconter aux enfants…pour les endormir.
              T’en as une nature, vous dirait le quidam.

              • Ce n’est pas une réponse satisfaisante ; tout ce qui concerne les humains est humain, effectivement, fallait y réfléchir à celle-là !
                Ce n’est pas parce que l’être humain produit de l’artificiel (autrement dit utilise et transforme la nature) ou qu’il vit en société que ses comportements ne seraient pas de l’ordre des réactions naturelles ;
                si tout dépendait de ses représentations uniquement, aucune science humaine ne serait possible et les organisations sociales ne dépendraient alors que du langage d’un peuple et de ses croyances, l’évolution et les rapports humains ne suivraient jamais ni la moindre logique ni la moindre cohérence.

                Le capitalisme est une système naturel, c’est soit une vérité, soit un mensonge (une chose ne peut pas être à la fois un truisme et un tour de passe-passe).

                à partir du moment où une société développe le commerce et la monnaie, le capitalisme émerge naturellement (spontanément, sans l’intervention d’une volonté humaine, comme résultat logique et non comme choix conscient, il est le mécanisme qui est suivi dans toute société marchande) ;
                si vous avez un contre-exemple, des arguments, je les lirais avec plaisir, et y réfléchirais, mais vous ne fournissez aucune matière.

        • « e vous défie dans n’importe quelle entreprise de ne pas voir vos conditions de travail nettement se dégrader si vous avez le malheur de vous syndiquer ou de lancer une mobilisation des employés, le préjudice est réel sur le terrain. » n’importe quoi. En France, il suffit toutes les grandes entreprises publiques ou semi publiques qui sont co gérés par les syndicats. Ce ne sont pas les seules.
          Ce que vous semblez refuser d’admettre c’est que non seulement le fait d’être syndiqué peut dans certains cas apportés des avantages mais en plus, le fait d’être non syndiqué peut gravement nuire à un travailleur. or cela ne préoccupe personne. Je suis d’accord avec la liberté aux travailleurs d’être syndiqué mais il faut aussi respecter la liberté des travailleurs de ne pas être syndiqués (or cette liberté est souvent violée).
          Vous pouvez lire mes commentaires plus hauts sur la Belgique. La Belgique comme dans un certain nombre d’autres pays, il y a un haut taux de syndicalisation car les gens sont pratiquement obligés de se syndicaliser (même s’ils ne le veulent pas). Or cette situation est contraire à la liberté d’association.

          • « Ce que vous semblez refuser d’admettre c’est que non seulement le fait d’être syndiqué peut dans certains cas apportés des avantages mais en plus, le fait d’être non syndiqué peut gravement nuire à un travailleur. »

            Non, non, je l’admets parfaitement.
            Les grandes entreprises publiques ou semi-publiques vivent sur une autre planète, leurs employés sont cinglés, ils se plaignent de tout et n’importe quoi, attendant la première occasion de manifester dès lors qu’on leur demande de travailler.
            Je vous parle des entreprises privées en France, précisément à cause des raccords idéologiques qui sont faits en pratique avec les syndicats. Si vous avez le malheur en France, de vouloir mobiliser le personnel pour une raison x ou y, on vous considérera immédiatement comme un communiste pressé de griller des merguez devant la porte d’entrée. (En somme je considère que les syndicats font énormément de tord aux travailleurs, notamment vis-à-vis de leur force mobilisatrice).
            Rien ne m’est plus cher que la liberté d’association 😉

    • Les patrons embauchent quand ils ont besoin de bras. Pas pour faire plaisir aux marxistes en tous genres. Ils ont une entreprise à gérer, laquelle si elle ne fait pas de profit ne pourra payer ni les salaires de ses employés ni leurs cotisations sociales! Vos âneries communistes gardez les pour vous!

