Par Éric Verhaeghe
Pendant que des vagues de migrants arrivent en Europe par tous les moyens et cristallisent les passions, un autre scénario se joue, qui devrait beaucoup plus inquiéter les esprits : malgré les interventions massives de la BCE, l’inflation ne repart toujours pas.
Le pire est-il à venir, pour l’Europe, dans le domaine économique ?
L’Europe submergée par l’émotion face aux migrants
Les partisans d’une ligne dure sur la question des migrants (notamment les partisans d’une fermeture des frontières) ont dû se rendre à l’évidence : l’émotion suscitée par la photo du petit Aylan, enfant syrien de trois ans retrouvé mort sur une plage turque face à l’île grecque de Kos, prouve que le continent n’est pas prêt à payer le prix humain d’une politique répressive. En dehors d’Arno Klarsfeld, on trouve d’ailleurs très peu de réactions hostiles aux décisions prises en urgence par l’Allemagne et la France au nom de l’Union sur une répartition « mathématique » des réfugiés.
Jour après jour, les images de ces colonnes où se pressent des milliers de réfugiés envahissent les écrans. Ils sont 350 000 migrants à avoir traversé la mer Méditerranée en 2015, dont 230 000 migrants pour la seule Grèce. Pour ce seul jeudi, 5600 migrants seraient arrivés en Macédoine. En Allemagne, ce sont 10 000 migrants qui sont attendus en une journée en provenance de Hongrie.
Tous ces cortèges de misère donnent lieu à de spectaculaires représentations où les Européens ont le sentiment d’un continent submergé par des flux migratoires.
L’Europe et l’échec de la politique répressive
Ces images stupéfiantes infirment en tout cas l’idée selon laquelle un « mauvais traitement » des réfugiés permettrait de juguler les flux d’arrivée.
La façon dont les 230 000 migrants arrivés en Grèce sont accueillis est par exemple ahurissante. Voici quelques extraits d’un rapport d’Amnesty International sur le sujet :
« L’organisation a été témoin d’une attaque violente contre des réfugiés dans la nuit du 3 au 4 septembre et elle a recensé les conditions extrêmement difficiles auxquelles sont confrontés les réfugiés sur l’île. Elle a trouvé des enfants n’ayant parfois pas plus d’une semaine parmi les foules forcées à attendre dans une chaleur étouffante, parfois pendant des jours, pour se faire enregistrer par les autorités locales. Les chercheurs ont par ailleurs recueilli les propos de mineurs non accompagnés détenus dans des conditions déplorables auprès d’adultes. […]
Dans la nuit du 3 au 4 septembre du personnel d’Amnesty a vu un groupe de 15 à 25 personnes brandissant des battes se ruer sur des réfugiés sur l’île de Kos en scandant « rentrez dans votre pays » et des insultes. Le groupe a également menacé des militants, dont des membres du personnel d’Amnesty International. Une militante qui prenait des photos s’est fait arracher son appareil et a été légèrement blessée. La police n’a pas empêché le groupe de s’approcher, et les forces anti-émeutes ne sont intervenues qu’une fois que l’assaut avait commencé ; elles ont alors utilisé du gaz lacrymogène pour disperser la foule. »
L’ironie de l’histoire veut que le commissaire européen aux migrations soit le Grec Dimitris Avramopoulos.
Face à la situation à Kos, il a déclaré, à propos d’une amélioration des conditions d’accueil :
« La Grèce pourra bénéficier de 474 millions d’euros d’ici 2020 pour mettre en place infrastructures et mécanismes requis.
Une première enveloppe de 33 millions d’euros peut être débloquée dès la semaine prochaine si le pays se dote comme prévu d’une autorité de gestion de ses fonds. »
On a curieusement entendu peu de voix à gauche pour dénoncer l’incurie de Tsipras sur ce sujet depuis son arrivée au pouvoir en janvier.
L’Europe joue aux marchands de tapis
Toute la semaine, les Européens ont réagi à la situation en jouant aux marchands de tapis.
