L’État s’occupe encore d’immobilier : la catastrophe s’aggrave

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0
Immobilier résidentiel (Crédits mehdi benmansour, licence CC-BY 2.0), via Flickr.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

L’État s’occupe encore d’immobilier : la catastrophe s’aggrave

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 2 octobre 2015
- A +

Avec l’arrivée au pouvoir du vrai Socialisme original, on allait voir ce qu’on allait voir : fini les problèmes bêtement laissés en plan par une droite molle et en dessous de tout. Fini, notamment, l’incroyable pénurie de logements qui frappait la France en général et la région parisienne en particulier. Des gestes forts furent donc posés. Depuis, les soubresauts de la politique immobilière du gouvernement agitent la chronique.

Et lorsqu’on parle d’immobilier, point n’est besoin ici de se cantonner à l’immobilier destiné aux particuliers. Rien qu’en regardant du côté de l’immobilier commercial, on voit déjà d’intéressants effets de bords des politiques menées jusqu’à présent.

C’est ainsi qu’avec le projet du Grand Paris, les communes d’Île-de-France directement concernées par les somptueux (et particulièrement coûteux) aménagements prévus se sont lancées dans des projets ambitieux de constructions de bureaux. Il faut dire qu’avec le Grand Paris, tout ce que la région comprend d’élites politiques a mis les petits plats dans les grands pour attirer les entreprises et faire croire que tout le pourtour parisien allait pouvoir devenir un centre névralgique desservant facilement la capitale.

Sauf qu’au lieu de laisser le marché (les entrepreneurs, leurs salariés, les familles) arbitrer dans ces communes celles qui les accueilleront, toutes les communes se sont mises en tête de préparer le terrain avec la manne inépuisable de l’argent des autres. Bilan : alors que l’énorme parc de bureaux franciliens compte déjà plus de 52 millions de mètres carrés, près de quatre millions sont vides, plus de la moitié sont difficiles à louer, et plus d’un million sont vacants depuis au moins trois ans. Chaque année empire cette situation composée de bureaux obsolètes, mal placés ou trop chers … Ce qui ne semble pas gêner les municipalités qui ont malgré tout lancé des projets de construction pour encore plus de bureaux. C’est bien une bulle qui se met en place avec l’argent des contribuables. Forcément, ça va bien se passer.

bulle immobilière : so far, so good

Du côté des particuliers, la situation ne s’annonce guère meilleure.

Pour rappel, avec l’amoncellement de lois toutes destinées à protéger le pauvre petit locataire (forcément victime de propriétaires toujours à l’affût d’une bonne spoliation ou de l’une ou l’autre escroquerie juteuse), louer un bien devient un parcours du combattant. Aux contraintes architecturales de plus en plus ubuesques et incluant par exemple la gestion de normes handicapées même lorsque le locataire est parfaitement valide, on doit ajouter les normes écologiques tous les jours plus absconses ou compliquées à respecter.

À présent, pour pouvoir louer un bien, on devra s’assurer qu’il est énergétiquement performant, avec des seuils que fixera la dernière loi sur la « transition énergétique ».

Ces normes et ces contraintes s’ajoutent bien sûr aux normes et contraintes précédentes, ainsi qu’à une justice maintenant ultra-favorable aux locataires. On se souvient de l’exemple récent de Maryvonne, retraitée de 83 ans et de sa maison copieusement squattée dont j’avais relaté les aventures il y a quelques mois. Si l’issue pour cette vieille dame avait été heureuse grâce à la mobilisation de l’opinion publique, il en va tout autrement pour les douzaines de cas qui se présentent, régulièrement, dans l’actualité (comme celui-là ou mieux encore, celui-ci par exemple, tout à fait symptomatique).

monde cruel

De façon complètement étonnante, cette propension à sur-favoriser le locataire au détriment répété du propriétaire a comme une fâcheuse tendance à amoindrir la volonté de louer de la part de ce dernier qui, tout compte fait, trouve un plaisir décroissant à se faire fouetter. En conséquence, les mesures prises pour empêcher le propriétaire de choisir, sélectionner, trier, bref discriminer parmi les locataires possibles, pour lui imposer un niveau de prestations et de qualité minimales, toutes ces mesures le dissuadent de louer et créent donc une pénurie.

