Le piédestal de Manuel Valls

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Manuel Valls (Crédits : Parti Socialiste, licence CC-BY-NC-ND 2.0), via Flickr.

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Le piédestal de Manuel Valls

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 28 septembre 2015
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Le 24 septembre dernier, le Premier ministre Valls était sur le plateau de l’émission « Des Paroles & Des Actes » dans laquelle l’invité a émis beaucoup de paroles au sujet de tous les actes qu’il va faire. Cette fois-ci, les journalistes présents en ont profité pour lui demander de commenter des tweets le concernant. La réaction du politicien est intéressante à plus d’un titre.

valls mécontent small leftEn substance, en fin d’émission, le chroniqueur Rissouli tente de faire un compte-rendu de l’émission via les réactions sur Twitter et il demande au Premier ministre de lire deux tweets le concernant. Manuel Valls, ne goûtant manifestement pas trop à l’exercice, décide d’y aller de son petit couplet moralisateur : selon lui, cet exercice rabaisse la politique au spectacle, esquinte l’image des responsables public et peut, dans la foulée, « fissurer la démocratie ».

Avant même de détailler les propos du ministre, on notera l’empressement des médias à souligner le mécontentement du ministre, à revenir sur les arguments qui le poussent à ne pas vouloir se lancer dans l’exercice. Pour les uns, il refuse la politique spectacle, mais cela est étonnant tant il donne, justement, dans ce genre de pratique par ailleurs. Pour d’autres, son ton moralisateur n’est qu’une langue de bois particulière pour se sortir du traquenard communicationnel dans lequel il se sent coincé. Pour d’autres enfin, Valls, en refusant de jouer le jeu, a surtout jeté un froid dans une émission pourtant joyeuse et chaleureuse, youpi tralala.

grumpy valls

Cependant, pas un de ces articles ne semble avoir bien mesuré les propos du ministre, acculé à devoir commenter des réactions de réseaux sociaux qu’il n’aime pas. Les propos du ministre sont rapportés, pour expliquer le point de vue du politicien, mais aucune analyse n’en est faite. C’est dommage, notamment parce qu’il a pourtant proféré un beau chapelet d’énormités.

Le premier chapelet de saucisses communicationnelles que nos médias se sont empressés de gober sans mâcher est le suivant :

« Je dis ‘attention’, attention à tout ce qui dévalorise les responsables publics. Les réseaux sociaux, cela fait partie de notre société. Je les lis, j’y prête plus ou moins d’attention, mais il y a un moment où à force de faire tomber du piédestal les responsables publics quels qu’ils soient, il ne faut pas s’étonner que la démocratie se fissure. »

hollande humide et triste (carrée)Oui, vous avez bien lu : pour notre politicien, les réseaux sociaux ont une fâcheuse tendance à « faire tomber du piédestal les responsables publics ». Dit comme ça, voilà qui est particulièrement triste et le ton avec lequel il le dit montre que non seulement cette constatation a dû en faire pleurer plus d’un dans les rangs des responsables publics en question, mais que l’heure est d’autant plus grave que cela se répète.

Cette triste réalité encaissée, il me semble cependant délicat de passer sous silence la vision de la politique que révèle Manuel Valls dans son expression affligée. En effet, si les réseaux sociaux font tomber les responsables publics de leur piédestal, c’est que, manifestement, le Premier ministre considère qu’ils y ont été placés auparavant.

