Par Isabelle Mouilleseaux
Cher lecteur, une tendance est à l’œuvre qui nous concerne tous ; elle commence à devenir réalité pour certains d’entre nous. Soyez-en conscient. Mieux, préparez-vous.
Je lisais récemment le Handelsblatt (l’équivalent du Financial Times en Allemagne). L’ancien banquier central britannique Charles Goodhart y prônait sans vergogne la mort des billets de 500 € et 1 000 francs suisses. Rien de nouveau : ces coupures feraient le bonheur des trafiquants en tous genres… Mais Goodhart a surtout dégainé un autre argument : la disparition de ces coupures permettrait de faire baisser les taux d’intérêt ! Les banques centrales pourraient ainsi pratiquer des taux d’intérêt négatifs.
Andrew Haldane, chef économique de la Banque d’Angleterre, lui emboite le pas en ajoutant la nécessité de faire disparaitre l’argent cash. Pourquoi ? Parce que les banques centrales ont atteint leurs limites avec les taux zéro. Comment aller plus loin dans leur politique si le taux plancher est atteint ? Elles sont aujourd’hui coincées et doivent trouver une solution pour aller plus loin. Car s’il y a bien une chose dont nos banquiers centraux restent convaincus, c’est qu’une politique laxiste de taux zéro (voire de taux négatifs) est bonne pour nous, cher lecteur ; elle relance la croissance économique.
Bien entendu, nous n’en croyons pas un mot. La Fed, la BCE, les Banques centrales du Japon, d’Angleterre, de Suisse… toutes ont pratiqué les taux zéro, les QE, les rachats massifs d’actifs… cette débauche de moyens n’a pas réussi à faire repartir la croissance en Occident malgré les milliers de milliards injectés sous toutes les formes possibles et imaginables dans le système depuis des années. Pourquoi cela changerait-il aujourd’hui ?
Mais pour le système bancaire et monétaire en place, convaincu du bien-fondé de sa politique, la seule question est : Comment aller sous le plancher du taux zéro ? La réponse est simple : en instaurant des taux négatifs. Taxer les dépôts bancaires pousserait les gens à dépenser leur argent (donc à consommer !), car s’ils laissaient leur argent en banque, ils seraient punis (taux négatif oblige).
Mais voilà… tant qu’il y aura de l’argent cash, la politique de taux négatif ne sera pas efficace car les déposants ne se laisseront pas faire… Ils retireront leur argent de la banque pour éviter la taxe et le garderont chez eux. En cash.
D’où la machiavélique idée de supprimer le cash. Si l’argent devient 100% numérique, vous n’avez plus de solution de repli. Vous aurez le choix entre :
- Consommer de force,
- Ou vous faire taxer par votre banque (via le taux négatif appliqué à votre compte courant).
Rogoff, ex économiste en chef du FMI, ne cesse de dire et répéter que la société sans cash est un enjeu majeur dans le Financial Times.
C’est donc cela l’idée… Il faut supprimer le cash, instaurer des taux négatifs pour redonner du pouvoir aux banquiers centraux embourbés dans leur propre impuissance… Évidemment, les banquiers, à l’image du chef économiste de Citigroup Willem Buiter, soutiennent l’initiative. Et pour cause : c’est tout bénéfice pour leurs marges. Il y a là un véritable lobbying à l’œuvre…
Soyez conscient d’une chose cher lecteur : ces idées dont je vous parle font leur chemin. Elles mûrissent. Inimaginables il y a encore quelques mois, elles deviennent de plus en plus acceptables, voire acceptées. Elles fleurissent en Une des plus grands journaux économiques et financiers. Il ne manquera bientôt plus que l’occasion pour les imposer.
Certaines banques n’ont pas hésité à prendre les devants.
Les banques exsangues allemandes comme la Commerzbank ont mis en place des taux négatifs sur les comptes courants des grosses entreprises dès 2014. Idem pour la Deutsche Skatbank, qui prélève 0,25% sur les comptes courants présentant un dépôt supérieur à 3 M€.
« C’est pour les gros poissons » me direz-vous… Pas du tout cher lecteur. Là aussi, les choses évoluent très vite. Voyez plutôt.
Coup de tonnerre ce week-end en Suisse
Pour la première fois, une banque suisse (Alternative Bank Schweiz) taxe les comptes courants déposés par les particuliers, et ce dès le premier euro en banque, à hauteur de 0,125%. Le taux d’intérêt négatif appliqué est donc de 0,125%. Et pour les dépôts supérieurs à 100 000 FS, le taux négatif sera de 0,75%. Grand seigneur, la banque recommande à ses clients d’investir l’argent en dépôt dans des obligations d’État ou sur des comptes d’épargne. Mieux : d’appeler leur conseiller financier…
Les Suisses sont donc les premières victimes. D’autres suivront.