Zut. Une pénurie ? Vite, l’État doit intervenir, encore plus !

Par exemple, en tabassant les propriétaires de terrains constructibles non bâtis, histoire de bien leur faire comprendre où est leur intérêt : faire construire, pardi. En France, la Fraternité ne souffre aucune dérogation.

Par exemple en imposant une quantité minimale de logements sociaux au sein de chaque municipalité. Comme la pénurie grandit d’année en année, la quantité minimale de ces logements croîtra elle aussi, pardi.

Jusqu’au moment où la meilleure méthode pour obtenir enfin la bonne quantité de logements sociaux consistera à aller les récupérer directement par la force. En plus, ça tombe bien, c’est exactement ce que vient de proposer sa munificence François Hollande, en utilisant le droit de préemption, qui permet à l’État d’acquérir un bien mis en vente par un propriétaire qui n’est alors plus libre de vendre son bien à quelqu’un d’autre ou aux conditions qu’il souhaite. C’est aussi ça, la Liberté en France.

Et quoi de mieux que des travaux pratiques pour illustrer le pouvoir concret du président pédalomane en envoyant un sous-fifre aller préempter un bon coup dans une méchante commune qui ne respecte pas son taux de logements sociaux ? C’est exactement le sort qui a été réservé à un certain Patrick Kanner (dont la rumeur, insistante, voudrait qu’il soit ministre de la Ville) que le père François a expédié à Ormesson-Sur-Marne pour faire le beau devant les médias annoncer la volonté du gouvernement d’utiliser un terrain public de la commune pour y construire 500 logements, dont 200 logements sociaux.

Aaah, Ormesson-Sur-Marne, charmante bourgade de 10.000 âmes coincée suffisamment loin des autoroutes, du RER et des métros parisiens pour que le temps minimal pour se rendre à la capitale, même en heure de pointes et en conditions idéales, sera difficilement inférieur à une heure, et qui va permettre à l’État, via préemption, d’installer des logements sociaux sur un terrain jouxtant le château d’Ormesson, classé aux monuments historiques ! Magie de la coercition et du « Ta Gueule C’est Magique » tout étatique, l’établissement d’une barre ou deux d’immeubles sociaux à côté d’un bâtiment classé sera bouclé en deux temps trois mouvements alors qu’un particulier, dans une situation comparable, n’aurait jamais eu la moindre chance d’obtenir gain de cause. C’est aussi ça, l’Égalité en France.

patrick kanner vient vous aider

La politique a ce don inouï de transformer en matière douteuse tout ce qu’elle touche. L’immobilier n’échappe pas à la règle.

Depuis des années, on sait que l’intervention permanente et brouillonne de l’État dans le domaine immobilier a largement contribué aux pénuries qui se sont créées. L’apparition du Droit Au Logement a transformé un déséquilibre du marché favorable aux locataires en dissymétrie catastrophique dans laquelle le propriétaire ressemble de plus en plus à un pénible détail avec lequel il faut bien composer pour ne pas trop écrabouiller les droits fondamentaux.

Avec la loi Duflot, on est encore monté d’un cran dans la rétorsion de celui qui a commis l’imprudence d’acheter un bien. Dès que la loi était parue, j’avais évoqué les problèmes et les dérives qu’elle entraînerait inévitablement. Je ne me suis pas trompé : tout se déroule comme prévu, c’est-à-dire de pire en pire.

