Non seulement les pauvres sont de plus en plus pauvres, mais, rien que pour les narguer, les riches sont aussi de plus en plus riches. Et bien évidemment, si ces derniers s’enrichissent, c’est forcément sur le dos des premiers, pardi. Tout le monde le sait, bien sûr !
À lire les articles assez réguliers qui paraissent en France sur le délicat sujet du dernier décile voire du dernier centile (le dernier 10% ou le dernier 1% les plus riches), on comprend en tout cas que s’intéresser au sort des plus riches passionne les foules, d’ailleurs largement conditionnées à ressentir un mélange d’envie et de mépris pour ces gens qui ont su se détacher du gros milieu de la gaussienne où s’entassent, mollement, les classes moyennes, les semi-pauvres et autres classes laborieuses obligées de durement travailler pour croûter.
Ces articles marchent d’autant mieux qu’on est en France et qu’on les voit fleurir, à la suite de l’une ou l’autre enquête d’une institution statistique (INSEE ou société sondeuse quelconque). À chaque fois, la presse s’empare de l’affaire à bras-le-corps et entreprend d’exposer, avec de minutieux détails, à quel point justement ces riches sont à la fois plus nombreux et plus riches. Il y a quelques mois, Le Monde nous apprenait ainsi avec force graphiques colorés que les riches français se multiplient et, conformément aux habitudes, sont même de plus en plus riches. En témoignent les chiffres d’assujettis à l’impôt sur la fortune, qui montrent une progression de 6%, ainsi que de la valeur des patrimoines, qui bondissent de 10%.
Et les articles de continuer leurs analyses guillerettes des tranches d’impôts, des découpages de salamis foncier, immobilier ou mobilier, pour systématiquement terminer par la constatation, presque outrée, qu’avec ce fichu plafond de prélèvements, une partie de ces riches toujours plus riches parvient même à limiter son impôt, zut et zut, ce qui constitue une abomination : c’est un manque à gagner, mes pauvres enfants (ne l’oubliez pas !) car cet argent vous serait évidemment revenu si l’État n’était pas si méchamment stoppé dans son Å“uvre ponctionnaire.
Dans un magnifique retournement logique, le plafonnement devient alors coûteux : comme, dans la logique des scribouillards et des politiciens, tout appartient a priori à l’État, chaque gain qui, soit par fraude, soit par optimisation ou soit parce qu’une ponction à 100% est sottement inconstitutionnelle, ne lui tombe pas dans la poche devient un coût que la nation s’est imposé.
Bien sûr, à l’approche d’élections, on peut lire Valls, un Premier ministre un peu dépité, admettre que le tabassage était sans doute trop fort au début du mandat. Rassurez-vous : ce constat n’est évidemment pas partagé par tout le monde, à commencer par Sapin, le brillantissime ministre de la blague qu’on fait passer pour des finances publiques, qui, lui, trouve que « compte tenu du fait qu’augmenter les impôts ça rapporte beaucoup plus vite que de maîtriser les dépenses, je pense qu’en 2012 et en 2013 nous ne pouvions pas l’éviter ».
Bref, une conclusion s’impose : en France, cette étrange stratégie qui consiste à pourchasser les riches et à les tabasser fiscalement n’est toujours pas remise en question, ni au niveau politique, ni dans les esprits des journalistes, ni même d’ailleurs dans l’esprit des Français en général qui, à mesure que la situation se dégrade franchement et les entraîne dans les difficultés économiques croissantes, estiment qu’il faudra que les nantis paient d’autant plus qu’ils sont désignés comme coupables. Dans cette masse irréfléchie, aucun ne comprend qu’accroître les problèmes des riches, c’est augmenter homothétiquement les misères des pauvres.
Et à ce propos, les pauvres sont-ils de plus en plus pauvres ? Bien sûr, si l’on s’arrête à la France, on admettra assez facilement que le pays s’appauvrit et que, par voie de conséquence, le nombre de pauvres, de chômeurs, de miséreux sur le sol français ne cesse de croître.
