L’austérité détruit-elle l’économie ?

Les économistes keynesiens pensent que l’austérité est une malédiction, mais une étude prouve le contraire.

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L’austérité détruit-elle l’économie ?

Publié le 21 septembre 2015
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Par Le Minarchiste

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Les économistes keynésiens comme Paul Krugman crient haut et fort que l’austérité est une malédiction. Selon eux, l’austérité a un impact négatif sur l’activité économique et, conséquemment, sur les revenus de taxation, ce qui fait augmenter encore plus le ratio déficit/PIB et par le fait même l’endettement, ce qui justifie encore plus d’austérité. Pour eux, l’austérité enclenche un cercle vicieux qui mène à l’auto-destruction d’une nation.

Une étude récente de la Banque Centrale Européenne publiée en juin 2015 (Warmedinger/Checherita-Westphal/de Cos ou WCWC pour les intimes) contredit cette vision des choses. Tout d’abord, les auteurs expliquent que les multiples fiscaux (MF) sont variables selon les pays et les époques. La moyenne est de 0,5x, ce qui signifie que pour chaque dollar d’austérité, le PIB diminue de 50 cents. Ils identifient ensuite 7 facteurs qui influencent le MF et son impact sur l’économie :

  • La composition de l’austérité (hausses de taxes, coupures de dépenses, diminution des transferts).
  • L’état des finances publiques (plus la situation est désespérée, plus le MF est bas).
  • Les frictions financières (si l’accès au crédit est coupé en crise financière, le MF pourrait être plus élevé).
  • La résistance à la baisse des prix et des salaires (plus elle est sévère, plus le MF est élevé).
  • La politique monétaire (si elle est trop serrée, elle poussera le MF à la hausse).
  • Le régime de change (en régime d’arrimage fixe ou « peg », le MF sera plus haut).
  • Le niveau d’ouverture de l’économie (plus les biens et capitaux circulent librement, plus le MF sera bas).
https://minarchiste.wordpress.com/2015/09/18/lausterite-est-elle-auto-destructrice-pour-leconomie/
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WCWC présente ensuite les résultats de simulations basées sur les données de la zone euro lors du plus récent épisode de crise de dettes souveraines. Les auteurs démontrent que les MF nécessaires à ce que les pays de la zone euro entrent dans le « cercle vicieux » décrit par les keynesiens sont bien plus élevé que les valeurs plausibles (par exemple, pour la Grèce, avec un horizon de 5 ans, il faudrait un multiple de 1,4x).

https://minarchiste.wordpress.com/2015/09/18/lausterite-est-elle-auto-destructrice-pour-leconomie/
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À la lumière de leurs résultats, les auteurs en arrivent aux conclusions suivantes :

  • L’austérité fait initialement baisser le PIB, mais a des impacts positifs à plus long terme car les multiples fiscaux sont suffisamment bas pour éviter le « cercle vicieux » auto-destructeur.
  • Plus l’austérité est menée rapidement, moins longtemps elle sera nécessaire.
    La quantité totale d’austérité sera moindre si celle-ci est mise en place rapidement.
  • L’austérité est plus efficace si elle consiste en une diminution des dépenses non-productives du gouvernement plutôt qu’en une hausse des taxes ou une coupe des transferts.

Cette étude confirme largement ce que j’avais expliqué dans mon article de janvier 2014 sur les conséquences économiques de l’austérité européenne. Par ailleurs, comme le démontre une analyse de l’économiste David Beckworth concernant les États-Unis, l’austérité appliquée par le gouvernement américain depuis 2010, qui s’est davantage manifestée par des coupures de dépenses que par des hausses de taxes, n’a pas ralenti la croissance. En Europe, où l’austérité a été moins prononcée et s’est surtout manifestée par des hausses de taxes, les résultats ont été moins bons, la croissance étant en fort ralentissement.

fiscalcontraction2
https://minarchiste.wordpress.com/2015/09/18/lausterite-est-elle-auto-destructrice-pour-leconomie/

 

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https://minarchiste.wordpress.com/2015/09/18/lausterite-est-elle-auto-destructrice-pour-leconomie/

 

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Finalement, plusieurs gouvernements de l’Europe de l’Est ont réduit leurs déficits et ont vu la croissance économique s’améliorer par la suite (voire la deuxième section de cet article).