Le droit de propriété n’est plus qu’une blague : bienvenue en République Socialiste Française.

socialisme - pas riches également pauvres
—-
Sur le web

Voir les commentaires (24)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (24)
  • Ajoutons à ce billet un petit bout de lorgnette :

    Comme nous le savons (de Marseille) les dotations aux collectivités, régions i tutti quanti, baisse dans le cadre des économies et de la bonne gestion de proximité.
    Pourquoi pas.
    C’est donc notamment aux communes de lever, impôts, taxes et gabelles pour assurer le service publique dédié à la commune ; Excellent donc ; Nous serons au plus près des exigences et spécificités de la commune [Passons sur l’intercommunalité des taxes locales en Île de France (« Grand paris »?)qui vient (Ou sera) d’être mis en place ; Il est bien normal que les communes riches (Ou bien gérées) aident (soient macrautées) par les commune pauvres (Dépensières)].
    Donc aux communes de définir l’impôt local (Subir le désengagement de l’état).
    Bien.
    Il y avait, jusqu’à janvier de cette année, une disposition qui permettait aux communes de demander une compensation financière aux constructeurs de bâtiment qui ne « respecteraient pas les obligations en matière de stationnement » définies au règlement d’urbanisme. Notamment dans le cas d’impossibilité technique (Étroitesse du terrain par exemple).

    Eh bien depuis janvier ce type de compensations sont interdites par la loi… (A dire vrai le logement est épargné et plus encore exonéré de ces obligations dans le cas de transport en commun à moins de 500m.)

    Aussi « Levez l’impôt, la taxe et la gabelle de votre propre évaluation et initiative (Et moi état je baisse votre dotation, ce qui n’est que justice fiscale) mais pas cette impôt cette taxe et cette gabelle (Faudrait pas non plus qu’on prenne trop de liberté avec la liberté) et si vous voulez construire sur votre terrain autre chose que du logement ou qu’il a le mauvais goût de se trouver à plus de 500m. de transport, cultivez donc du bio c’est d’un excellent rendement

  • « le propriétaire ressemble de plus en plus à un pénible détail » : je sors du sujet, mais j’aime tellement l’expression « pénible détail » que j’ai envie de l’appliquer aux médecins libéraux pour le ministère de la Santé, aux médecins hospitaliers pour leur direction, aux indépendants pour le RSI, et la liste est très longue!

    • Pour beaucoup de politiciens, le peuple est un pénible détail devant lequel ils doivent faire le beau à intervalles régulier.

      • H16 ,

        Oui pour la remarque sur le peuple mais c’est quand même ce même peuple ( ( un peu comme celui qui , à Paris , en Juin 1944 applaudissait Pétain en masse ( 600000 personnes ) , pour , 3 mois plus tard applaudir De Gaulle en masse et à tous les coups le même peuple)) qui a élu depuis 30 ans la double alternance UMPS aux affaires …

        • @volna , ce cirque électoral , donnant l’illusion d’une alternance est savamment orchestré par nos guignols politiques . Ce que nous avons est un non choix électoral : on choisit sa maladie , c’est tout . Franchement , c’est déjà assez pénible comme cela , évitons en plus de nous jeter spontanément des cendres sur la tête, non ?

      • C’est bien ce phénomène-là qui est critique, en France! Vous dites, vous-mêmes que l’action officielle publique est brouillonne, mais tout se tient: si on recouvre d’un voile pudique certaines malversations qui émaillent les achats du public, tout est toujours plus cher/ pourquoi?

        Je suis dans un pays où le logement devient impayable, en acquisition ou en location. L’état propose plusieurs solutions, toutes raisonnablement rentables pour l’habitant que pour l’état lui-même, au vu du besoin de ces familles d’habiter sur place pour des personnes dont on attend l’efficacité économique dans son travail.

        Il y existe, par exemple, des initiatives partagées entre municipalités et état, pour proposer des lotissements avec baux emphytéotiques de 99 ans entre un propriétaire (de sa maison mais pas de son terrain) avec les autorités. Vu les progrès dans la construction, la maison construite aujourd’hui ne vaudra plus rien dans 3 générations, par contre, la valeur du terrain n’aura fait qu’augmenter.