Il est donc nécessaire en tant que particulier et investisseur, de soutenir notre pétition « non à la société sans cash », le cash étant le rempart contre ces pratiques arbitraires et spoliatrices.
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Pour plus d’analyses de ce genre, c’est ici et c’est gratuit.
Les gouvernements aussi sont intéressés par des taux negatifs.
Après avoir fait des emprunts à 8% pour régler la dette, ils ont pu continuer grâce à d’autres emprunts à 4%, puis à 2%, et enfin à 0. Pas d’autres solutions pour poursuivre: il faut des taux négatifs.
le feu aux poudres…
Remarquez, vu l’inflation sur les “frais de gestion” et autres “commission de mouvement”, je pense que la marche est déjà bien avancée.
Tout à fait, à plus de 11 euros par mois pour les frais de gestion et moins de 3keuros sur le compte courant, j’ai déjà mon taux négatif.
Pour l’instant on peut encore ,en rouspétant un peu ,faire supprimer ces frais; mais c’est lassant et ça ne durera pas.
Le problème prend sa source à la BCE. Le fait que les banques appliquent des taux négatifs n’en est qu’un effet pervers, qui arrange certains et désavantage la majorité, mais qui ne pourra se régler tant que le taux sans risque sera négatif : la demande pour le cash est saturée, écrasée, étouffée.
Pourquoi la BCE? Ni la Suisse ni les USA ni les Britanniques ne sont touchés par la santé de l’€ ou de la BCE.
Et qui dit qu’il ne s’agit pas d’une tentative de la Fed et des USA pour tenter de convaincre les autres banques centrales à les suivre afin de supprimer toute concurrence de la part des autres devises?
Le but des USA a toujours été de faire payer ses dettes d’état par le reste du monde qui utilise ses $!
Il est clair qu’avec les obligations US que la Chine n’a pas encore vendues, il y a évidemment un problème qui n’a rien de financier.
Bien sûr, si on passe aux taux négatifs, la Grèce risque de racheter sa dette pour la recréer aussi vite, selon cette formule, encore plus rapidement que les autres pays qui, logiquement, suivront et refuseront de payer encore les intérêts de leurs obligations détenues par la BCE.
Pour le moment, cette solution reste rare: comment garder de l’argent sur un compte en banque qui subit l’inflation plus un taux négatif? C’est absurde! Surtout tant que “Cetelem” (choisi au hasard) demande entre 3 et 4% annuel pour un crédit à la consommation et les banques près de 9% pour un dépassement du solde bancaire ou sur une carte de crédit!
On n’est jamais obligé d’être c..!
Donc tant qu’il y aura une devise en espèce, dans le monde, les autres devises se verront délaissées; d’autre part les prêts “sous seing privé” vont se multiplier (les différents prêts bancaires comporteront, eux, des intérêts positifs, évidemment!)
Enfin, personne ne peut empêcher l’utilisation du “bitcoin” qu’on ne pourra donc pas empêcher, éventuellement, de créer, à son tour, des espèces!
Il est clair que ce “taux d’intérêt” négatif ne passera pas dans la population facilement, population suffisamment débrouillarde pour éviter le piège, quitte à se jeter dans des arnaques qui vont encore se multiplier.
D’autre part, il y aura une motivation logique des salariés qui ne tarderont pas à comprendre qu’il s’agit d’un “ISF” touchant toute la population et croire qu’ils sont tous assez bêtes pour se lancer plus encore dans la consommation pour “s’enrichir”, il faut vraiment être naïf! Ou alors, on va acheter pour troquer!
Penser que les Suisses seront les premières victimes est un leurre de plus: le dernier emprunt de l’état (con)fédéral est rétribué à 2,5 % annuel. Par contre, pour les étrangers, les frais bancaires n’ont rien de ridicule! Il reste donc bon d’étudier dans le détail la levée du secret bancaire.
J’en parle ouvertement, vu que la fiscalité française a quitté depuis longtemps ses buts de “bien-être général” ou de “juste redistribution aux plus faibles” pour emprunter des voies bien plus discutables et malsaines. Il y va donc souvent de forfaits dont le citoyen payant tous ses impôts se rend complice!
Pourquoi la BCE? Ni la Suisse ni les USA ni les Britanniques ne sont touchés par la santé de l’€ ou de la BCE.
