#COP21 : comprendre et tirer les leçons des échecs précédents

Est-ce que la COP21 va réussir là où les précédentes ont échoué ?

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Réchauffement climatique (Crédits : The meanMRmustard, licence CC-NY-NC-SA 2.0), via Flickr.

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#COP21 : comprendre et tirer les leçons des échecs précédents

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 29 octobre 2015
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Par Isidore Kwandja Dgembo.

Réchauffement climatique (Crédits the meanMRmustard, licence Creative Commons)
Réchauffement climatique (Crédits the meanMRmustard, licence Creative Commons)

 

Dans exactement un mois, il s’ouvrira à Paris la 21ème Conférence des parties de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP21/CMP11), du 30 novembre au 11 décembre 2015. Une conférence qui devra aboutir à un nouvel accord international sur le climat, applicable à tous les pays, avec un objectif de maintenir le réchauffement climatique mondial en deçà de 2 degré Celsius.

Les optimistes estiment qu’il s’agit là d’une conférence de tous les espoirs pour protéger notre planète terre et la préserver au profit de tous ; alors que les pessimistes pensent qu’elle aboutira aux mêmes résultats que les précédentes.

Sans vouloir entrer dans les détails de l’argumentaire des uns et des autres, je me questionne simplement de l’issue de cette conférence, à savoir, est-ce que la COP21 va réussir là où les précédentes ont échoué ? En quoi est-elle différente des autres ? Quelles sont les nouvelles propositions qui seront mises sur la table pour contenter tout le monde ?

En réponse à toutes ces questions, j’ai toujours pensé que le principe 7 de la Déclaration de Rio sur l’environnement et le développement, en 1992, représentait l’un des obstacles majeurs à l’aboutissement d’un accord international contraignant et opposable à tous.

Principe 7 : Responsabilités communes mais différenciées

Les États doivent coopérer dans un esprit de partenariat mondial en vue de conserver, de protéger et de rétablir la santé et l’intégrité de l’écosystème terrestre. Étant donné la diversité des rôles joués dans la dégradation de l’environnement mondial, les États ont des responsabilités communes mais différenciées. Les pays développés admettent la responsabilité qui leur incombe dans l’effort international en faveur du développement durable, compte tenu des pressions que leurs sociétés exercent sur l’environnement mondial et des techniques et des ressources financières dont ils disposent.

Si les États voulaient réellement combattre le réchauffement climatique mondial, ils feraient mieux de réexaminer substantiellement ce principe 7 pour parvenir à un accord réaliste qui établirait un certain équilibre entre protection de l’environnement et prospérité économique.

Pour mieux saisir la portée de ce concept de « traitement différencié », il faut remonter très loin dans le temps pour connaitre l’origine et comprendre les véritables raisons de celui-ci et son intégration en droit international de l’environnement.

En effet, c’est lors de la première Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED), organe subsidiaire de l’Assemblée générale des Nations unies créé en 1964, que le concept de « traitement différencié » a été évoqué pour la première fois. La revendication majeure des pays du Tiers-Monde nouvellement indépendants était que le système commercial multilatéral mis en place par l’Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT) en 1947 ne répondait pas à leurs problèmes spécifiques.

Les pays du Tiers-Monde exigeaient l’instauration d’un Nouvel ordre économique international qui tienne compte des réalités des pays pauvres, notamment le traitement différencié au regard de leurs obligations conventionnelles, pour parvenir à réduire les inégalités économiques et sociales flagrantes et le fossé de plus en plus béant entre les pays riches et les pays pauvres.

Plus tard, avec la création de l’Organisation mondiale du commerce en 1995, clef de voûte du système commercial multilatéral, pour régler les relations commerciales entre les États, le concept de « traitement spécial et différencié » a été intégré pour tenir compte des besoins particuliers des pays en développement et moins avancés.

