Par Michel Gay.
Cher Nicolas Hulot,
Les Français vous aiment bien et, contrairement au citoyen de base que je suis, vous avez accès régulièrement aux grands médias qui boivent vos paroles. Je souhaite cependant vous faire part de mon désaccord avec certaines de vos affirmations contenues, notamment dans votre interview du journal Les Échos.
Je ne partage pas votre satisfaction quant aux bonnes intentions des promoteurs de la loi sur la transition énergétique fixant un objectif « ambitieux », pour ne pas dire irréaliste. Ce sont les mêmes qui, grâce à la réglementation thermique récente dans le bâtiment (RT 2012), ont favorisé l’usage du gaz pour le chauffage afin d’essayer de restreindre la consommation d’électricité que les énergies renouvelables ne pourront pas produire.
Cette loi se concentre sur l’organisation du système électrique qui n’est responsable que de 5 % des émissions de CO2 de notre pays, soit 16 millions de tonnes (Mt), alors que n’y figure aucun plan d’action en faveur du secteur du transport, responsable de plus de 40 % des émissions de la France1 (136 Mt sur 303 Mt).
L’échec de la concertation avec le Sénat (sur le plafonnement de la puissance nucléaire prévue par cette loi) a montré les limites d’une politique partisane de l’énergie fondée sur des présupposés idéologiques. Une transition énergétique dure des décennies, et non un quinquennat…
L’expérience de tous les pays ayant réduit la part du nucléaire dans leur bouquet énergétique montre que ces décisions ont entrainé une augmentation de leurs émissions de gaz à effet de serre. Le Japon a décidé de relancer son nucléaire, certes parce que sa facture d’achat de combustibles fossiles s’envole mais aussi pour tenir ses engagements de réduction des émissions de gaz carbonique (CO2). Les raisons des « fausses sorties-du-nucléaire » en Suède (1990), en Belgique (1999), en Suisse (2011), aux États-Unis, en Russie, en Ukraine et maintenant au Japon devraient inciter à la prudence.
Votre position « diplomatique » consistant à dire que « le nucléaire n’est pas la bonne réponse au réchauffement climatique », mais qu’on peut l’utiliser  » juste pour opérer une transition douce et ne pas risquer la rupture d’approvisionnement » est étrange.
En effet, ne pourrait-on pas commencer par faire la preuve des possibilités réelles des énergies renouvelables avant de s’attaquer au nucléaire ? « Mettre la charrue avant les bÅ“ufs » n’amènera surement pas à une transition « douce » mais à une désillusion catastrophique brutale.
« Nous devrons baisser mécaniquement la part du nucléaire » : où est l’obligation et en vertu de quels critères ? Puisqu’il faut le faire « intelligemment« , selon vous, le plus intelligent serait de ne pas lâcher la proie pour l’ombre.
« Pour empêcher le réchauffement climatique au niveau mondial, il faudrait construire une centrale tous les 15 jours pendant cinquante ans ». En supposant que cette affirmation soit exacte, en quoi cela légitime-t-il une baisse du nucléaire en France ? Nous sommes déjà dans « l’excellence climatique ». Ce sont les autres pays qui sont en retard et nos ingénieurs peuvent éventuellement les aider à progresser… Rétrograder vers le charbon et le gaz comme les Allemands ne servirait pas la cause climatique.
« Le charbon et le pétrole, c’est l’ennemi ». Admettons puisqu’il faudra bien s’en passer un jour (encore qu’ils rendent bien service actuellement). Mais, contrairement à votre affirmation, on n’obtient pas les mêmes avantages avec les énergies renouvelables.
Injecter de l’éolien et du solaire dans des systèmes électriques principalement à base de fossile peut faire baisser leur contenu carbone. Cependant, en Allemagne, les émissions de CO2 ne baissent guère. Malgré des centaines de milliards d’euros injectés dans les énergies renouvelables, 61 % de sa production électrique est toujours fournie par du gaz et du charbon, et il y a encore 15 % de nucléaire… En France, aucune baisse d’émissions de CO2 ne sera constatée, au contraire, puisque notre secteur électrique est quasiment déjà décarboné à plus de 90 % grâce essentiellement au nucléaire et à l’hydraulique.