À la tristesse du ministre bousculé succède la consternation du citoyen lorsqu’il prend conscience de ce qu’on vient de lui dire : dans l’iconographie touchante de Manuel, le responsable public est au-dessus de la masse de ses concitoyens, il serait sur un socle bien épais, bien posé et qui lui permettrait de voir plus loin que le bout du nez des personnes malheureusement non investies du suffrage universel. Et s’il y a consternation, ce n’est même pas parce que, même si c’est probablement à son corps défendant, le Premier ministre admet ouvertement tenir ceux qui l’ont porté là où il est comme ses inférieurs, mais bien parce que personne, ni sur le plateau, ni dans les médias, ne tique. Personne ne fait mine de se rappeler qu’un des synonymes de ministre est « serviteur », et qu’à ce titre, nul n’a jamais vu un serviteur sur un piédestal.

valls mécontent small rightLa saillie de Valls est symptomatique : elle montre très bien que le ministre et les journalistes présents ont complètement oublié qui sert qui, expliquant au passage l’obséquiosité dégoulinante dont font preuve les passe-plats pendant l’émission. En outre, l’observation mène plus loin : Valls fait mine de s’offusquer de la dégradation de sa fonction par les incessantes moqueries dont il fait l’objet, lui comme d’autres politiciens, sur les réseaux sociaux, sans comprendre justement que c’est précisément parce qu’il a complètement oublié son rang de domestique que, dans une démocratie saine, les citoyens convoqueraient pour lui imposer leurs ordres, qu’il est l’objet de moqueries incessantes.

Eh oui : le respect n’est pas dû à sa fonction (au contraire), mais ne s’imposerait qu’à la faveur d’une grandeur d’âme et d’actions décisives dont il aurait fait la démonstration. Or, pour le moment, le petit minustre n’a surtout démontré qu’une franche capacité à taper sur les nerfs de ses employeurs, en gazant certains d’entre eux, en en stigmatisant une partie, en vilipendant les opinions d’autres encore, croyant ainsi faire preuve de fermeté et de détermination là où il dévoilait surtout du sectarisme et une très mauvaise gestion de son image.

Et si je parle de mauvaise gestion de son image, c’est parce que ce soir-là, Manuel Valls aura offert un second chapelet de saucisses communicationnelles aux journalistes serviles sans la moindre réaction de leur part. Ayant terminé sa tirade sur le piédestal, il embraye ainsi en mode dramaturge à deux cents :

« Une année qui commence avec Charlie tout de même, une année qui commence avec une manifestation où les Français vous disent « attention, il se passe quelque chose », avec des crises, avec des réfugiés qui touchent l’essentiel de ce que nous sommes en France et en Europe. Avec des urgences, l’urgence climatique. Avec la possibilité de voir l’extrême droite, avec ce qu’elle est, ce qu’elle charrie, remporter des régions. Et moi je serais là dans la dérision ? Non, pas dans ce moment-là. »

Ainsi, non content d’avoir hissé les politiciens sur un piédestal alors qu’en toute logique, il aurait dû les laisser dans la foule des citoyens pour éviter qu’ils ne chopent trop facilement la grosse tête, Manu, mû par une volonté farouche, trémolos dans la voix, de montrer son attachement à la GrRrandeur Rrépublicaine qui fait vibrRrer son petit cœur patriote, s’en prend bille en tête au Front National, n’hésitant pas à jeter l’opprobre sur plusieurs millions d’électeurs au motif que ces derniers risquent, par le seul jeu démocratique, de « remporter des régions ». Autrement dit, la démocratie dont il se gargarisait à la tirade précédente serait en danger dès lors que les électeurs s’en serviraient pour autre chose qu’adouber le pouvoir en place.

Décidément, belle mentalité.

valls doge

Non, monsieur Valls, la démocratie ne se fissure pas quand des gens s’expriment sur les réseaux sociaux et vous brocardent pour vos politiques brouillonnes et désarticulées. La démocratie ne se fissure pas plus lorsqu’un exercice journalistique vous confronte, en tête-à-tête, avec des citoyens qui vous renvoient à vos études, se moquent de vous et vous remettent à la place qui est la vôtre, celle d’un serviteur.

