Le livre de Thomas Piketty, Le Capital au XXIe siècle, a créé un raz-de-marée médiatique lors de sa publication en traduction anglaise il y a deux ans. Les partisans de la redistribution de la richesse, toujours en quête d’un idéal intellectuel et théorique depuis la chute du communisme, ont accueilli ce livre à bras ouverts.
Piketty y émet la thèse que le capital se reproduit et que les riches s’enrichissent toujours plus rapidement que le reste de la société. Malgré certaines critiques sérieuses mais isolées et peu relayées dans les médias le livre avait joui jusqu’ici d’une certaine réputation de rigueur intellectuelle. Un ouvrage vient aujourd’hui jeter un pavé dans la mare.
Ce livre collectif, Anti-Piketty : Vive le Capital au XXIe siècle !, publié aux éditions Libréchange sous la coordination d’Emmanuel Martin, vient démolir cette réputation en remettant en cause toutes les étapes du raisonnement de Piketty. Plus de 21 universitaires et spécialistes des questions économiques, dont l’économiste nobélisable Daron Acemoğlu et le très influent président émérite du National Bureau of Economic Research des États-Unis, Martin Feldstein, contribuent à cet ouvrage.
Dans un premier billet à propos de ce livre, je voudrais revenir sur la vision complètement tronquée qu’a Piketty de nos riches. Il présente les plus fortunés comme des rentiers, une classe oisive qui ne fait qu’accumuler le capital sans efforts particuliers, comme si l’économie était sur pilotage automatique. L’Anti-Piketty note comment cette vision diverge avec la réalité où les « riches » sont un groupe en constante évolution.
Si l’on regarde la première édition du classement des milliardaires établi par la revue Forbes en 1987, on s’aperçoit qu’on ne reconnaît aujourd’hui presque aucun nom dans la liste. L’une des raisons est évidemment que contrairement à la vision simpliste de Piketty conserver son capital est extrêmement difficile.
Par exemple, le Japonais Yoshiaki Tsutsumi, qui y a tenu la première place, a disparu du classement en 2006 et sa fortune a continué de fondre comme neige au soleil depuis. La fortune de la deuxième place du même classement, un autre Japonais, a quant à elle été dilapidée par ses héritiers et ne représente aujourd’hui que 20 % de sa valeur d’alors. On est bien loin du capital qui se reproduit par lui-même sans effort, comme Piketty le prétend.
La deuxième façon dont la vision de Piketty détonne avec la réalité, c’est que les riches ne sont pas oisifs. 67 % des milliardaires du classement 2014 sont eux-mêmes entrepreneurs et leur richesse provient de la création d’entreprises. Lorsqu’on inclut la première génération d’héritiers à ce calcul, l’Anti-Piketty nous apprend que 90 % des milliardaires américains du classement Forbes avaient des grands-parents pauvres ou peu fortunés.
En effet, les nouveaux entrants au classement des grandes fortunes sont des personnes qui créent des entreprises, des emplois et de la richesse pour toute la société. Ce sont par exemple Elon Musk, fondateur de Tesla, ou Peter Thiel, fondateur de PayPal, qui ont construit leur fortune par une prise de risque et des innovations utiles à tous et chacun.
L’histoire de l’une de ces milliardaires est particulièrement parlante.
C’est Elizabeth Holmes, créatrice de Theranos, la société qui a révolutionné le marché des tests médicaux en les rendant beaucoup plus abordables et en permettant d’en obtenir les résultats en quelques heures. Elle a abandonné ses études à un très jeune âge, déposé plusieurs brevets, travaillé en secret pendant 10 ans avant que ses innovations portent leurs fruits.
Quand on utilise des visages et de véritables expériences humaines comme contre-arguments à la thèse de Piketty, cette dernière devient très difficilement soutenable. Il est impossible de voir la fortune d’Elizabeth Holmes autrement que par le résultat d’un entrepreneuriat acharné et d’une prise personnelle de risque immense. Et les retombées de cette aventure vont au-delà de Madame Holmes elle-même, puisque les Américains des régions où son entreprise est présente paient aujourd’hui leurs tests médicaux beaucoup moins chers.