    • C’est le capitalisme qui permet d’améliorer le sort des plus pauvres…..si la pauvreté mondiale a autant diminué ces dernières années et si le monde n’a jamais été aussi prospère qu’aujourd’hui c’est grâce au capitalisme. Il n’y a jamais eu aussi peu de pauvres dans le monde grâce au capitalisme. Le déclin de la pauvreté c’est surtout observé en Asie du Sud est qui a connu le plus le capitalisme. Regardez des pays comme Taïwan, Singapour, la Corée du Sud. Ces pays sont passés en l’espace de quelques décennies des pays développés alors qu’ils étaient des pays du tiers monde grâce au capitalisme. Regardez la Chine. La pauvreté a fortement décliné grâce à l’arrivée du capitalisme.

      Sur le capitalisme, lisez « The Mystery of Capital : Why Capitalism Triumphs in the West and fails Everywhere Else »de Hernando De Soto
      et « The Case For Legalizing Capitalism »de Kel Kelly. Cet ouvrage vise à expliquer ce qu’est vraiment le capitalisme et comment celui-ci est la meilleure forme d’organisation économique possible. La plupart des mythes et sophismes économiques les plus répandus y sont abordés. Ces livres démontrent comment le capitalisme crée les richesses et permet de combattre la pauvreté.

      e libéralisme mène à l’enrichissement généralisé (y compris des plus pauvres) tandis que le socialisme mène à l’appauvrissement généralisé. la raison pour laquelle des gens pensent que les libéraux sont contre les pauvres c’est le fait que les libéraux s’opposent à la politique antiriche (qui nuit à tout le monde) et s’opposent aux discours démagogistes et populistes des socialistes sur les riches

    • Rien n’empêche les salariés d’être leurs propres patrons. Si la situation des patrons est tellement bonne par rapport aux salariés. Les salariés n’ont qu’à devenir patron. Pour connaître des gens ayant été salariés et puis petits patrons, être salarié est bien plus facile qu’être patron. Être patron c’est énormément d’emmerdes en plus. Vous êtes au courant que l’immense majorité des patrons français sont des petits patrons loin d’être bill galles. Les petits patrons pauvres sont une réalité dans notre pays. A vous écouter patrons égal riches et salariés égal pauvres. Sauf que c’est faux. Il y a des salariés riches ( je pense aux hauts cadres des multinationales) et des patrons pauvres.

  • Petit rappel historique à propos de « la prétendue lutte des classes »: cette notion, passée au stade de CONCEPT dans l’oeuvre de Marx fut d’un usage commun chez des penseurs bourgeois, comme l’on disait en ce temps-là, avant que ledit Marx n’y recoure pour en faire un concert central.
    Un peu de culture générale et de fréquentation des écrits du 19eme suffisent pour le savoir.
    Par ailleurs, sans être adepte de tel courant de pensée ou tel autre, on peut reconnaitre la portée heuristique d’un travail intellectuel, surtout s’il permet de comprendre les faits et certains enjeux sociaux. Ainsi, Marx, comme tout quidam CONSTATE la lutte des classes, il ne l’invente, tout comme nombre de ses contemporains.
    Cela n’a rien à voir avec une psychologisation qui en fait une espèce de haine, procédé par quoi vous opérée une dépolitisation facile.
    Les rapports économiques et sociaux produisent des effets sur la psychologie des personnes, cependant, ils ne peuvent se laisser réduire à ces effets.
    En somme, il ne faut pas, par raccourcis empressés, ou facilités, prendre l’effet pour la cause ou encore attribuer la paternité des phénomènes à ceux qui les subissent, inversant les causalités et les responsabilités.

    • Le capitalisme est une invention, en revanche la lutte des classes est un constat.
      Ceci n’est pas une croyance, puisque Marx vous le dit.

      Marx est la personne la plus haineuse que j’ai jamais lue, c’est un avis, pas un argument.

    • Le concept de lutte des classes de Marx vient des penseurs libéraux. Il a repris un concept libéral. La lutte de classe libérale se situait entre deux classes: ceux qui controlent l’état et ceux qui en subissent l’état. Les libéraux de cette époque ont montré avec justesse que l’état est un instrument de domination aux mains d’une élite qui profite de son pouvoir pour tirer des intérêts personnels.

