Par Wackes Seppi.
C’est la fin du mois d’août… les salles de rédaction sont clairsemées, l’actualité n’est pas très fournie, l’activité intellectuelle connaît sa diapause estivale. C’est le moment que « choisit » l’Agence France Presse (AFP) pour diffuser une dépêche manifestement prémâchée par l’Association Robin des Toits.
Le grand art de Robin des Toits
Que dit l’Association ? En titre de son communiqué :
« La justice fait droit à une personne électro-hypersensible et reconnaît son handicap. »
C’est très malin : on qualifie la personne sans prétendre que la justice l’a ainsi qualifiée (ou reconnue).
Dans le texte :
« Le jugement fait état du Syndrome d’hyper sensibilité aux ondes électromagnétiques précisant que la description des signes cliniques est irréfutable. La déficience fonctionnelle de [Mme X.] est évaluée à 85 %. Une allocation pour adulte handicapé lui est donc attribuée, par décision de justice, pour trois ans renouvelables en fonction de l’évolution de son handicap. »
C’est encore très malin : « Le jugement fait état… » est une formulation très vague. L’obsédé textuel, surtout doté d’esprit critique et muni d’un bagage juridique, comprend vite qu’on n’a pas pu écrire, par exemple : « Les juges ont déclaré… ».
Tout bon communiqué de presse se termine par une déclaration.
Donc :
« Selon Étienne Cendrier porte-parole de Robin des Toits : « Il s’agit d’un grand pas en avant pour la reconnaissance de ce Syndrome d’électro-hypersensibilité ; la justice – comme souvent – est en avance sur les politiques. » »
Là encore, « un grand pas en avant » ne signifie pas que la justice a reconnu le syndrome.
L’irresponsabilité de l’AFP
À en croire le site Romandie.com, l’AFP n’a pas hésité à annoncer que :
« France : la justice reconnaît le handicap dû à l’électrosensibilité ».
Et :
« La justice française a reconnu pour la première fois l’existence d’un handicap grave dû à l’hypersensibilité aux ondes électromagnétiques. Il s’agit d’un dossier sensible dans un environnement où téléphones mobiles et wifi sont omniprésents. »
C’est matériellement faux, comme nous le verrons plus loin, mais c’est aussi extravagant. Une décision de justice… ce n’est pas « la justice ».
En l’occurrence, il s’agit d’une décision du Tribunal du contentieux de l’incapacité de Toulouse, soit une juridiction (paritaire) du premier degré. On en trouvera le texte par exemple ici.
Elle aura peut-être l’autorité de la res judicata, si elle ne fait pas l’objet d’un appel, entre les parties. Elle ne fait en aucun cas jurisprudence, au sens ordinaire de référence pour la solution d’un point de droit. Cela n’a pas empêché le rédacteur d’évoquer en intertitre une « possible jurisprudence », donnant la parole à l’avocate de la plaignante qui « a affirmé que ce jugement pourrait faire jurisprudence, car « des milliers de personnes » sont concernées, mais n’ont pas saisi les tribunaux jusqu’à aujourd’hui. »
La bavarde a fait son boulot – qui est aussi de célébrer sa propre victoire en la magnifiant – mais pas le rédacteur. Il reproduit certes des propos, mais est-ce de la bonne information que de refléter des propos stupéfiants : la jurisprudence ne dépend pas du nombre de cas, mais de la solidité juridique de la solution (en grande partie liée au degré de juridiction en cause).
Le rédacteur a eu copie du jugement, selon ses propres dires. Manifestement, il ne l’a pas lu.
En particulier, le jugement a été rendu le 8 juillet 2015 par mise à disposition au secrétariat du Tribunal. Sa communication à l’AFP par Robin des Toits et sa médiatisation ont donc pris quelque… huit semaines. Pour un cas présenté comme une remarquable avancée, suivi par l’association avec la plus grande attention ? Pour un cas impliquant une personne qui jouit d’une certaine aura médiatique et qui milite activement pour la reconnaissance de l’électrosensibilité ?
Le rédacteur n’a-t-il pas remarqué qu’il était instrumentalisé pour une opération de manipulation dont le caractère se reconnaît immédiatement au temps mis pour la lancer ?
Un syndrome reconnu par la médecine, mais…
Les médias se sont évidemment précipités, avec plus ou moins de prudence. Plutôt moins que plus.
Parmi nos cibles habituelles, Le Monde (avec, bien sûr, AFP) titre « Première reconnaissance d’un handicap dû à l’électrosensibilité en France. »
Brodant sur la dépêche de l’AFP, il écrit :
« Un récent jugement du tribunal du contentieux de l’incapacité de Toulouse reconnaît ainsi, après expertise médicale, que la plaignante, [Mme X.], souffre du syndrome d’hypersensibilité aux ondes électromagnétiques, dont « la description des signes cliniques est irréfutable ». »
Il ajoute, recopiant en partie la rhétorique des tenants de l’électrosensibilité :
« L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a reconnu en 2005 que l’électrosensibilité était « caractérisée par divers symptômes non spécifiques qui diffèrent d’un individu à l’autre » mais qui « ont une réalité certaine et peuvent être de gravité très variable ». Il n’existe cependant ni critères diagnostiques clairs pour ce problème sanitaire, ni base scientifique permettant de relier les symptômes à une exposition aux champs électromagnétiques, ajoutaient les auteurs de l’étude de l’OMS. »
Une information sérieuse aurait cité d’autres éléments de la page de l’OMS :
« On a réalisé un certain nombre d’études dans lesquelles on exposait des individus présentant une HSEM [hypersensibilité électromagnétique] à des CEM [champs électromagnétiques] similaires à ceux auxquels ils attribuaient leurs symptômes. L’objectif de ces études était de provoquer l’apparition de ces symptômes en conditions de laboratoire contrôlées.
La majorité de ces études indique que les individus se plaignant de HSEM sont incapables de détecter plus précisément une exposition à des CEM que des individus ordinaires. Des études bien contrôlées et menées en double aveugle ont montré que ces symptômes n’étaient pas corrélés avec l’exposition aux CEM.
[…]
Il existe aussi certains éléments indiquant que ces symptômes peuvent être dus à des maladies psychiatriques préexistantes, ainsi qu’à des réactions de stress résultant de la crainte inspirée par les éventuels effets sur la santé des CEM, plutôt que de l’exposition aux CEM elle-même. »
Au moins, Le Monde a-t-il fait référence à l’absence de base scientifique d’une quelconque relation de cause à effet… démolissant ainsi son titre ; à condition d’admettre que l’auteur admette la compétence et l’autorité des experts de l’OMS, ce qui reste à voir (les experts n’ont-ils pas le défaut rédhibitoire d’être… experts ?).
Le syndrome est donc reconnu, mais on est très loin de la relation de cause à effet et de la mise en cause des ondes.
Un jugement « étonnant »
On peut s’étonner (euphémisme) du caractère lacunaire du jugement. Ainsi, il n’y a aucune description des arguments des parties. On sait seulement qu’il y a eu débats.
Le Tribunal était confronté à une question simple : Mme X souffre-t-elle d’une incapacité supérieure à 50 %, auquel cas elle a droit, mécaniquement, à une allocation pour adulte handicapé, une « prestation de compensation de handicap » ? Ajoutons avec un brin de malice que les montants en litige étaient faibles, sans nul doute inférieurs au coût d’une procédure en appel.
Le tribunal (paritaire) semble avoir pris l’« expertise » du médecin à sa valeur faciale et sauté à la conclusion juridique.
Une expertise tout aussi « étonnante »
L’expertise du médecin commis à cette tâche est reproduite en intégralité dans le jugement.