Le livre Anti-Piketty tombe à point dans un débat qui est trop souvent tenu dans des termes abstraits. Lorsqu’on s’intéresse aux véritables fortunes, aux gens et histoires derrière celles-ci, on trouve des faits complètement différents que le déshumanisant «1 %» répété à tue-tête par les passionnés de l’inégalité.
La vision des riches ne représente qu’une seule des nombreuses erreurs de Piketty. Mon prochain billet à propos de l’Anti-Piketty s’intéressera à ses données, censés être le point fort de son livre. On verra que les universitaires et économistes qui les ont passées en revue ont trouvé plusieurs problèmes importants.
- Ouvrage collectif, Anti-Piketty : Vive le Capital au XXIe siècle !, éditions Libréchange, 384 pages, juin 2015.
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PIKETTY démolit par Krugman: http://www.nytimes.com/2015/08/03/books/review-the-economics-of-inequality-by-thomas-piketty.html?_r=2
Si même des idéologues gauchistes comme Krugman ne sont pas d’accord avec lui
Vidéo très intéressante sur Piketty: https://www.youtube.com/watch?v=aL90pISm7Y8
la majorité des riches sont des entrepreneurs (ce sont eux qui créent la richesse et l’emploi) et non pas des rentiers ou des banquiers. ce sont eux qui créent la croissance. Certes, sans l’état, ils ne seraient pas aussi riches mais ils seraient quand même riches
http://www.emploi-2017.org/parmi-les-tres-riches-combien-d-entrepreneurs.html
http://www.contrepoints.org/2013/04/26/122706-les-inegalites-sociales-ne-sont-pas-des-injustices
http://www.contrepoints.org/2013/04/18/121943-qui-sont-les-tres-riches-americains
http://ordrespontane.blogspot.be/2011/11/occupy-ton-temps-autre-chose.html
http://www.contrepoints.org/2011/12/17/60581-les-riches-entre-la-realite-et-la-caricature
http://www.emploi-2017.org/les-riches-sont-d-abord-des-entrepreneurs.html
http://www.contrepoints.org/2011/11/13/55189-le-vrai-visage-du-1
http://www.emploi-2017.org/risque-entrepreneurial-inegalites-et-richesse.html
http://www.emploi-2017.org/meme-les-milliardaires-francais-creent-la-richesse.html
http://www.emploi-2017.org/quels-sont-les-principaux-artisans-de-la-croissance-americaine,a0416.html
http://www.emploi-2017.org/le-modele-de-la-toile-ciree,a0390.html
la plupart des super riches ne le reste pas longtemps.
http://www.contrepoints.org/2014/01/16/153456-la-roue-tourne-ultra-riches-et-biais-de-selection
http://www.contrepoints.org/2014/01/18/153662-les-tres-riches-ne-le-restent-pas-longtemps
http://www.contrepoints.org/2014/06/03/167232-ou-sont-les-super-riches-de-1987
la plupart des politiciens de gauche font partie du fameux 1 %: http://www.contrepoints.org/2012/01/25/66226-la-nouvelle-aristocratie-de-francois-hollande-le-1-cest-lui-pas-nous
http://bfmbusiness.bfmtv.com/monde/5-choses-que-vous-ignorez-sur-les-ultra-riches-889959.html
Ce qu’oublie Piketty, c’est que les inégalités sont en partie créé par l’état lui même. Le parfait exemple c’est le QE qui profite surtout au fameux 1 %.
Pourtant, Piketty ne dénonce jamais cela
https://minarchiste.wordpress.com/2011/09/29/les-milliardaires-et-leur-ami-letat/
Si vous avez le temps, l’explication du rôle principal des BC dans la montée des inégalités est expliquée ici
http://davidstockmanscontracorner.com/how-central-banks-cause-income-inequality-mises-org/
L’ouvrage de Piketty est en fait une charge contre l’accumulation du capital; en fait la dialectique utilisée est destinée, par ricochet, a remettre en question la légitimité du libéralisme économique.
Il est à noter que Piketty se limite généralement à dénoncer un système économique sans proposer véritablement un système de substitution.
Qquand on confond comme Piketty taux de rendement et taux de croissance, sa charge tombe à l’eau.
expliquez-nous ça qu’on se marre !
Pour ceux qui ont pris le temps d’analyser la lettre et l’esprit de l’ouvrage « Le capital au XXIème siècle » on perçoit que l’élément qui choque PIKETTY est, page 866, le fait que le capital peut rapporter un revenu à son propriétaire sans qu’il ait besoin de travailler.
