Par Paul Driessen, depuis les États-Unis
Pas de réchauffement depuis 18 ans, aucun ouragan de catégorie 3 à 5 n’ayant ravagé les États-Unis depuis 10 ans, une montée des eaux atteignant à peine 15 cm en un siècle : les modèles informatiques et les discours hystériques sont sans cesse contredits par les faits du monde réel.
Alors, comment la Maison Blanche, l’EPA, l’ONU, l’UE, le lobby Vert, le lobby éolien, les médias gauchistes, et même Google, GE et les officiels du ministère de la Défense justifient-ils leur fixation sur le changement climatique considéré comme la plus grande crise à laquelle doit faire face l’humanité ? Comment justifient-ils le contrôle par l’État de notre système énergétique, de notre économie et de presque chaque aspect de nos vies, décidant quels emplois seront protégés et ceux qui seront détruits, et même qui doit vivre et qui doit mourir, le tout au nom de la sauvegarde de la planète ? Qu’est-ce qui motive cette intensité idéologique ?
La réponse est simple. L’industrie des énergies renouvelables et du changement climatique est devenue un business de 1500 milliards par an ! C’est l’équivalent de l’activité économique de l’ensemble du secteur américain à but non lucratif, ou toutes les économies générées depuis 10 ans par l’utilisation des médicaments génériques. En comparaison, les revenus annuels tant décriés de Koch Industries s’élèvent à environ 115 milliards de $ et ceux d’Exxon Mobil autour de 365 milliards de $.
Selon un rapport de 200 pages du Climate Change Bussiness Journal, le complexe industriel du climat peut se diviser en neuf secteurs : énergie renouvelable et faible teneur en carbone ; capture et stockage du carbone ; stockage d’énergie, comme les batteries ; efficacité énergétique ; bâtiments écologiques ; transports ; commerce du carbone ; adaptation au changement climatique ; consultation et recherches. Le conseil est une activité qui génère à elle seule 27 milliards de $ par an par la « gestion de la réputation » des entreprises en essayant de relier événements météorologiques, pénuries alimentaires et autres problèmes liés au changement climatique. La recherche comprend l’ingénierie R&D et les études climatiques.
Le chiffre de 1500 milliards semble exclure la plus grande partie de l’industrie de l’environnement (le Big Green) qui réalise 13,4 milliards par an aux États-Unis seulement. La fondation MacArthur vient de donner 50 millions de $ à des groupes alarmistes sur le réchauffement climatique. L’ancien maire de New-York Michael Bloomberg et Cheasepeake Energy ont donné 105 millions de $ au Sierra Club pour déclarer la guerre au charbon. Peu de temps auparavant, le Sierra Club s’était engagé dans la guerre contre le gaz naturel et Chesapeake Energy, dans ce que certains voient comme une justice poétique. Warren Buffet, de nombreuses fondations « progressistes », les amis de Vladimir Poutine et d’innombrables entreprises donnent également des millions sans compter pour le Big Green.
Nos impôts sont également partiellement inclus dans le décompte du CCBJ. Comme le fait remarquer Larry Bell, professeur, auteur et chroniqueur, dans son nouveau livre, Scared Witless (sous-titré : Prophètes et profits du catastrophisme climatique), le gouvernement des États-Unis a dépensé plus de 185 milliards de $ entre 2003 et 2010 sur les questions de changement climatique et cette frénésie de dépenses s’est encore aggravée dans les années qui ont suivi sous la présidence d’Obama. Nous payons pour la réalisation d’études frauduleuses sur le réchauffement de la planète, la recherche de technologies liées au climat, des prêts et des allègements fiscaux pour Solyndra et autres entreprises qui font faillite, et pour aider les pays pauvres à s’adapter au changement climatique.