Désolé, c’est faux. La Suisse est touchée de plein fouet par les honteuses manipulation des monnaies européennes, et en premier lieu, l’Euro(PQ). Si cela ne gêne pas les USA qui ne sont pas eux même gênés, cette guerre permanente a un impact sur l’économie suisse : des restructurations permanentes. Même DHL veut supprimer 70 postes…
Penser que les Suisses seront les premières victimes est un leurre de plus: le dernier emprunt de l’état (con)fédéral est rétribué à 2,5 % annuel. Par contre, pour les étrangers, les frais bancaires n’ont rien de ridicule! Il reste donc bon d’étudier dans le détail la levée du secret bancaire.
Encore une fois, même les institutions de retraite sont touchées par une taxe de 0.75 sur leurs avoirs cash, tout comme les particuliers quand ils ont plus de 100000 CHF en cash sur leur compte. Pour les étrangers, ils peuvent très bien avoir un compte en devise suisse… Alors le secret bancaire, ultra-méga 😆
J’ai remarqué que nous, les libéraux, sommes beaucoup trop gentils et policés , ce qui fait que toutes les lois liberticides et totalitaires passent , puisque nous ne faisons pas peur ! il conviendrait , pour que cela change , de faire comme les autres : si cette loi spoliatrice , digne de la Mafia, passe et que la société sans cash et avec des taux négatifs soient imposés à la population , il conviendrait , au nom de notre profond attachement aux libertés individuelles , de descendre dans la rue et de devenir beaucoup plus méchants ! Sinon nous vivrons dans ” 84 ” de G. Orwell ! L’heure n’est plus à la gentillesse !
Nous devons nous contacter et constituer en groupe de pression sans tarder !
Si nous ne voulons pas que ça passe il faudra être fort , résolu et envisager des modalités d’action puissantes. N’oubliez pas que les gouvernements , tous tels qu’ils sont , sont forts avec les faibles et faibles avec les forts ! Nous pouvons avoir la force du nombre si nous tous parlons à notre entourage de ce qui se prépare !
Contrairement à ce qu’on pense, en France, la politique ne se décide pas dans la rue: on voit bien qu’à côté des manifestations, c’est la capacité de nuisance qui contraint l’exécutif à discuter: le danger restant que là, autour de la table, on est sur leur terrain et que, bien sûr, ces gens connaissent sur le bout de doigts toutes les astuces de communication qui leur permettent de mener le débat là où eux veulent aller.
Les libéraux sont-ils capables de nuire à un gouvernement? Sous quelle forme?
En convainquant les gens que l’Etat est bien souvent lui-même une nuisance, en réclamant une véritable démocratie dans laquelle ce seront les citoyens qui décident , genre démocratie directe comme l’avait inventée Périclés !
Faire prendre conscience aux gens que le socialisme , c’est le totalitarisme ( la preuve par ex l’interdiction de payer plus de 1000 euros en cash ) , le dirigisme et le fascisme où la liberté d’expression est réprimée !
D’ailleurs , dans le roman d’anticipation de G . Orwell , 84 , l’Océania était un continent sous dictature socialiste . Big Brother is watching you !
regardez ce que font les socialistes au sujet des libertés individuelles , il ne se passe pas un jour sans qu’ils ne fassent voter, eux ou leur députés , une loi liberticide !
84 et Big Brother , ON Y EST !
L’affirmation selon laquelle les politiques discrétionnaires des banques centrales ne permettent pas de relancer la croissance est encore trop complaisante.
En réalité, ces politiques affaiblissent la croissance, jusqu’à provoquer la récession généralisée. Dès lors qu’on admet, sans effort intellectuel insurmontable, que la croissance ne dépend pas de la consommation (comme le croient les socialo-keynésiens) mais des investissements, donc de l’accumulation du capital par l’épargne, il va de soi qu’une monnaie volontairement dépréciée par les banquiers centraux ne favorise en aucune manière l’épargne. Au contraire, elle la décourage violemment. Des taux d’intérêts nuls ou négatifs signifient que l’épargne ne vaut rien ou même qu’elle est pourchassée. Quant aux investissements, pourquoi prendre de risque de créer de nouvelles activités forcément aléatoires s’il suffit de se positionner sous le robinet de fausse monnaie de la banque centrale pour augmenter indéfiniment le prix des actifs déjà existants, tout en sachant pertinemment que ces actifs ne valent plus depuis longtemps leur prix affiché ?