Jeudi, Donald Tusk, le président du Conseil, affirmait qu’il fallait répartir au moins 100 000 réfugiés en Europe (contre 40 000 évoqués au sommet de juin 2015). Vendredi, Jean-Claude Juncker surenchérissait à 160 000 réfugiés. De son côté, l’ONU estime que l’Union devrait répartir 200 000 réfugiés sur son territoire. Qui dit mieux ? Angela Merkel se montrait plus prudente en insistant sur l’enjeu principal : faire admettre une politique communautaire d’asile.
« Mais, face aux flux constants de migrants, il est impossible de fixer un chiffre précis, a prévenu Angela Merkel. Il s’agit d’abord d’en faire accepter le principe par tous. »
Un sommet européen devrait se tenir le 14 septembre et trancher la question.
Que cache le projet d’Angela Merkel ?
Sous le coup de l’émotion, personne ne semble mesurer clairement le transfert de souveraineté que rend effectif la politique commune d’asile voulue par Angela Merkel, sous peine de faire éclater l’espace Schengen.
Une habile communication a permis de présenter l’Allemagne comme la bienfaitrice des migrants face à des voisins européens égoïstes. En réalité, l’affichage généreux de Merkel pourrait être une posture tactique transitoire. L’Allemagne, qui est le pays le plus prospère de l’Union et le plus éloigné des frontières par où passent les migrants, mais aussi le principal pays de destination de ces migrants, a semble-t-il besoin de nous faire avaler la pilule : la maîtrise des flux migratoires par la Commission européenne (qui ne fait jamais rien contre l’avis allemand) permettrait d’imposer aux pays de l’Est et à la Grande-Bretagne les migrants dont l’Allemagne ne voudra plus dans quelques mois.
Sur ce point, Angela Merkel pose le marché en main : c’est ça ou l’Allemagne ferme ses frontières et remet en cause l’ouverture des frontières voulue par Schengen. La Bavière a déjà commencé à faire pression pour que le sujet soit mis sur la table.
L’Europe prépare une nouvelle vague de transfert de souveraineté
Si l’Allemagne rêve de « quotas contraignants » qui lui permettront de soulager son fardeau, la France en profite pour avancer ses pions sur un nouveau transfert de souveraineté, dans le domaine économique cette fois.
Emmanuel Macron est le principal missi dominici de cette opération imaginée par François Hollande, sur une logique europhile dont les tenants et aboutissants semblent encore plus fous que les critères de Maastricht. Lors d’un sommet économique en Italie, notre ministre de l’Économie a brillamment déclaré :
« La question est de savoir si nous voulons aller plus loin, et dans ce cas cela veut dire plus d’intégration, faire des réformes au niveau national et des transferts au niveau européen. »
Pêle-mêle, il s’est prononcé en faveur d’un budget de la zone euro, d’un commissaire en charge de ce budget, et même d’un parlement de la zone euro.
Pierre Moscovici, dont la clairvoyance économique est bien connue, lui a emboîté le pas, et a indiqué lors d’une conférence de presse à Paris :
« Je défends depuis des années une meilleure gouvernance de la zone euro, avec un gouvernement spécifique doté d’un budget propre pour plus de convergence, sous l’autorité d’une sorte de ministre des Finances de la zone euro qui, pour moi, pourrait être membre de la Commission européenne. »
Priver les gouvernements nationaux de leur politique migratoire et de leur politique économique, voilà une vision forte au moment où le nationalisme s’exacerbe en Europe. Cela s’appelle avoir du flair.
Les financiers inquiets pour l’Europe
Cette offensive en bonne et due forme ne tombe pas à n’importe quel moment économique.
Tout montre en effet que la politique monétaire de la BCE ne suffira pas à relancer la croissance, et qu’il faut la compléter par une politique budgétaire commune. La BCE vient d’ailleurs d’abaisser ses prévisions économiques, malgré une injection massive d’argents frais dans les circuits financiers de l’Union.