Plutôt que d’utiliser votre talent de communiquant à vanter le modèle d’un voisin allemand qui est en train d’échouer selon les propres déclarations du ministre Sigmar Gabriel, pourquoi ne pas proposer le nôtre, beaucoup plus performant ? Alors que chaque Allemand émet chaque année environ 10 tonnes de CO2, chaque Français n’en émet que 5,7 tonnes. Concernant l’efficacité énergétique, l’Allemagne émet 265 tonnes de CO2 par million de dollars produit alors que la France n’en émet que 170 tonnes2. Dans le domaine des émissions de CO2, c’est la France qui montre l’exemple alors que, comme vous le dites « l’avenir de l’humanité est en jeu ».
Dans le domaine de la santé, même en tenant compte de Tchernobyl et de Fukushima (dont la centrale nucléaire n’a fait aucune victime mais dont le tsunami a entraîné presque 20 000 morts), le magazine Forbes a montré que le nucléaire causait 2000 fois moins de morts que le charbon, 250 fois moins que la biomasse et 40 fois moins que le gaz, par kWh produit. Alors, pourquoi voulez-vous réduire le nombre de réacteurs nucléaires en France ?
En revanche, comme vous, je regrette « notre French bashing permanent un peu stérile ». N’ayons pas honte des performances de notre pays, et notamment en matière de nucléaire et d’émissions de CO2. C’est le moins émetteur d’Europe avec la Suède, qui a seulement dix millions d’habitants, beaucoup d’hydraulique et aussi des réacteurs nucléaires. Au contraire, encourageons les autres pays à suivre notre exemple.
« Pourquoi ne pas prêter également à taux zéro et sur des très longues durées aux pays pour développer les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique ? Ce n’est pas de la dépense, mais de l’investissement, et cela permet d’être moins dépendants de l’extérieur, de réaffecter de l’argent à l’éducation, la santé, la formation ». C’est une bonne idée aussi pour le  nucléaire. Pourquoi ne pas aider les pays qui souhaitent accéder à cette énergie de masse, sûre et bon marché ?
Car l’énergie générée par le soleil, le vent et la mer n’est pas importée ». Le vent et le soleil, non. Mais les éoliennes et les panneaux photovoltaïques, si ! (Notamment de Chine…). En revanche, 1 % seulement du prix de l’électricité en France représente le coût de l’uranium importé. Le reste est produit en France.
Nucléaire, stockage hydraulique (STEP), efficacité énergétique et complément au gaz pour assurer l’équilibre permanent du réseau électrique, sont les solutions à combiner intelligemment. Chacune a des particularités complémentaires suivant les possibilités géographiques, sociales, techniques et .. financières. Vous le dites pourtant bien : « À partir de 2020, il faudra mobiliser au minimum 100 milliards de dollars par an. Mais on ne les a pas ».
Cher Nicolas Hulot, sachez que je suis persuadé que, vous et moi, nous voulons le bien de la planète.
Et aussi Jean-Bernard Lévy le PGG d’EDF, premier électricien mondial, dont 77 % de la production est d’origine nucléaire, qui déclare3: « La transition énergétique est une formidable opportunité de valoriser nos compétences et nos technologies. Nous voulons être un acteur responsable de la lutte contre le changement climatique et porter les enjeux des transitions énergétiques ».
Nous pouvons nous réjouir que la France soit déjà , avec la Suède, la Norvège et la Suisse, l’un des pays industrialisés les moins émetteurs de gaz à effet de serre par habitant grâce principalement à ses centrales nucléaires.
Voilà un exemple à présenter fièrement au monde et à la Conférence internationale sur le climat (COP 21) qui se tiendra à Paris en décembre 2015 !
- Bilan énergétique de la France pour 2014 du CGDD de juillet 2015, page 99 http://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/publications/p/2360/112/bilan-energetique-france-2014.html ↩
-  Service de l’observation et des statistiques : Repères, chiffres clés du climat France et monde, édition 2015, page 18 ↩
- Rapport annuel 2014 d’EDF. https://www.edf.fr/sites/default/files/…/EDF_Rapport_Annuel_2014.pdf ↩
bravo !
Espérons que certains journalistes, à commencer par ceux des échos, osent publier cette lettre.