Cependant, dès qu’on observe le tableau d’ensemble mondial, on constate qu’il y a en fait de moins en moins de pauvres.
Par exemple, on pourrait détailler les intéressants graphiques que Max Roser fournit régulièrement sur son site Our World In Data. On y découvrirait que le nombre de personnes vivant dans la pauvreté absolue n’a cessé de diminuer, au point, même, de s’effondrer.
Par exemple, on pourrait ressortir cet article de Slate (pas réputé pour être un repaire d’aficionados de l’ultralibéralisme galopant) qui, lui aussi, constate que « la part de la population de la planète vivant dans la misère est tombée en 2015, malgré les guerres et le ralentissement de la croissance, sous le seuil de 10%… ».
Dès lors, on serait aussi obligé de noter que l’augmentation du nombre de riches dans le monde coïncide aussi avec la diminution du nombre de pauvres. On serait probablement amené à se dire que la création de riches provient peut-être, allez savoir, de la création de richesses, et que ces créations de richesses sortent tous les jours plus de pauvres de la pauvreté. Ensuite, on irait même jusqu’à dire qu’en favorisant ces créations de richesses, et donc ces riches, on favorise la disparition de la pauvreté.
On serait ensuite enclin à regarder de plus près ce que tous ces riches font, effectivement, pour réduire la pauvreté et on pourrait alors trouver des exemples de ces riches qui œuvrent plus concrètement à la réduction de la misère dans le monde que tous les politiciens réunis ou non dans les COP21 et autres happenings de baltringues à roulettes. On parlerait par exemple de Manoj Bhargava, milliardaire indo-américain qui lance actuellement une initiative passionnante, décrite dans le moyen métrage ci-dessous :
Bref, on regarderait la situation et on verrait que finalement, lorsque les riches sont plus nombreux et qu’ils s’enrichissent, les pauvres s’enrichissent aussi et la pauvreté diminue. On se dirait tout ça.
Mais pas en France. En France, on continuera à dénombrer avec assiduité et précision le nombre de riches, de grands bourgeois et d’héritiers fortunés, on continuera de les conspuer tout en leur faisant fiscalement comprendre qu’ils ne sont pas les bienvenus et, lorsque ces riches partiront enfin avec leur fortune, on commencera à pleurnicher de voir la richesse nationale s’étioler.
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Sur le web
Les riches augmentent encore malgré le tabassage fiscal ? Ils doivent aimer ça, je comprends qu’on veuille les taxer davantage.
Les docu-fictions d’M6 sont assez éclairants sur la façon dont sont perçus les riches en général: des fêtards invétérés roulant en Lamborghini, gaspillant tout ce qu’il est possible de gaspiller et pratiquant en masse l’évasion fiscale afin de pouvoir flamber encore un peu plus. Dans des « reportages » savamment montés on conditionne la ménagère à jalouser puis haïr cet univers fantasmagorique qui lui reste à jamais inaccessible. Bienvenue en Socialie.
C’est l’éternel technique/tactiques de ceux qui dispose du pouvoir :
– trouver un ennemie intérieur en faible nombre (juifs, templier, libéraux, riche…)
– les affubler de toutes les tares, les rendre responsables de tous les maux
– diriger la vindicte populaire contre pour détourner l’attention de ses propres turpitudes
– faire abattre le bras séculier de l’état pour bien montrer que l’on est du coté du bien, un chevalier blanc redresseur de tord
– Pratiquer au passage une « juste » rapine
Le plus beau c’est qu’à chaque fois ça marche
Ceux qui posent comme principe la lutte des classes en tant que valeur fondatrice d’une politique nationale ou supranationale s’amputent ab initio d’une multitude d’échanges mutuellement fructueux entre de nombreux individus.
L’argent ne vaut plus rien, soit c’est fait pas des robots soit c’est fait soi même.