Ce concept a donc été utilisé pour la première fois en droit international économique, spécifiquement dans les accords multilatéraux sur le commerce. Toutefois, il faut admettre sincèrement que malgré tout, les rapports de force et le pouvoir de négociations à l’OMC restent toujours très inégalitaires entre les États.

Dans le domaine de l’environnement, le principe du « traitement différencié » a été relancé par les pays en développement à la Conférence de Stockholm, en 1972, en se référant aux mêmes revendications évoquées pour les règles du système commercial multilatéral mentionnées ci-dessus. C’est seulement 20 ans plus tard, à la Conférence de Rio de Janeiro en 1992, qu’il a été défini clairement dans la Déclaration. L’idée était de moduler les obligations conventionnelles des États en fonction du niveau et des besoins de leur développement.

Depuis cette Conférence de Stockholm, les États ont jugé nécessaire de lier tous les efforts de protection de l’environnement aux efforts de développement économique, dans tous les Traités internationaux en matière d’environnement. Une différenciation nette des obligations entre les groupes de pays, développés et en développement, est faite afin de remédier aux inégalités socio-économiques. Voilà comment le traitement différencié est devenu l’une des bases de référence du droit international de l’environnement.

Mais bien que ce traitement différencié soit adopté et intégré à la fois dans la Convention-cadre sur les Changements Climatiques (CCNUCC) en 1992 et dans le Protocole de Kyoto en 1997, les différentes négociations sur le climat qui se sont poursuivies tout au long des 22 dernières années achoppent, entre autres, sur cette même question épineuse. Les États peinent à trouver un consensus sur l’application durable de cette différenciation de traitement dans un instrument juridiquement contraignant.

Une des raisons qui rend difficile l’adoption d’un accord contraignant est le consensus sur la responsabilité que doivent assumer certains pays notamment, Brésil, Inde, Chine, Afrique du Sud, qui, autrefois, étaient catégorisés comme pays en développement, mais qui, aujourd’hui, connaissent une forte croissance économique et comptent parmi les grands pollueurs.

Comment surmonter cette impasse et aboutir à un compromis ?

Le réchauffement climatique est le résultat de notre mode de vie, de production et de consommation. Il constitue donc un des grands défis de notre époque, que nous devons absolument relever. Tous les États devraient relire le Rapport Brundtland de 1987 pour comprendre que le développement durable doit être celui qui répond aux besoins du présent sans compromettre la possibilité, pour les générations à venir, de répondre à leurs propres besoins.

Pour nos intérêts égoïstes et parfois les choix des politiques publiques que nous adoptons, nous ne nous préoccupons pas de la détérioration de l’environnement et de la terre qui est un patrimoine commun à l’humanité toute entière. Nous feignons d’ignorer qu’en laissant brûler la terre consciemment, la nature finira par devenir néfaste à tous les humains, peu importe leur niveau de développement ; et le feu nous consumera tous.

Par contre, si nous voulons véritablement réduire le réchauffement climatique mondial, nous savons exactement ce que nous devons faire. Tous, États, entreprises, individus, nous devons mettre la main à la pâte et nous engager à participer individuellement et collectivement, en tenant bien évidemment compte des particularités de chacun et sa capacité de disposer des moyens appropriés d’atténuation et d’adaptation pour lutter efficacement contre le réchauffement climatique.

Ceci dit, nous avons tous le devoir moral et la responsabilité éthique d’assurer la durabilité de l’environnement. En effet, si chacun assume sa responsabilité à la COP21, le résultat sera éclatant, mais si l’on commence à se rejeter des responsabilités historiques, le résultat sera mitigé comme lors des précédentes.

Qu’à cela ne tienne, une chose est certaine, que si les problèmes environnementaux sont mondiaux, les impacts se font ressentir d’abord au niveau local, notamment par la fonte des glaces, l’élévation du niveau des mers, les inondations, la sécheresse, les vagues de chaleur, la contamination des réserves d’eau douce, les migrations massives, etc.