Elle commence par un « Le diagnostic » dont on doit se demander s’il fait vraiment partie du diagnostic du cas de Mme X ou s’il s’agit de la régurgitation d’une opinion sur l’électrosensibilité :
« Le diagnostic :
Syndrome d’hypersensibilité aux ondes électromagnétiques. S’il ne fait pas partie de données acquises, avérées, de notre système de santé français il est reconnu par d’autres pays.
La description des signes cliniques est irréfutable.
La symptomatologie disparait dès que les causes sont éliminées ; mais cette élimination impose un mode de vie et des sacrifices qui ne permettent pas la moindre suspicion de simulation.
En milieu protégé (sans ondes), l’handicap est nul, en milieu hostile, il peut atteindre 100 %. »
L’expert n’en dit pas plus.
Il ressort de ses déclarations ultérieures que, s’il y a eu diagnostic, il a reposé exclusivement sur les déclarations de la plaignante. Il passe donc directement à l’évaluation du handicap. Sans entrer dans le détail (quoique cela serait aussi intéressant), il dit : 85 % ; trois ans renouvelables ; attribution de la prestation au titre de l’aide technique et de l’aménagement du logement. Le Tribunal acquiesce.
Le traitement ambigu de Sciences&Avenir
S&A a fait comme d’autres dans un premier temps : se précipiter sur l’« information » sans esprit critique. Puis il a interrogé le médecin expert, qui a répondu avec une grande franchise. Nous citerons deux extraits :
« En tant qu’expert, j’ai cherché à être objectif, réaliste et humaniste. »
Il y a là des objectifs louables, mais peut-être difficilement conciliables. Et :
« J’ai bien conscience qu’il n’y a pas de consensus scientifique sur la question. Ma position, ça a été de ne pas trancher, ni dans un sens ni dans l’autre. Car à l’heure actuelle, il n’y a pas de données acquises, avérées. Mais le handicap dont souffre [Mme X.] ne peut pas être nié. Et quand bien même il serait psychiatrique – ce que je ne crois pas – il s’agit toujours d’un handicap qui, de fait, mérite d’être pris en charge… »
On est là dans le cadre de ce qu’a écrit l’OMS en décembre 2005 : considérer la pathologie. Le jugement, aussi critiquable soit-il en la forme, n’est pas déraisonnable quant au fond, même si on peut penser qu’une expertise plus poussée aurait pu se justifier.
Mais il est difficile pour S&A d’admettre qu’ils ont manqué de prudence et se sont laisser abuser – comme bien d’autres qui, eux, ont la très faible excuse de ne pas être des médias de vulgarisation scientifique. Nous avons donc droit à une énormité, en introduction à l’interview du médecin expert :
« La décision du TCI pourrait ainsi faire date, puisque, scientifiquement, il n’existe toujours aucun consensus sur la réalité d’une condition médicale induite par les champs magnétiques. »
Non : un arrêt ne saurait « faire date », lire « jurisprudence », sur un point de fait et de science. Et il y a consensus, dans le sens d’opinion très largement majoritaire, lequel est reflété par le texte que l’OMS n’a pas trouvé nécessaire de modifier en maintenant dix ans :
« La majorité de ces études indique que les individus se plaignant de HSEM sont incapables de détecter plus précisément une exposition à des CEM que des individus ordinaires. Des études bien contrôlées et menées en double aveugle ont montré que ces symptômes n’étaient pas corrélés avec l’exposition aux CEM. »
On aurait pu attribuer un petit satisfecit et les encouragements à S&A, mais il a fallu qu’il rajoute une couche – osons l’expression – de mauvaise foi. « Électrosensibilité : que dit la science ? » aurait dû faire parler la science…
« Une décision qui pourrait faire jurisprudence et ravive le débat scientifique autour de la question : les symptômes dont souffrent les hyper électrosensibles autodéclarés sont-ils véritablement dus aux champs magnétiques quasi omniprésents aujourd’hui ? La réponse est loin de faire consensus. »
Pourquoi ? Parce que S&A donne longuement la parole à  Robin des Toits et à M. Dominique Belpomme, tout en massant le texte de l’OMS pour suggérer l’existence d’un lien entre ondes et syndrome.
Il la donne même à des personnes se déclarant atteintes d’électro-hypersensibilité, toutes ayant consulté… M. Dominique Belpomme. Un Belpomme qui, pour accréditer ses théories, n’hésite pas à faire un amalgame scandaleux :
« Pasteur aussi était regardé avec méfiance par ses confrères jusqu’à ce qu’il découvre les microbes ! »
Pitié ! Pour le grand Pasteur et pour nous !
Alors, que choisir ? Que Choisir
Dans ce déluge d’indigence et de charlatanerie, il y a une revue qui campe sur ses positions : Que Choisir. Elle a une longue tradition de dénonciation des charlataneries et s’est attiré les foudres des promoteurs d’icelles.
Et de rappeler en conclusion :
« La réalité de leur souffrance est indéniable et appelle peut-être une prise en charge par l’assurance maladie, mais sur un fondement objectif. Or, tout porte à croire que l’électrosensibilité n’en est pas un. »
Nous souscrivons. Mais surtout, la revue nous livre une information : l’assurance-maladie a fait appel. Ça n’intéresse visiblement pas les médias qui ont ont vu l’émergence d’une jurisprudence…
Au tour du dictionnaire !
Nous avons déjà eu une loi stupide, dite loi Abeille, « relative à la sobriété, à la transparence, à l’information et à la concertation en matière d’exposition aux ondes électromagnétiques » en début d’année1.
En mai, le dictionnaire Larousse annonçait l’entrée d’« électrosensibilité » dans son édition de 2016. Danses de joie… Pour Mme Michèle Rivasi, députée européenne :
« L’entrée de ce nouveau mot dans le dictionnaire, utilisé depuis des années par des associations et des médecins spécialistes de l’électrosensibilité, est une reconnaissance symbolique mais très importante de l’existence de cette pathologie. »
On n’arrête pas le progrès.
- Pour une critique : http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article2402
Et pour entrevoir comment l’activisme anti-ondes compte utiliser cette « percée », par exemple : http://www.sciencesetavenir.fr/sante/20150206.OBS1874/la-loi-sur-les-ondes-electromagnetiques-et-apres.html ↩
Thevenoud va sans doute bientôt déclarer son extrême sensibilité à l’impôt.
C’est la fiscalo-sensibilité, avec rente versée par la SS à tout exilé fiscal. Le monde entier nous l’envie !
L’électrosensibilité est une maladie psychiatrique. Le problème étant que les malades psychiatriques en question sont dans le déni et voient également une belle occasion de se faire du fric.
Si un jour l’électrosensibilité est reconnue, alors il n’y aura qu’une chose à faire: Encourager tout le monde, absolument tout le monde à se déclarer électrosensible. La supercherie sera alors trop grosse pour perdurer.
Maintenant que la pathologie est officiellement reconnue, le préfet va pouvoir décider si les troubles constatés imposent une hospitalisation sans le consentement du malade, consentement à l’évidence impossible à obtenir alors que la pathologie nécessite des soins immédiats assortis d’une surveillance constante.
Si quelqu’un prétend ressentir les ondes => test obligatoire.
Sinon, pas de reconnaissance, pas d’indemnisation.
non, non ! la plupart sont à la ramasse et ne pensent pas « faire du fric », c’est même l’inverse, elles deviennent victime du business des ondes. Des petits malins leur fourguent tout un tas de trucs totalement inutiles, des cages de Faraday, des mises à la terre (sic) de l’eau dynamisée (!) des châles en fil d’argent etc etc.. mais ce sont des trucs qui les rassurent réellement : un effet PLACEBO pour contrer un effet NOCEBO en quelque sorte.