Et, à la même page, PIKETTY d’affirmer, je cite: « Les revenus issus du capital doivent être utilisés de façon saine, si possible pour financer de bonnes œuvres, et certainement pas pour se lancer dans des aventures commerciales et financières qui pourraient éloigner de la vrai foi. »
Je serais curieux de savoir si cette conception a été prise en compte par le capitalisme chinois pour prendre une participation déterminante dans le capital de PSA….
A mon avis, de tels propos inconséquents auraient pu être tenus par un certain Kerviel, lampiste de la Société Générale….après sa période de rédemption.
A la page 867, PIKETTY analysant la solution suggérée par Karl MARX affirme, je cite: « En ramenant le rendement du capital à zéro, l’humanité et le travailleur se libèrent enfin de leurs chaines et des inégalités patrimoniales issues du passé ».
Et de conclure, je cite à nouveau: « L’inégalité n’est plus qu’un mauvais souvenir, d’autant plus que le communisme aime la croissance et le progrès technique ». sic et resic
Il s’agit en fait d’un ouvrage écrit par un velléitaire sans même considérer les causes de l’effondrement des régimes communistes qui ont tous sombrés, sans transition dans les travers des régimes ultra-capitalistes
FELIX le Houdinix ! Jeu de mots pour éviter de vous accuser de malhonnêteté (oups, c’est fait….). Voici donc ce qu’écrit Piketty p. 867 : « En ramenant le rendement du capital à zéro, l’humanité et le travailleur se libèrent enfin de leurs chaines et des inégalités patrimoniales issues du passé. Le présent peut reprendre ses droits. L’inégalité r > g n’est plus qu’unmauvais souvenir, d’autant plus que le communisme aime la croissance et le progrès technique. Le problème, malheureusement
pour les populations concernées par ces expérimentations totalitaires, est que la propriété privée et l’économie de marché n’ont pas simplement pour fonction de permettre la domination des détenteurs du capital sur ceux qui n’ont que leur travail : ces institutions jouent également un rôle utile pour coordonner les actions de millions d’individus, et dont il n’est pas si facile de se passer entièrement. Les désastres humains causés par la planification centralisée l’illustrent de
façon parfaitement claire. » Dommage cher comique ! Pris en plein dans le mensonge. Et ça ose donner des leçons ?
en fait ce que j’ai compris (ici?) c’est que ce qui rétablit l’égalité dans le capitalisme c’est…
la faillite ! ou en tout cas l’apauvrissement suire a prise de risque en échec, ou mauvaise gestions (pas assez de risque).
Un autre c’est l’enrichissement des autres. à ce titre le livre « the next convergence » de Michael Spence explique bien que les inégalités « de castes » se reproduisent en s’amplifiant dans les système à faible croissance.
en complément de ce livre je conseil d’analyser la charge de Hernando De Soto, complémentaire:
http://toutsurlachine.blogspot.fr/2015/04/les-pauvres-contre-piketty-hernando-de.html
sa vision est que le capital que mesure Piketty est une illusion financièe qui va se dégonfler.
par contre piketty ignore la richesse des pauvres, bien plus tangible, mais mal protégé par les états.
il a d’ailluer s divers articles complémentaire sur le faite que la solution au terrorisme est le capitalisme, des pauvres.
http://www.wsj.com/articles/the-capitalist-cure-for-terrorism-1412973796
il y a d’autres articles qui montrent que le système de caste indien a été attaqué par le capitalisme des pauvres… bien plus fort que la religion.
http://www.cato.org/publications/policy-analysis/capitalisms-assault-on-the-indian-caste-system
Un article très intéressant d’Hernando De Soto, sur Piketty: http://www.lalibre.be/debats/opinions/piketty-ignore-90-de-la-population-557ba8c33570783474011d3f
Je ne connais pas les royalités des auteurs d’un livre. L’ouvrage de Piketty, vendu au prix unitaire de 25 euros a été vendu dit-on à 2 millions d’exemplaires, s’il a perçu 10 % de royalties cela fait 5 millions d’euros. A-t’il redonner ces sommes à la société car c’est bien grâce à elle qu’il a réussi? (Son crédo) A-til redistribué ces sommes aux associations ?