Mon bon monsieur, vous êtes un vieux rationaliste et Hulot un homme de communication et de spectacle. Il n’existe que dans le spectacle permanent, les grand messes telles la fameuse et fumeuse COP21. Sil veut continuer à exister, il est condamné à faire du Hulot, Arthus Bertrand à faire du Arthus Bertrand, Segolene a faire du segolene et Hollande à faire de l’opportunisme a tout va !
Pas Belle la vie ? Enfin pour eux.
« À partir de 2020, il faudra mobiliser au minimum 100 milliards de dollars par an. Mais on ne les a pas ».
Nicolas Hulot sait que le mot impossible n’est pas français. C’est très chouette…
Merci pour ce contrepoids médiatique.
Car tout ça c’est une affaire d’argent pour les producteurs d’éoliennes et panneaux PV. EELV et Hulot en sont juste leur lobbyistes lobotomiseurs. Installer partout des PV et des éoliennes, c’est bien pour eux, sauf qu’ils ne disent rien sur la fatalité, l’intermittence journalière et surtout saisonnière de la production, la sécurité des réseaux. Pour eux, ce sont des coûts gênants, qu’il faut essayer extérioriser » par le discours politique. Leur but est au final d’imposer aux populations les surcoûts (il parle de « 100 milliards de dollars par an ???) par une construction politico-morale (« l’avenir de l’humanité est en jeu »). Une sorte de supositoire alors qu’on est en bonne santé.
C’est à la portée de n’importe quel citoyen de calculer que si on recouvre un département français de panneaux PV, alors en terme d’électricité, on couvre la consommation française annuelle. Et c’est souvent comme ça que les producteurs d’enr vous le vendent, avec des phrases ineptes du genre « cette ferme éolienne couvre les besoins annuels de N habitants … « . Or cette vision est captieuse ! Car en électricité, le problème n’est pas l’énergie, mais la puissance (qui est l’énergie « disponible » à un instant donnée).
Il ne faut pas être « contre » les ENR, car le potentiel est énorme, mais devant le nucl ou les carbo-fossil, à service rendu égal, pour l’instant c’est cher. En terme de marché, l’énergie nucléaire et les carbo-fossile offrent des services inégalables.
La « transition » doit être provoquée par le marché, et pas par une politique pseudo-moraliste.
Mais il y a surtout danger. Et les echos l’illustrent encore une fois.
En terme d’écologie, il y a des problèmes bien plus prioritaires que la « transition énergétique » (pollutions, bruit , destruction des sols, … ) … Surtout faire croire que l’écologie (qui est une science) ne peut être « comprise » que par un « écologistes » est un désormais un raccourci neuronal bien établi dans un cerveau journalistique formaté. Dans TOUS les medias de masse, dès qu’il y a un problème « écologique », alors le reflexe est d’interroger un cacique d’EELV. C’est tout. Mais ça en devient lourd, voir dangereux. Comme si les autres n’avaient pas de solutions …
Historiquement, une science « politisée » n’a enfanté que de monstres … …
edc, sans doute connaissez vous le tableau de Goya intitulé: « le sommeil de la raison engendre des monstres »
Nous y sommes
il ne sert a rien de combattre des arguments émotionnels avec des arguments techniques , il faut parler le même langage pour se faire entendre et écouter :
quoi de mieux que de parler du porte monnaie , que l’écologie est en train de ruiner l’économie , et qu’une économie ruinée ne peut pas faire vivre 65 millions de français , on sacrifiera les vieux et les malades en premier puis viendra les autres..et c’est sans compter sur la dette accumulée sur les épaules de la jeunesse qui fuira la France lorsqu’on sera obligé de la payer , demain , après demain il sera trop tard .
la pollution ne nous tuera pas mais l’écologie nous exterminera !
« En effet, ne pourrait-on pas commencer par faire la preuve des possibilités réelles des énergies renouvelables avant de s’attaquer au nucléaire ?  »
Ne pourrait-on pas commencer par faire la preuve de la responsabilité du CO2 anthropique dans le réchauffement climatique avant de s’attaquer aux combustibles fossiles ?
et même faire la preuve :
– qu’il y a réchauffement, anthropique ou non,
– et que le réchauffement est mauvais
« et même faire la preuve :
– qu’il y a réchauffement, anthropique ou non »
N’y a-t-il pas consensus sur ce point ?