Ne sont pas non plus inclus dans le total les salaires et les pensions des milliers de salariés de EPA, NOAA, des ministères de l’Intérieur, de l’énergie et autres fonctionnaires fédéraux qui consacrent des heures interminables à élaborer et imposer des règlements pour les plans d’énergie propre, interdire les forages et l’exploitation minière, installer l’énergie renouvelable et les innombrables documents de Crise climatique et compagnie. Une partie importante des 1900 milliards de $ représente ce que les entreprises et les familles paient chaque année pour se conformer aux montagnes de règlements fédéraux basés sur les présupposés du chaos climatique.
Ajoutons les bureaucrates, règlements et restrictions de ces programmes au niveau local et des États, et l’on voit qu’il s’agit d’une sérieuse question financière. Il y a également le prix plus élevé de l’électricité pour les familles et les entreprises au sein des États qui veulent montrer leur engagement climatique.
L’impact sur les entreprises et les emplois se trouvant hors du secteur climatique est énorme et va croissant. Pour chaque emploi créé dans le secteur du climat et des énergies renouvelables, de 2 à 4 emplois sont supprimés dans d’autres secteurs de l’économie, selon des études réalisées en Espagne, Écosse et d’autres pays. Les effets sur la santé et le bien-être des personnes, et sur la qualité de l’environnement, sont également importants et étendus.
Mais tous ces effets indésirables sont soigneusement ignorés par les profiteurs de la crise climatique et par les faux prophètes du malheur planétaire qui manipulent les données, exagèrent et fabriquent des catastrophes imminentes, dans le but de créer un fondement pseudo-scientifique à la régulation de l’énergie et aux industries à base de carbone.
Un exemple flagrant : une personne possédant une simple plume de pygargue à tête blanche, l’aigle emblématique des États-Unis, peut être condamnée à une amende allant jusqu’à 100.000 $ et subir une peine de prison d’un an. Mais les opérateurs de l’éolienne qui a tué l’aigle échappent à toute poursuite. Bien pire, le service US Fish & Wildlife aide activement le lobby éolien à dissimuler et à minimiser l’hécatombe annuelle de millions de rapaces, d’oiseaux et de chauves-souris. Il a donné aux opérateurs éoliens une exemption générale de 5 ans des lois sur la protection des aigles, sur les oiseaux migrateurs et sur les espèces en danger. Le FWS a même proposé de donner au lobby une exemption de 30 ans.
Heureusement, la cour du District de San José a récemment statué que le ministère de l’Intérieur et le FWS violaient la loi sur la politique nationale de l’environnement et d’autres lois, en publiant des règlements accordant à ces entreprises une licence de 30 ans pour tuer les aigles protégés. Mais le taux de décès continue d’augmenter.
Perspicace et provocateur, le livre du professeur Bell, résultat de recherches approfondies, examine la prise de pouvoir tentée par le lobby vert, les étatistes et les affairistes de la crise climatique. En 19 brefs chapitres, il examine le prétendu consensus scientifique sur le réchauffement climatique, les modèles scientifiques et informatiques aussi secrets que spéculatifs utilisés pour « prouver » que nous sommes confrontés à un cataclysme, la collusion permanente et le mensonge utilisés par les régulateurs et les militants, l’obsession de la taxe carbone, et les fausses crises climatiques : la fonte des glaciers, l’élévation du niveau des mers, l’acidification des océans, la disparition des espèces et la diminution de la biodiversité. Ses articles et ses chroniques sont dans la même veine.
Scared Witless met aussi à nu les véritables raisons de ce fanatisme climatique, au-delà des poches bien remplies. Comme un homme politique de premier plan, puis un bureaucrate de l’ONU ou de l’EPA l’ont proclamé ouvertement et avec fierté, leur « véritable ambition » est de mettre en place « un nouvel ordre mondial », une « gouvernance mondiale », une « redistribution des ressources de la planète  », mettre un terme à « l’hégémonie du capitalisme » pour une « transformation profonde des attitudes et des modes de vie », des « systèmes énergétiques » et du « modèle global de développement économique ».