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  • Juste un petit point :
    « Le réchauffement climatique est le résultat de notre mode de vie, de production et de consommation »
    ==> il paraîtrait même que si l’Homme n’avait pas maîtrisé le feu il y a 40000 ans l’Europe du nord jusqu’à la Manche serait encore sous les glaciers. Il nous faut aussi expier ce crime !

    • C’est aussi ce que je me suis dit 🙂 Pour la flagellation, veuillez taper 1.

      L’article est bien écrit et présente une logique intéressante, sauf quand on arrive à cette partie qui montre l’accord à la théorie du réchauffement climatique.

      Je ne comprendrai jamais cette bataille acharnée sur une théorie non prouvée, qui prend de plus en plus l’eau (modèle inadéquat, faits contradictoires, etc…) et qui masque des problèmes environnementaux plus sévères (déchets rejetés en mer/océan, pollution des sols, des eaux, etc…). Ces derniers mériteraient, à mes yeux, un coup de projecteur international.

  • L’auteur dit : « Les optimistes estiment qu’il s’agit là d’une conférence de tous les espoirs pour protéger notre planète terre et la préserver au profit de tous ; alors que les pessimistes pensent qu’elle aboutira aux mêmes résultats que les précédentes. »

    J’objecte vigoureusement. Pour ma part, c’est précisément PARCE QUE je suis un optimiste invétéré que j’espère que #COP21 aboutira exactement au même résultat que ses 20 prédécesseurs. Dès janvier 2013, j’avais, sur ce même site (http://bit.ly/1ho2BjI), dévoilé la trame du communiqué final de cette conférence de toutes les gabegies :

    « La conférence internationale sur le réchauffement climatique s’est terminée aujourd’hui avec un accord sur une feuille de route évoquant les futures discussions destinées à décider des réunions préparatoires à la prochaine réunion plénière concernant une réduction des émissions de gaz à effet de serre dans l’avenir. L’ONU s’est félicitée de l’accord qui est une étape décisive dans la prévention d’un réchauffement climatique futur ».

    Mais, si je poussais mon optimisme jusqu’au bout, je me mettrai à souhaiter que COP21 soit la dernière conférence du genre et que les fonds gaspillés à maintenir l’UNFCC, ses congrès, meetings, voyages de luxe et autres prébendes soient consacrés à l’amélioration du sort des populations les plus défavorisées.

  • Mais qu’est-ce que « réussir » ? La COP21 ne changera pas d’un dixième de degré la température en 2100. Réussir, ce serait que nos descendants soient plus riches et plus heureux et vivent plus en paix en 2100. Ca n’est certainement pas en lançant des croisades et en menaçant, littéralement, des flammes de l’Enfer à une température moyenne du globe de 16.2° plutôt que si on trouvait un moyen de la plafonner à 15.9, qu’on en prend le chemin.

  • Avec la décroissance comme programme l Afrique est mal partie’…

    • Ah bin non, la décroissance, c’est pour les pays « riches » (ou développés). Ceux-ci doivent expier les pollutions antérieures, avec la production d’une satanique CO2 qui a une durée de vie d’au moins cent ans dans l’atmosphère (si ! si ! ). Les habitants de ces pays devront aussi manger des insectes, parce que, vous savez, la production de viande (cancérigène, si ! si ! à nouveau) est responsable de 30 % des émissions de CO2. S’habituer aussi à avoir de l’électricité intermitente (bin, oui, le vent, le soleil, c’est pas tout le temps, il ne faut pas abuser des bonnes choses non plus). Dès que lesdits habitants seront au niveau des pays les moins développés, une égalité parfaite règnera et le monde idéal voulu par les pastèques sera alors réalisé. C’est pourquoi il faut que la COP21 réussisse.

  • Affligeant et désespérant.