Non, décidément, c’est même le contraire : la démocratie ne sortirait que plus forte si les politiciens se retrouvaient enfin confrontés, tous les jours, aux conséquences de leurs décisions, si, tous les jours, ils devaient enfin affronter les citoyens que leurs lois et leurs décrets bousculent, avilissent, briment, vexent et contraignent. Ceci leur rappellerait que l’écriture des lois ne doit se faire que d’une main tremblante, et que l’exercice du pouvoir implique de grandes responsabilités dont on ne voit pas la queue dans les postures, les attitudes et les discours du ministre.

Non, monsieur Valls, aucun politicien n’a jamais été placé sur un piédestal pour avoir été élu. Ceux qui l’ont été le doivent à leurs actions, concrètes, et à leur réel respect des citoyens, des devoirs et des responsabilités qui leur furent confiés. En vertu de quoi, monsieur Valls, vous avez du boulot.

—-
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  • Voyons voyons, ce n’est pas sa faute au petit manu si nous, simples quidams, ne comprenons pas sa politique et n’avons pas le même ressenti à son égard. Ce n’est pas sa faute si nous , pauvre petit peuple, avons le sentiment de filer droit dans le mur. Nous n’avons d’ailleurs pas à le lui faire remarquer car comme chantait Jacques Brel,
    « Faut vous dire, Monsieur
    Que chez ces gens-là
    On ne pense pas, Monsieur
    On ne pense pas, on prie »

    « Faut vous dire, Monsieur
    Que chez ces gens-là
    On n´vit pas, Monsieur
    On n´vit pas, on triche »

    Enfin, il ne faut oublier que se remettre en question et assumer, ils ne savent pas faire. Pour eux, d’après leur comportement quotidien, je considère qu’il s’agit uniquement d’insultes et pas de l’attitude de personnes nobles (au sens politique)

  • Il y a quelqu’un pour lui expliquer que le Général de Gaulle payait lui-même, sur ses deniers, les factures d’électricité de l’Élysée lorsqu’il s’agissait de sa consommation personnelle ?
    Il y a quelqu’un pour lui expliquer que madame Merkel paie son loyer et ses consommations d’eau et d’électricité ? Mais il est vrai que l’Allemagne est un petit pays qui n’aurait pas les moyens d’entretenir un train de vie de ministre français pour sa chancelière…

  • « Non, monsieur Valls, aucun politicien n’a jamais été placé sur un piédestal pour avoir été élu. »

    Mais il n’a PAS été élu ! Les ministres sont nommés. Je veux bien leur reconnaitre un statut spécial justifiant un certain respect mais à condition qu’ils ne fassent pas ouvertement de politique et se contentent de servir l’état. Et dans ce cas, il ne devrait même pas passer à la TV. C’est à son chef Monsieur 20% de rendre des comptes ainsi qu’aux députés qui siègent par procuration dans le dortoir de l’assemblée de s’expliquer devant ceux qui les ont élus.

    • Ah, les Français ! Râleurs mais constants. Depuis 3 ou 4 décennies, ils râlent tant et si bien qu’à « l’étranger », le premier des « traits » qu’on leur reconnaît c’est celui de « râleurs ». Ils râlent, mais « ne font pas grand chose pour changer les choses ». Avec la régularité du métronome, ils se rangent comme des veaux (ça c’est le général de Gaulle qui l’a dit) derrière le « front républicain », une fois à « droite », une fois à « gauche », tant et si bien que les voilà aujourd’hui à un « chouia » d’être définitivement dans le fossé. Que pensez-vous qu’ils feront « demain » ? Encore un coup à « droite », puis encore un coup à « gauche » et ainsi de suite à l’infini. Il ne faut surtout pas confier les clés de la France à ce parti prétendument immature, fascisant, xénophobe et raciste qu’est le FN, celui ci n’ayant fait que dire dans la constance, lui aussi « un langage de vérité », mais étant aussi prétendument incapable de la mettre en œuvre. C’est à cela, à cela seulement, que se résume en France la « démocratie » qui prend appui sur des « valeurs républicaines » dont les contours n’ont jamais été bien définis pour justement permettre les coups de volant à « droite » puis à « gauche ». Pauvre France mise en coupe réglée et livrée pieds et poings liés aux lobbies de la finance qui gouvernent réellement.