Et oui les animaux sont de terribles révélateurs des maux que l’on nous inflige avec la technologie Wifi et autres ondes, ainsi qu’avec le transport des courants électriques à 400.000 volts…
http://stoptht.free.fr/spip.php?page=article&id_article=244
Santé humaine et animale : 2 articles de Ouest-France, un sur l’enquête citoyenne, l’autre sur les Marcouyoux et le GPSE
Samedi 24 janvier 2009 // Revue de presse
La coordination STOP-THT demande un moratoire sur toute nouvelle ligne THT
Article web du samedi 24 janvier 2009, après la conférence de presse de Saint-Lô
Pierre Le Ruz, patron du Centre de recherche et d’informations indépendantes sur les rayonnements électromagnétiques (Criirem) a commenté les résultats de l’enquête commanditée par la Coordination interrégionale STOP-THT.
Les résultats de l’enquête menée entre janvier et mars 2008 auprès des riverains des lignes à haute tension sont « sans appel « selon la coordination interrégionale Stop-THT qui a tenu, samedi matin, une conférence de presse à Saint-Lô. Commanditée par la coordination auprès du Centre de recherche et d’informations indépendantes sur les rayonnements électromagnétiques, l’enquête « Vivre avec une ligne THT » a analysé les réponses de 2 868 personnes. Personnes exposées, réparties dans une zone de 300 m de part et d’autre de plus de 250 km de lignes THT. « Les résultats sont éloquents » insiste la coordination, « les conditions de vie des riverains sont détériorées, particuliers comme exploitants agricoles ». L’enquête doit « d’urgence amener le gouvernement à suspendre tout nouveau projet et à approfondir la recherche dans ce domaine ». La coordination va saisir la mission parlementaire du Sénat qui va débattre de la question le 29 janvier. Deux jours avant la grande manifestation du 31 janvier à Saint-Hilaire-du-Harcouët, dans la Manche.
La haute tension fait-elle disjoncter les animaux ?
AP: « la technologie Wifi et autres ondes, ainsi qu’avec le transport des courants électriques à 400.000 volts… »
Un rapport de 1/20’000 entre les deux, vous venez de gagner un point pseudo-science « torchons & serviettes ».
Quelle surprise…
Problème des courant vagabond => aucun rapport avec le Wifi, les stations de mobiles, etc.
Un phénomène physique pour lequel aucun instrument de mesure n’existe… sauf le cerveau de certains…
Mais alors ! Les animaux seraient-ils devenus fous eux aussi !?
http://www.pleinchamp.com/actualites-generales/actualites/vent-debout-face-aux-eoliennes
A quoi servirait donc le GPSE !?
http://stoptht.free.fr/spip.php?page=mot&id_mot=51
GPSE
Groupe Permanent de Sécurité Electrique
A la suite de ce rapport, le Ministère de l’Agriculture et de la Pêche et EDF ont signé en 1999 le premier protocole GPSE (Groupe Permanent de Sécurité Electrique), dont la présidence est confiée au Professeur F. Gallouin de AgroParisTech (anciennement l’Institut National Agronomique Paris-Grignon).
Les participants réguliers de ce GPSE, en plus de son Président, du Ministère de l’Agriculture et de la Pêche et de RTE, sont l’Ecole Nationale Vétérinaire d’Alfort, Promotélec, Groupama, des représentants de la profession agricole.
Le GPSE est un groupe d’expertise multidisciplinaire dont l’objectif général est de promouvoir la sécurité électrique dans les exploitations agricoles afin de :
– faire progresser la connaissance scientifique et l’expertise,
– diffuser cette connaissance au sein de la profession agricole,
– apporter cette expertise à la résolution de sollicitations et de problèmes locaux.
Le protocole GPSE actuellement en vigueur a été signé en 2006.
Les expertises proposées par le GPSE dans une exploitation agricole portent sur trois volets : la conduite de l’élevage (expertise zootechnique), l’état sanitaire et une expertise technique.
@AP: Votre article sur les éoliennes il est risible… Faites gaffe quand vous citez une source. Celle ci vous fait plus passer pour un guignol qu’autre chose.
Qu’en savez-vous !?
Renseignez-vous donc auprès des services de l’Etat de Loire Atlantique avant que d’affirmer que cela est risible !!!
Le guignol n’est pas celui que vous pensez !
Pour sûr qu’en s’adressant à des géobiologues ☺ , on ne pouvait qu’aboutir à ce genre de conclusions désopilantes.
Dommage pour vous que cette « conclusion désopilante » a conduit au final à l’ intervention du Groupe Permanent de Sécurité Electrique, là on rigole moins !
Quel rapport avec les « électrosensibles »?
Les éoliennes ont été érigées dans une zone humide à proximité d’une ligne THT 2 x 400 000 volts, comme l’article de plein champs l’évoque, elles ne sont qu’un élément déclencheur et aujourd’hui ce sont les riverains qui connaissent des problèmes sanitaires…
@simple touriste
Je vois que vous êtes informé sur les courants vagabonds, vous n’ignorez pas que les eaux souterraines peuvent donc créer des problèmes dès lors qu’elles véhiculent des courants induits…
Et pourquoi pas soigner ça à coup d’homéopathie ? Remède placebo contre maladie psychosomatique, le feu par le feu.
C’est ce que j’avais préconisé il y a quelque temps…
http://stephanemontabert.blog.24heures.ch/media/02/02/2466899501.jpg
(article complet http://stephanemontabert.blog.24heures.ch/archive/2012/09/26/ondes-soigner-la-maladie-imaginaire.html )
Mais je ne suis pas sûr de l’efficacité du traitement, qui dépend probablement du signe astrologique. 🙂
L’expertise aurait au moins dû préciser la gamme d’électrosensibilité : quelles fréquences d’ondes sont-elles concernées ? Rien de tout ça. Or, rappelons-le, tel quel, une personne électrosensible devrait également être sensible à … la lumière, bien plus énergétique que les ondes WiFi ou portable ! A moins, bien entendu, d’effet de résonance, qui ne concerne qu’une longueur d’onde bien précise. Cette expertise est donc du « bullshit », et le cas relève de la psychiatrie, et rien d’autre. Il doit être traité comme tel.
Et même s’il y a un phénomène de résonance derrière cela (ce qui n’est pas a priori totalement invraisemblable), cela expliquerait éventuellement qu’une certaine bande de fréquences cause la maladie, mais pas :
– que toutes les bandes de fréquences des portables causent la maladie
– que les fréquences anciennement SECAM récupérées pour les portables causent la maladie (alors qu’on a pas vu de crise sanitaire dans le VIIe arrondissement de Paris)
– que les « EHS » ressentent spécifiquement les ondes « pulsées »
« Il y a là des objectifs louables, mais peut-être difficilement conciliables »
en quoi?
En tout cas une chose est claire: ceux qui se déclarent électrosensible sont des grands malades
Et ceux qui les poussent sur cette voie sont de grands escrocs.
Peut-on se faire déclarer handicapé à 100% et indemniser en conséquence quand on soufre d’hypersensibilité à la connerie médiatique ?
Le problème est quand même bien réel. Soit on éteint sa TV, sa radio, son ordinateur et on évite sa concierge, se coupant ainsi du monde. Soit on est harcelé d’annonces d’empoisonnement par la nourriture, l’air et les ondes ou encore de fin du monde imminente. Je pense que n’importe quel généraliste pourra témoigner du nombre important de patients qui défilent dans leurs cabinets pour cause d’hypersensibilité aux media.
La photo illustrant l’article est fort drôle. Avant, il suffisait d »aller au boulot avec ce papier alu sur la tête pour se faire boucler. Aujourd’hui, avec les développements médiatico-jurisprudentiels évoqués par l’article, on verra arriver le type coiffé d’alu, nimbé de l’aura de quelqu’un en grande souffrance, et dont on doit respecter l’électro-sensibilité, comme un collègue pour lequel des mesures spécifiques seront prises par l’organe chargé de la santé et de la sécurité au travail. Ce sera intéressant à voir…
Tout a été dite depuis longtemps par l’académie de médecine, mais aucun média n’en tient compte !