  • Toute cette histoire de RCA n’est qu’un prétexte pour discuter de l’accès aux ressources. En l’absence de châtiment divin, le problème de cet accès aux ressources est réel mais il est plus difficile d’imposer aux populations des solutions qui seront évidemment à leur désavantage pour leur grande majorité.

    Au delà de l’idée malthusienne qui est à la base de tout ça, l’accès au ressources est tout de même la principale source d’inégalité dans le monde. (C’est pratiquement la définition de l’inégalité). Donc au bout du compte, on se propose ni plus ni moins de résoudre le problème de l’inégalité dans le monde au niveau de l’ONU (le machin).

    Mais peut-on négocier une allocation équitable des ressources au niveau mondial entre des pays, alors que le partage n’est pas équitable au sein de chacun de ces pays pris individuellement. Les pays pauvres offrent un double visage : des capitales grouillantes avec des building, des autoroutes et des voitures de luxe ; et des campagnes extrêmement pauvres à quelques dizaines de kilomètres.

    Ceux qui vont négocier dans tous les pays sont des habitants des capitales riches, grouillantes et polluantes. Ils ne représentent pas le peuple – en particulier dans les pays pauvres. Leur « devoir » serait avant tout d’assurer le développement dans les campagnes. Dans le cas contraire, il ne saurait y avoir de négociation possible sur l’accès aux ressources ou plus précisément, les décisions prises consisteraient en une mise sous coupe réglée des classes pauvres – et en particulier dans les pays pauvres victimes de la corruption et de l’accaparation des ressources par une classe dominante.

    En fin de compte la « sauvegarde de la planête », l’écologie, ou l’accès équitable aux ressources ne se distingue pas du collectivisme. Qu’on soit convaincu ou pas que le partage est l’avenir de l’humanité, on s’est bien rendu compte qu’on était incapable de le mettre en place. On ne peut pas réaliser de nivèlement par le bas : cela aboutit à la catastrophe sociale et à la révolution après une période de dictature. Pourquoi cela changerait-il en lui donnant un autre nom ?

    Alors si il y a un problème, il faut lui chercher une autre solution.

  • je vous cite:
    « Le réchauffement climatique est le résultat de notre mode de vie, de production et de consommation »

    Prouvez-le. Et non pas avec les études bidon du consensus de 95% des « scientifiques » rechauffistes
    qui vivent des subventions reçues pour les-dites études.

    Comme preuve: quelle température a Paris le 21 mars prochain a 12 heures pile a +/- 1° près !!
    Allez y !! prouvez que vous savez de quoi vous parlez ….

    • Soyons précis. Où exactement à Paris ? En haut de la Tour Eiffel ? Si oui, à quel étage, de quel côté, à quel point de quelle travée ?

      Au fait, puisqu’il y a consensus sur l’évolution de la température moyenne de la planète, ces clowns sauraient-ils nous calculer la température moyenne de la Tour Eiffel. Ce devrait étre un jeu d’enfant.

  • A la question posée par l’article, quand on lit que « le feu nous consumera tous », on sait déjà que la réponse sera négative.

  • « la nature finira par devenir néfaste à tous les humains, peu importe leur niveau de développement ; et le feu nous consumera tous. »

    Treeemblez mortels !

    Les EnR ne fonctionnant pas actuellement la réduction drastique du niveau de vie est la seule alternative et personne ne va faire ça, les écolos en tête. Même dans leur manifestation ils sont gavés de leur 100 esclaves-equivalent-pétrole en énergie.

