Par Nathalie MP.
Qui est François Hollande ? La question se pose. En 2012, on nous a vendu un homme cultivé et plein d’humour, n’aimant ni les riches ni le monde de la finance, dont l’ambition était de « ré-enchanter le rêve français », face à un Président sortant inculte (on se souviendra de l’histoire de La Princesse de Clèves), bling-bling et agité, ami des riches et Président du Fouquet’s, responsable de la « casse » du service public à la française et donc profondément impopulaire avec 30% d’opinions positives en janvier 2012, son plus bas score. Alors que les livraisons sondagières d’octobre accordent aujourd’hui à François Hollande une popularité pratiquement inexistante de 16% et que France 3 nous a gratifiés lundi 28 septembre dernier d’un (très) long métrage censé lever le voile sur toutes les coulisses du pouvoir présidentiel, je me jette à mon tour dans le mystère Hollande et tente une réponse.Â
Je précise que contrairement aux journalistes et commentateurs dont c’est le métier de « suivre » l’Élysée, je n’ai jamais ni vu ni rencontré François Hollande. Ce que je peux en dire me vient uniquement des différents médias disponibles et de ce que je sais des résultats de sa politique.
On peut commencer notre investigation par une brève biographie. François Hollande est né en 1954 dans une famille aisée. Son père est médecin proche de l’extrême droite et sa mère assistante sociale de tendance socialiste et fan de François Mitterrand. C’est clairement de ce côté-là que ses sympathies politiques vont rapidement pencher. Depuis le lycée, où il est systématiquement délégué de classe, il a l’ambition de faire de la politique et s’offre un parcours étudiant de très bon élève. Après le bac obtenu en 1971, il entre à Sciences Po Paris où il préside le syndicat étudiant UNEF-Renouveau, proche des communistes et également des mitterrandistes, par opposition à l’UNEF-ID proche des trotskystes. Soucieux de se former à tout, il intègre HEC en deuxième année et y garde de nombreux amis qui se révèleront très utiles le jour où il faudra activer des réseaux et réunir des fonds, même s’il met rarement en avant cet épisode plutôt MEDEF de son CV. Il y préside le comité de soutien à François Mitterrand. Conséquence logique de ses projets politiques, il passe ensuite à l’ENA, dans la fameuse promotion Voltaire (1978-1980), objet de toutes ses attentions aujourd’hui, où il côtoie notamment Dominique de Villepin, Michel Sapin, Ségolène Royal et Jean-Pierre Jouyet. Il adhère au Parti socialiste en 1979.
Suite à l’élection de François Mitterrand à la présidence de la République en 1981, il occupe diverses fonctions de chargé de mission et de directeur de cabinet, mais ne sera jamais ministre. Toute sa carrière va se poursuivre au sein du parti socialiste dont il est Premier secrétaire de 1997 à 2008. Il obtient un parachutage électif en Corrèze pour les élections législatives de 1981 et restera élu dans ce département, comme député puis comme président du Conseil général, jusqu’à son accession à la Présidence de la République en 2012.
Le candidat « naturel » du Parti socialiste, Dominique Strauss-Kahn, ayant fait faux bond dans les brillantes circonstances que l’on sait, François Hollande revient sur le devant de la scène des présidentiables alors que ses propres collègues du parti socialiste n’ont pas de mots assez durs pour caractériser son inaction ou sa mollesse :
Laurent Fabius en 2011 : « Franchement, vous imaginez Hollande Président de la République ? On rêve ! »
Martine Aubry en 2011 : « Arrêtez de dire qu’il travaille. François n’a jamais travaillé, il ne fout rien. »
En octobre 2011, fort d’innombrables soutiens d’horizons très divers, il remporte la primaire socialiste avec 56% des voix contre Martine Aubry qui n’en recueille que 43%. Le terrain est dégagé pour le Palais de l’Élysée auquel il accède le 6 mai 2012 avec 51,63% des voix contre le Président sortant Nicolas Sarkozy.