Remettons un peu les choses à l’endroit.
Vous prenez comme source le classement Forbes pour prétendre démonter les conclusions de Piketty. Je rappelle tout de même que le classement Forbes est composé de moins de 2000 personnes. Ce qui correspond à 0,00003 % de la population mondiale. Même si on prend la population plus âgée de 26 ans (l’âge médian), cela fait 0,00006% ! On est loin du « 1% », ou même du « 0,01 % »… Pour être plus convaincant vous devriez prendre un échantillon plus large et plus représentatif.
Ensuite, vous comparez la situation en 1987 et la situation aujourd’hui pour énoncer que la conclusion de Piketty concernant la reproduction du capital est fausse. Mais là encore la méthodologie n’est pas convaincante. Comme le dit Piketty dans son livre, il faut regarder la trajectoire des individus sur toute leur vie. le fait qu’il soient moins riches aujourd’hui qu’en 1987 (ou à une autre date) ne peut nullement servir à conclure qu’il n’y a pas eu enrichissement capitaliste entre leur 20 ans, 30 ans et aujourd’hui. Il ne faut pas être naïf et croire que cela se fait de manière purement linéaire, et cela d’autant plus dans un monde de bulles financières. Là encore la bonne méthode consisterait à mesurer chaque année la richesse des individus et tracer une courbe de tendance.
Vous dites ensuite que 67% des individus du classement Forbes « sont eux-mêmes entrepreneurs, et leur richesse provient de la création d’entreprises ». Cela signifie donc que ce n’est pas le cas d’un tiers, je ne pense pas que cela soit négligeable. Ensuite rappelons qu’il ne suffit pas de détenir des titres financiers pour être considéré comme entrepreneur. J’ajoute que même dans le cas que vous décrivez (véritable créateur d’entreprise), la fortune ne provient pas uniquement de leur entreprise mais également de placements financiers, pour faire simple et court, de la rente. Enfin vous dites qu’ils sont issus de familles pauvres ou peu fortunées. Qu’entendez-vous précisément par là ? cela signifie-t-il que leurs parents n’étaient pas dans le classement Forbes ?
Pour conclure, de nombreuses critiques peuvent être adressées à Piketty, notamment sa conception très restrictive de « capital » mais il semble que la méthodologie de cet ouvrage laisse encore plus à désirer. A confirmer ou infirmer dans votre prochain billet.
La thèse de Piketty a été contestée dès sa publication par les plus éminents d’entre eux comme l’illustre John Galbraith (un Démocrate, donc insoupçonnable de partialité idéologique) ou Philippe Aghion ( Harvard et collège de France) qui fut son professeur et celui de Macron et conseiller économique de Hollande en 2012. Tous ont identifié les mêmes erreurs de calcul et un manque de rigueur (pour ne pas dire manipulation) dans les données statistiques. d’ailleurs, Piketty a trafiqué les chiffres et volontairement complexifié son argumentation pour que le lecteur s’y perde et conclut comme le signataire de cet article. Le trafic des chiffres a été souligné par la Havard School, quant à la confusion du raisonnement il suffit de lire les premières pages de la démonstration de M. Piketty pour s’en rendre compte.
Si l’anglais ne vous rebute pas, je vous conseille la lecture de cette « book review » de 43 pages du livre de Thomas Piketty : http://ejpe.org/pdf/7-2-art-4.pdf . c’ est absolument remarquable.