Citation :
En ce qui concerne l’électrohypersensibilité (EHS), aucun système sensoriel humain permettant de
percevoir les champs émis par les antennes n’a été identifié. La quasi-totalité des études sur l’EHS a
montré que les sujets concernés, bien que manifestant des troubles variés en présence de dispositifs
émetteurs de champs électromagnétiques, sont incapables de reconnaître si ces dispositifs émettent des
ondes ou non. Le rapport 2009 de l’AFSSET concluait sur l’EHS : « aucune étude ne montre que
l’électrohypersensibilité est due aux ondes électromagnétiques. Les études suggèrent un effet nocebo
(inverse de l’effet placebo : troubles relatés résultant d’un mécanisme psychologique) et des facteurs
neuropsychiques individuels ».
L’électrosensibilité est bien une pathologie reconnue dans un certain nombre de pays.
Ce que les « anti-ondes » oublient de préciser, c’est que si la pathologie est reconnue, elle l’est dans les maladies psychiatriques.
Personne sur terre n’arrive à détecter en double aveugle si une borne Wifi est allumée ou éteinte … quand même étrange …
… Mais est-on sûr que ces phénomènes soient liés ? Je ne vois pas la radioactivité, et pourant elle peut avoir des conséquences sur moi. Donc ça ne tient pas.
Ainsi pourquoi ne pas tenter la polémique suivante: car il faudrait déjà préciser qu’on parle d’exposition aux ondes électromagnétiques ARTIFICIELLES, i.e. celles où la sélection naturelle n’a pas eu le temps d’agir, contrairement à d’autres OEM (UV, IR), et même à la radioactivité naturelle. Dans ces cas, nous sommes « armés » avec des mécanismes puissants de réparations de l’ADN, dont la qualité a été « ajustée » par la sélection naturelle.
Par exemple, concernant les UV solaires (photons 100 fois plus énergétiques que les visibles), ils nous sont bénéfiques à petite dose. Mais à partir d’un certain « seuil », ils sont destructeurs. Certains d’entre nous avons hérités des mécanismes de lutte (bronzage) ou de réparation (du coup de soleil), grâce à la sélection naturelle. On voit même apparaître régulièrement des allergiques ou photophobes qui en sont déficiants (dans des sociétés « primitives », ils ne survivaient probablement pas. Du moins ils n’auraient probablement pas l’occasion de se reproduire)
Par ailleur, la médecine parle de « capital soleil » devant son incapacité à comprendre pourquoi à partir de certains seuils, certains vont commencer à faire des cancers (et pas d’autres). Phénomène émergent, seul les statistiques et les probabilités peuvent alors décrire et quantifier les observations, et la qualité de l’ajustement darwinien. Les problèmes de la peau sont plus probables lorsqu’on est vieux et qu’on s’est déjà reproduits : donc le mécanisme est suffisant, pas la peine d’être immortel.
Ainsi, pour les OEM « artificilles », pourquoi ne pas légitimement « penser » qu’on pourrait être devant un problème de dose et de « capital » ? Au même titre que les UV et l’étonnante diversité des adaptations physiologiques?
Il serait intéressant de voir comment à été « découvert » le lien entre UV et cancers de la peau. Ce qui est plus sûr, c’est que les premiers chercheurs brûlés aux rayons X, les premiers irradiés sont une bonne illustration de la déconvenue. Ou l’amiante. Ainsi on ne risque probablement pas le bûcher des scientifiques en affirmant que la Science n’a jamais fait haro des risques avant leur premières observation ! Dans l’histoire, c’est même une répétition. Normal, puisque la science, c’est avant tout la théorisation des phénomènes « observables », base sur laquelle les prédictions sont possibles.
Bref, et si c’était pareil pour les ondes électromagnétiques centimétriques ? On peut rétorquer que les photons impliqués sont 1000 fois moins énergiques que ceux de la lumière visible, donc que c’était un problème différent, voir un faux problème. Sauf que devant la «  »torture à la goutte d’eau », qui demande très peu d’énergie avant de rendre quelque’un fou, cet argument ne tient pas; notre corps, notre système nerveux n’est pas un réceptacle basique d’énergie.
Alors ? Peut-on reprocher à des gens de vouloir de se « protéger » de phénomènes où la science est souvent « en retard » ? D’ailleurs la loi Abeille n’interdit pas le portable. Elle édicte une règle de moindre exposition et de dillution pour être sous des seuils. En gros, les opérateurs, vous mettrez plus d’antennes moins puissantes plutôt qu’une unique très puissante : et les consommateurs paieront le surcoût (c’est pour ça que Que choisir … a choisi … son camps)
Devant ces phénomènes « nouveaux », ça n’est pas simple. Car la supercherie est également plausible.
Mais pour revenir à la zététique, dans le doute, la façon dont la science est « invoquée » pour infirmer les syndrômes paraît maladroite, puisqu’il n’y a pas de théorie scientifique qui affirme l’innocuité et en expliquerait les mécanismes, théorie qui serait alors testable … la psychiatrie pourquoi pas, mais ça n’a pas l’air d’être « tranché », car un tribunal a pu s’engouffrer de la légèreté des arguments.
Tout comme il n’existe pas de théorie scientifique qui explique les dangers des OEM artificielles!
Bref, on marche sur des oeufs, l’omelette est probable, car actuellement personne ne prouve rien.
Zététiquement vôtre.
Justement, personne ne prétend ressentir la radioactivité.
Les rayonnements E-M et ionisants ont été soigneusement étudiés depuis des décennies, il y a des milliers de publication sur ces sujets. On n’en est pas au tout début avec aucune idée des effets.
Il y a plusieurs hypothèses concernant l’actions des CEM :
– effet du champ électrique sur les ions
– effet du champ magnétique sur les magnétites
Aucune n’a pu être confirmée.
Votre frigo ou votre télé émet un champ électromagnétique 100 fois plus important qu’une borne wifi.
– Oui, d’ailleurs normalement c’est aux pro-électrosensibles de montrer une théorie testable. Or rien n’est proposé: en science, à celui qui affirme de fournir les preuves ! Personnellement, je suis assez « confiant » avec la théorie du nocébo qui montre que c’est psychiatrique, mais je me permets toujours de douter. Du moins dans les discutions, les pro-électrosensibles ont souvent de très bons arguments à faire valoir.
– Mon frigo émet des ondes centimétriques ? Ah … Mais là n’est pas le problème soulevé par les électro-sensibles. Le problème est la « soupe » électromagnétique artificielle dans laquelle on baigne, sa densité aux fréquences centimétriques n’importe où qu’on soit, sans « pause ». Or un frigo, si je résume, ça ne se met en branle que toutes les 15 minutes, pour quelques minutes de fonctionnement.
edc10: « Je ne vois pas la radioactivité, et pourant elle peut avoir des conséquences sur moi. Donc ça ne tient pas. »
Vous perdez vos cheveux, sentez un gout métallique dans le bouche ?
Dans certains expériences les électrosensibles, eux, ont prétendu avoir des maux de têtes à cause des ondes alors que les appareils étaient éteints.
edc10: « Donc ça ne tient pas. »
Ressentir un effet du à une cause qui est absente c’est au moins une preuve forte de bullshit.
Certains défenseurs des électrosensibles parlent de faible dose à exposition prolongée. Celles justement qui font que les symptômes peuvent se déclencher plus tard. Si on fait le parallèle avec la radioactivité, ce sont les cas de cancers apparaissant bien plus tard.
Là il me semble que vous me parlez d’une franche irradiation (perte de cheveux, goût metallique)
Je suis d’accord avec vous que les tests nocébos montrent que les ressentis des électrosensibles sont complètement infondés !! Mais le débat est maintenant « détourné » vers les « faibles » doses. Et là la science n’a plus beaucoup de moyens simples pour infirmer. Ne reste plus que les études statistiques, … …. Bref, ça veut gagner du temps et s’éloigner d’une l’objectivité scientifique applicable …
7 milliards de personnes et l’espérance de vie augmente depuis l’avènement de l’électricité et des premières émissions radio d’origine humaine… Mais les ondes tuent c’est sûr…
C’est malheureusement plus compliqué que ça! Il y a des personnes qui sont allergiques aux oeillets: on a les moyens de le vérifier par des tests reproductibles. Pourtant, après un diagnostic de quelques mois ou quelques années, ces personnes peuvent très bien présenter un tableau allergique vrai à la simple vue d’une fleur d’oeillet strictement artificielle. Il s’agit donc d’une sorte de réflexe conditionné.
Il y a un parallèle à faire avec une personne « endoctrinée » à la théorie de la radio-sensibilité aux ondes électromagnétiques par un « Robin des Toits » ou un « Dominique Belpomme » que je ne connais pas. Dire que c’est une pathologie psychiatrique est un peu court, au moment où les neurosciences font des progrès réguliers, grâce aux nouvelles technologies: un jour, sans doute, on montrera comment ces réactions étonnantes face à des sources qui miment des causes pathogènes sont provoquées par les mêmes circuits qu’en présence d’un véritable allergène.
On verra donc bien mieux, probablement, d’où nous viennent ces maladies actuellement appelées « psychosomatiques », et pourtant aptes à s’en prendre réellement à nos organes!
En même temps disparaitra la division artificielle entre physique et psychique, facilité intellectuelle abstraite, actuellement, et qui ne correspond évidemment pas au fonctionnement de notre unique organisme où tout est « connecté ».
Il n’y a pas de corrélation entre l’exposition aux ondes et la survenue des symptômes mais c’est quand même la faute aux méchantes ondes. A moins, hypothèse personnelle mais qui a tout autant de solidité scientifique, que ce soit la faute à l’eau que l’on ajoute au pastis.
pas une preuve de bullshit…mais une très forte indication de bullshit..faut un certain temps etc…
Je vous corrige tout de suite: vous êtes parfaitement capable de ressentir la radioactivité quand celle-ci dépasse le seuil pathologique puisqu’une semaine après, votre peau va se décoller et vos intestins sortir de votre posterieur (je parle évidemment de doses costaudes là ).
Les études en double-aveugle sur l’électro machin ne demandent pas aux electrossensibles d’appuyer sur un bouton dès que la borne wifi s’allume mais leur demandent au bout d’un certain temps d’exposition supposée si ils présentent les symptômes qu’ils jugent causés par le wifi. Et pas de bol, les résultats sont les mêmes que le wifi soit allumé ou non.
A 10 Gy en exposition totale, pas la peine d’attendre une semaine …
http://stoptht.free.fr/spip.php?page=article&id_article=244
Santé humaine et animale : 2 articles de Ouest-France, un sur l’enquête citoyenne, l’autre sur les Marcouyoux et le GPSE
Samedi 24 janvier 2009 // Revue de presse
La coordination STOP-THT demande un moratoire sur toute nouvelle ligne THT
Article web du samedi 24 janvier 2009, après la conférence de presse de Saint-Lô
Pierre Le Ruz, patron du Centre de recherche et d’informations indépendantes sur les rayonnements électromagnétiques (Criirem) a commenté les résultats de l’enquête commanditée par la Coordination interrégionale STOP-THT.
Les résultats de l’enquête menée entre janvier et mars 2008 auprès des riverains des lignes à haute tension sont « sans appel « selon la coordination interrégionale Stop-THT qui a tenu, samedi matin, une conférence de presse à Saint-Lô. Commanditée par la coordination auprès du Centre de recherche et d’informations indépendantes sur les rayonnements électromagnétiques, l’enquête « Vivre avec une ligne THT » a analysé les réponses de 2 868 personnes. Personnes exposées, réparties dans une zone de 300 m de part et d’autre de plus de 250 km de lignes THT. « Les résultats sont éloquents » insiste la coordination, « les conditions de vie des riverains sont détériorées, particuliers comme exploitants agricoles ». L’enquête doit « d’urgence amener le gouvernement à suspendre tout nouveau projet et à approfondir la recherche dans ce domaine ». La coordination va saisir la mission parlementaire du Sénat qui va débattre de la question le 29 janvier. Deux jours avant la grande manifestation du 31 janvier à Saint-Hilaire-du-Harcouët, dans la Manche.
La haute tension fait-elle disjoncter les animaux ?
AP: « Pierre Le Ruz, patron du Centre de recherche et d’informations indépendantes sur les rayonnements électromagnétiques (Criirem) »
Un bon argument d’autorité…
AP: « a commenté les résultats de l’enquête […] auprès des riverains des lignes à haute tension »
pour un micro-trottoir… Winner !
Il y a des études sérieuses sur les effets des THT, vous devriez vous en servir plutôt que de demander l’avis des clients du bar PMU.
Effectivement j’ai pris un raccourci , merci pour ce conseil, il nous serait agréable que vous nous fournissiez ces études, à tout le moins les liens.
Cordialement.
AP
« il nous serait agréable que vous nous fournissiez ces études, à tout le moins les liens. »
Parce que vous les liriez ?
Vous voulez les études sur quel sujet?
– effets des champs électriques sur les animaux
– effets des champs magnétiques sur les animaux
– effets des champs électromagnétiques sur les animaux
– effets des lignes THT sur le sol
– effets des lignes THT sur l’air
AP: « il nous serait agréable que vous nous fournissiez ces études, à tout le moins les liens. »
Parce que vous n’avez lu aucune étude sérieuse en double aveugle avant de former votre opinion ?
Pitié !
Mon opinion est formée par la rencontre avec celles et ceux qui souffrent de ces phénomènes et dont mon épouse fait partie, alors de grâce pas de leçons à recevoir …
Comment savez-vous de quoi elles souffrent?
AP : « Mon opinion est formée par la rencontre avec celles et ceux qui souffrent de ces phénomènes et dont mon épouse fait partie, alors de grâce pas de leçons à recevoir … »
Vous avez pourtant grand besoin de leçons de science. La souffrance ne valide pas scientifiquement un témoignage.
Ce qui est désolant c’est que par ignorance votre épouse est peut-être en train de souffrir, voir de mourir d’un autre mal qui se développe pendant que vous vous focalisez sur un croyance.
La vérification concernant votre épouse serait très simple, mais vous n’avez certainement pas envie de savoir ?
La souffrance des proches: Etes vous encore assez lucide pour vous rendre compte que c’est justement quelque chose d’aveuglant que de voir ses proches souffrir? Par définition c’est précisément le genre de circonstances qui empêchent d’être objectif.
Le diagnostic de votre femme a t’il été confirmé par un médecin? Avez vous tenté de vérifier que c’était bien les ondes qui lui font mal? Réaliser un test en double aveugle n’est pas vraiment compliqué.
Avant de croire en un truc jamais démontré qui condamne à vie sans réelle possibilité de soin, ne serait il pas bon au moins pour le moral d’explorer les pistes des maladies qui se soignent aussi?
« Car à l’heure actuelle, il n’y a pas de données acquises, avérées. »
Si, il y en a.
C’est toujours la même chose: les seules données « acquises » sont celles qui accréditent les délires de certains. Tant que la majorité des études prouvent le contraire, alors « il y a débat », « ce n’est pas tranché » etc…
La CNITAAT (Cours Nationale de l’Incapacité et de la Tarification de l’Assurance des Accidents du Travail) installée à Amiens a déjà eu, je crois, à statuer en appel sur des cas similaires. C’est devant cette cour, plutôt méconnue, que sont traités les appels les décisions des TCI. Leur site doit donner une accessibilité à ces décisions.