Depuis ce moment-là , les reportages sur l’Élysée et son hôte se succèdent dans un immuable ballet de majordomes en frac, de portes à dorures, de rideaux empesés et de tapis rouges qui alternent avec des scènes de réunions, de voyages et de discours dont on ne saisit pas vraiment ni le sens ni les enjeux. Visuellement flatteur, le faste protocolaire, systématiquement mis en avant dès qu’il est question d’Élysée, n’apporte guère d’éléments nouveaux sur la personnalité du Président et renforce au contraire l’impression que ce réel de l’État qu’on veut nous faire toucher du doigt, ce réel auquel on veut nous faire prendre notre part, est en fait un immense théâtre sans accroche avec notre monde. On peut citer en particulier le film Le Pouvoir de Patrick Rotman, sorti en salles de cinéma en mai 2013 dont voici la bande-annonce (1′ 52″) :
Le livre de souvenirs vengeurs de Valérie Trierweiler, ancienne compagne du chef de l’État, a apporté une coloration beaucoup plus acerbe au portrait esquissé jusque-là par les journalistes et les membres de son entourage. Dans Merci pour ce moment (septembre 2014), on découvre le profil d’un individu froid et méprisant, très loin de l’image du socialiste compatissant tout en rondeur et en synthèse que François Hollande s’est employé à construire depuis ses années étudiantes. Valérie Trierweiler rapporte dans son livre qu’il n’hésitait pas à se moquer de ses origines modestes et que, loin de ne pas aimer les riches, il appelait les pauvres les « sans-dents ». Rapprochés des montants de sa retraite, calculés par le journal Marianne en décembre 2014, ces propos sont particulièrement déplaisants.
La popularité du Président n’en a guère souffert. Il était déjà très bas dans l’estime des Français, lassés des remous permanents de sa vie privée, alors qu’il s’était annoncé exemplaire sur ce terrain pour mieux se démarquer de son concurrent lorsqu’il était en campagne, lassés du grand écart permanent entre « les paroles et les actes », tant sur le plan politique que personnel.
Du film de Patrick Rotman (2013) au reportage de lundi dernier, tout le mandat de François Hollande ressemble à une longue attente, celle d’un salvateur retournement cyclique de la tendance économique, qui permettra de voir le chômage refluer et lui ouvrira la porte d’un second mandat. En dépit des soixante propositions de la campagne électorale socialiste, c’était l’unique idée de François Hollande pour mener à bien son quinquennat. Entretemps, il ne s’agit que de patienter, de faire patienter les Français et de faire patienter les instances de l’Union européenne en donnant l’impression qu’il se passe quelque chose.
À ce titre, la Loi Macron, bien qu’assez peu fournie en mesures vraiment libérales, n’existe que pour convaincre Bruxelles des intentions réformatrices de la France et obtenir des délais dans l’amélioration des comptes publics. Au passage, on s’amuse d’apprendre que dans les bons mots attribués à notre spirituel Président, figure cette remarque sur l’utilisation du 49.3 : « C’est l’arme lourde des exécutifs légers. » Bien sûr, c’était avant les trois recours à cet article de la Constitution pour faire passer cette loi sans avoir à s’appuyer sur les voix de la droite.