      Je ne sais pas si vous savez mais Marx a depuis longtemps été démonté par les économistes.
      Les économistes ont montré que les théories arxistes n’ont aucune structure interne cohérente (lisez par exemple Bohm-Bawerk pour ne citer que lui), et qu’elles reposent sur des conceptions erronées, notamment de la valeur du travail, de l’échange, du capital ou du profit. Il n’y a pas un économiste sérieux qui défende les conceptions de Marx. Il n’y a pas une faculté d’économie où l’on enseigne son modèle économique comme on enseigne le modèle IS-LM, la théorie du consommateur, etc. Dans les facultés d’économie Marx fait partie de l’histoire des idées comme Freud en psychologie. Il a été montré mathématiquement que la planification de l’activité économique était moins efficace que l’économie de marché. Allez lire la démonstration de Barone 1908, c’est un bijoux. L’économétrie durant tout le 20ème siècle a massivement montré que les mesures socialistes (contrôle des prix, salaire minimum, etc.) ne permettent pas d’atteindre les objectifs souhaités et/ou produisent des effets secondaires qui sont plus problématiques que le problème qu’on essaye de solutionner.De même, les mesures comparatives montrent sans ambiguïté que plus les pays protègent la propriété, plus il y a de liberté économique, plus ces droits entrent en force dans la réalité grâce à un système de tribunaux efficaces, et plus à l’arrivée on a un revenu réel élevé par habitant y compris pour les plus pauvres. Allez lire par exemple De soto. En d’autres termes, l’économétrie a montré dans toute sorte de domaines économiques ce que les mathématiques avaient anticipé. Finalement, l’histoire a également montré que chaque fois qu’on a essayé le marxisme, et on l’a essayé plusieurs comme on répète en science une expérience pour voir la robustesse du résultat, ça finit très mal.

      Marx est le théoricien du génocide de classe. Lisez « Marx »de Nicolas Tandler.

      http://www.minarchisteqc.com/2010/10/pour-en-finir-avec-la-theorie-de-lexploitation-du-labeur-dautrui-de-marx/

      • Ce n’est pas par désaccord de principe, mais êtes-vous certain de l’ordre de cause à effet ?
        Je veux dire ; ne pourrait-on pas considérer que c’est l’inverse, c’est-à-dire qu’une situation économique favorable engendre une certaine liberté, et qu’une situation économique défavorable engendre des mesures dictatoriales et brutales ?

        Est-ce la politique qui aurait de puissants effets sur l’économie… ou l’inverse ?
        Il y a bien une corrélation, pour sûr, mais peut-on vraiment affirmer avec certitude que la politique est la cause, l’économie l’effet ? Les études des économistes ne sont-elles pas d’ailleurs spécifiquement orientées dans ce sens ? (n’est-ce pas le biais même de la question posée par l’article ?)

        • Les faits sont intangibles. On constate que plus un pays est libéral, plus il est prospère. Les USA qui deviennent de plus en plus étatiques et fonctionnarisés sont en perte de vitesse ainsi que le montre le classement par nation.

        • Philautia: c’est-à-dire qu’une situation économique favorable engendre une certaine liberté, et qu’une situation économique défavorable engendre des mesures dictatoriales et brutales ?

          Il est certain que ceux qui ont envie de contrôler les autres sont mieux entendus et suivis en période de vache maigre que de vache grasse. Le nazisme n’aurait jamais eu autant de soutien populaire sans la situation économique dramatique de l’Allemagne et on ne parle pas de la Russie tsariste ou de la Chine des mandarins.


          C’est bien « l’état », qui est responsable en premier lieu de la prospérité ou non, l’Allemagne, la Russie et la Chine vivaient des situations économiques dramatiques PARCE QU’ILS étaient victimes avant tout de leurs gouvernements corrompus, l’arbitraire et la corruption y régnaient en maître et le droit et la liberté était des notions passablement malmenées. La Russie tsariste en particulier avait déjà violé la propriété en confisquant les terres des paysans au bénéfice de leurs « amis » depuis 200 ans d’où l’extrême pauvreté du peuple avant que les communistes ne reconfisquent les terres (sans distinction de nouveau entre les riches koulaks et les simples fermiers). En Angleterre, berceau de la révolution industrielle, c’est le contraire qui se passera, le droit des paysans propriétaires, y compris pauvre ont été renforcés.