« L’institut monétaire table désormais sur une croissance en zone euro de 1,4 % cette année (contre 1,5 % précédemment), de 1,7 % en 2016 (contre 1,9 %) et de 1,8 % en 2017 (contre 2 %). Quant à l’inflation, elle devrait atteindre 0,1 % en 2015, 1,1 % en 2016 et 1,7 % en 2017, contre + 0,3 %, + 1,5 % et + 1,8 % respectivement jusqu’à présent, a précisé M. Draghi. La BCE envisage même un recul passager des prix « dans les prochains mois ». En cause cette fois, la faiblesse des cours du pétrole, qui tire la moyenne des prix vers le bas. »
Autrement dit, la déflation menace malgré l’utilisation d’armement lourd pour la combattre. Le cours du pétrole a évidemment bon dos : la crise en Chine et le patinage américain dans la semoule sont les vraies causes de l’apathie des marchés européens. Cette semaine encore, l’emploi aux États-Unis a plombé les marchés.
Vers un nouveau big one financier ?
Le sujet européen du moment se trouve là, en réalité : alors que la BCE a épuisé toutes ses armes, le danger d’un effondrement des marchés est toujours présent. Il est d’abord dû à la panne mondiale de croissance, à laquelle l’Europe prend généreusement sa part.
L’idée d’un gouvernement économique européen est l’ultime farce inventée pour sauver un monde finissant dont personne ne connaît aujourd’hui le destin futur. On peut prendre les paris d’une remise en cause, dans les douze mois qui viennent, des fondements sur lesquels le modèle européen est bâti depuis 30 ans.
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L’Europe ne résistera pas à la course folle au fédéralisme qui est le plus sûr moyen de la détruire par découragement progressif de pays ou de régions. Elle restera sagement confédérale ou disparaîtra, faute de participants.
Non, la BCE n’a pas épuisé toutes ses armes (de destruction massive des marchés honnêtes et des mécanismes de découverte des prix). Elle peut encore décider d’acquérir 100% des émissions des Obèses impécunieux de la zone, sans limitation de durée. C’est à se demander pourquoi les Etats obèses s’embêtent encore à avoir des budgets ou des impôts quand il suffit d’émettre pour que SuperMariole achète.
La BCE peut également acheter 100% des actions européennes cotées, 100% des biens immobiliers à la vente, 100% du capital de toutes les entreprises… Tant que le moindre marché subsiste, elle peut l’acheter sans autre limite que la taille du marché en question et le bon vouloir de ses dirigeants. Aucune limite à leur pouvoir !
Vous avez de ces mots! « Course folle au fédéralisme »!
Alors que jusqu’il y a peu, c’est bien le conseil européen des chefs d’état et de gouvernement qui, décidant de tout, in fine, et à « l’unanimité » a freiné toute progression européenne par décision frileuse (« souverainisme national »? Recherche de leadership – le problème ne se pose plus! -? Démagogie à but national ou personnel? Absence de « vision » autrement qu’à court terme?) au plus petit commun dénominateur: et c’est bien ça qui fait le poids plume de l’Europe sur le plan mondial, y compris dans le conflit syrien!
Illustration actuelle: les problèmes de l’accueil des réfugiés (à ne pas confondre avec l’immigration: pas de confusion!).
L’accueil des réfugiés est une obligation morale, pour beaucoup d’européens, une obligation légale pour tous! Et oui, le haut commissariat aux réfugiés de l’O.N.U. prévoit, pour le moment, l’arrivée de 450 000 à 500 000 personnes dans l’U.E., soit 1 ‰ de la population, ce qui est tout à fait assimilable.
Mais tous les pays ne réagissent pas de la même façon, c’est bien clair. Raison pour laquelle, il se prépare un projet européen sur le mode: soit on accueille, soit on participe aux dépenses de ceux qui accueillent: c’est logique, même si ça ne fera pas plaisir au « dictateur » hongrois ni à d’autres, probablement!