        Comment mieux sortir d’une impasse, quand le prix de la construction n’évolue que bien moins vite que le prix des surfaces constructibles dans un pays qui ne désire pas du tout sacrifier son environnement aux autoroutes ni à un habitat incapables de le respecter spontanément?

        Une fois de plus, le pragmatisme de certains remplace bénéfiquement l’idéologie jacobine des autres: quand allez-vous regarder plus loin que le bout votre nez du Finistère?

        Mon pays connait un vrai problème démocratique, tant le nombre d’étrangers ne pouvant voter que pour les municipales et les européennes était grand, alors que les conditions de naturalisations ont été favorisées, y compris la double nationalité possible, après 5 ans de résidence officielle.

        Mais un référendum, à l’initiative du gouvernement, a eu lieu qui a rejeté (à plus de 80% et sans tricherie!) le droit aux étrangers, européens ou pas, de voter pour les représentants du peuple au pouvoir législatif.

        Pas du tout par xénophobie, complètement démentie par les faits et la proportion d’étrangers intégrés, mais par cette « peur xénophobe » qu’aucun autre pays n’admettrait la « normale » réciproque, non pas qu’ils l’auraient refusée à mes compatriotes, mais bien qu’ils auraient eu peur de créer un précédent, tant les partis les plus nationalistes y font peur à tous les politiciens d’autres partis, mais dans la même quête démagogique de voix!

    • le propriétaire ressemble de plus en plus à un pénible détail … de l’histoire ❗

  • L’analyse mériterait d’être complétée par le fait que les propriétaires sont fiscalement très favorisés par les différents dispositifs incitatifs à l’investissement immobilier…conduisant de nombreux épargnants français (souvent des bobos) à privilégier la rente !

    • Vous pouvez citer des exemples des mesures dont vous parlez SVP?

      • Proponome pense certainement aux dispositifs type Méhaignerie qui se sont succédé depuis 30ans.
        Une autre mesure favorisant l’investissement immobilier est la déductibilité des intérêts d’emprunt: investisseur immobilier ne paie des impôts que sur son résultat net d’intérêts.
        De là à dire qu’ils sont très favorisés…

      • Oui, le dispositif Scellier et l’actuel Duflot renommé depuis : c’est à dire ces différents dispositifs qui ont conduit de nombreux gogos à investir en aveugle sur la base d’une rentabilité fiscalement assurée. Ce que je pense, c’est qu’en échange d’un favoritisme basé sur la ponction fiscale de certains, on impose des contraintes de fonctionnement du marché immobilier qui n’a plus rien de libre.

    • « Fiscalement très favorisés »: bof, bof. Avec une taxe foncière qui explose, des charges qui montent toujours plus, si vous arrivez à 3% de rendement, vous êtes content. J’ajoute que les prix baissant, votre capital a aussi tendance à s’éroder. Et en plus, nous sommes fiscalés sur l’éventuelle plus-value lors de la revente.

      Honnetement, l’immobilier en France, ce n’est pas la panacée.

  • Plus l’état s’immisce, plus la crise multiforme de l’economie s’amplifie.Il ne vient pas à l’esprit obtu de nos socialo-marxistes qu’ils mènent le pays à une grecification tiers-mondiste!?…