          Avec la cité naît le besoin de droit et de justice, il se forge alors obligatoirement un état disposant de la force qui est facilement corrompu et détourné, des gens s’en servant alors pour réprimer , voler ou favoriser leurs corporations au détriment des autres.


          La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 naît de ce constat multimillénaire: le pouvoir corrompt toujours, il faut des limites très fortes pour l’empêcher:
          Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789


          En France toutes ces règles sont violées, d’où la chute actuelle:
          Indice liberté économique – Classement des pays
          Indice liberté de la presse – Classement des pays
          Indice de la corruption – Classement des pays

        • Le libéralisme économique apporte le développement économique et la prospérité. Or, je suis persuadé que pour avoir une vraie démocratie, il faut que le pays ait un minimum de développement économique car il faut que les électeurs aient une minimum d’éducation. La démocratie est très liée aux classes moyennes. Une vraie démocratie a besoin de classes moyennes qui sont le garant de la démocratie. Le libéralisme économique permet de créer des classes moyennes. Or, les classes moyennes jouent un grand rôle dans les démocraties.
          Les pays sous développés ne sont pas en général de vraies démocraties. Il faut regarder en Afrique. Plus les gens sont sous éduqués plus ils votent pour les extrêmes. Je ne vois pas comment une démocratie est possible quand la majorité des électeurs sont analphabètes.

  • il y a les gros syndicats et les petits. Il y a aussi les délégués syndicaux qui vont au réunion de la haute assemblée syndicale, c’est à dire l’Assemblée qui regroupe tous les délégués syndicaux des lieux géographiques.
    Il y a tout de même du temps syndical qui est reparti selon le nombre d’adhérents.
    A mon sens un petit syndicat ne peut fonctionner et ne sert à rien.
    Les syndicats ont besoin de se démocratiser en mettant des petites boites en carton (des urnes!) pour prendre connaissance des difficultés rencontrées par les autres salariés.

  • Au delà de l’analyse économique (bien utile), les démocratie fonctionnent sur plusieurs piliers; les contre-pouvoirs en sont un sans lesquels l’édifice s’effondrerait sur lui-même.
    Les contre pouvoirs peuvent être le siège de corrupion, démagogie, gaspillage….mieux vaut les améliorer que les éliminer !!!

  • Il ne faut pas confondre les syndicats français, tout au moins la CGT et Sud et les syndicats des pays voisins.
    La CGT n’a pas encore compris que les chimères du communisme n’apportent que l’affaiblissement de la situation générale du pays et que là où ils ont pris le monopole, les avantages qu’ils ont pu obtenir ne font que dégrader la compétitivité de notre pays par rapport à nos concurrents. Regardons les dockers : quand à Marseille un grutier, qui travaille effectivement 12 h par semaine et gagne près de 4000 € par mois, fait grimper les coûts du port, les armateurs vont à Gènes. De même ce sont les grévistes à répétition du Havre qui ont permis le développement d’Amsterdam. Dans le livre et tous les domaines où ils ont pu obtenir un quasi monopole, ce sont les concurrents étrangers qui se sont développés.
    La CGT est donc le principal fossoyeur de l’industrie française, aidée en cela par des gouvernements qui n’ont pas compris que l’industrie devait être le premier créateur d’emplois. Et aussi pas des patrons incompétents car parfois brillants intellectuellement, mais sans aucune expérience industrielle. Regardez dans le SBF120 quelle est l(origine des patrons, comparativement aux sociétés allemandes dont beaucoup de patrons parfois issus de l’apprentissage ont gravi les échelons de la hiérarchie et savent de quoi ils parlent.