    Il reste la coercition: un « nouvel ordre mondial » qui imposera le rationnement et on peu douter qu’il fasse moins bien que le communisme dans le domaine du meurtre de masse.
    Les plus ardents écolos ne s’en cachent même pas: ce serait « une bonne solution pour la planète »

    Les néo-fascistes sont là, et comme leur prédécesseur, ils veulent tuer au nom de leurs fantasmes de pureté (de la planète cette fois)

    ————————————————
    La nature s’en moque, elle reverdit:
    http://www.contrepoints.org/2013/03/26/119497-matt-ridley-la-planete-devient-plus-verte

    Et le « réchauffement catastrophique » est mort.
    http://www.drroyspencer.com/wp-content/uploads/CMIP5-73-models-vs-obs-20N-20S-MT-5-yr-means1.png

  • Isidore fait partie de ces alarmistes qui feignent d’ignorer qu’il n’y a pas de réchauffement moyen depuis 19 ans.

    • Réchauffement avéré ou pas n’est pas le problème. Taxer les gens en leur disant qu’ils en sont responsable est une aberration. Il y a des forces naturelles bien plus vastes et dont l’amplitude dépasse largement l’échelle humaine. L’humanité doit s’adapter à son environnement changeant. Et les idées opportunistes de ces agitateurs ne vont sûrement pas dans ce sens et visent essentiellement le fonds de nos poches pour remplir les leurs.

  • l’échec est obligatoire et sera obtenu coute que coute car l’échec permet de continuer sur le créneau de la peur de demain pour mettre en esclavage les peuples . Est ce que la religion a fait disparaitre les forces du mal ? non , Satan est toujours bien vivant malgré les prières et les cierges brulés!

  • Cette histoire de réchauffement est emblématique de notre époque: des dizainesde « responsables » politiques incultes ne pensant qu’à l’argent avec comme principal moyen de pouvoir la propagation de la peur millénariste.

    • …..des dizaines de MILLIERS de reponsables……

    • Il ne faut pas tous les mettre dans le même panier, il y a :
      – des utopistes collectivistes,
      – des écolos malthusiens bon-teint,
      – de brillants stratèges en géo-polotique,
      – des représentants de lobbys,
      – des politiciens médiocres cherchant à se faire réélire en allant dans le sens du vent,
      – des escrocs patentés qui ont déjà prévu de détourner des subventions

      C’est ce qui rend compliqué l’organisation d’une telle conférence, qui n’est qu’un vaste jeu de dupes …

  • Le GIEC, organisme politique, téléguidé par le Grand Machin, a un pouvoir de nuisance déraisonnable, car il veut nous faire croire que le CO2 a une action mesurable sur la température, et que le CO2 anthropique est source de réchauffement parce qu’il aurait un comportement particulier et un temps de résidence de 100 ans, ce qui est une ânerie.

    Mais prenons les chiffres du GIEC (les plus récents), pour voir quelle serait, en supposant que le CO2 ait une action mesurable sur la température, ce qui est toujours une hypothèse non prouvée, l’augmentation de température en 2100.

    Selon 3 études récentes (Skeie et al, Lewis et Curry, Harde), la sensibilité climatique (augmentation de température pour un doublement du CO2) est de 0,6 à 1,4°C. Prenons ces données comme base de calcul. L’augmentation du taux global de CO2 est régulière, de 2 ppm/an, soit +0,5%/an, et donc il est légitime de considérer que ce taux d’augmentation va perdurer au cours de ce siècle. Donc, la fourchette de réchauffement en 2100 sera de: 0,5% x (0,6 à 1,4) x 85 ans=+0,3°C à +0,6°C. Pas de quoi s’inquiéter…

    Maintenant, si l’on prend en compte les cycles climatiques de périodes 1000, 230 et 60 ans, bien documentés, mais curieusement ignorés par le GIEC/IPCC, nous allons vers un refroidissement. Voir cette remarquable conférence du Pr François Gervais, physicien, professeur émérite à l’université de Tours : http://www.institutschiller.org/Le-climat-reel-valide-t-il-les

    Mais cela, le résumé pour les décideurs, rapport politique, truffé d’erreurs et de contre-vérités, ne veut pas le savoir et les prophètes de la Sainte Eglise Réchauffiste clament urbi et orbi que nous allons vers de terribles cataclysmes climatiques si ne nous repentons pas et si nous refusons la décroissance, donc la misère et la mort… Usque tandem, delirium carbonum, abutere patientia nostra?