Les riches sont obligés d’accumuler afin de garder leur niveau de vie, depuis 1800 ils ont perdu leur Hauteur.
Ce n’est plus une question d’argent, ne parlons pas du pouvoir sur autrui qui suit la même trajectoire.
Je plains les gens riches d’argent car leur perspective est plafonnée.
être riche uniquement de bien est encore plus handicapant, le troc c’est vraiment la plais
C’est pas faux mais comme souvent il y a une limite type asymptote : les anglais ou les ricains ont toujours des pauvres. Au final richesse + philanthropie ou prélèvements + redistribution quelle différence ? D’autre facteurs sociétaux moyennent leurs effets respectifs.
Bah oui c’est ballot : l’asymptote allemande est la même … J’apprécie 99 fois sur 100 l’auteur mais là il fait dans le sophisme… Manifestement il y a un hic à son raisonnement, tout du moins en Occident… En revanche la sortie récente de 2 milliards de personnes de la grande pauvreté est indéniable. Et il est tout aussi avéré qu’en Fronze, on aime pas ceux qui réussissent !
Ca a été calculé. L’Etat Français vole 50 milliards d’euros aux pauvres français par rapport aux Américains.
Au moins nos pauvres ne sont ils pas aussi gras !
@ artemus : la différence ?
allez voir les pauvres aux USA… ils ont un niveau de vie bien plus élevé que les pauvres en France…
‘tain, les commentaires dans slate…
—« Oui sauf que la richesse et son pendant la pauvreté sont des indicateurs institués par le capitalisme… »
—« A quel prix ? Pour ma part je formulerai cela ainsi : « La misère dans le monde recule, malgré le capitalisme »… »
Le socialisme et le déni du réel…
Il faudrait leur payer un voyage d’un mois au Venezuela, j’ai comme l’idée qu’ils reviendraient bien avant 😀
Après tout ce pays est l’incarnation du rêve socialiste, et pourtant la pauvreté y est passée de 25% en 2012 à 48% en 2014 et les 50% seront nettement passés en 2015..
Merci l’inflation monétaire US ! Le seuil de pauvreté absolue étant fixé à 1$ par jour, il suffit d’imprimer des dollars pour le faire diminuer. Un argument de gamin de maternelle, je pensais mieux (un peu) de vous….
Dans l’article sur slate, on peut lire :
« Entre 1990 et 2015, grâce à une croissance économique de près de 5% par an en moyenne et réussissant pour la première fois à irriguer le monde tout entier, le nombre de personnes vivant avec moins de 1,90 dollar par jour (nouveau seuil de pauvreté, qui a remplacé le seuil de 1,25 dollar pour tenir compte de l’inflation) a reculé de 1,25 milliard, passant de 1,96 milliard à 702 millions. »
On est loin de vaut 1$ par jour (quasiment le double), et le seuil a été réévalué pour prendre en compte l’inflation monétaire.
Epic fail ! 😉
je faisais référence au lien contenu par le graphique
Le lien qui mène sur ourworldindata ?
Ça ne change rien :
« The following map – using the new poverty line of 1.90$ in 2011 PPPs – gives an answer to the question for every country in the developing world. The share of people in poverty is highest in Madagascar (82%), the Democratic Republic of Congo (77%) and Burundi (78%). In India 21% of the population live in poverty and in China 11%. »
http://ourworldindata.org/wp-content/uploads/2013/05/ourworldindata_poverty-world-map-poor-square-in-total-square1-750×525.png
La carte utilise toujours le seuil de 1.90$, et non votre seuil de 1$.
Comparez en dollar constant 2000… http://perspective.usherbrooke.ca/bilan/tend/FRA/fr/NY.GDP.PCAP.KD.html
Encore un fail holistique de L.S7 🙂
Si l’on considère que les prix de la plupart des produits de consommation on baissé en même temps (hormis dans nos pays perclus de taxes et d’impôts) on peut effectivement dire que les gens vivent mieux maintenant. Tout cela grâce à l’innovation et au capitalisme qui a comprit depuis longtemps que fabriquer le moins cher possible en grande quantité est beaucoup profitable que l’inverse.