Pourtant, malgré ces preuves plutôt convaincantes de l’efficacité relative de l’austérité, les keynésiens tels que Paul Krugman n’abdiquent pas. Leur argument est simple : il est vrai que les pays qui ont appliqué l’austérité sont en reprise économique, mais il n’en demeure pas moins que la croissance de leur PIB est bien loin de la tendance sur laquelle elle était avant la récession ! On nous montre ensuite le graphique ci-dessous pour illustrer ce point. On constate en effet que l’Espagne n’est pas revenue à sa tendance initiale (qui était de toute manière insoutenable), mais on voit tout de même que le creux a été atteint et que la croissance est de retour. Monsieur Krugman dispose-t-il d’un contre-exemple qui démontre que les pays qui ont refusé l’austérité ont rejoint leur tendance de croissance pré-récession ? Pas à ma connaissance…

https://minarchiste.wordpress.com/2012/07/18/quelques-reflections-economiques-estivales/
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  • l’austérité marche à condition que l’on pratique la bonne austérité (autrement dit que l’on ne fasse pas comme les pays d’europe du sud qui constitue en une augmentation massive des impôts). au contraire, il faut baisser les impots et les dépenses publiques. il existe suffisamment d’exemples historiques (usa dans les années, Harding a coupé les dépenses de plus de 80 % ce qui a permis d’éviter une grande dépression, Pays Bas dans les anées 80, Canada dans les années 90, Suède, Pays baltes,……). de toute facon, quand l’on vit au dessus de ses moyens et que l’on est surendetté, on est obligé de diminuer son train de vie c’est de la simple logique.
    La récession n’est pas provoquée par l’austérité mais par ce qui a déclenché le besoin d’un plan d’austérité, c’est à dire l’atteinte des limites de l’endettement, qu’il soit public ou privé, tolérable par le système. La récession n’est qu’un réajustement désagréable mais nécessaire des économies pour purger de trop grandes erreurs commises par le passé. Lorsque une nation s’est trop endettée, tôt ou tard, elle doit purger son surendettement. Le plan d’austérité n’est pas la cause du recul de la croissance qui s’ensuit mais la condition absolument nécessaire du redémarrage ultérieur.

    • Le problème est effectivement la définition de l’austérité : les pays du sud et la France ont confondu austérité avec augmentation du socialisme.

      C’est le marché qui crée la richesse, pas la production, ni le travail, ni la monnaie : cela ne sert absolument à rien de stocker dans une banque toute la monnaie, ni dans un entrepôt toute la production, fusses-t ‘elle la meilleure, la moins chère, la plus attractive.

    • Théorème : la récession est l’horizon économique du socialisme.