Ne faisait-il pas plus froid au temps du Roi-Soleil ?
Les hommes d’aujourd’hui sont impuissants par rapport à ceux de l’époque. Alors, anthropique…
Pour ce qui concerne la pollution des transports, j’informe l’auteur que Volkswagen a trouvé une solution simple et économique pour maitriser les émissions des voitures. Volkswagen vous savez c’est la firme fétiche des Allemands, ceux si prompts à dénoncer ces tricheurs de Grecs et autres ressortissants des pays du Club Med’.
Sinon pour revenir à nos moutons à tondre, vous cassez pas la tête à essayer d’avoir un discours rationnel avec nos amis Verts, aussi sympathiques soient-ils. Et puis ils sont si contents et si fiers de pouvoir faire leur barnum mondial avec la COP21 !
Nul doute que dans quelques (trop longues) années, quand la raison sera revenue, ce COP et toute la foutaise écolo déguisée en pseudo vérité scientifique seront le comble du ridicule. Les faits finiront par avoir raison sur l’inanité du renouvelable ou la fumisterie du GIEC mais que de temps perdu et de ressources gaspillées.
D’ailleurs, on a bien compris que Hulot n’était pas le vrai destinataire de votre mot et puis, à défaut de faire bouger les lignes médiatiques, ça soulage.
« Volkswagen a trouvé une solution simple et économique pour maitriser les émissions des voitures. »
La simple menace sur une éventuelle vérification de leurs chiffres a fait plonger en bourse tous les constructeurs. C’est dire si les marchés croient en toutes ces foutaises commerciales sur la dépollution et les économies …
Je crois que les marchés sont plutôt conscient de l’absolue iniquité des tribunaux américains.
PS: je crois que BMW affichait des chiffres constructeur plutôt conformes à la réalité. Ne soyons pas négatif avec l’ensemble de l’industrie automobile.
Beaucoup de gens ont cru!
Il s’agit d’une tricherie assez subtile.
Et il m’étonnerait beaucoup que le système n’existe que chez VW USA, évidemment!
Ce doit être bien plus répandu et ce sont toutes les marques qui devraient être réexaminées, sans a priori!
Non, les chiffres de consommation d’une BMW 520 D ( 5,3 L / 100 km) sont irréalistes! Il y a bien un savoir faire allemand pour passer les tests avec succès ( même si c’est légal ce n’est pas joli joli car cela prouve l’intention de tromper le consommateur).A l’inverse les chiffres de Peugeot/ Citroen sont corrects ( j’arrive même à faire mieux alors qu’avec une BMW j’étais à 15% au dessus).
Les tricheries de VW ne sont rien par rapport aux tricheries (doublées d’incompétence) du GIEC. On en reparlera dans quelques années, espérons qu’il n’y ait pas à attendre 2100 et que l’on se réveille avant.
Personne et surtout pas les elites ne veulent sauver la planete tout comme dans l’affaire volkswagen où d’ailleurs ce qu’il faut retenir c’est que les entreprises n’ont jamais été intéressées à résoudre la pollution, pour elles toutes ces normes ne sont que des barrières qui les empêchent de faire des profits.
Faire des profits est la raison d’être des entreprises et la base de l’économie de marché. C’est la concurrence qui est sensée réguler les abus. Les « normes et barrières » sont utiles pour une concurrence loyale ou indispensables pour la sécurité. Mais l’abus de ces normes coule simplement l’activité des entreprises et donc l’économie.
On sauvera peut-être la planète mais au prix d’une catastrophe sans précédents …
J’adore l’utilisation des adverbes, intelligemment, mécaniquement, etc… c’est une façon habile de ne froisser personne…
« Il faut sortir intelligemment du nucleaire »… comment? à quel vitesse? ???????
C’est une des caractéristqiues des écologistes qui se croient plus intelligents que les autres…ils usent d’adjectifs, qui leur permettent d’etre théoriquement contre à peut près tout et pratiquement de ne rien changer si bon leur semble…
il faut des fermes à tailles humaines, la sortie du nucleaire doit être intelligente…
Dis donc, le trou je le creuse à qulle profondeur? réponse d’écologiste: assez profond.