Le fait que l’on vive mieux en l’an 2015 qu’en l’an 1800 n’est pas rendu possible grâce à la gestion capitalise de la société industrielle (communément et plus simplement appelé « capitalisme »), mais grâce à la société industrielle elle-même.
Le capitalisme n’est donc aucunement un moyen de lutte contre la pauvreté.
Bonjour invite2018
Vous vous relisez quand vous postez.
Bonjour @gillib. Oui, je relie mes textes avant de les poster.
Mais je n’en suis pas pour autant infaillible au point de ne jamais laisser aucune faute d’orthographe ni aucune faute linguistique.
Pour ce qui est du fond (c’est à dire les idées que j’exprime dans le commentaire auquel vous répondez), je le cautionne sans réserve.
Je ne critique pas l’orthographe étant moi même défaillant (en plus pas de fonction edit sur CP).
Votre raisonnement est fautif. Pétition de principe,répéter comme prémisse la conclusion qu’on tente de défendre.
Prémisse: « Le fait que l’on vive mieux … n’est pas rendu possible grâce à la gestion capitaliste de la société industrielle.
Conclusion: « Le capitalisme n’est donc aucunement un moyen de lutte contre la pauvreté. »
Même si la formulation est peut-être maladroite, il n’en est pas moins vrai que le capitalisme est incapable d’être un outil pour combattre la pauvreté, pas juste parce que le capitalisme n’a pas été ce grâce à quoi on s’est développé, mais parce que le capitalisme est en lui-même cause d’une baisse de la baisse de la précarité, voir parvient à inverser la tendance en faisant augmenter la précarité
@ invite2018 :
vous ne comprenez pas ce que c’est que le capitalisme. Sans propriété privée, (des moyens de production et autre) pas d’augmentation de la proution, pas de réduction de la misère.
C’est le libéralisme qui a permis le capitalisme et donc la révolution industrielle au 18 ième siècle et donc la réduction de la pauvreté pour info …
1/
Le capitalisme consiste à accorder à quelques centaines de personnes les pleins pouvoir sur l’économie et donc à empêcher tout le reste de l’humanité à être copropriétaires des richesses.
Ceci n’est absolument pas quelque chose sans quoi aucune réduction de la misère ne serait possible.
2/
Je signale au passage que le terme « libéralisme » veut à la fois tout et ne rien dire.
Le capitalisme, c’est la liberté absolu pour les grands patrons, mais l’absence de libertés pour les autres personnes. Et la société industrielle non-capitaliste, c’est moins de liberté d’exploiter autrui pour les grands patrons, mais plus de libertés pour les autres personnes qu’elles n’en ont dans le cadre du capitalisme.
Vous avez tout compris. Le libéralisme n’est pas un système pour combattre la pauvreté, mais une éthique de respect de l’individu.
Seules les démocraties libérales ont vu sortir leur population de la misère. Une démocratie libérale c’est le respect des libertés individuelles, de la propriété privé (DDHC), une séparation des pouvoirs.
Par contre la misère n’existe dans les pays qui ne respecte pas les libertés individuelles y compris les pays communistes (clin d’oeil à votre blog).
1/
Vous écrivez : « Seules les démocraties libérales ont vu sortir leur population de la misère ».
Il serait plus correcte d’écrire, « seules des démocraties libérales pourraient voir sortir leur population de la misère », car jamais aucun régime n’a été non-soumis à la dictature capitaliste.
2/
Et concernant votre « clin d’Å“il à mon blog », je vous met au défi de trouver la moindre citation dans laquelle j’aurais dit du bien des dictatures que l’on appelle « pays communistes ». Non seulement je n’ai jamais soutenu ces régimes, mais je ne suis pas non plus resté(e) sous silence, et les ai dénoncés dans plusieurs de mes articles :
http://communismeblog.wordpress.com/2014/10/07/annexion-du-tibet-entre-colons-oligarques-et-faux-liberateurs
http://communismeblog.wordpress.com/2015/08/24/570
http://communismeblog.wordpress.com/2015/07/08/384
http://communismeblog.wordpress.com/2015/03/05/staline-un-dictateur-agent-du-capitalisme
http://communismeblog.wordpress.com/2015/07/26/404
http://communismeblog.wordpress.com/2015/05/17/meme-avec-un-dirigeant-jeune-la-vieille-bureaucratie-est-conservee
Il n’en demeure pas moins que ce n’est pas l’idéologie communiste en elle-même qui est en cause, cette dernière ne consistant qu’a faire en sorte que l’économie soit gérée démocratique par l’ensemble de la population.
« Il n’en demeure pas moins que ce n’est pas l’idéologie communiste en elle-même qui est en cause »
On connait cette théorie, ils se revendiquent du communisme, ils se nomment communistes, ils font une politique communiste.. mais l’idéologie coco n’est pas en cause.
Réponse au commentaire du 3 novembre 2015 à 11h21 de @gillib
Des lois faisant mine de défendre la faune ont été ratifiées sous Hitler, et l’Iran se revendique démocratique. En déduisez-vous que quiconque critique la maltraitance envers les animaux serait partisans de la dictature qui était en place en Allemagne dans les années 1930 et 1940, et que quiconque défend la démocratie serait islamiste?
Rien dans la définition du communisme ne préconise de tuer les contestataire ou de les envoyer aux goulags. Et vous n’êtes pas sans savoir qu’absolument n’importe qui peut de toute façon se revendiquer d’absolument n’importe quelles idéologies.
Les communistes soutenant la bureaucratie soviétique, celle nord-coréenne, et/ou autres, le font non pas parce qu’ils sont communistes, mais malgré qu’ils soient communistes.
En effet, ce n’est pas le communisme qui est en cause. C’est la ch’tite période transitoire devant y mener qui l’est…
http://www.causeur.fr/communisme-100-millions-marxisme-23626.html#
Réponse à « @bulle de ciel » pour son commentaire du 4 novembre 2015 à 22h41
Ces 100 millions de morts ne sont pas l’Å“uvre de l’idéologie communiste (laquelle ne consiste qu’à faire en sorte que l’économie soit gérée par l’ensemble de la population plutôt que soumise au bon vouloir d’une toute petite minorité), mais des dictatures qui s’en sont revendiquées.
L’article auquel votre lien ramène présente le communisme comme impossible à mettre en place simplement parce qu’il ne l’a jamais été, comme si tout ce qui est possible avait jusque-là été réalisé et qu’il ne pourrait plus jamais rien y avoir d’inédit.
Hum… Et la société industrielle elle existe grâce à qui ? Pour ma part, je dirais les capitalistes, mais peut-être pensiez-vous aux elfes, licornes ou autres petits hommes verts ?
Vous êtes bien naïf, mon cher Elmar !
L’Histoire donne pourtant des preuves irréfutables que le modèle collectiviste, des régimes communistes, est un bien meilleur moyen de gérer la société industrielle, que ne l’est le modèle capitaliste, afin de réduire la pauvreté.