Donner l’impression qu’il se passe quelque chose, c’est également le rôle des conseillers en communication. Le film d’Yves Jeuland diffusé lundi est très révélateur à ce sujet : Gaspard Gantzer, le conseiller presse et communication de François Hollande est de toutes les scènes et de tous les instants. Son travail est simple : il doit façonner une belle image du Président, comme un sculpteur façonne une matière inerte. Si vous pensiez que les problèmes de cette équipe de gouvernement sont avant tout des problème de com’, vous en êtes pour vos frais, car jamais la communication n’a été aussi totale autour d’un chef d’État. Dans la vidéo ci-dessous (0′ 57″), extraite du film À l’Élysée : un temps de Président, on assiste à une scène particulièrement caustique, autant pour les journalistes que pour l’Élysée : les premiers, dûment briefés par Gaspard Gantzer, se contentent de répéter à l’identique et avec beaucoup de conviction les « éléments de langage » qui leur ont été communiqués :
La scène ci-dessous, toujours extraite du reportage d’Yves Jeuland, est tout aussi cruelle et tend à montrer qu’à l’Élysée le temps s’écoule de rien en rien. François Hollande et Manuel Valls, tels deux cadres moyens qui reçoivent une nouvelle stagiaire dont ils n’ont ni vraiment besoin ni vraiment le temps de s’occuper, expliquent à Fleur Pellerin, fraîchement nommée au ministère de la Culture :
« Il faut des idées. Vois Jack1, il a des idées. Et Monique, bien sûr. Et va au spectacle, tous les soirs, et dis que c’est bien et que c’est beau. »
Au réalisateur Yves Jeuland qui cherchait à le convaincre d’accepter l’idée d’un reportage de six mois à ses côtés, François Hollande répondit par un acquiescement, en reconnaissant, non sans une certaine satisfaction, que :
« C’est vrai que je suis aussi un peu dans une coquille, une carapace et que peu de gens savent vraiment qui je suis. »
Au vu des promesses de campagnes électorales qui devaient tout changer en France, au vu des résultats économiques médiocres qui s’expriment mois après mois dans le chômage et année après année dans la hausse des dépenses publiques, de la dette et des prélèvements obligatoires, au vu des scandales qui éclaboussent régulièrement tel ministre ou tel haut fonctionnaire, au vu de ce temps qui passe sans qu’il ne se passe jamais rien de bon en dépit des affirmations constantes sur le fait que tout se déroule dans le bon sens exactement comme prévu, j’en suis à me demander s’il y a vraiment quelque chose à savoir sur François Hollande. Le mystère ne résiderait-il pas dans le fait que justement on crée du mystère pour masquer qu’il n’y a pas de mystère ?
Candidat par défaut façonné pour gagner contre un Sarkozy désavoué, Président sans idées, à part les contrats de génération qui ne fonctionnent pas et le pacte de responsabilité dont certaines dispositions sont repoussées de trois mois pour boucler le budget 2016, orateur hésitant donnant souvent une impression d’absence, partenaire négligé des discussions internationales, François Hollande semble avoir atteint un dramatique plafond de compétence. Je le vois comme un très bon élève qui a toujours su résoudre brillamment sur le papier les problèmes bien cadrés qu’on lui posait, qui a toujours su faire de belles dissertations en deux parties deux sous-parties comme on les aime à Sciences Po, prêt à argumenter dans tous les sens possibles, mais qui manque dramatiquement d’idées autres que les petits arrangements de la politique politicienne.
Interrogé au début de son quinquennat sur ses années militantes à l’UNEF et dans le comité de soutien de François Mitterrand, il a expliqué :
« Je n’étais pas communiste, pas révolutionnaire. Je cherchais une voie originale pour un socialisme possible. »
Son mandat semble montrer qu’il n’y a pas de socialisme possible, si ce n’est dans l’échec ou dans l’espoir formel d’un vent conjoncturel favorable. En attendant, les communicants de l’Élysée doivent combler le vide, et même ça, pour les Français qui ne sont plus que 16% à juger son action positivement, c’est raté.
- Jack Lang, ancien ministre de la culture de François Mitterrand, et Monique, son épouse. ↩
Merci à Nathalie MP pour cet article clair et bien documenté, comme toujours.
La personnalité de FH est effectivement assez mystérieuse. J’ai l’impression d’un spécialiste de la négociation, du compromis. Il excelle dans l’art de trouver un équilibre subtil entre les tendances. Malgré celà le résultat dans les enquêtes d’opinion est désastreux. Pourquoi persiste-t-il? Mystère.
Je pense que ce dont le pays a besoin est précisément d’un chef capable de trancher clairement entre les tendances. Après 40 ans de dérive budgétaire (et pas seulement budgétaire) nous devons faire des réformes profondes et douloureuses. La stratégie des petits pas (comme les minuscules avancées de la loi Macron) ne suffira pas. Il a certainement les capacités intellectuelles de s’en rendre compte. Pourquoi persiste-t-il? Deuxième mystère.