  • Il y a des départements comme le lot et Garonne ou pour 3 logements à la vente il n’y a qu’un acquéreur.
    La qualité du parc locatif se dégrade de plus en plus.
    Mais pas question pour un particulier d’acheter et mettre à la location car en cas de revente l’Etat vous déleste d’une bonne partie de la « plus Value ».
    La Plus Value c’est la différence entre (le prix d’achat + travaux) et son prix de vente … A un détail près!
    Si vous faites les travaux vous même, l’administration refuse de prendre en compte les factures. Le comble c’est que même la TVA ne peut être déduite !!!!
    Et oui!
    Seul les travaux réalisés par entreprises sont déductible!!!!
    Après avoir été propriétaire pendant 13 ans j’ai revendu mon bien, mais suite à la ponction de l’état je suis dans l’impossibilité d’investir à nouveau.
    En conclusion:
    En ponctionnant de façon confiscatoire, il est facile de comprendre pourquoi les logements ne sont plus ou mal entretenu. Ne sont plus remis en location.
    Du coup, la valeur cadastrale baisse et donc les impôts fonciers.
    Les logements inoccupés ne rapportent plus d’impôts locaux.
    Certains centre ville comme Villeneuve sur lot sont déserté et le commerce en pâti.
    Pour compenser cette perte, les impôts locaux et fonciers des bien encore occupé explosent ce qui rend encore plus difficile la revente…
    A trop vouloir imposer on tue l’impôt, mais comme nos politiques ne « travaillent » qu’à vue, qu’importe l’état des finances après leur passage!

    • Les logements inoccupés ne rapportent plus d’impôts locaux.

      Comment cela : la taxe foncière et d’habitation restent à payer, non ❓

      • C’est l’occupant du logement qui paye la taxe d’habitation. S’il n’y plus de locataire il n’y a plus de prélèvement de cette taxe.
        La valeur cadastrale est calculé en fonction de l’état du logement . Si le logement se dégrade cette valeur diminue (Il faut bien sur le signaler au centre des impôts). C’est à partir de cette valeur cadastrale que sont calculés les impôts fonciers.
        Dans les deux cas il y a une baisse des rentrées fiscales.
        A titre d’exemple: Avant rénovation les impôts fonciers me réclamaient moins de 300 euros. Maintenant je suis à 880 euros. Vous multipliez par le nombre de logements vétustes en France, vous y ajoutez le manque à gagner pour les logements vacants (impôts locaux) et vous avez des millions d’euros qui pourraient être collectés… sans compter l’amélioration du confort de certains locataires qui vivent dans des taudis et qui auraient le choix de déménager plus facilement.

  • bonjour
    En fait l’état a deux problèmes : il fonctionne par idéologie et à contretemps.
    Du coup toutes les politiques mises en place au mieux sont inefficaces au pire sont contreproductives
    Bien à vous

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Les Bourses autour du monde reprennent leur hausse, le marché a confiance dans les baisses de taux d’intérêt en vue par la Réserve fédérale. L’once d’or atteint un record à plus de 2500 dollars. Le bitcoin, de même, grimpe à 57 000 euros, il approche du record de 64 500 euros de mars. 

 

Comme vous le voyez ci-dessous, le CAC 40 remonte la pente et dépasse les niveaux du début du mois, avant le plongeon.

La confiance revient avec les baisses de taux d’intérêt en vue aux États-Unis.

Ainsi, on peut lire ... Poursuivre la lecture

6
Sauvegarder cet article
Inflation et plus-value dans l’immobilier

En règle générale, les calculs du prix de l’immobilier publiés dans les journaux et revues, ou cités sur les sites internet ou les chaînes de radio-télévision sont effectués sans tenir compte de l’inflation. Les interprétations des résultats qu’ils présentent n’ont guère de sens.

La hausse des prix de l’immobilier est de toute évidence incontestable, mais il est nécessaire de rétablir une mesure rationnelle et réaliste de cette augmentation.

Cette mesure est déduite de deux indices défin... Poursuivre la lecture

7
Sauvegarder cet article

Les milieux financiers découvrent tardivement les faiblesses du modèle chinois, pourtant perceptibles depuis une décennie. C’était prévisible pour tout observateur de la démographie, des mécanismes de développement et du communisme.

On peut penser notamment aux dettes souscrites en contrepartie de faux actifs, par exemple pour la construction de logements, alors qu’il y a de moins en moins de jeunes pour les occuper ou d’infrastructures redondantes, faisant momentanément la joie des bâtisseurs. Je me doutais bien que ces dettes sortira... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles