Par Jacques Auroy
Un article d’Emploi 2017
Le dialogue social est l’un des mythes censés résoudre tous nos problèmes et dont on a déjà vu la limite dans deux précédents articles, l’un sur l’histoire du dialogue social et l’autre sur le récent rapport Combrexelle. Notre correspondant Jacques Auroy se joint au concert sur la question de la très grande réussite du dialogue social en matière de retraite.
Nous sommes le 16 octobre au matin, les négociations entre les « partenaires sociaux » pour tenter de trouver un accord sur les modifications à apporter aux régimes de retraite AGIRC et ARRCO viennent de débuter. Les pronostics sur les chances de réussite de l’exercice qui débute ne sont pas très encourageants. Au mieux un accord de façade pourrait voir le jour, qui remettrait à plus tard les décisions douloureuses, mais le scénario de rupture, qui amènerait les pouvoirs publics à reprendre la main n’est pas exclu. De même on ne peut espérer que ce dernier débouche sur une solution assurant la pérennité du versement des retraites aux bénéficiaires des régimes. Les pouvoirs publics ont montré dans le passé leur incapacité à accomplir leur mission, qui est de piloter et paramétrer le système de retraite, sur ses trois composantes qui déterminent sa viabilité : âge de la retraite, durée d’activité et niveau des cotisations et des retraites.
Face à ces blocages permanents, je trouve frappant que nul ne s’interroge sur la méthode : au lieu de réunir l’ensemble des acteurs concernés, les discussions se déroulent entre certains d’entre eux à l’exclusion des autres. De plus, ceux qui portent la responsabilité de la décision sont précisément ceux qui sont naturellement les plus enclins à privilégier le court terme sur le long terme : intérêts électoraux pour l’État, économiques pour le patronat et catégoriels pour les syndicats.
Les retraités, qui sont les plus concernés, puisqu’il s’agit de leurs revenus de vie, ne sont pas partie prenante, pas plus que les familles, qui représentent par nature la transmission de l’intérêt commun à travers les générations qui se succèdent. Ces deux grands absents sont-ils d’accord pour que le poids de l’incapacité du système actuel à se réformer ait pour conséquence d’en reporter le poids sur la génération suivante, c’est-à-dire leurs enfants pour les uns et leurs petits ou arrière-petits-enfants pour les autres ?
N’est-il pas temps de changer certaines règles du jeu qui datent d’une époque que de moins en moins des retraités d’aujourd’hui ont vécue, aucun des actifs et a fortiori de leurs enfants ?
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La guerre, c’est la paix. La liberté, c’est l’esclavage. L’ignorance, c’est la force. L’avenir, c’est les vieux.
Oui, il faut changer les règles.
Il faut choisir 10-15 retraités ayant fait des études de gestion en tout cas des études supérieurs pour pouvoir analyser les choix possibles mais …. ayant été tirés au sort parmi 10.000 – 15.000 candidats, et après avoir écarté tous les actuels « intervenants » qui ne font que gérer leur carrière.
Simple.
Chiche ?
Mais vous inquiétez pas, les retraites sont déjà sauvé, les entreprises sont déjà en rattrapage sur l’année 2012 suite à une loi de 2014 rétroactive d’imposition des dividendes …. donc en gros pour faire simple les sociétés qui ont pris des dividendes sur les 3 dernières années vont devoir acquittés des cotisations retraites de chaque année en plus de l’année en cours hummm que c’est bon tous c’est impots en plus, donc la solution est toute trouvé et applicable à paritir du 1 er janvier payable ce mois ci donc les caisses vont se remplir pour les 2 prochaines années puisque 2012 2013 2014 nous n’avions pas connaissance de cette lois passé en 2014. donc jusqu’a 2017 c’est bon et après tous « des sans dent ».
Donc on a sauvé les retraites vous verrez ….mais pas l’emploie ni les entreprises mais on s’en fous c’est pas eux qui votent pour nous donc autant leur mettre un cout de poignard dans le dos ….comme ça ils deviendront tous fonctionnaires…
Tous va mal et partout et à tous les niveaux …..
Je
Source?
Les Patrons du CAC 40 se sentent mal aimés en France, c’est la raison pour laquelle ils délocalisent semble-t-il.
A mon avis ce sentiment est à la hauteur de leur fortune … INSONDABLE§§§§
Ces salauds de patrons qui ne sont que des mandataires sociaux, cad des salariés.
Dans un moment d’hallucination auditive, j’ai entendu sur Europe une intervenante déclarant que les retraites avaient été « sauvées » à plusieurs reprises ces dernières années.
Si elles avaient été sauvées il ne » serait manifestement pas utile de recommencer tous les ans et bientôt tous les 6 mois
Les mots ont un sens …….. à méditer