Mais sous les robinets de fausse monnaie, les places sont chères car les Etats obèses, leurs excroissances, leurs affidés et les banquiers qui les servent se réservent la plus grosse part en priorité, pillant sans vergogne les populations qui subissent la dévalorisation de leurs revenus et de leur épargne. La plupart des acteurs économiques subissent ainsi une concurrence parfaitement déloyale, les obligeant à renoncer à tout investissement nouveau, ce qui amplifie encore le processus récessif. En décourageant les activités nouvelles, en manipulant les marchés, en faussant les prix, les banquiers centraux gèlent le processus de destruction créatrice, interdisent la concurrence, détruisent les marchés et, pire, sacrifient l’avenir. Ils ne s’en préoccupent pas car leur unique but est la survie des Etats obèses impécunieux. Cette crise est la crise des Etats obèses, leur crise terminale. Nous n’en sortirons qu’après leur disparition, disparition inexorable car les pays qui s’adonnent à ces politiques suicidaires se placent sur la voie du sous-développement.
Et pendant ce temps, en pleine hystérie monétaire mondiale, SuperMariole vient d’annoncer une extension du QE, tandis que la Fed envisage des taux négatifs, que la Chine baisse ses taux, que le Japon… Immédiatement, certains marchés ont fait la fête, avec environ +13% en 20 jours de cotation par rapport aux plus bas récents (le mois boursier d’octobre 2015 est tout bonnement surnaturel, les banquiers centraux sont des dieux). Mais la fête sera de courte durée car les indicateurs décrivant l’affaiblissement de la croissance mondiale s’accumulent dangereusement. Lorsque les investisseurs des titres outrageusement survalorisés reviendront sur terre en prenant enfin conscience de la folie de leurs placements, la porte de sortie ne sera pas assez large pour tout le monde. Alors, la baudruche aux parois distendues sous l’effet des multiples injections de fausse monnaie explosera.
Rien ne vous empêche de parier (un peu), en bourse, sur ce scénario pour prendre une revanche sur les spoliations dont vous vous plaignez!
Mais il restera clair que “la bourse” ne se préoccupe que de ses profits, de ses inquiétudes ou de ce qu’elle prend comme une bonne nouvelle, immédiatement. Seuls des initiés profiteront encore des retournements de conjonctures au détriment de tous ceux qui vont perdre gros, de façon relative ou en absolu.
Pas sur que vous ayez compris l’excellent post de Cavaignac 🙁
Et si tout le monde est initié, votre propos devient valable… : ULTRA-MEGA 😆
commentaire malheureusement juste
Voir ceci :
http://davidstockmanscontracorner.com/the-central-bankers-death-wish/
N’est ce pas un peu simpliste de tout mettre sur le dos des politiques monétaires ? Leurs effets + ou – sont sans doute surestimés. D’ailleurs en quoi ces politiques provoquent-elles une concurrence déloyale ?
Oui la croissance « réelle » est liée à l’investissement, mais l’investissement n’a absolument rien à voir avec l’épargne monétaire.
Les taux que l’on voit sont complétement faux : l’Etat brule l’argent avec une telle vigueur, que sans le mécanisme de création monétaire des réserves fractionnaires et la cavalerie qui va avec, le taux réel serait à 15 ou 20% et tout le système aurait spolié les gens depuis belle lurette : on serait tous à poil, l’Etat et les banques auraient préempté les actifs des gens, dévalué la monnaie de moitié toutes les semaines, etc..
Le problème de base n’est pas les taux, ce sont les dépenses publiques, il ne faut pas se tromper de bataille et rependre partout ce fantasme : les banques ne sont plus des entreprises privées depuis longtemps, mais des percepteurs d’impôts et des bailleurs de fond de l’Etat : on est en plein capitalisme de connivence ultra-méga-étatiste.
Les deux seuls bastions un tant soit peu libéraux qui restent sont les banques centrales qui ont bien compris que si l’on sort de l’équilibre taux directeur – inflation, on ouvre en grand la boite de Pandore et que l’Etat, qui fait déjà n’importe quoi aura alors open bar et les multinationales qui exercent une pression de plus en plus forte sur les Etats, en particulier aux US. Les 3 candidats républicains à la tête des sondages sont tous issus des Incs.
Les politiques débridées de taux 0 (les fameux “QE”), qui sont désormais menées partout, sont de vraies bombes à retardement: déjà, elles prouvent leur incapacité à refaire décoller l’inflation malgré de très légères hausses, ensuite elles encouragent les bulles sur les marchés financiers, pouvant mener, comme chacun le sait, à une crise. C’est ce qui s’est passé au Japon dernièrement.
Les taux négatifs procèdent bien de tout ce système, dans lequel l’argent n’est plus qu’un joujou dans la main de nos gouvernants et des banques centrales (la “planche à billets”). On n’a visiblement pas compris que la seule façon qu’il y ait de l’inflation “saine” est qu’il y ait de l’activité économique. Ce qui est loin d’être le cas en France.