En d’autres termes, ces bureaucrates, des États-Unis, de l’UE et de l’ONU, non élus et irresponsables, veulent un contrôle total sur nos industries ; sur tout ce que nous faisons, achetons, mangeons et transportons ; et sur tous les aspects de nos vies, de nos moyens de subsistance, modes de vie et libertés. Et ils ont l’intention de « surfer sur la question du réchauffement climatique » pour parvenir à ce contrôle total, « même si la théorie du réchauffement est mauvaise », « même s’il n’y a aucune preuve scientifique pour étayer l’effet de serre », « même si la science du réchauffement planétaire est entièrement erronée. »
Si des millions de personnes perdent leur emploi dans le processus, si des millions de retraités meurent d’hypothermie car ils ne peuvent chauffer correctement leur maison, si des millions d’Africains et d’Asiatiques meurent faute d’accès à une électricité fiable et abordable à base de carbone, qu’il en soit ainsi. Crise climatique & Cie ne s’en soucie pas.
Les principes du libre marché doivent être abandonnés. Cette industrie mondiale du réchauffement survit et se développe uniquement grâce à la prétendue science climatique opaque ; par la collusion constante entre les régulateurs et les groupes de pression ; par un flux régulier de politiques gouvernementales, de règlements, de préférences, de subventions ; et par des impôts et des pénalités pesant sur les concurrents. La CCC (Crise climatique & Cie) se montre généreuse à l’égard des politiciens qui maintiennent le convoi sur la bonne voie, tandis que ses chiens de garde bien payés attaquent rapidement, énergiquement et violemment tous ceux qui osent défier son orthodoxie ou son financement.
Le changement climatique a été une « réalité » tout au long de l’histoire de la Terre et de l’humanité, avec des phases successives, parfois soudaines, parfois destructrices. Il a été provoqué par le soleil et par d’autres causes, par l’interaction de forces naturelles complexes et puissantes que nous ne comprenons pas encore pleinement… et qu’il est impossible de contrôler. Il a peu ou rien à voir avec le dioxyde de carbone qui permet aux plantes de croître vite et mieux, et qui est aussi émis par l’utilisation de combustibles fossiles ayant considérablement transformé et amélioré notre environnement et notre condition humaine.
Crise climatique & Cie est un monstre riche et puissant. Mais c’est aussi un château de cartes. Soyons informés. Impliquons-nous. Défendons-nous. Et ayons des représentants élus qui aient le courage de le faire.
- Larry Bell, Scared Witless :Â Prophets and profits of climate doom, Stairway Press, 2015, 268 p.
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Article original : « Climate Crisis, Inc. » publié par Watts Up With That? Traduction pour Contrepoints par Gérard-Michel Thermeau.
[*] Paul Driessen est analyste politique pour Committee For A Constructive Tomorrow.
Mes parents me disaient que les hivers d’autrefois étaient bien plus froid. Les gens qui vivent en montagne constatent le recul des glaciers, à l’échelle de la vie d’un homme c’est très rapide. Les viticulteurs vendangent tous les ans un peu plus tôt. C’est un fait le climat se réchauffe. Il n’y a pas de conspiration là derrière. Combien de tonne de charbon, de pétrole extrayons nous chaque jour des entrailles de la terre pour les voir partir en fumée ? Ne croyez vous pas que cette transformation d’énergie fossile et le rejet dans l’atmosphère de tonne de CO2 n’a pas de conséquence pour la planète ?
L’industrie pétrolière, l’OPEP… Ne constituent t’ils pas non plus un lobby pour qui le discours des climato sceptiques tombe à pic ?
Ça va être déjà suffisamment compliqué de trouver un accord et de changer le mode de vie à tous les gens qui sont noyés dans la société de consommation. Arrêtez de pourrir le débat avec votre désinformation. Nous n’avons qu’une planète et c’est la votre aussi. L’histoire vous jugera.
Non. Le discours sceptique déplaît plutôt aux exploitants de pétrole. Ils voudraient qu’on pense que le pétrole est un truc rare et donc cher et pas un produit commun.