Et quand je lis: « Elle [l’U.E.] restera sagement confédérale ou disparaîtra, faute de participants, je ne peux m’empêcher de voir qu’en France, on croit encore que les autres européens pensent comme soi, ce qui est loin d’être le cas! Mais la France n’a aucune expérience en matière de fédération depuis Colbert! En même temps, l’Union n’a sans doute pas vocation à devenir (en tout cas rapidement) les « états-unis » européens. C’est un nouveau chemin, sui generis, qu’il faut inventer, ensemble. Menacer de quitter le navire à chaque occasion n’a, évidemment aucun sens. En cela, le Parlement européen, représentant théoriquement mieux les intérêts des euro-citoyens, est bien en avance sur le conseil européen (y compris sur les réfugiés) et c’est heureux!
Mais qui suit ses travaux, dans la presse de votre pays? Les députés européens français tirent eux-mêmes leur réputation d’absentéisme chronique, tant votre président-monarque provisoire semble être la seule autorité responsable de tout, et les élections européennes, un scrutin sans importance!
Vous avez de ces mots! « « dictateur » hongrois »!
Pas plus que les sotsalauds au pouvoir depuis des années en fRance ou ailleurs.
Populiste nationaliste sotciasaliste certainement.
Maintenant si vous voulez les parquer en Hongrie, les réfugiés ne seront d’accord d’y moisir dans des camps.
Quant à financer le repeuplement de l’Allemagne, ne faudrait-il pas laisser ces réfugiés tenter leur chance au lieu de moisir dans des camps d’ou ils regarderaient les autres en profiter ❓
ET regardez un peur là ou vous ne voyez pas, car on ne nous montre plus : les camps en Turquie et en Jordanie.
Faites un don, par exemple :
– http://www.bonheur.ch/fr/collectes/collectes-actuelles/refugies/detail/news/2015/09/01/4928_refugies_la_chaine_du_bonheur_invoque_limperatif_humanitaire_et_lance_un_appel_aux_dons.html
– https://www.bonheur.ch/fr/dons/dons-online.html?don=syrie
– http://www.croix-rouge.fr/Nos-actions/Action-internationale/Rechercher-un-programme/Jordanie-Amelioration-des-conditions-de-vie-des-populations-refugiees-et-de-leurs-communautes-d-accueil-en-Jordanie
Agir et non parler.
A vous de jouer : aucune excuse.
Dictateur était entre guillemets: citation du terme utilisé par le président de la Commission (J.C.Juncker) lors d’un des derniers sommets, pour accueillir V.Orban:
http://www.theguardian.com/world/video/2015/may/22/hello-dictator-european-commission-president-juncker-jokes-hungarian-orban-video.
Ce personnage ne veut pas de réfugié (= 0!) en Hongrie car, dit-il, ils ne sont pas de sa religion.
Oui, il faut accélérer les formalités du statut de réfugié, plus ou moins longues suivant les pays. En attendant, il faut les accueillir humainement et donc les loger décemment, entre autres., même si l’afflux actuel est très inhabituel. L’Allemagne s’organise comme elle l’entend mais on sait qu’il n’est pas habituel, dans nos pays, de travailler, sans un « papier » le permettant (identité, permis de séjour et statut de réfugié reconnu), exception faite, parfois, officiellement ou pas, pour les saisonniers cueilleurs de fruits ou vendangeurs.
C’est pour cela qu’il a été proposé (et pas récemment), au Parlement Européen d’installer des antennes plus près des zones de départ des réfugiés pour décourager les éventuels faux candidats réfugiés (environ moins de 10% à l’arrivée dans l’U.E.) et d’éviter aux « vrais »le recours à un « passeur ».
Pour ce que j’en sais, par ici, l’accueil et la générosité des habitants sont, eux, bien réels.
Je trouve amusant quand ces politiciens s’arrachent les plumes…
La Hongrie n’est pas encore un pays riche comme l’Allemagne ou comme la France qui l’est encore.
Je suis persuadé que si l’on ne force pas les gens, on arrivera à caser près d’un million de personnes en Europe.