  • En Grèce, le problème de l’austérité s’est qu’elle a surtout consister en des augmentations d’impots et de taxes et non pas en une baisse des dépenses publiques, on a avant tout fait porté les efforts sur le secteur privé créateur de richesse et non pas sur le secteur public. Il y a trois lobbys super puissants en Grèce: celui de de la fonction publique, celui des agriculteurs et celui des armateurs (les deux dernières catégories ne payent pas d’impots).
    Quand à la baisse des dépenses publiques, elle a été faite de manière stupide. La troika aurait dû s’orienter en priorité sur un ciblage du secteur public, dans son ensemble, au niveau des missions (politiques publiques) et de son périmètre d’intervention, et non simplement en direction de la masse salariale, elle aurait dû faire un ajustement par les effectifs plutôt qu’un ajustement par les salaires, elle aurait dû faire une réforme des modes d’indemnisation préalable à la « mise à la retraite volontaire » pour les agents publics. Concernant la baisse du salaire des fonctionnaires, il faut savoir qu’il y a eu un refus des administrations elles-mêmes de mettre en place les coupes budgétaires (désobéissance civile), au sein de l’administration d’État, 66.000 agents qui ont été initialement assujettis aux coupes salariales, ont vu ces dernières « neutralisées », par des remboursements allant jusqu’à 1.000 euros/mois sous forme de primes individuelles différentielles (sont en jeux les effectifs des ministères des finances, de la culture et de plusieurs opérateurs de l’État) ,des promotions ont également été accordées, aboutissant à une augmentation artificielle du GVT positif (pour reprendre une expression française), aboutissant à accroître encore les différences entre agents publics. N’oublions pas que s’agissant des magistrats, des policiers, des militaires et des agents des services de secours, le Conseil d’État grec a jugé qu’il s’agissait de fonctionnaires disposant d’une protection spéciale due à leurs obligations particulières de services publics. Les coupes salariales de 10% dont ils étaient frappés ont donc été annulées, avec effet rétroactif en janvier 2014, impliquant une obligation de remboursement évaluée entre 500 et 650 millions d’euros.
    La Troïka a tenté de parer au plus pressé, mais se sont les rentes qui en sont sorties gagnantes et leur puissance financière renforcée
    Depuis 2011, la liberté économique ne cesse de reculer en Grèce.
    J’oublie de parler d’une fait qu’une bonne partie des réformes n’ont jamais été appliquées dans les faits en Grèce, ce n’est pas parce que loi est votée au parlement grec qu’elle est appliquée (un exemple: la loi qui déréglemente les professions réglementées). Sous la fin du gouvernement précédent, la situation commencait à s’améliorer (certes, elle restait mauvaise), les premiers résultats positifs commencait à arriver. L’arrivée de Syriza au pouvoir a détruit tout cela. Aujourd’hui, la situation s’est empirée.

    Je vous conseille de lire ceci: http://www.boeckler.de/pdf/p_imk_study_38_2015.pdf
    Cette étude montre les erreurs de la troika. Les auteurs n’y vont pas par quatre chemins et ne mâchent par leurs mots : en regardant les comptes nationaux et notamment les revenus des agents économiques entre 2008 et la période 2012-2013 (allant parfois jusqu’en 2014), ils mettent en exergue que la Troïka a trop souvent négocié des accords bancals avec les pouvoirs publics grecs, aboutissant à conforter ces derniers dans une démarche du « deux poids, deux mesures ». En clair, l’impossibilité d’ajuster correctement le périmètre du secteur public, a induit plusieurs effets pervers qui ont renforcé l’effondrement de l’économie grecque et ralenti son potentiel rebond.

    Ce qui est marrant c’est que les gens qui s’opposent à l’austérité ne proposent jamais de solutions alternatives. Moi, j’ai juste envie de leur demander quelles solutions il faut mettre en oeuvre ? parce que quand un état est surrendetté et qu’il n’a plus la capacité d’emprunter, il se retrouve un peu coincé, il est obligé de pratiquer une austérité (en augmentant les impots et les taxes et/ou baissant les dépenses publiques. quand à l’inflation, c’est un impot caché et en plus, il y a suffisamment d’exemples historiques prouvant son échec)

  • Je crois qu’on va pouvoir encore démontrer l’exception française 😆 … à moins que …. en fait l’austérité n’existe pas encore chez nous.

  • Pardon mais faire l’apologie des Etats-Unis me semble être une mauvaise idée. Regardez cette article et regardez le premier graphique, il montre que 116% des fruits de la croissance vont aux 10% les plus riches. Oui 116% car là-bas 10% de la population s’enrichit pendant que 90% s’appauvrit. Depuis les années 1980, 80% des américains n’ont pas connu de hausse du pouvoir d’achat.