La seule concurrence sérieuse pour le fossile c’est la fission. Et les « verts » sont contre.
ce qui parait être une catastrophe économique pourrait s’avérer un formidable tremplin vers une économie optimisée et hyper performante …il suffit d’attendre que la bulle éclate et elle éclatera . il restera les progrès techniques comme ce fut le cas pour la recherche spatiale..dans tout mal il peut y avoir du bien et du très bien !
Avez vous loupé le paragraphe de « scared witless » ? pour moi la catastrophe est là ; c’est pas le fait qu’ils gaspillent plus que ce que les consommateurs gaspillaient ou qu’ils mettent en place des moulins à vent au lieu de faire de la recherche pour le nucléaire du futur ; le moment venu , de toute façon l’homme fera cet effort mais on aurait pu anticiper un peu
le nucléaire du futur..il n’a pas cessé d’être étudié mais est ce le moment de sortir ce truc pour détruire l’économie de l’énergie alors que pétrole et gaz sont toujours là pour pas un rond ,seulement puiser et que les centrales nucléaires actuelles peuvent durer des dizaines d’années ?
S’il y a « catastrophe économique », il n’y a plus d’argent pour financer vos « progrès techniques ». Par conséquent, une catastrophe économique c’est aussi une catastrophe écologique.
« une catastrophe écologique. »… tu parles , il y en a tout les jours des catas écologiques bien plus graves que celle supposée du réchauffement climatique , par exemple les épidémies les typhons etc la nature est en elle même un véritable ‘catastrophe en série’ et on passe son temps a corriger ses erreurs .
« ce qui parait être une catastrophe économique pourrait s’avérer un formidable tremplin … »
N’importe quoi ! Avec ce genre d’arguments on justifie les guerres ou les atrocités en tout genre, les crimes contre l’humanité les génocides, l’eugénisme … La recherche spatiale ne s’est jamais faite au détriment de l’économie et n’a jamais prétendu organiser le monde.
La catastrophe économique est inéluctable quand on gaspille les ressources dans des projets non productifs, mais le fait qu’on puisse avancer de tels arguments est encore plus inquiétant pour l’avenir du monde car il annonce une ère de folie généralisée …
je ne justifie rien du tout , je fais le constat que leur propagande n’est pas mortelle car elle ne pourra pas durer très longtemps et que , de tout façon , la lutte contre ces gens est impossible , ils contrôlent tout. alors pourquoi s’épuiser alors qu’il suffit d’attendre sagement et de profiter de ce qui est profitable dans leurs délires ?
mais , tu proposes peut être de prendre les armes et de se révolter… il faut être riche pour ça très riche ..et nombreux , et surtout ne pas se sentir responsable de toute la misère du monde !
Plot idea: 97% of the world’s scientists contrive an environmental crisis, but are exposed by a plucky band of billionaires & oil companies.
—Scott Westerfeld
En effet, bonne idée de fiction. Dans la réalité :
http://www.contrepoints.org/2014/06/14/168805-le-mythe-des-97-de-consensus-sur-le-changement-climatique
En lisant bien entre les lignes, l’article conteste uniquement le consensus sur un réchauffement climatique provoqué par les activités humaines. Parce que si nous sommes effectivement dans une période de « pause », c’est qu’il y a bien eu réchauffement.
D’ailleurs, plutôt que de nier en bloc cette assertion, il est dommage de ne pas sauter sur cette pause, imprévue par les modèles du GIEC, pour souligner encore plus la stupidité des conclusions de toute cette nébuleuse d’associations malthusiennes catastrophistes.
Personne ne nie qu’il y a eu du réchauffement.
Si, en fait, paradoxalement les tenant du catastrophisme nient le réchauffement naturel.
Certains continuent à nier le réchauffement médiéval, celui de l’époque romaine, et bien d’autres avant.
Ce sont les seuls « négateurs », c’est pour ça qu’ils accusent les autres de l’être.
On a parfois l’impression d’une lutte d’influence entre évolutionnistes et créationnistes à la réserve près que le crétin créationniste c’est l’autre.
Ayant vécu l’époque où l’on prévoyait un nouvel âge glaciaire, les pluies acides qui devaient ravager les forêts, la fin du pétrole, je me permets de douter de tout findumondisme on va tous mourir en provenance des medias sans contradictoire entre les différentes thèses, la démonstration de la fiabilité des mesures, des méthodologies et des modèles mathématiques (sachant que je n’ai pas les compétences et le savoir pour faire ce travail).
Étrange qu’il n’y ait pas d’équipe scientifique capable de faire ce travail avec neutralité.
On a toujours l’impression que la thèse des réchauffistes est émise par des chercheurs fonctionnaires et des aigrefins du capitalisme de connivence et que la thèse opposée est émise par des hurluberlus stipendiée par des lobbys égoïstes.
Question 1 : Y a t il réchauffement ( de l’air, de l’eau… De je ne sais quoi)? Si non, comment peut on depuis des années le prétendre sans que les médias mainstream le démontrent pour faire du buzz, type : On nous ment, on nous cache tout. Tous corrompus? Complot mondial?
Question 2: A supposer qu’il y a réchauffement a t-on des arguments pour contrer les délires des réchauffistes?
Balthazar: « Ayant vécu l’époque où l’on prévoyait un nouvel âge glaciaire, les pluies acides qui devaient ravager les forêts, la fin du pétrole, je me permets de douter de tout findumondisme »
Pareil, mais le réservoir de jeunes qui n’ont pas ce recul et des gogos crédules est inépuisable.
Le catastrophisme est aussi vieux que le monde mais c’est un formidable outil de propagande.
Prendre en compte le danger à été un critère évolutif fort, si bien que l’homme prend naturellement plus de temps de cerveau pour le danger que pour le reste : il a toujours eu peur, oui, mais sur le plan de l’évolution, ça lui a plutôt réussit.
Par ailleurs, l’aversion à la perte est un phénomène fort en économie comportementale.
@Koriaendre
« Prendre en compte le danger à été un critère évolutif fort, si bien que l’homme prend naturellement plus de temps de cerveau pour le danger que pour le reste : il a toujours eu peur, oui, mais sur le plan de l’évolution, ça lui a plutôt réussit. »
J’ai beaucoup de mal avec votre affirmation.
La peur est traumatisante, elle est même paralysante. Et je ne suis même pas sûr que la sélection naturelle est éliminé les plus peureux, il faudrait alors qu’elle soit déterminée par les gènes.
La faim, la survit, la protection des siens, etc … ont certainement été des critères plus forts.
« Et je ne suis même pas sûr que la sélection naturelle est éliminé les plus peureux, il faudrait alors qu’elle soit déterminée par les gènes. »
Elle est bien déterminé par les gènes (mais pas que, évidemment), mais elle sélectionne les plus peureux, elle ne les élimine pas. Le courage n’est un avantage évolutif que dans des situation très particulières, fort rare.
La peur incite à la prudence et est un instinct de survie. C’est plutôt positif comme critère de sélection. La réaction face à cette peur fait intervenir, entre autres , la réflexion et l’intelligence…
Je ne suis pas en train de comparer les différents critères évolutifs.
Le fait qu’il soit communément partagé est une preuve de cela fût très important. Et c’est d’ailleurs très proche de la protection de la famille
@akhthot
Mais la nature à sanctionné durement ceux qui ont confondu témérité et before.
La paralysie n’est pas la seule manifestation de la peur. Ceci est très réducteur
@koriaendre
« Ceci est très réducteur »
Ma remarque n’avait pour but que de comprendre votre raisonnement. Une lecture légèrement différente du sens du mot peur semble expliquer notre désaccord.
Koriaendre: « Prendre en compte le danger à été un critère évolutif fort »
Avant l’avènement de la cité, quand l’homme était au stade tribal, certainement.