Connaissant un écolo pur souche, j’ai cru comprendre que Hulot était un « mauvais écolo » car plutôt favorable au nucléaire (et donc l’homme à abattre). Sachant cela, Hulot pratique bien sur la langue de bois – mais c’est quand même un khmer vert de premier ordre.
Les bisbilles et les contradictions entre écolos ne sont cependant pas notre problème. Ils sont simplement incohérents dans leurs discours, leurs modèles de société et leurs choix entre-eux et avec eux-mêmes. Depuis peu, il le sont en plus totalement sur le plan politique. Doit-on s’en étonner ?
Il est clair que N.Hulot, dans le cadre de ses émissions, consommait un maximum d’énergie comme Y.Arthus-Bertrand quand, seul passager de son hélicoptère photographiait tous les coins de la planète. Ces gens ont fait leur oeuvre et bien. Pour le reste, ils ne sont pas fiables!
Avant de vouloir sauver la planète il faudrait sauver l’homme et empêcher toutes les guerres qui se préparent.Le CO2 n’est pas un poison, bien au contraire. Si il y avait réchauffement ce serait une bonne nouvelle pour la France mais de toute façon personne ne sait ce qui se passera dans 100 ans. Un pays qui est incapable de se concentrer sur les vraies priorités est menacé de déclin puis d’extinction.Quand les politiques osent prétendre que le réchauffement climatique est la priorité n° 1 pour la France il n’y a qu’incompétence et traîtrise.
On parlait il y a quelque temps des 2 romans d’Asimov : « Les cavernes d’acier » et « Face aux feux du soleil ». Ils décrivent chacun deux évolutions opposées de la société : celle qui s’enterre et devient une ruche grouillante mécanisée (sur la terre) et celle qui s’isole dans un habitat naturel au point que chacun devient un ermite. (sur Venus). Mais chaque habitant est heureux dans son monde et ne voudrait pour rien au monde vivre dans l’autre.
Du coup, décider aujourd’hui ce que doit être le monde dans un siècle à la place des générations futures n’a absolument aucun sens. Et je vous parie que ceux qui se font congeler – si jamais un jour on parvient à les ressusciter – seront totalement incapables de s’adapter au changement. Alors quelle arrogance de vouloir organiser (ou même protéger) le monde du siècle prochain.
Pragmat, un petit ouvrage amusant, celui de Gabriel Tarde, sociologue, professeur au Collège de France à la fin du 19ème siècle, « fragment d’histoire future » réédité chez Séguier en 2000.
Un pays qui est incapable de se concentrer sur les vraies priorités est menacé de déclin puis d’extinction.
Très juste. Les délires sur la « dette écologique » en sont une parfaite illutration, alors que la dette financière des états, elle, est une menace bien concrète pour les générations futures.
J’ai parcouru les commentaires de cet article fort intéressant et j’ai rien trouvé de tangible.
Je me permet de rappeler que Hulot fut sponsorisé par Rhône-Poulenc pour ses émissions télé. La bande annonce était du genre « bienvenue dans un monde meilleur » avec des champs de tournesol en arrière plan arrosés de pesticides. Hulot a toujours été une marionnette des médias, ce n’est qu’une coquille vide, un opportuniste néfaste inféodé à l’idéologie développée par Greenpeace avec l’appui des organisations onusiennes telles que l’IPCC pour qui la philosophie n’est pas la science mais le mensonge.
Comme le parti vert français, les Lepage, Voynet, Duflot et autres clowns, Hulot est un sombre opportuniste dangereux, et j’ajouterai que son prêchi prêcha est tout simplement criminel ….
Attention aux beaux journalistes……reporter.
Dans quelques millénaires , on trouvera des ruines de monstres métalliques en forme d’hélices placées en lignes sur les montagnes . Ceux qui les trouveront penseront que c’était des alignements destinés à glorifier les divinités du moment. En fait ils auront raison . L’écologie d’aujourd’hui est vraiment la plus rétrograde des religions.
En tous les cas les hommes du futur ne pourront penser une seconde qu’une civilisation alors si avancée puisse avoir pensé produire assez d’énergie avec ces méthodes antiques.