    • Oui, sans doute vaut-il mieux avoir pour ennemi de classe la CGT, ce qui confirme la valeur heuristique de la lutte des classes…idéologique. Arguer de l’économétrie ou en référant à ce qui a lieu ailleurs, ou encore par des mensonges sur des dockers qui ne travailleraient que 12h pour un salaire de 4000euro, ne tient pas face à la misère organisée par un chômage de masse, ni pour cacher les fortunes amassées sur le labeur des travailleurs et le choix de faire des salariés une variable qui sert les actionnaires et autres parasites.
      Tout ce discours, si l’on peut dire, loin de vous être singulier, illustre une idéologie conservatrice, coûteuse de guerres et de crimes dont la mise en concurrence des salariés est une expression qui fait le lit des fascistes qui ne semblent préoccuper votre esprit, ni troubler vos certitudes surannées.

      • La CGT est carrément une classe maintenant.
        Ce qui m’énerve le plus avec les associations de ce genre, c’est qu’elles prétendent représenter toute une couche de la population qui n’a pas son mot à dire à ces associations bien-pensantes qui savent mieux que vous ce qui est bon pour vous. La CGT n’est pas une association volontaire de l’ensemble d’une classe de la société, elle est un petit groupe parasite qui vit sur le dos de ces mêmes travailleurs qu’elle prétend tout autant représenter que protéger, sans jamais les consulter, et sans même s’inquiéter de leur légitimité représentative (combien d’adhérents pour combien de travailleurs déjà ?).

        La mise en concurrence des salariés fait le lit des fascistes. Admettons.
        Le fascisme était clairement anti-libéral, et le nazisme était un parti national SOCIALISTE, entendriez-vous par là que le libéralisme provoque les systèmes totalitaires puisque ces systèmes en question sont anti-libéraux ?
        Allons plus loin, la liberté fait le lit des totalitarismes. Coupons-leur l’herbe sous le pied !
        La concurrence, de façon générale, est un effet du libre marché (pour ne pas dire de la vie tout court, mais bon). Sucrer les libertés enfonce forcément vers le totalitarisme.
        Si vous êtes contre le libre marché, la concurrence et la compétition qui en découlent, vous ne pouvez que proposer de régenter de a à z ce marché et la vie des gens (parce qu’étonnamment le marché découle de la vie des gens), et de leur imposer votre vision du monde. Peut-être qu’ils ne la partagent pas et n’en veulent pas. Mais ça, ça n’a pas l’air de troubler vos certitudes.

        Chercher à régler un problème particulier à un instant t ne consiste pas à se persuader que l’on a raison sur toute la ligne en toutes circonstances, ni que l’avis de l’autre serait forcément de la merde à ne pas prendre en considération.
        Peut-être qu’il y a des personnes qui rêvent plus de travailler chez Google qu’à La Poste, qui ne se sentent pas exploitées dès que du pognon est produit quelque part et qui considèrent que nier la concurrence ne peut que tirer tout le monde vers le bas.
        Oui, il y a des injustices, des abus, mais il n’y a que vous pour croire que la CGT les réglera.
        Et tant que la majorité des gens restera persuadée qu’il n’y a que l’État qui puisse régler leurs problèmes, il y a aura toujours un risque de tomber dans le fascisme.

        • Vous étés une secte. Vous vous répétez les mêmes fadaises en groupe, vous satisfaisant de jouer à l’unisson sur le même tempo votre petite ritournelle.
          L’exact opposé de ce dont vous vous réclamez.
          Je vous abandonne à vos obsessions, ayant mesuré par l’expérience le degré zéro à quoi conduit le dogmatisme rive droite de l’échiquier.

          • Je ne fais pas partie des libertariens, et ne suis d’accord avec aucun parti politique (encore moins de droite et de gauche).
            Je viens sur ce site parce que les connaissances économiques qui y circulent sont riches et que je les trouve intéressantes.
            Je ne me réclame donc de rien de ce que vos délires préjugent.

            Je ne peux que m’attrister une nouvelle fois de l’absence complète d’arguments et de réflexion personnelle de la part d’un communiste (je n’ai pas encore eu la chance d’en rencontrer un qui ait autre chose dans sa besace que l’injure, ni qui sache réellement ce que c’est que de travailler dur et d’avoir du mal à se nourrir. J’espère vraiment qu’il y en aura un pour me détromper un jour. Ne serait-ce que pour pouvoir avoir une image un minimum positive.)