    Le vrai succès de la COP21 serait de supprimer le GIEC, de laisser la science travailler sans connexion avec les politiques et les khmers verts, de réorganiser l’ONU et ses satellites, dont les responsabilités sont énormes dans ce bazar climat-énergie, et de faire cesser cette hystérie collective qui touche même les économistes…

    • Le pire, c’est que la Sainte Eglise Réchauffiste est en train de mettre en place la Sainte Inquisition Réchauffiste. Malheur à ceux qui osent mettre en dout le dogme.

    • @Jipébé »Donc, la fourchette de réchauffement en 2100 sera de: 0,5% x (0,6 à 1,4) x 85 ans=+0,3°C à +0,6°C. Pas de quoi s’inquiéter… »

      Vous n’avez jamais regardé les films de la série « Destination finale » ? La Mort ne tue jamais directement mais déclenche un petit événement qui en provoque un autre pour aboutir … à la fin aussi inéluctable qu’horrible de l’ado sidéré.

      Eh bin, pour le GIEC, c’est pareil : le CO2 anthropique perturbe le cycle parfait depuis des millionnaires du CO2 naturel, provoquant un échauffement (léger) mais qui va entraîner une plus forte évaporation d’eau, de la vapeur d’eau qui elle, est un super GES, entraînant ainsi un cycle infernal jusqu’à aboutir à la situation vénusienne !

      Comment ? La vapeur d’eau se condense aussi en nuage, en pluie, se stocke dans les réservoirs du désert ou en glace ? Billevesées ! D’ailleurs, on ne sait pas grand chose sur le cycle de l’eau, de l’aveu même du GIEC !!!

    • réchauffement ou refroidissement n’a aucune importance a l’échelle de temps de la vie d’un homme et même d’une société , le GIEC existe uniquement pour prévenir une pénurie énergétique , pénurie qui interviendra obligatoirement a brève échéance et qui sera mortelle si on ne l’anticipe pas !

      • Ah !… Peak-oil is still alive ?

        Mais mon pauvre monsieur, la fable de l’épuisement des ressources « à brève échéance » … Cela fait bientôt deux siècles – depuis Malthus – qu’on nous l’annonce. Encore quelques « brèves échéances comme cela et les arrières petits enfants des arrières petits enfants des arrières petits enfants de nos arrières petits enfants vont encore avoir à supporter vos jérémiades …

        • peak-oil n’est pas une baisse de la production pétrolière ou gazière mais l’impossibilité de fournir la demande. la population mondiale est en expansion et a besoin d’énergie toujours plus d’énergie , perso , il me manque environ 10 MW pour avoir un confort ‘normal’ , chauffage l’hiver , clim l’été et en plus pouvoir mettre du carburant dans le réservoir sans tirer la langue chez le boucher , on ne devrait même pas y penser à l’énergie que l’on dépense … elle est trop cher..en France , que dire en Afrique !

          • Au risque de me répéter, cela fait deux siècles qu’on entend ce discours … Il devient lassant.

          • De 2 choses l’une :

            – soit on considère un besoin relativement stable par habitant, et il faudra considérer pour faire face au développement de l’Asie et la Chine d’exploiter les gaz de schistes, pétroles bitumineux et gazéifier le charbon. Et les réserves sont quand même immenses au moins pour le charbon.

            – soit on a chacun besoin effectivement de 10 MW et l’avenir est au nucléaire de toutes façons. (Un réacteur à sel fondu de Thorium dans le cellier de chacun). Et pourquoi ce ne serait pas possible dans un futur où l’on consomme 10 MW).

            Je ne crois pas un seul instant qu’il soit possible de planifier, règlementer, rationner l’énergie sans que ça échoue (au mieux) ou finisse très mal (au pire).