Depuis, avec l’avènement des système religieux, la prise en compte de dangers imaginaire a surtout été vecteur de perte d’énergies, d’agression et de frein au progrès.
L’écologie « de ville » est une religion typique.
Ne va pas croire que l’on ait évolué depuis
Socialement si.
Pensez aux marins de l’expédition de Christophe Colomb. Les marins connaissent le danger de la mer, mais ils embarquent quand même. Puis quand les jours passent, c’est la peur de l’inconnu qui prend le dessus.
La peur de l’inconnu est une peur irraisonnée : elle se fixe sur les rumeurs, les légendes, les croyances et non sur l’expérience. Que ce soit la peur des monstres marins, du gouffre de la fin de l’océan, des démons, la simple peur de l’obscurité ou de l’avenir c’est pareil. Elle n’a pas de fondement mais est bien réelle. Alors elle se fixe sur des chimères …
Comme les dragons, le diable et même la bombe atomique sont passés de mode, elle se reporte sur le malthusianisme – et son dérivé : le réchauffement. Mais ce ne sont que des prétextes pour donner substance à la peur. Aucun de ceux qui mettent en avant ces prétextes ne va se donner la peine de vérifier objectivement si c’est la bonne raison d’avoir peur. Pourtant le nombre de dangers qui nous menace est infini si on ne se donne pas la peine d’évaluer leurs vraisemblance.
C’est l’oisiveté ou l’absence de projets et de projection dans le futur qui fait de nous la proie de toutes les peurs.
Risk reward ratio.
+1
@pragmat
Il y en a combien qui prennent l’avion et qui en ont quand-même peur ?
Peur ne signifie pas paralysé. Peur peut signifier prévoir anticiper accepter ou lutter.
Bref la peur est une réaction naturelle et est fortement câblée dans le cerveau.
Mais on s’éloigne du sujet.
La seule peur que je décèle en lisant les commentaires de certains : c’est celle qu’on puisse brider leur pulsion consumériste, qu’on les dissuade d’utiliser leur sacro-saint auto pour parcourir 200 m. Du coup tous les arguments sont bons pour contrer ceux qui appellent à la mesure. Pas besoin d’avoir fait de grandes études pour se rendre compte que les activités humaines ont un impact sur l’environnement. Cet impact n’est plus contrôlé et s’avérera certainement néfaste. Il ne s’agit de s’ auto flageller (moi aussi je suis un pollueur) juste d’être lucide. Pour trouver une solution il faudrait qu’on soit d’accord sur le problème, on en ai encore loin.
A votre première question, la réponse est simple : il n’y a pas consensus sur ce que signifie « réchauffement ». Chacun donc peut l’interpréter à la manière qui l’arrange, et accuser ceux qui remettraient en doute son interprétation de toutes les hérésies.
A votre deuxième question, que je préfère reformuler « A supposer que les variations de température observées ne diffèrent en rien de ce qu’on est en droit d’attendre de la continuité naturelle avec les siècles passés, a-t-on des arguments pour contrer les délires des réchauffistes ? », je réponds que si on pouvait contrer un délire collectif par des arguments rationnels, ça se saurait.
Dernière en date : le réchauffement devenu changement est devenu une redistribution qui change les climats locaux, les rendant plus chauds, plus froids, plus secs, ou plus humides.
Ou plus pareils.
Il y a un réchauffement, pour autant qu’on peut dire, de l’ordre du gros demi degré depuis 130 ans, au sortir du petit age glaciaire. Des éléments vont dans le sens de penser qu’il n’y a rien en ce moment de clairement anormal par rapport aux variations naturelles habituelles. Par exemple : il faisait probablement plus chaud à l’optimum médiéval, et pendant l’empire romain, et maintes fois avant ça. Autre point: au moment où nous émettons le plus de CO2 de toute l’histoire, la hausse de la température s’arrete, et ça fait plus que 18 ans que ça dure (mesures par satellites, les plus fiables).