On peut avancer des explications diverses: les Français ne sont pas prêts, les institutions sont bloquées, ou encore accuser tel ou tel groupe de pression. Un Président de la république n’a peut-êrte pas tous les pouvoirs, mais il en a tout de même beaucoup. Il a l’autorité politique et les moyens d’action pour changer le système. Pourquoi ne le fait-il pas? Troisième mystère.
Il ne le fait pas parce que 1/ il s’en fiche, tout simplement et 2/ il a peur : s’il réforme (forcément mal, puisqu’il s’en fiche) et que les français descendent dans la rue, il aura à se cloîtrer à l’Elysee. Donc il démine pour éviter que les mécontentements se « cristallisent »
« Le mystère ne résiderait-il pas dans le fait que justement on crée du mystère pour masquer qu’il n’y a pas de mystère ? » superbe, c’est exactement ça ! Merci pour cet article
La seule chose positive dans cette affaire est le 16% d’opinion favorables. Certains fustigent les français pour leur manque de discernement, et bien pour ma part je nous trouve plutôt bons sur ce coup , surtout lorsque l’on voit les efforts déployés par les communicants et les journalistes serviles de la presse mainstream. Voila , bravo les français !
Ca reste 16% pourcent de trop ….
@gduchateau , certes 🙂 , mais 0% , 100% sont des chiffres de dictature .
pale rider: « je nous trouve plutôt bons sur ce coup »
Le mot qui circule dans la gauche qui désavoue Hollande, c’est qu’il est « de droite » voir « d’extrême droite. »
A ce stade, ça fait plutôt peur.
Il n’y a aucun mystère Hollande.
Il est totalement dépassé par sa fonction mais comme le monde politico-médiatique ne veut pas simplement l’admettre, on cherche des mystères là où il n’y a que vide, du machiavélisme là où il n’y a qu’absence de pensée, des stratégies là où il n’y a qu’inaction et des objectifs là où il n’y a qu’incompréhension du monde.
La fonction présidentielle est tellement sacralisée en France que l’on se refuse d’admettre que quelqu’un de tout simplement incompétent puisse par occuper cette fonction. Il est malin, a su profiter des circonstances, mais ça s’arrête là .
Mettez une huitre comme président et il y en aura toujours pour se demander ce qu’elle peut bien penser.
Il finira comme le Bismarck (le plus puissant cuirassé allemand de l’Allemagne nazi) : jamais réellement endommagé par les tirs répétés de tout ce que ses adversaires avaient pu lui opposer, mais son gouvernail endommagé, il se mis à tourner en rond en embarquant de plus en plus d’eau. Au final il a été sabordé par son propre équipage (qu’il a entrainé avec lui par 5000 mètres de fond) …
En effet, approche très réaliste. Mais il n’y a aucun espoir de le voir démissionner tellement il est inconscient. Et c’est là que l’on se rend compte que même incompétent, très très mauvais, en échec total aussi bien pour le pays qu’à l’international, et à 16% un chef d’état une fois élu peut rester en place sans qu’il soit démis de ses fonctions et rendu inéligible à vie. S’il y a un mystère Hollande, il va le faire durer jusqu’en 2017
Hollande n’est pas un mystère mais un mirage , on croit qu’il est là mais il est ailleurs , où , mystère !
Article intéressant sur le sujet de la communicationn d’Hollande: http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2015/09/29/31001-20150929ARTFIG00127-gaspard-gantzer-le-marionnettiste-de-l-elysee.php
Je ne suis pas du tout d’accord avec l’article ci dessus sur le fait que la politique actuelle serait une politique sociale-libérale innovante. Il s’agit juste de quelques réformettes, de cosmétique. En plus, comme montrent les sondages, la grande majorité des Francais sont favorables à que la France se réforme.