  • 100 milliards $/ an pour lutter contre un réchauffement climatique dont on n’est sûr ni de l’ampleur, ni des conséquences. Ne confondons pas la propagande des médias, des ONG idéologues, des politiciens manipulateurs avec ce que disent les scientifiques, ceux du GIEC et les autres, dans l’ensemble beaucoup plus mesurés. A défaut hélas d’être eux-mêmes tous désintéressés.

    Le principe de précaution voudrait que l’on mobilise des ressource non illimitées sur des réalités donc contre la pauvreté, pour la santé, sur la modernisation des infrastructures d’eau potable et d’électricité, liste non exhaustive loin de là.

  • Bonjour à tous ceux qui ont pris la peine de lire mon article et de faire un commentaire. Je peux vous assurer que j’ai eu un plaisir extraordinaire de lire chacun de vos commentaires et j’en suis ravi. J’espère pouvoir continuer la discussion avec vous dans un autre article que je compte publier après la COP21.

    • Savoir qu’il y aura un « après la COP21 » me plonge dans le ravissement. Je m’étais en effet pris à craindre que d’ici la fin décembre la nature avait fini « par devenir néfaste à tous les humains » et que le feu nous avait déjà « tous consumés ».

      Merci Monsieur Isidore Kwandja Ngembo de nous avoir accordé ce sursis. Nous allons pouvoir préparer tranquillement #COP22 et surtout, d’ici là, dormir d’un sommeil tranquille.

    • Bonjour Monsieur Isidore Kwandja Ngembo, pensez vous qu’il soit plus facile et plus utile de trouver des accords sur le CO2 que de régler les problèmes ethniques, religieux, de corruption, d’intérêts géopolitiques, de libertés ?

  •  » Une conférence qui devra aboutir à un nouvel accord international sur le climat, applicable à tous les pays, avec un objectif de maintenir le réchauffement climatique mondial en deçà de 2 degré Celsius. »

    Est-ce que l’on sait qu’elle est le climat idéal pour la terre ? Le climat d’aujourd’hui ? celui d’il y a 100 ans ? d’il y a 10000 ans ?

    Peut-être que +2° c’est ce qu’il nous faut. J’aimerais que l’on m’explique .

    Merci

  • Pour le moment,le vrai scandale est la manière dont les réchauffistes traitent tous ceux qui ne sont pas d’accord avec leurs thèses.C’est à un vrai matraquage que l’on nous fait subir.La panique gagnerait-elle la sainte Eglise réchauffiste ?Les changements climatiques ont tjrs existé et cela n’est pas prêt de s’arreter.Le GIEC est une absurdité sans-nom car n’a rien d’un groupement scientifique mais est une maffia politicienne.

  • Lorsque la liberté de pensée caractérisant ce site autorise un POLITICO-LOGUE à se prononcer sur des mesures POLITIQUES applicables à un RCA aux origines toujours fumeuses …habilement mis en place dans le mental de l’opinion publique… par une armada de politico-CRATES… voici le verbiage nauséeux auquel nous avons droit ! Navrant Mr l’auteur !

    Avant de préconiser un quelconque grigri juridico-sociétal, apprenez vite quelques rudiments de cette science CLIMAT très complexe (certainement inexacte au moment de RIO’92, là où des dits modèles et leurs données d’observations étaient lacunaires). CLIMAT ? Soit un domaine où vous tentez de raisonner sur des fondamentaux totalement en dehors de votre compétence mais où votre imprégnation équivaut à celle de l’opinion publique susdite…

    Bien sûr nous savons tous qu’existèrent – dans certains milieux – des enjeux de transferts FINANCIERS monstrueux nord-sud. Ah ces $100 mds – indument promis – par des politico-CRATES restent logiquement sans effets. Ici se trouvent fort probablement les mobiles cachés chez nombres d’adhérents à la croyance en un RCA.

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