      • « lobbies de la finance qui gouvernent réellement »

        Les « lobbies de la finance » ne peuvent gouverner que grâce au système mafieux induit par une représentativité mal construite et des dérives non dénoncées. La représentation gauche-droite est stupide ou illusoire, mais en quoi les alternances seraient-elles le fond du problème ?

  • Bah, il(s) continue(ent) l’esbroufe pour rester au pouvoir et avoir suffisamment d’électeurs. Si pourcentage non négligeable continue de croire à leurs billevesées, c’est dans la poche. Petits fours, champagnes, barriques et même foudres de vins, les pots c’est dépassé…

  • un ‘bon’ républicain comme les autres avec un trône , une couronne et une cour et une basse-cour médiatique

  • Très bien vu. Et, effectivement, Manu n’a pas été élu dans sa fonction. Pire que ça, lorsqu’il s’était présenté aux primaires socialistes, il était arrivé DERNIER. Elle est belle la démocratie !

    • Hollande a été élu et ça ne change absolument rien au problème.
      De toutes façons il ne peut être élu à l’échelle nationale que par l’intermédiaire d’un appareil médiatique de masse qui interdit toute idée d’échange avec les électeurs. Humainement il n’est pas possible que Hollande puisse échanger profondément avec tous les Citoyens d’un pays : le poste de Président de la République, en plus d’être basé sur l’existence d’un media de masse limité à un petit nombre d’intermédiaires, est en contradiction avec l’idée de démocratie, que ce soit dans sa légitimation par le vote ou son mode de gouvernance.

  • du point de vue de la stricte légalité , manu devrait être démissionnaire depuis l’affaire des billets d’avion de ses enfants pour le match de Barça ..
    si jamais il était si probe, appliquer la probité a soi-même se serait la première chose a faire.
    Mais probité , il ne connait pas le sens..

    • chacun a son degré de probité et il varie en fonction du rang que tu obtiens dans la société. pour l’avion du foot on nous a montré les enfants (rien a dire qu’ils l’accompagne !) pour que l’on ne voit pas que l’a malhonnêteté du père n’avait aucune limite

  • « Non, décidément, c’est même le contraire : la démocratie ne sortirait que plus forte si les politiciens se retrouvaient enfin confrontés, tous les jours, aux conséquences de leurs décisions, si, tous les jours, ils devaient enfin affronter les citoyens que leurs lois et leurs décrets bousculent, avilissent, briment, vexent et contraignent. » Mais confrontés, ils le sont ! Si nous avons ces élus-là, c’est parce leurs lois et décrets plaisent à certains citoyens, quitte à en brimer d’autres. Ils ont leurs clientèles, qui assiègent mairies, conseils départementaux, conseils généraux, pour demander lois, textes, décrets, subventions, etc. Et ils jonglent entre toutes ces demandes, pas forcément compatibles entre elles, pour ne pas trop déplaire et être réélus. La démocratie c’est aussi cela.

    • Sauf qu’on n’est pas en démocratie;)

      La démocratie c’est pouvoir au peuple … sauf que le peuple n’a que l’illusion du vote, rien de plus.

      Le régime qui s’apparente le plus à la notre est l’oligarchie.

  • Pfff dans tous les cas à la demande fillon concernant les libertés , on a vu sa réponse,

    Il a botté en touche et loupé la touche.

    Ces hommes sont perdus, ils ne gèrent que l’urgence, il n’ont aucune vision a moyen terme et ne pense qu’a leur électora, ils spnt noyés sous les emmerdes administratives ….

    Je sens que je vais encore voté blanc faute de candidat …..