Qui prend le temps de réfléchir à tete reposée ne peut que se demander, quelle est la preuve de la taille de la part de l’homme dans ces variations ? Et c’est là la question.
De quelle pause parlons nous ? Les records de chaleur ont été battus cet été. Il y a eu des feux de forêts monstres jusqu’au nord des Etats Unis.
Je ne suis pas scientifique mais je sais que les ressources de notre planète sont finis. Notre exploitation de la Terre
elle est sans limite. Ceux qui veullent instaurer une mesure sont brocardés.
« records de chaleur »
En bref, la météo n’est pas le climat … sauf quand il faut chaud!
« Je ne suis pas scientifique mais je sais que les ressources de notre planète sont finis. »
Et celles du Soleil aussi. Et donc le potentiel des énergies renouvelables est FINI lui aussi.
« Notre exploitation de la Terre elle est sans limite »
Vous rendez-vous compte de l’absurdité de vos propos?
A ce compte là , il faudrait se suicide tous pour économiser les ressources?
Il y a la confusion climat météo y compris quand il fait froid, il y en a plein dans contrepoints.
Le soleil a des ressources limitées, c’est vrai, mais on parle de quasiment 7 milliards d’années. Quelles sont les ressources exploitables de la terre à échelle équivalente ? Qui crie à l’absurdité ?
La confusion est faite avant tout par les catastrophistes qui parlent « d’événement climatique » quand il y a un phénomène météo qui provoque beaucoup de dégâts.
De plus certains réchauffistes avaient prévu qu’il n’y aurait plus de neige dans certaines zones : à qui la faute pour avoir raconté n’importe quoi?
Le Soleil va continuer à fonctionner encore longtemps avant d’être à sec, mais qui posé le problème en terme de fini ou d’infini?
Avant de tous se suicider on pourrait essayer de vivre plus sobrement. Apprendre le partage et la mesure. Redécouvrir la beauté d’une rivière, d’une montagne… Çà peut paraître idéaliste mais je ne suis pas certain que l’Humanité s’épanouisse dans cette logique du toujours plus.
Quand les réchauffements climatiques s’invitaient à l’évolution des civilisations…
http://www.futura-sciences.com/magazines/environnement/infos/actu/d/climatologie-changement-climatique-aide-empire-inca-20062/
« Un changement climatique a aidé l’empire inca
L’expansion rapide de l’empire inca à partir de 1400, et qui s’est achevée en 1532 avec l’arrivée des Espagnols, a été largement favorisée par un essor rapide de la production agricole. C’est ce que confirment des archéologues et des géographes, qui ont fait parler les graines et le pollen. Membre de cette équipe, Alain Gioda, historien du climat, nous raconte lui-même ces découvertes, leurs significations et leur moralité. Par exemple, les Péruviens d’aujourd’hui seraient bien inspirés de s’intéresser aux pratiques agricoles de leurs ancêtres, manifestement de bons spécialistes du développement durable. »
http://ecologie.blog.lemonde.fr/2011/01/19/le-climat-pourrait-etre-responsable-de-la-chute-de-lempire-romain
« mercredi 19 janvier 2011, par Audrey Garric
Le changement climatique aurait contribué à la chute de l’Empire romain
Longtemps, les hommes ont attribué la grandeur et la décadence des empires à la volonté des dieux. Mais en réalité, peut-être auraient-ils dû blâmer la variabilité du climat. C’est ce que tend à prouver une étude, réalisée à partir d’analyses de cernes de croissance des arbres, qui démontre que les étés doux ont sans doute été la clé de la montée en puissance de l’Empire romain tandis que les sécheresses prolongées, vagues de froid et autres changements climatiques auraient joué un rôle dans les bouleversements historiques, des invasions barbares qui ont accéléré l’effondrement de Rome à la peste noire qui a décimé une grande partie de l’Europe médiévale. »
Les techniques agricoles au Pérou n’ont que très peu évolué depuis l’époque des Incas… de même pour les outils.