    L’article : http://www.nytimes.com/2014/09/27/upshot/the-benefits-of-economic-expansions-are-increasingly-going-to-the-richest-americans.html

    Il faut aussi souligner qu’une part relativement importante de la croissance des Etats-Unis est tirée des rentes de Wall Street, du pétrole de schiste, ainsi que des généraux dividendes redistribuées par les entreprises américaines. Personnellement je ne suis pas sûr que ce modèle de croissance soit souhaitable, voire qu’elle soit seulement souhaitable pour des raisons évidentes d’écologie.

    « En Europe, où l’austérité a été moins prononcée et s’est surtout manifestée par des hausses de taxes, les résultats ont été moins bons, la croissance étant en fort ralentissement. » En France, c’est justement parce que la rigueur budgétaire a pris la forme d’augmentation d’impôts que, certes la croissance a baissé, mais que le PIB n’a pas chuté. Cela ne sert à rien de sauter de la fallaise si c’est simplement pour ensuite la remonter et se vanter de remonter la pente. À supposer que le remontage de la pente n’aille pas à une minorité.

    Et pour ce qui des études qui prouve que l’austérité fonctionne, il y a aussi des études ou indices qui prouvent que cela ne marche pas. Regardez ce rapport d’Olivier Blanchard, économiste en chef au FMI.
    http://www.imf.org/external/pubs/cat/longres.aspx?sk=40200.0
    « Les multiplicateurs étaient effectivement largement supérieurs à 1 au début de la crise. Il n’y a pas un seul multiplicateur en tout temps et pour tous les pays. Les multiplicateurs peuvent être plus ou moins élevés au cours du temps et d’une économie à l’autre. »

    Un contre-exemple d’un pays ayant refusé l’austérité et s’en sortant bien : l’Islande, contre-exemple parfait. J’ajouterais l’équateur aussi mais je l’ajouterais avec des pincettes : Le pays dépend beaucoup de ses rentes (désormais faible) du pétrole et n’est pas franchement un exemple en terme de liberté de la presse et de corruption dans le secteur public, mais la croissance reste là.

    Si je devais explique en bref le problème de l’austérité je l’expliquerais comme ça : La baisse des dépenses publiques en période de difficultés économique créer une situation où tout le monde essaie de se désendetter en même temps. L’état en réduisant ses dépenses et/ou en augmentant les impôts, les ménages qui perdent confiance dans l’avenir et préfèrent épargner que consommer ou investir, les entreprises qui n’investissent pas, n’embauchent pas, et préfèrent redistribuer leur bénéfices via des généreux dividendes. Au final c’est comme une mini-déflation : Personne ne consomme, tout le monde veut se désendetter en même temps, l’économie s’effronté et bien sûr la dette ne diminue pas car c’est impossible de se désendetter tous en même temps car la dette des uns est le revenu des autres.

  • « On constate en effet que l’Espagne n’est pas revenue à sa tendance initiale  »

    L’argument me semble particulièrement de mauvaise foi : alors que l’on compte (en vain) sur la relance de l’économie européenne et mondiale pour relancer la croissance chez nous, voila que de grands « économistes » prétendent que celle de l’Espagne est indépendante de la notre ou de l’économie mondiale ?

  • Krugman est l’idiot utile des gouvernements un espèce de bouffon à l’envers toujours près servir la propagande des étatistes…

    • Marrant, les deux seuls prix nobel qui sont tjs cités dans la presse sont Stiglitz, Krugman qui sont comme par hasard, les deux seuls prix nobel keynésiens. Si leurs travaux pour lequels ils ont recu le prix nobel sont très bons (je connais surtout le travail de Krugman qui porte sur la mondialisation et les échanges internationaux), d’ailleurs, un libéral peut être d’accord avec leurs travaux. Pour le reste, ce sont juste des idéologues gauchistes qui n’ont rien d’économiste. Krugman et Stiglitz sont depuis longtemps décrébilisé avec toutes les conneries qu’ils ont raconté. Pour rappel, Krugman a soutenu Hollande et disait que la france était un modèle alors que la GB était un désastre (on voit aujourd’hui à quel point il se trompait (enfin, c’est une habitude chez lui)).