Comme il est souligné dans centres bon article, la fameuse reconnaissances n’est qu’un enfumage médiatique de plus. je suis au regret de constater qu’une fois de plus la presse n’a pas fait son travail d’explication et que les journaleux ont résonné comme les bons tambours qu’ils sont.
Vous vous étonnez à raison de cette qualification car le terme utilisé n’est pas approprié : la sensibilité humaine est quelque chose de très naturel et ne peut être qualifiée de handicap ou de maladie. Elle est plus ou moins accentuée selon les personnes, le curseur se déplaçant du – vers le +.
Les journalistes qui ont relayé l’information, ne sont pas scientifiques et ont tout mélangé.
Il s’agit ici, dans la décision de Justice, du syndrome des micro-ondes ou syndrome d’intolérance aux champs électromagnétiques (SICEM) dont la première phase peut être sensitive ou non. Notez bien que je parle de sensitivité et non de sensibilité, la sensitivité étant la réaction d’un organisme soumis à une agression extérieure. Le terme international est « electrohypersensitivity » et non « electrohypersensibility ».
Je vous invite à consulter le site de notre association AFM-SICEM (www.afm-sicem.fr) qui est largement pourvu de documentation sur le sujet, publiée principalement dans des revues internationales, en langue anglaise, le sujet étant connu depuis bien longtemps aux Etats-Unis avec le Professeur Martin Pall, pionnier en matière de recherches sur les effets des micro-ondes sur le vivant (que ce soient les effets thermiques comme les effets non-thermiques).
Le Professeur Martin Pall est en effet LA référence en matière médicale sur le sujet.
Ce syndrome n’est pas une nouveauté : il est connu aux Etats-Unis depuis la deuxième guerre mondiale avec les effets des radars sur les soldats, en Allemagne lors de l’espionnage du bloc soviétique par de très gros radars installés dans le Harz, montagne au sud d’Hanovre, radars dont les émissions avaient fait crever tous les arbres environnants (articles de la recherche scientifique allemande nombreux sur le sujet).
Enfin l’électrohypersensitivité est bien connue des éleveurs depuis plus de vingt ans avec les problèmes des troupeaux de bovins et de porcs aux abords des lignes à très haute tension.
Ces conséquences désastreuses pour les animaux sont reconnues par le Ministère de l’Agriculture.
Mais quand il s’agit du porte-feuille des lobbies de la téléphonie mobile, c’est sûr qu’on va essayer de trouver un prétexte pour taxer les individus de fous ! … Les bovins et les porcs qui en souffrent, sont-ils fous aussi ?
Soyons un peu sérieux et regardons la réalité en face : les électrohypersensitifs ont de la chance dans leur malheur car ils ressentent très rapidement la toxicité de cette pollution et se mettent à l’abri. Ceux qui ne sont pas sensitifs, se croient invulnérables … alors qu’ils sont TOUS condamnés, tôt ou tard, à une maladie neurodégénérative ou un cancer du cerveau (ou autre cancer) foudroyant qu’ils ne verront pas arriver.
Documentez-vous à des sources d’information non payées par les lobbies.
tous condamnés? nom d’une pipe.
Une remarque préliminaire..nous sommes tous electrosensibles avec une définition conforme aux gens saines d’esprit…on ressent les ir, on se fait bruler par des uv..on voit …etc…
alors pas de mélange des genres ou de longueurs d’onde ou d’intensité svp…
les lobbies mon c..
Bon, de toutes façosn pour des effets à long résultant d’un processus inconnu…. la science ne vous apportera pas de réponse….ça bougera quand on verra effectivement une augmentation des cancers machin chouette en fonction de l’exposition.
Or..pas l’impression que ce soit clair… et ça commence à faire un moment que l’on est exposés…
et il n’est pas dit que quand épidémiologie aura chiffré….les gens renonceront à leur téléphone..vous buvez peut être bien votre coup de rouge non? vous prenez votre bagnole…la vie c’est des choix…
ce sont les lobbies qui essaient de vous convaincre que les accidents de bagnoles n’existent pas?
ce n’est pas un hasard si on nous sert toujours des études bidons, si on joue sur la sémantique si on en appelle à la justice pour « trancher » sur la question…
la question n’est certes pas tranchée et on a du mal a voir comment cela ce pourrait en l’état mais la mauvaise fois des  » pro électrosensibles » est beaucoup flagrante à mes yeux que le lobby des telecom…
et soyons clairs quand un loustic me dit qu’il sent si le wifi est on ou off…et qu’un test élémentaire me prouve le contraire, ce n’est pour moi qu ‘une confirmation banale que les témoignages ont peu de valeur..alors de grâce arrêtez de nous montrer la souffrance de ces gens…je connais aussi le piège de l’émotion…études en doubles aveugle pour la sensibilité et accessoirement recherche animale pour déterminer la réalité et quantifier un peu…
vous savez que monsanto fait des onde ogm? sans wifil?
Bonjour FEM-SICEM
Votre témoignage prouve juste qu’il y a autant d’abrutis aux USA qu’en Europe, aucun pays n’est épargné.
Quant au fait qu’il y ait des associations, ça ne préjuge pas de la vérité du concept, on a bien un parti socialiste.
Faites un test en vous mettant la tête d’un de vos adhérents dans le micro-ondes et vous pourrez dire que c’est dangereux. Approchez vous à 10m d’un volcan en éruption idem. Marchez au milieu de la route au lieu de marcher sur le trottoir idem.
A vous lire on reconnaît aussitôt le gloubi-boulga intellectuel, rhétorique à prétention scientifique à destination des masses un peu lourdingues. Vous n’avez pas manqué de jouer sur la peur, vous faite dans le classique, le B.A. BA de l’écolo-bobo. Vous n’avez pas non plus oublié d’accuser les affreux lobbies, ici ceux de la téléphonie, le contraire eut été une faute lourde de votre part. Pour mieux s’échapper comme une anguille à une argumentation un peu trop pointue, vous changer sensibilité par sensitivité. Là je dis chapeau, c’est plus original et de la bel ouvrage.
Quant au « Professeur Martin Pall est en effet LA référence en matière médicale sur le sujet. », il est donc à l’électrosensibilité ce que l’éminent homéopathétique Pr Séralini est aux OGM.
On ne peut que s’incliner devant la vraie science.
AFM-SICEM: « Ceux qui ne sont pas sensitifs, se croient invulnérables … alors qu’ils sont TOUS condamnés »
Trrremblez mortel !
AFM-SICEM: « les électrohypersensitifs ont de la chance dans leur malheur car ils ressentent très rapidement la toxicité de cette pollution »
Les « électrosensitifs » sont incapable de détecter si un émetteur usuel est allumé ou éteint quand on fait l’expérience en double-aveugle.
Vous êtes un charlatan.
« AFM-SICEM: « Ceux qui ne sont pas sensitifs, se croient invulnérables … alors qu’ils sont TOUS condamnés » »
@Ilmryn, AFM-SICEM a parfaitement raison, je viens de vérifier les statistiques : 100% des humains finissent par mourir.
Nous pensions naïvement que nous mourrions d’une crise cardiaque , de cancer, de vieillesse…
Ce ne sont qu’apparence, derrière il y a l’action insidieuse et masqué des ondes électromagnétiques.
Merci AFM-SICEM pour le tuyau, je cours m’enfermer dans une cage de Faraday.
AFM-SICEM je vous cite : « Documentez-vous à des sources d’information non payées par les lobbies.  » et :  » « Le Professeur Martin Pall est en effet LA référence en matière médicale sur le sujet. »
Extrait du mag. Que Choisir N° 532 de janvier 2015 :
(…) l’Américain Martin Pall, a expliqué que les ondes jouaient sur la chimie du calcium et de l’oxyde nitrique, avec des conséquences sur le fonctionnement des cellules. Martin Pall dit avoir le remède : des antioxydants. Hasard providentiel, il en vend par l’intermédiaire de la société Nutricology. Il en a vanté les mérites à la tribune. Si ce n’est pas un conflit d’intérêts, cela y ressemble.