A propos de l’article du Monde :
« L’étude conclut que ces résultats « pourraient remettre en question l’hésitation actuelle, politique et fiscale » pour ralentir le changement climatique accéléré du XXIe siècle. »
Des « chercheurs » ayant lu l’avenir dans les morceaux de bois nous explique au final que comme les sociétés humaines sont très dépendantes de l’agriculture et donc du climat nous devons payer plus d’impôts. ?!?
– Est-ce normal qu’un scientifique fasse de la politique ?
– Comment osent-t’ils prendre l’exemple des étés catastrophiques qui ont provoqué des famines pour en déduire que le réchauffement nous menace, alors que c’est justement le contraire : la douceur des températures est la cause des périodes de prospérité ?
– Où voient-ils des changements « accélérés » – quelques dixièmes de degré sur plusieurs décennies et rien depuis bientôt 20 ans – alors que le volcanisme peut ruiner les récoltes plusieurs années de suite et provoquer des famines.
– Doit-on avoir une production énergétique « naturelle » dépendante du climat, alors que l’on sait que nous sommes déjà à la merci d’une baisse d’ensoleillement due au volcanisme pour notre survie alimentaire ?
On en revient toujours à cette aberration : nous sommes menacés par les phénomènes naturels et les périodes de froid, mais de dangereux incompétents menteurs et politisés retournent le problème en nous menaçant de l’activité humaine et du chaud. Il suffit d’un phénomène de rupture comme une grande éruption volcanique pour nous précipiter dans le chaos, mais on nous brandit des menaces d’évolution lentes qui ne sont constatable que sur des projections (dont la pertinence est invalidée par les faits), alors qu’on peut sans problème s’adapter à des évolutions lentes.
Ojai, alors la non. Je m’étais habitué à de très bonnes réponses de ta part, celle-ci est probablement l’une des plus mauvaise
Pour rappel, il n’y a que 5 degrés qui nous sépare de la periods glacière. Alors quelques dixièmes de moyennes ont leur importance.
Effectivement, ça ne bouge plus beaucoup depuis 17 ans, mais ça grimpe quand même. En climatologie, la periode d’étude commence sur 30 ans. Il faudra attendre encore quelques années avant d’avoir une idée précise des tendances actuelles. D’ici là gageons que l’on ait des modèles plus aboutis pour y voir un peu plus clair dans ce merdier.
Mais la ou je suis déçu c’est sur ce que peut provoquer le volcanisme. Effectivement il peut nous griller ou nous refroidir, tout dépend de là où on se trouve. Idem pour le soleil. Mais la où je ne suis pas d’accord c’est sur le fait que ça excuse nos agissements : ce n’est pas parce qu’une personne mourra un jour que j’ai le droit de la tuer
@ap
De mémoire c’est un réchauffement climatique qui a précipité la chute des Mayas. Et c’est le même réchauffement qui aurait permis l’expansion du royaume viking.
Tout le monde n’y gagne pas.
1500 milliards par an, soit l’équivalent du CA annuel de l’ensemble des quatre plus grandes entreprise de pétrole et de gaz. Enfin, un peu moins, même.
Comment arrive t il à 1500 milliards de $ ?
L estimation est fausse. L OCDE a calcule que pour arriver aux objectifs de Kyoto en 2025 il faudrait investir 85000 milliards de dollars, soit 27 milliards par jour …. ou encore 8500 milliards par an
Big business
Où trouve-t-on cette étude de l’OCDE?
encore faut il que l’objectif soit atteignable et il ne l’est pas donc le chiffre réel est la totalité de nos richesses produites sauf arrêt de l’arbitre 🙂
il faut donc considérer ce chiffre ( ou un autre) de 1500 milliards comme la limite a ne pas dépasser, chiffre relativement modeste par rapport au PIB mondial et au cout des guerres que nous vivons et avons déjà vécu et futures guerres causées par le dérèglement…politique de la planète
@Jacques
Voilà de quoi relancer fortement l’économie 😉