Perso, je me suis trompé sur le compte d’Holllande: avant qu’il soit élu, je le savais profondément incompétent, sans charisme, sans carrure présidentielle, je savais qu’il allait être un désastre s’il était élu mais par contre, je croyais que c’était quelqu’un de plutôt sympathique, de pas méchant alors qu’en vérité, c’est un manipulateur froid et comme bcp de politiciens, c’est un psychopathe ne pensant qu’à ses propres intérêts. Je pense que bcp de Francais se sont rendus compte de cela.
Le problème n’est pas tant qu’il n’ait pas d’idées, c’est que ses idées sont complètement dépassés. Hollande a complètement été formaté par son passage à sciences Po et à L’ENA. Il est coupé du monde réel, il n’a jamais travaillé en dehors de la fonction publique, il ne connait rien à l’économie et au monde de l’entreprise.
Si les gens ne l’aiment pas, ce n’est pas tant à cause de sa maladresse, du fait qu’il n’y ait pas de charisme ou d’un problème de communication (certes, cela n’arrange pas les choses au contraire) mais parce qu’il est totalement incompétent, il a renié toutes ses promesses (il est vrai que la plupart étaient totalement intenables, il fallait être idiot pour le croire). Il sert avant tout ses intérêts et celui de ses copains et non pas l’intérêt de la France, les gens s’en rendent bien compte de cela ce qui explique qu’ils ne l’aiment pas.
Les politiciens accordent bcp trop d’importance à la communication. Mais je pense que la plupart des gens préfèrent les choses concrètes à la communication. La communication ne peut pas tout faire ce qu’il faut c’est avant tout une bonne politique.
La seule bonne chose avec Hollande s’est qu’il détruit durablement la gauche
Hollande est arrivé au pouvoir par inadvertance à la suite des aventures médiatiques d’un Straus Kan.
Hollande a simplement endossé le costume du parfait politique.
Un costume teinté d’opportunisme, de cynisme, d’imposture ceci, comme tous les coquelets actuels et à venir ayant des velléités de gouvernance.
Sa personnalité est tout sauf mystérieuse : c’est un incompétent malhonnête qui n’est pas à sa place comme tous les gens qui sortent de ces écoles dispendieuses d’argent public .
Il faut d’urgence les fermer et confronter ces étudiants , futurs hauts fonctionnaires ou ministres à la réalité du terrain et au quotidien des gens qui payent leurs études et leurs futurs salaires exorbitants .
Présidents « démocratiquements élus », politiciens, et même banquiers centraux… leur job ne consiste qu’ à recueillir la colère du peuple. « Se manger les tomates pourries en pleine poire ». En échange ils reçoivent les fastes du pouvoir.
Pendant ce temps-là , ceux qui ont réellement le pouvoir, ceux qui depuis plus de 40 ans donnent l’ ordre de traficotter la monnaie, sont à l’ abri.
Ne l’ oublions pas.
Merci pour cet article. En 2012, j’ai vraiment cru qu’il n’arriverait pas au bout de son mandat, tant il me semblait hors de propos à ce poste. Et pourtant, il est toujours là … Depuis le début, il agit de manière ponctuelle, sans projet global cohérent. Encore aujourd’hui un exemple : des inondations dans le sud-est ? Le voila qui déboule pour serrer des mains et dire quelques banalités, compliquant certainement la tache du Préfet et des services de police qui auraient peut être autre chose à faire.
Mais Hollande, lui, n’avait surement rien de plus utile à faire, et à trouvé ce matin une occasion de se montrer encore et encore…
Et pendant ce temps là , le monde tourne, avance, change, … sans nous !
Biographie de F. Hollande :
Considéré comme l’un des hommes les plus beaux du monde , son charisme n’a d’égal que sa profondeur d’esprit. Son physique athlétique en impose aux autres dirigeants mondiaux . Il laissera une trace dans l’histoire avant sa naissance et après sa mort comme symbolisant le retour de la croissance , enfin celle de son compte en banque . Epris , comme tout socialiste , des libertés individuelles , il aimera tellement son peuple qu’il rendra TOUT obligatoire .
Le programme de Hollande:
60 points.
Un échec.
Celui de la France.