            • Ne vous attristez pas trop, surtout pas vous faire de peine à mon propos. Où voyez-vous l’injure? Parce que j’ai eu l’outrecuidance de vous qualifier de sectaires. Que c’est dommage pour des gens qui n’ont pas hésité à recourir aux bouffonneries ou de me qualifier de marxiste, ce qui est une injure dans leurs gueuloirs, ou de communiste, comme vous, alors que j’ai tout juste référé à mon militantisme syndical.
              Sur quels arguments, éléments précis, sinon par des inférences oiseuses, vous pouviez vous autoriser à me définir?
              En fait de précision, ou de justesse de l’argument, vous êtes une référence.

              • Je n’ai fait que reprendre votre propre méthode.
                Désagréable, n’est-ce pas ?

                Relisez-vous de a à z, à part expliquer aux autres qu’ils sont des cons, vous n’avez rien à dire, si ce n’est que l’existence des syndicats est nécessaire à cause de la lutte des classes et que le capitalisme est la source de tous les maux de la planète.
                Quand on remet en question ce que vous dîtes, vous désertez complètement et ne trouvez plus rien d’autre à répondre, vous vous mettez à critiquer vos interlocuteurs plutôt que leurs propos, et lorsque vous commentez leurs propos ce n’est que pour les rabaisser, mais jamais, oh grand jamais, pour contre-argumenter.

                Vous n’êtes pas venu ici pour donner votre avis, débattre et échanger, c’est vous qui êtes venu pour gueuler, pas les autres.

            • Pour ce qui est de travailler, j’ai pour sûr, une longueur d’avance sur vous.
              Et, en matière d’épreuves de la vie, la dureté du labeur, vous pourriez puiser quelques leçons auprès du « communiste ».
              Encore un peu d’expérience de la vie, et vous apprendrez à vous défier des tentations de la suffisance.

              • Il n’y a qu’une personne extrêmement imbus d’elle-même pour faire à ce point une fixation sur la prétention de ses interlocuteurs.

                Qu’est-ce qui vous permet d’affirmer que vous avez « pour sûr » une longueur d’avance sur moi, et que j’aurais des leçons à tirer auprès de vous en matière d’épreuves de la vie et de dureté du labeur ?
                Cette réaction est imbécile, il n’y a pas d’autre mot.
                Si vous en avez vraiment chié et multiplié des coups durs, non seulement vous devriez savoir que les choses peuvent toujours être pires et qu’il n’y a pas de pallier infranchissable et suprême à la souffrance, mais plus encore, comment pouvez-vous avoir l’indécence de prétendre que vos difficultés ont forcément été plus pénibles pour vous que pour les autres ?
                Comment osez-vous vous lancer dans un concours de bites sur un tel sujet ? Vous ne manquez vraiment pas d’air.

                Vous auriez pu vous contenter de me détromper, mais votre mépris de l’autre est tel que vous êtes incapable de sortir de votre besoin de vous croire forcément supérieur à l’autre en toute chose, y compris en matière d’expérience de vie.
                Homme le plus vieux de la planète qui détient le monopole de tout ce qu’il y a à vivre et à savoir sur la vie, vous manquez tellement de sagesse que vous feriez pleurer le dalaïlama dans votre incapacité à respecter vos semblables.

                • La censure va jouer, en tentant de mettre à mon compte les outrances de son édile, et le tour est joué. Voilà une manière d’être libéral, à l’image de ceux qui crient liberté y, liberté, pour s’en réserver le seul usage à leur profit.
                  C’est comme cela que fait le patronat « très libéral ».
                  Bonne suite, messieurs, dans votre secte.

                  • « C’est comme cela que fait le patronat « très libéral » » depuis quand le patronat se définit comme libéral ? Regardez un peu le Medef et osez dire qu’ils sont libéraux.
                    « La censure va jouer » les libéraux sont contre la censure publique pas contre la censure privée. Contrepoints a parfaitement droit de vous censurer en raison de la propriété privée, ce site appartient à Contrepoints, ils font ce qu’ils veulent.
                    En plus, vous vous ridiculisez, si vous étiez censurer il n’y aurait pas tous vos commentaires. Marrant, les gens parlant de censure alors qu’il y a tjs leurs commentaires, c’est un peu absurde.
                    « Bonne suite, messieurs, dans votre secte » au vu de vos commentaires, s’il y a quelqu’un de sectaire ici c’est vous. Vos commentaires montrent à quel point vous êtes un extrémiste idéologue et sectaire

                  • C’est la défense habituelle des marxistes que d’accuser les autres de censure alors que vos commentaires sont en ligne! Rien que cette accusation malhonnête vous décrédibilise et ridiculise. Quand on est borné et en plus ignorant on retourne sur le site de Libération et de l’Humanité où vous serez d’accord entre marxistes!

              • @ Houcine
                Comment savez vous que vos interlocuteurs travaillent moins que vous? Vous vous prenez pour Dieu omniscient, sachant tout de la vie de gens qui vous sont inconnus? Il semble qu’en question de suffisance vous pouvez difficilement reprocher cela aux autres!

              • « Pour ce qui est de travailler, j’ai pour sûr, une longueur d’avance sur vous » lol mais oui. Et comment vous le savez ?
                « Et, en matière d’épreuves de la vie, la dureté du labeur, vous pourriez puiser quelques leçons auprès du « communiste » » vous croyez être le seul sur la terre à avoir une vie dure, à avoir traversé des épreuves de la vie, à avoir connu la dureté du labeur ? Lol.
                Quelle arrogance de vouloir donner des lecons à des gens que vous ne connaissez pas. Vous ne connaissez pas les vies de vos interlocteurs et vous prétendez pouvoir leur donner des lecons. C’est pathétique. En plus, arrêtez avec vos arguments ad hominem. Essayez de trouver de véritables arguments.

          • Houcine: Vous étés une secte. Vous vous répétez les mêmes fadaises en groupe

            La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 est une « fadaise » ?

             
            Vous vous sentez bien ?


            Au moins vous annoncez la couleur : Ignorance, coercition, répression avec leurs résultats ; la pauvreté la faillite et vu votre haine irrépressible de tout ce qui ne rentre pas dans vos fantasme de « classes » probablement les habituels massacres en plus.

      • Une chose que vous semblez incapable de comprendre sur le marché du travail c’est qu’au plus il est rigible au plus il exclut certaines catégories (sous qualifiés, jeunes, immigrés,…) du marché du travail. La rigidité du marché du travail est une barrière à l’entrée du marché du travail. Rendre le marché du travail francais qui est déjà très rigide encore plus rigide aura comme conséquence d’exclure encore plus de gens du marché du travail. En France, l’exclusion d’une bonne partie de la population du marché du travail est l’un des problèmes majeurs.
        En France, le chômage massif est avant tout un chômage structurel.
        Qu’est ce qui explique le chomage de masse en France ? Il y a une multitudes de facteurs. Les trois principaux sont le coût du travail (taxation,…), la rigidité du marché du travail et la formation (ou le manque de formation) des travailleurs.
        Je ne comprends pas cette logique: mieux vaut avoir un chomeur qu’un travailleur pauvre. A cause de la protection des travailleurs en France, les jeunes et les personnes non qualifiés n’ont pas accès au marché du travail et sont au chômage. Pour moi, mieux faut être pauvre et travailler qu’être chômeur et pauvre. C’est mieux pour l’ensemble de la société (car le chômage a un coût élevé). Mais aussi pour les personnes concernés car le chômage nuit à la santé mentale et en plus, seul le travail permet à ces gens de monter dans l’échelle social, seul le travail peut leur donner espoir d’améliorer leur condition social. Avec un métier, ils peuvent acquérir nouvelles qualifications ce qui leur permet par après d’avoir un meilleur métier. Dans un situation de plein emploi,les salariés ont plus de pouvoir sur les employeurs. Ils peuvent le quitter facilement sans craindre de se retrouver au chômage. Je connais quelqu’un en GB qui a déjà changé trois fois d’employeurs pour avoir un meilleur salaire. Il est très content de vivre en GB.
        En France, la rigidité du travail crée un chômage de masse et ce chômage de masse donne énormément de pouvoir aux patrons car un travailleur sait que s’il est licencié, il aura peu de chances de retouver un nouvel emploi alors que dans un marché d’emploi flexible, les travailleurs savent que même s’ils sont licenciés, ils pourront trouver facilement n nouvel emploi. Dans un marché d’emploi flexible, vous pouvez quitter votre emploi s’il ne vous plait pas pour en trouver un meilleur.
        Je remarque juste une chose: les pays avec un marché d’emploi rigide comme le France voit les gens partir vers des pays où le marché d’emploi est bcp plus flexible (Grande Bretagne, Suisse, Australie,…). J’imagine que ces gens sont masos.
        Quand il y a trop de demande par rapport à l’offre (ce qui est le cas en cas de chomage massif), cela donne un grand pouvoir aux offreurs (autrement dit aux employeurs).