Et surtout qu’on les laisse travailler pour qu’ils puissent s’assumer et garder leur dignité, il serait idiot de les obliger à se croiser les bras par la faute de réglementations absurdes. On peut très bien considérer comme syrien une famille palestinienne.
Quant aux tricheurs, ceux qui mentent, expulsion directe.
« le Parlement européen, représentant théoriquement mieux les intérêts des euro-citoyens »
Vous avez raison au moins sur ce point : la représentativité du parlement européen est effectivement très théorique. En pratique, c’est le drame.
on a le mille-feuilles par le bas bien connu avec la pléthore de fonctionnaires territoriaux, gageons que le mouvement vers le haut va s’étendre avec pourquoi pas, un gouvernement de la zone euro, un autre des pays du sud, puis du nord, de l’est(?), …
Proposons aussi de multiplier les sièges et parlements: Bruxelles et Strasbourg ne suffiront pas.
D’ailleurs l’Europe est très pratique pour nos dirigeants. ça permet la défausse: » c’est pas ma faute, c’est bruxelles », un peu comme les maires avec les communautés de communes.
Et puis, il faut bien caser tous ces étudiants en sciences politiques.
Mais cela va faire de nouveaux fonctionnaires payés rubis sur l’ongle ❗
ils sont tous affolés par leur perte de pouvoir , ils ne maitrisent plus rien et pour cause , ils se trompent depuis des années . le progrès n’entraine pas de croissance seule la natalité le permet et malheureusement le progrès induit..moins de naissances . un cercle vicieux qu’ils feraient bien de rompre rapidement car l’immigration ne suffira pas à sauver nos nations très longtemps.. a moins que leur besoin de croissance finisse par disparaitre au profit de la qualité de vie de tous et pas que de la leur !
Quand les médias attirent toute l’attention sur un sujet « porteur », on peut être sûr qu’il y en a d’autres qu’ils ne veulent pas (ne peuvent pas?) traiter. La crise des migrants a aussi efficacement détourné l’attention des problèmes éducatifs en cette période de rentrée. Il fallait sauver Najat…
C’est dingue : une main d’oeuvre taillable et corvéable à merci arrive dans un pays au chômage massif et structurel et les iédéologues sont cramoisis de bonheur….on rêve !
Ben non! Si les Allemands accueillent bien les réfugiés, c’est parce que, comme les autres pays, ils s’y sont engagés, bien sûr, mais que toute « main d’oeuvre » (parmi les réfugiés qui arrivent, beaucoup ont des compétences) est nécessaire et donc bienvenue, en Allemagne qui ne renouvelle pas assez sa population!
L’Allemagne est dans une situation économique plutôt bonne, ce pays est en quasi pleine emploi ce n’est pas le cas de tous les pays d’europe (comme la France où il y a un chomage massive)
L’engagement reste identique et l’U.E. tient compte des chômeurs dans le calcul de la répartition. (actuellement prévu: 24 031 réfugiés pour la France (4 pour 10 000 habitants), ça ne vous tuera pas!)
Les réfugiés ne sont pas idiots mais bien informés : ceux qui veulent travailler iront en Allemagne où leurs chances sont réelles ❗ Ceux qui ont un problème de santé iront en France… ❗ Vu que les allemands sont en première ligne, ils tenteront de garder les mieux formés, et d’expédier en France les moins qualifiés…
Scénario possible et amusant, pour moi, sauf si un tirage est fait au hasard. Est-ce prévu ❓
les européistes utilisent toutes les crises comme prétexte pour renforcer le pouvoir de l’europe (crise des migrants, crise grecque,…). En gros, si on les écoute: tous nos problèmes nous viennent du manque de pouvoir de l’UE, il suffit de renforcer les pouvoirs de l’UE pour faire disparaitre ses problèmes. Ils sont incapable de se remettre en question. Ce sont des utopistes. L’UE risque fort de devenir la nouvelle URSS
europe c’est tres bien il y meme des normes pour la taille du concombre !