      • Vous oubliez Robert Shiller…

        • Je le connais moins bien, je ne savais pas qu’il était keynésien mais corrigé moi si je me trompe, il est bcp moins idéologue que Stiglitz et Krugman.
          Je sais qu’il a pas mal coopéré avec Richard Thaler, le père du paternalisme libertarien.
          Je sais aussi que il est spécialisé dans la finance comportementale

  • excellent article, merci.

  • Paul Krugman (américain n’ayant rien compris à l’ue) est un charlatan, la plupart de ce prédictions se sont rélevés fausses, ce n’est plus un économiste mais un politicien, tous les pays ayant suivi ces conseils ont vu leurs situation empiré, ceux qui ont fait le contraire ont vu leur situation empiré. le keynesianisme est ce que les politiciens ont suivi dans les années 70, c’est pour faire marché l’économie on s’endette, le résultat: aujourd’hui la plupart des pays de l’ue sont surrendettés, la crise de l’euro est avant tout une crise de la dette, et on résoud pas ses problemes de surrendettement en s’endettant encore (c’est de la simple logique). http://www.slate.fr/tribune/80449/paul-krugman-erreur-europe http://www.lopinion.fr/20-novembre-2013/triple-zero-6303 http://www.contrepoints.org/2011/01/21/11667-paul-krugman-devrait-il-arreter-la-politique http://minarchiste.wordpress.com/2011/07/05/paul-krugman-continue-de-divaguer/ Paul Krugman ayant reçu le prix nobel pour sa contribution à la théorie des échanges internationaux et à la géographie économique, ce qui n’a pas de grand rapport avec son engagement actuel.
    Krugman a d’ailleurs conseillé Greenspan qui a suivi ces conseils de maintenir les taux très bas, tout c’est l’un des facteurs qui a crée une bulle immobilière aux usa qui a débouché sur la crise des supprimes.
    Krugman dit tellement de conneries, il a clamé depuis quelques années que le Royaume Uni, c’était catastrophique alors que la France c’est très bien! Aujourd’hui, l’erreur est visible.
    https://mises.org/library/paul-krugman%E2%80%99s-love-affair-france

    • Je ne remercierai jamais assez Krugman de m’avoir fait économiser pas mal d’argent en 2007 : quand il a déclaré que la bulle immobilière était une bonne chose, et que son explosion n’aurait aucune conséquence, j’ai su qu’il était temps de tout liquider.
      Comme il se trompe tout le temps, son avis est un excellent indicateur.

  • Rien que de très logique finalement, dans ces démonstrations très intéressantes. En fait, le bon sens s’en serait douté. Alors que la posture des anti-austérité semble tout à fait contra-intuitive. Ruiné, on ne peut pas s’en sortir sans faire des choix drastique, sur ce qui est moins utile, c’est évident… On peut alors se poser la question du mobile des anti-austérité ?

  • Krugman + Pikket = très socialisme, étatism et impôt.

  • pour comparer les européens et les américains, il faudrait d’abord que les prêts sub-primes soient acceptés en Europe.
    parce qu’un américain, sans argent, emprunte pour acheter : les effets sur l’activité ne sont donc plus du tout les mêmes.

    de plus les milliards et les milliards déversés dans l’économie ont du inévitablement aboutir à un effet.

    comparer les états européens entre eux a déjà beaucoup plus de sens.

  • Une étude réalisée en 2001 dans les pays développés ont constaté que la croissance du gouvernement conduit à un ralentissement de la croissance de l’économie. (Cette conclusions s’applique aussi en utilisant les données américaines. Une régression de la croissance annuelle du PIB réel et le total des dépenses publiques de 1950 à 2012 montre la même tendance).
    https://www.ifw-members.ifw-kiel.de/publications/the-scope-of-government-and-its-impact-on-economic-growth-in-oecd-countries/kap1034.pdf

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