  • Cette coïncidence du nécessaire et du non-nécessaire réunis en une seule manifestation est hilarante. Bien vu H16

  • Au moins l’empereur Commode descendait dans l’arène lui !

  • Les représentants sont élus pour prendre des décisions et lancer des actions sans se concerter avec quiconque. Ils considèrent l’élection suivante comme étant la seule boucle de rétroaction possible, et celle-ci passe uniquement par une entreprise de communication à travers l’industrie du mass-media. De leur côté les journalistes appartiennent à cette industrie, et ne conçoivent pas plus que ça le dialogue avec leurs spectateurs qui sont considérés comme des imbéciles dès qu’ils sont en désaccord avec ce qu’ils voient. Ici ils relaient une sélection de posts sur Twitter, choisi par les journalistes justement pour la difficulté d’y tenir des échanges construits et d’y instaurer un véritable dialogue.
    La télé et le vote se construisent suivant le même modèle et s’auto-entretiennent. Aujourd’hui en effet il n’y a pas de raison particulière à ce que TF2 ou France+ aient droit à un canal de transmission plus que d’autres entreprises : tout le monde peut être diffusé sur le web, tout le monde peut y essayer de trouver son audience et payer en fonction du volume attendu (la neutralité du net lui garantissant qu’il bénéficie du service pour lequel il paie, plutôt que de se retrouver dans le meilleur des cas avec des droits de péage éventuellement mis par ses concurrents, dans le pire des cas un sabotage pur et simple). Ce que Valls sait parfaitement c’est qu’il ne peut être élu que par l’intermédiaire d’acteurs au nombre limité auxquels il donne des licences en échange d’un certain nombre de services, dont celui d’un véritable spectacle dans lequel il puisse être sûr de ne pas être interrompu par les spectateurs (auquel cas ce ne serait justement plus du spectacle).

    A l’origine c’est donc la licence d’exploitation exclusive des fréquences audiovisuelles qui est en cause. Même si les subventions accordées aux entreprises, directement ou à travers un accès privilégié aux contrats de prestation pour l’état, jouent un rôle, celui-ci est secondaire.

    • « Ici ils relaient une sélection de posts sur Twitter, choisi par les journalistes justement pour la difficulté d’y tenir des échanges construits et d’y instaurer un véritable dialogue. »

      Oh, à mon avis ils ont fait ça (Twitter) simplement parce que c’est la mode et pour se donner un air de modernité plus proche des media américains. Et Valls n’a pas voulu répondre parce qu’il est coincé (mais guerre plus finalement que la moyenne des politiques en France). Mais au delà de l’anecdote, tous les commentaires qu’on peut faire sur les politiciens restent valables pour l’ensemble de leurs oeuvres …

  • N’oubliez pas qui parle. C’est l’autiste complet qui, quelques semaines après que Mme.Saal se soit fait épingler pour 40 000 euros de frais de taxis, se fait offrir par le contribuable un voyage a Berlin avec sa marmaille pour voir un match de foot.

  • Dans le même ordre d’idée , il est assez consternant de voir françois hollande rejeter toutes les attaques personnelles, en appelant au » respect de la fonction présidentielle ».

    De la façon dont lui et ses sbires se sont comportés avec sarkozy, c’est vraiment l’hôpital qui se fout de la charité !

    • Il faut quand même se méfier de Hollande : c’est lui qui tire les ficelles, y compris celles dans lesquels Valls est empêtré et se démène maladroitement en s’emmêlant un peu plus …

  • De la part d’un premier ministre d’un président dont le sport préféré dans l’opposition était l’attaque ad-hominem et issu d’un parti qui se vautrait dans l’insulte du Président Sarkozy, le petit numéro de Valls paraît pour le moins « décalé ».

  • Dans une même émission il se plaint des réseaux qui tournent les hommes politiques et il se refere a Charlie… La liberté d’expression est essentielle sauf quand on s’en sert contre lui ?

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