Bientôt plus besoin de compte en banque … On passera au coquillage, ou au sac de patates car au moins cela se mange…
Exactement, on en reviendra aux besoins vitaux.
Il suffira de rendre le cash fongible : c’est le cas de certaines monnaies locales…
Les comptes débiteurs seront-ils rémunérés ? 😉
Ben non, évidemment! La banque a besoin de s’enrichir et, accessoirement, de payer ses gens!
On est dans le caca-che….
Ben faut changer de banque
En réalité la taxation des comptes courants par les banques existe déjà depuis très longtemps. On appelle cela les frais de tenue de compte
Il restera toujours des comptes d’épargne pour particuliers parce que l’état a besoin de ses dépots pour divers joyeusetés interventionnistes. Donc meme si les comptes courants sont négatifs, il suffira de bien gérer ses liquidités et placer l’exédent dans des comptes positifs. En pratique, nous le faisons tous déjà : je suis en découvert autorisé pendant le mois et je repasse en exédent en fin de mois juste au moment où ma facture de carte de crédit, loyers et remboursements de crédits arrivent en paiement.
Ce que je me demande, c’est qui va souscrire à un emprunt d’état avec intérêt à moins 0,15 % quand l’épargne sera punie de moins 0;25 %?
Donc meme si les comptes courants sont négatifs, il suffira de bien gérer ses liquidités et placer l’exédent dans des comptes positifs.
Ils les interdiront … ❗ Seule solution : fuir l’Euro bancaire pour le cash … sous un forme ou une autre ❗
“ils les interdiront”
Vous n’avez aucune preuve. Je ne pense pas que faire peur aux gens va aider la cause libérale….
Ils sont bien capables de tout. On bavera sur les gens qui ne s’appauvrissent pas, et le tour sera joué.
Dire la vérité n’est pas faire peur. Sans courage, pas d’avenir (c’est de moi la citation…).
Les stés sans cash cela devient de +en+ réalisable techniquement,
avec la plupart de ces articles éco je reste dubitatif , toujours cette folle idolatrie de leur sainte nitouche de croissance , le texte : cette débauche de moyens n’ a pas réussi à faire repartir la croissance en Occident ” Ah bon ? pour la France les résultats d’ une majorité des moyennes et grosses Stés cotées ne sont pas en croissance ? c’ est simple à vérifier non ? les résultats sont légalement publiés , les US font partie de l’ Occident c’est mauvais chez eux ? oui il y a la baisse du baril mais c’ est profitable à d’ autres activités
Ok il y a en France la croissance du chomage , de l’ endettement Etat etc …..
les taux négatifs….c’est simple et parfait , les taux positifs ne devraient pas exister . l’argent n’a de valeur que si il représente autre chose que lui même , 100 millions d’immobilier ou d’or , c’est concret , 100 millions d’euros ou de dollars , ça n’existe pas plus qu’une voiture dans un garage …garage qui se paie naturellement .
humour de second degré ?
Les taux négatifs c’est déjà en vigueur. Les fonds placés par les banques auprès de la BCE sont rémunérés avec un taux négatif. Le pire c’est que pour respecter les ratios de liquidité les établissement bancaires n’ont pas d’autres choix que de laisser des disponibilités aupres de la banque centrale.
L’un des principes des Systèmes d’échange locaux (SEL) qui émettent une monnaie locale, est que cette monnaie n’a qu’un an de validité.
Pourquoi ? pour obliger à faire circuler la monnaie, pour que les échanges puissent se faire. Si la monnaie créée est capitalisée par un membre qui la garde, les échanges diminuent voir s’arrêtent.
C’est le même problème avec l’économie réelle. L’argent “stockée” par des personnes qui en ont suffisamment pour s’en priver d’une partie n’est pas utile à la consommation et aux échanges. Et demander pour ce stockage, de l’argent supplémentaire (sous forme d’intérêts) ne fait qu’aggraver le problème (sauf si l’inflation est supérieure aux taux d’intérêts).
Mettre en place des taux d’intérêt négatifs, pour des sommes “stockées” pousserait en effet à consommer. Sauf si des placements internationaux sont possibles facilement qui capteraient alors l’épargne concernée. Si le fait d’avoir des intérêts négatifs paraît trop impopulaire, il n’y a qu’à laisser repartir l’inflation. D’ailleurs la période appelée 30 Glorieuses se caractérisait par une inflation importante.
Le problème est de savoir s’il est bon de pousser à consommer ?