-Vous avez raison, il faut trouver des sources d’informations indépendantes des lobbies ! 🙂
Ma comparaison avec l’homéopathétique Pr Séralini, qui aide à vendre de la poudre de perlinpinpin 100% bio capable de désintoxiquer l’organisme de ces vilains pesticides de chez Mosanto, est donc pertinente. Rien à voir avec cependant avec un conflit d’intérêt, c’est simplement que le hasard fait parfois bien les choses.
Quand André Aurengo (Docteur en sciences appliquées, Docteur en sciences médicales, membre de l’Académie de médecine…) est membre bénévole du conseil scientifique de Bouygues Telecom – ce qui pour un quidam pourrait éventuellement être un hochet, mais là franchement – « Robin des Toits » y voit un conflit d’intérêt disqualifiant.
Quand Cindy Sage, sans formation scientifique connue, édite un rapport, dont elle écrit l’introduction et la conclusion, demande à David Gee de l’Agence Européenne de l’Environnement (un groupe de guignols, un furoncle de l’Europe qu’il est plus que temps d’exciser) d’en écrire un chapitre (particulièrement croquignolesque), que Sage Consulting Services (de Cindy Sage) propose des services en rapport avec les dangers que le rapport édité par Cindy Sage dénonce… là tout va bien, circulez y a rien à voir.
Le conflit d’intérêt est une notion très élastique pour les Robins de Toits.
Thevenoud a pu payer ses impôts grace à la prime de reconversion des ministres, qui leur permet de continuer à toucher leur salaire pendant 6 mois, après leur éviction. Retrouvant son poste d’élu et les émoluments de sa fonction, il a pu cumuler tout cela dans une parfaite phobie de l’administration et non phobie de l’argent de l’administration.
Ceux qui ont peur du WIFI et le laisse fonctionner la nuit, ainsi que leur mobile et maints appareils électriques en standby.
Les survivant d’Hiroshima et Nagasaki, qui ont passé les 85ans, et qui étaient, pour certains, à plus de 3KM de l’épicentre : nous témoigne avec leurs visages brûlés ; que l’on peut survivre à une telle magnitude ; bien sûr aller construire sa maison comme de nombreux habitants du Limousin sur des sites hautement radioactifs. N’est pas recommandé. Mais les terrains y sont moins chers.
Les Terrains moins chers : comme près des aéroports, après on se plaint des nuisances et on demande à enlever les lignes ou l’aéroport.
Et pour moi qui suit hyper sensible à la connerie, est-ce qu’il y a des avancées juridiques concernant mon handicap ?
Ces études pseudo-scientifiques sont idiotes : il fallait au contraire exposer les sujets à un environnement neutre, et voir si leurs symptômes allaient en s’atténuant pour disparaître au bout de quelques semaines. Pourquoi quelqu’un verrait-il ses symptômes s’aggraver subitement lors d’une exposition à des ondes ? Vous semblez avoir des croyances magiques !
« Pourquoi quelqu’un verrait-il ses symptômes s’aggraver subitement »
parce que ces personnes prétendent que c’est le cas!!!
Vous nous la faites comme les pseudo-médiums qui échouent à une expérience contrôlée et qui expliquent après que l’expérience est mal conçue et qu’ils ne pouvaient pas la réussir. Mais alors pourquoi accepter cette expérience?
C’est trop facile. Ce sont les « EHS » qui ont lancé et les journaleux qui ont relayé cette idée qu’ils ressentent des douleurs immédiatement quand ils sont exposés à des ondes, qui s’arrêtent rapidement quand la source est coupée. C’est le coup de « j’ai senti qu’il avait un portable allumé dans sa poche ». La plupart des gens aujourd’hui ont un portable, souvent allumé. Et quand on se goure, on peut facilement biaiser avec des « mais c’est un autre portable dans un autre pièce » « mais c’est le Wifi » « même sans Wifi le PC émet des rayonnements » etc.
Ce qu’il y a de remarquable dans les commentaires, c’est que tous ceux qui nient l’existence de l’électrosensitivité se contentent de la jeter à la poubelle selon leurs présupposés personnels, sans aucun argument et visiblement sans avoir étudié la question (pourquoi étudierais-je la question, puisque de toute façon je suis contre ? Curieuse conception de l’esprit scientifique ! ). Alors que les autres offrent des arguments, des références, et en somme font preuve de sérieux. En fait, la seule lecture des commentaires suffit à faire pencher la balance.
Allô la Terre?
Quand toutes, je dis bien TOUTES les études de « provocation » échouent, c’est quand même un indice fort que les personnes « hypersensibles » « aux ondes » sont en fait hypersensibles à la lumière visible reflétée par une antenne, non?
C’est donc bien que cet aspect là de la « sensibilité » aux ondes est du pipeau.
Pour l’usage prolongé du mobile causant le cancer ou non, c’est une autre histoire évidemment.
Les syndicats au Québec ont lancé une gigantesque campagne de peur en disant que les ondes émises par les compteurs intelligents sont dangereuses. Pour protéger les emplois de ceux qui s’occupent des relevés de compteur.
On a eu droit à ceux qui ne dorment plus depuis l’installation, ceux dont les veines explosent etc… (probablement qu’ils ont tous du wifi et un cellulaire à côté d’eux pendant qu’ils dorment).
Évidement avec le plein soutient des médias, qui ont pris soin de jeter à la poubelle toute question relevant du domaine scientifique.
Les sources citées sont risibles. Pardon mais c’est le cas… Donc qu’on arrête avec les « études irréfutable » de charlatans qui se cachent à peine.
Les gens qui pensent que l’arche de Noé a existé et que Noé a vraiment sauvé tous les animaux de la terre dedans existent. Ils pondent des articles qui se veulent tout aussi scientifiques que les vôtres qui nous expliquent que la terre a 6000 ans. Je vous laisse imaginer la qualité des articles… C’est à peu près le même niveau que les « sources » citées par AP par exemple. Donc effectivement on a du mal à être convaincu.
Mme la scientifique, si vous pouvez mettre en avant des expériences reproductibles sur le sujet prouvant l’influence néfaste des champs électromagnétiques objet de l’affaire, n’hésitez pas, soumettez les à des revues scientifiques. Si vous bouleversez alors le consensus scientifique sur la question, nous ne pourrons que saluer bien bas vos travaux.
« Pas d’arguments », non non, juste le consensus scientifique de l’Académie de médecine et de l’OMS.
L’affaire est désespérante sur l’état intellectuel de nos journalistes et, accessoirement d’une partie de nos juges et de nos médecins. On pourrait croire que l’esprit critique dont fait preuve l’auteur de ce texte serait partagé par une grande majorité de personnes ayant un peu de culture ou d’éducation.
Il faut croire au contraire que la vague médiatique obscurantiste balaye l’esprit des Lumières.
A force de faire baisser le niveau des études, des cerveaux un peu faibles et mal structurés qui auraient été des cancres hier encore occupent aujourd’hui des fonctions à prétention un peu intello mais hélas influentes : journalistes, petits juges, et j’en passe … Dans le nouveau monde écolo-bobo, des petits médecins généralistes sont même promus expert et peuvent révolutionner l’état de l’art de la science.
Les politiques eux suivent le mouvement et donc l’amplifie, l’important est d’être élu. Et réélu et réréélu.
Heureusement quelques uns résistent encore, la garde meurt mais ne se rend pas. J’en suis.
Quand j’étais gosse (10 ans), je voyais les 3/4 de ma classe incapable de faire un très simple exercice de math après plusieurs explications, je me demandais si ces crétins auraient plus tard une révélation ou ce que ces crétins pourraient faire une fois adulte sinon.