quelques liens intéressants à lire : http://www.bloombergview.com/articles/2015-03-27/piketty-s-three-big-mistakes-in-inequality-analysis
https://docs.google.com/document/d/1GLvjbw7ycvAxolQNpmNk4nGKGgI0kJwaq9BjQGRtycw/edit?pli=1# http://www.econtalk.org/archives/2014/11/daron_acemoglu.html https://docs.google.com/document/d/1R5p-jIV04zzfHhTCN_9I2r5iiCVoyqQI1TS5OcqkkAU/edit?pli=1
http://www.lalibre.be/debats/opinions/piketty-ignore-90-de-la-population-557ba8c33570783474011d3f
Piketty défié par un étudiant de MIT ! http://www.economist.com/blogs/freeexchange/2015/03/wealth-inequality?fsrc=scn/fb/te/bl/ed/nimbysinthetwentyfirstcentury
http://www.brookings.edu/~/media/Projects/BPEA/Spring-2015/2015a_rognlie.pdf?la=en
Si vous voulez du solide et du gratuit sur Piketty, vous avez les papiers de Mankiw et de McCloskey (entre autres), ici :
https://www.aeaweb.org/aea/2015conference/program/retrieve.php?pdfid=520
http://www.deirdremccloskey.org/docs/pdf/PikettyReviewEssay.pdf
comme dit Clive Crooks : « J’avançais que l’erreur du livre était de défendre une théorie qu’il ne parvenait pas à soutenir. Piketty dit que le capitalisme contient une contradiction fondamentale : dans la nature du système, les inégalités de revenus et de richesses tendent à augmenter de façon inexorable, et la ploutocratie en est la conséquence logique. Il délivre une théorie de circonstance pour soutenir tout cela, mais cela est loin d’être une théorie, plutôt un mélange d’identités comptables et de suppositions. Les chiffres du livre lui-même ne prouvent rien non plus. Et cela tout en considérant alors que les chiffres étaient corrects… ».
Piketty a fait 70 références à Marx dans son torchon, bouquin pardon.
Ludwig von Mises et Eugen von Böhm-Bawerk qui sont des auteurs importants au sujet des théories du capital et de ses taux de revient ont été cités combien de fois ? pas bcp.
Et même David Ricardo, à qui monsieur (comme Marx d’ailleurs) avoue avoir un intérêt pour lui, n’est pas davantage analyser, lui qui a aussi une théorie sur l’accumulation du capital.
http://fr.irefeurope.org/Richesses-et-croissance-les-tromperies-statistiques-de-Thomas-Piketty,a2892
Piketty cite toujours des périodes qui l’arrange. Par exemple, quand il parle de concentration du capital, il part toujours de 1918, quand tout le capital d’Europe avait été annihilé. En fait, si on regarde les concentrations actuelles, elles sont comparables à 1900. En fait, ce qu’il nous dit vraiment, c’est qu’il a fallu 100 ans pour se remettre de la première guerre mondiale.
http://blog.turgot.org/index.php?post/Conference-Piketty
On voit le résultat des politiques préconisés par Piketty. Il fut écouté par le candidat François Hollande qui, dans son programme (page 17), reprenait à son compte l’intitulé de son livre précédent (« Pour une révolution fiscale »). Lors d’un entretien réalisé par Mediapart le 28 janvier 2011, François Hollande affirmait ainsi « le constat est implacable : on paye d’autant plus d’impôts qu’on a de bas revenus, on a un système antiredistributif ». Mais le diagnostic fait par l’économiste était erroné. http://www.lopinion.fr/13-mai-2014/philippe-aghion-theorie-piketty-est-contestable-ainsi-que-l-analyse-empirique-qu-il Prendre en compte ce qui permet réellement de comparer la pression fiscale entre les catégories des 50 millions de Français majeurs permet d’effectuer un premier correctif sur ses résultats et de montrer que l’on passe de 24 à 40 % d’imposition sur l’échelle des revenus, au lieu de 40 à 33 %. Puis en intégrant les prestations, la courbe passe de 17 à 40 % ! Notre système d’impôt sur le revenu est donc nettement progressif. Confiant dans le diagnostic erroné, le caricaturant même, François Hollande a commencé son mandat en imposant… tous ceux qui payent l’impôt sur le revenu, classes moyennes et supérieures, qui dans son esprit pouvaient supporter sans problème une hausse de prélèvements ! On sait désormais quelles ont été les conséquences dramatiques pour l’économie de cette politique fiscale.
http://www.emploi-2017.org/piketty-est-il-un-economiste,a0487.html
Dans ses lettres à « La Voix du Peuple », Frédéric Bastiat réfute successivement Proudhon, Hegel, Marx, Keynes… et Piquetout.
http://bastiat.org/fr/gratuite_du_credit.html
Piketty oublie les transferts sociaux, ne distingue pas le capital (productif, financier, immobilier) du patrimoine cessible, et prétend connaître les données économiques depuis les débuts de l’ère chrétienne… Si les calculs de Piketty étaient justes, le 1 % des plus riches devrait posséder toutes les richesses disponibles d’ici 2016