        Le problème n’est pas la destruction d’emplois mais la création d’emplois. Que des emplois soient détruit n’est pas un problème en soi c’est quelque chose de normal. Le vrai problème de ce pays c’est que l’on ne crée pas assez d’emplois (à cause du matraquage fiscal, de l’éducation non adaptée, de la surréglementation, de la rigidité du travail,…).
        En France, quand une usine ferme, les ouvriers ne retrouvent pas de travail vu que l’on ne crée pas assez de travail mais dans un pays comme la suisse où on est dans une situation de plein emploi avec beaucoup de création d’emplois quand une usine ferme, il n’y a pas de problème en soi. Tout simplement parce que les ouvriers licenciés retrouvent très vite un travail. Là où en France en raison d’un nombre trop peu élevés de création d’emplois, les ouvriers ne retrouveront jamais d’emplois et resteront des années au chômage. Le socialisme fait que la fermeture d’une usine est un drame. Là où dans un pays libéral, cette fermeture n’aurait pas poser de problème vu que très vite les ouvriers auraient retrouvé un nouvel emploi.
        Les politiciens francais au lieu de vouloir garder à tout prix les emplois devraient réfléchir à comment créer des emplois.
        Comme disait Bastiat, il y a ce qu’on voit et ce qu’on voit pas. Ce texte est toujours d’actualité: http://bastiat.org/fr/cqovecqonvp.html
        les socialistes sont prêt à sauver quelques centaines emplois au détriment de beaucoup d’autres emplois. Nationaliser l’usine fera fuir les investisseurs étrangers et par conséquent, il y aura encore moins de création d’emploi. De plus, l’argent publique dépensé dans cette usine aurait trouvé une meilleure utilisation ailleurs. Il s’agit de l’argent du contribuable qui aurait pu créer plus de richesses ailleurs. Cet argent aurait pu avoir une meilleur utilisation.

    • Très juste! Il y a les patrons des PME et ceux qui ont créé leur entreprise, et de l’autre ceux des grandes entreprises nommés par l’Etat, sortant de l’ENA ou de X, mais qui n’ont aucune notion de l’économie ni aucune expérience du monde de l’entreprise.

  • Le problème ce n’est pas le syndicalisme, mais la politisation idéologique des syndicats français!

  • Taux d’adhésion ne mesure pas spécialement la puissance des syndicats. Les syndicats francais ont très peu d’adhérents tout en étant puissant. La force des syndicats francais n’est pas corrélé à leur taux d’adhérents.
    Pour connaitre les dégâts qu’engendrent les syndicats, il faut regarder le degré d’idéologie des syndicats. Plus les syndicats sont composés d’idéologues plus grand est le chômage et inversement plus les syndicats sont pragmatiques plus le taux de chomage est bas. La politisation des syndicats joue un rôle. S’ils sont dépolitises ils sont en général plus efficaces (car leur but est de défendre des travailleurs non pas une idéologie ou un parti) et plus pragmatiques. Typiquement, en France, les syndicats sont composés d’idéologues d’extrême gauche. Donc c’est très dommageable pour l’économie francaise.

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