J’ai trouvé : journalistes et juges!
oui ça fait peur…on est parfois content d’apporter des arguments qui nous semblent irréfutables car basés sur une logique élémentaire…et on voit que ça glisse..au mieux les gens arrêtent de débiter des âneries..mais vous les revoyez le lendemain….et c’est reparti..
l’idéologie verte a gagné, la vérité des faits est accessoire puisque ça y est la VÉRITÉ verte est apparue au gens…
les méchants on les connait…
et cela peut aussi valoir pour la liberté d’expression, la justice etc…et tous les principes qui fondent un état libre…
Sur l’électrosensibilité, une sévère mise au point vient d’être faite par le vice président de l’Anses Jean Francois Doré, par ailleurs directeur de recherche à l’Inserm :
http://www.sciencesetavenir.fr/sante/20150904.OBS5280/electro-hypersensibilite-on-ne-nie-pas-la-souffrance-on-dit-juste-qu-on-en-ignore-la-cause.html
« De nombreux travaux plus satisfaisants sur le plan de la méthodologie ont plutôt mis en évidence un effet nocebo ».
-la vérité, c’est qu’un certain nombre d’études mises en avant par les associations sont pourries sur le plan de la qualité épidémiologique.
-Le problème qu’on a avec le Pr Belpomme, c’est qu’il ne publie jamais rien sur ce sujet, dans aucune revue. etc.
En science le chemin vers la vérité, encore que ce terme soit inadaptée, repose sur la confrontation des points de vue. Encore faut-il que ces points de vue reposent sur des études solides, des faits correctement interprétés. Un Séralini par exemple est un idéologue dont les travaux sont d’une particulière médiocrité scientifique et ce n’est pas l’opinion de quelques journalistes tout aussi idéologues (service Planète du Monde par exemple) et encore plus incompétents sur le plan scientifique qui me fera changer d’avis.
Le Pr Belpomme, lui, affirme sur l’électrosensibilité sans jamais avoir jusqu’ici publié, son pouvoir est uniquement médiatique, de la chache, avec des affirmations ne reposant sur aucuns travaux. Ce qui est certes suffisant c’est vrai pour des journalistes, écolos, associations et une partie de l’opinion publique mais un peu court pour les gens un peu sérieux.
Il va cependant publier et ce qu’il laisse entrevoir m’inquiète sur la qualité de ses conclusions.
http://www.sciencesetavenir.fr/sante/20150826.OBS4798/electrosensibilite-que-dit-la-science.html
Pour résumé il affirme que ceux qui se disent électrosensibles souffrent de nombreuses pathologies se traduisant par des marqueurs. « Aucun des marqueurs que j’ai mis en évidence n’est spécifique, admet-il.
Mais sa conclusion est pour le moins étrange : Mais leur association est très caractéristique et permet d’expliquer la pathologie » . Aucune cause prise individuellement n’est spécifique et ne peut être reliée aux champs électromagnétiques mais leur association oui, affirme-t-il péremptoirement.
D’où sort cette conclusion et pourquoi un effet nocebo ne se traduirait-il pas aussi par une association des mêmes marqueurs ? A condition encore que cette dernière affirmation soit elle-même validée.
Même raison qui fait qu’ils refusent d’assurer contre les dommages causés par les vampires.
Pffff
-les assureurs n’ont JAMAIS assuré « les risques de la téléphonie mobile » pour pour la simple raison qu’il n’y en a pas d’avérés !
-Assurer quoi ? quel danger ? Combien de victimes ? Impossible dans ces conditions de calculer une prime d’assurance comme on le fait couramment avec l’automobile parce que les statistiques indiquent 3100 morts par an etc. ce qui est une connaissance suffisante pour évaluer le cout, ajouter une marge confortable et ne jamais perdre d’argent ! 🙂
-Les assureurs n’assurent QUE les risques CONNUS (danger automobile = accident / blessures /mort etc.) La seule inconnue de l’affaire est que l’on ne peut pas savoir QUI parmi les millions d’assurés fera partie des 3100 morts ? et c’est pour ça que tout le monde s’assure.
-Les assureurs ont aussi précisé que la téléphonie mobile présentait un risque judiciaire. La justice pouvant condamner un opérateur en évoquant « le ressenti des plaignants » où « le préjudice d’anxiété », donc sans qu’il soit fait état d’une preuve quelconque de dangerosité. Sachant que certains évoquent (arbitrairement) 5% de personnes susceptibles de se dire « électrosensibles », il pourrait exister potentiellement 3 000 000 de contentieux rien qu’en France
-Comme d’habitude les associations anti-ondes qui racontent n’importe quoi, ont interprété le problème à contresens.
L’analogie avec l’amiante est une imposture. Les risques de l’amiante sont documentés depuis 1897 à Londres et 1907 en France (Assemblée Nationale rapport Le Garrec N° 2884) . Alors que ce n’est pas le cas des faibles expositions aux ondes.
-Oui les effets « connus » des ondes sur le vivant sont bien documentés. Les ondes ont tout de même été découvertes en 1887, les micro-ondes sont utilisées depuis les années 30, la médecine utilise les ondes depuis plus de 100 ans (diathermie). La base de données NIH PubMed contient plus de 18 000 références sur le sujet, ce qui est très important.
-Oui on se préoccupe des hypothèses qui ont été avancées ces dernières années. Encore faut-il se donner la peine de lire les rapports pour le vérifier. Si vous lisez les rapports Afsset et Anses vous ne pourrez que constater que le nombre de points abordés est considérable.
Communiqué de l’académie de médecine :
Electrosensibilité – Une indemnisation ne constitue pas une preuve scientifique
Publié le 8 septembre 2015
A la suite du jugement rendu récemment par le tribunal du contentieux de l’incapacité (TCI) de Toulouse, l’Académie nationale de médecine tient à rappeler que, sans mettre en cause la réalité des troubles ressentis par les personnes qui se disent électrosensibles et la nécessité de les prendre en charge médicalement et socialement (24 consultations spécialisées ont été créées en milieu spécialisé en France), l’existence d’un lien entre les troubles évoqués par ces personnes et une exposition aux champs électromagnétiques n’a jamais été scientifiquement démontrée.
Ce fait est unanimement reconnu par les instances nationales, Agence Française de Sécurité Sanitaire de l’Environnement et du Travail devenu Agence Nationale de Sécurité Sanitaire, de l’Alimentation et du Travail (1), Académie nationale de médecine (2,3,4,5), européennes, « Scientific Committee on Emerging and Newly Identified Health Risk » (6) et mondiales, Organisation Mondiale de la Santé (7).
L’Académie met en garde contre une interprétation erronée voire tendancieuse du jugement qui a été rendu par le TCI de Toulouse récemment qui peut laisser penser qu’un lien de causalité est reconnu entre les troubles et handicaps et l’exposition aux ondes. La décision du TCI de Toulouse a été prise indépendamment de toute argumentation scientifique.
etc.
http://www.academie-medecine.fr/electrosensibilite-une-indemnisation-ne-constitue-pas-une-preuve-scientifique/
Ah oui le fameux rapport initié et même co-écrit par une californienne qui fait commerce de protection anti-ondes :
sur son site on peut lire : propriétaire de Sage Associates Environmental Consultants dont EMF Design est une division : We can help select and properly install low-EMF lighting and appliances. Even in new buildings
son cv :
My name is Cindy Sage. My business address is (…) I have been a professional environmental consultant since 1972 and I am the owner of Sage Associates, an environmental sciences consulting firm in Santa Barbara, California. I hold an M.A. degree in Geology, and a B.A. in Zoology from the University of California, Santa Barbara. I am the co-editor of both the 2007 BioInitiative Report etc.
Source : http://electromagnetichealth.org/wp-content/uploads/2013/02/LAUSD_final_Feb_12th_comment.pdf