L’étude de l’évolution des statistiques mondiales de la pauvreté, telle que rapportée par h16 et slate, aurait du vous mettre la puce à l’oreille :
« Entre 1990 et 2015, grâce à une croissance économique de près de 5% par an en moyenne et réussissant pour la première fois à irriguer le monde tout entier, le nombre de personnes vivant avec moins de 1,90 dollar par jour (nouveau seuil de pauvreté, qui a remplacé le seuil de 1,25 dollar pour tenir compte de l’inflation) a reculé de 1,25 milliard, passant de 1,96 milliard à 702 millions. »
Le nombre de personnes vivants sous le seuil de pauvreté a reculé de « seulement » 64% depuis la chute du bloc soviétique. L’URSS aurait, bien entendu, obtenu un résultat de 100% si elle avait pu mener son objectif d’Internationale à terme. 😛
L’écart manquant de 36% ne peut être du qu’à un refus délibéré des capitalistes de répartir plus équitablement les richesses produites. Il faut immédiatement mettre en place un plan de répartition sous contrôle étatique ! 🙂
La société industrielle existe grâce à l’ensemble de la population, grâce aux travailleurs.
Ce n’est donc ni grâce aux elfes et cie, ni grâce à ce système qui place la quasi-totalité des moyens de production sous la propriété exclusive des grands patrons, lesquels patrons ne représentent pas un millième de l’humanité.
@ invite2018 :
toujours le mêem refrain marxite et étatiste, si j’existe, c’est grâce aux autres.
La société industrielle existe car on a laissé les gens prendre des risques avec leur propre argent et non l’argent des autres, afin de servir le consommateur et développer ainsi la spécialisation du travail.
Les entrepreneurs sont nés ainsi.
Il n’y a pas de raisonnement de poule et d’oeuf dans ce domaine, les entrepreneurs naissent en premier, et les travailleurs (salariés) (parce que les patrons ne travaillent pas peut-être ?) existent seulement parce qu’ils trovuent des entrepreneurs pour les employer.
1/
Vous écrivez : « La société industrielle existe car on a laissé les gens prendre des risques avec leur propre argent et non l’argent des autres, afin de servir le consommateur et développer ainsi la spécialisation du travail ».
C’est vrai, mais cela ne relativise nullement ce que j’ai dit précédemment. Les gens qui ont pris des risque sans jamais exploiter personne ne sont pas les même que ceux qui récoltent les dividendes.
Le fait d’entreprendre à innover n’a rien à voir, du moins directement, avec la définition même du capitalisme, laquelle définition implique seulement que les moyens de productions soient sous propriété exclusive d’une toute petite minorité au lieu d’être géré démocratiquement par l’ensemble de la population. Votre phrase ne fait rien d’autre que démontrer que la société industrielle a été rendue possible entre autres grâce à elle-même.
2/
Si les travailleurs étaient eux-aussi copropriétaires des entreprises, ils pourraient s’employer eux-mêmes.
Il est donc absurde de dire qu’un salarié devrait son emploi et le fait de ne pas être pauvre au point d’être SDF à quelqu’un d’autre qu’à lui-même.
3/
Parmi les personnes que l’on qualifie de patrons, vous avez une majorité numérique qui sont en fait des salariés et non pas des patrons, car les bouchers, agriculteurs, artisans, et autres travailleurs individuels, sont tous dominés par les banques et les grands groupes industrielles.
Les vrais patrons, c’est à dire les Dassault, Bolloré, Badinter, Gates, Bettencourt, et cie, sont quant à eux à la fois des gens qui ne travaillent pas et des gens qui récoltent chacun plusieurs centaines de millions d’euros par mois.
@ invite2018 :
« la gestion capitaliste » ça ne veut rien dire. La propriété privée des moyens de production et la lbierté de pensée, cad le libéralisme, ont permis le développement de la société industrielle, qui a permis de faire reculer lapauvreté.
Ce qui fait reculer la pauvreté, pour faire simple, c’est le respect des droits fondamentaux de l’individu, cad le libéralisme, cad la Justice.
Ce qui a permis le développement de la société industrielle est le génie collectif de l’ensemble de la population, et aussi comme vous le dîtes la liberté de penser, mais absolument pas le fait que les usines et les terres arables aient été placées sous la propriété exclusive de quelques personnes plutôt que d’être possédées équitablement par l’ensemble des citoyens.
Et quand le précaire qui prend des articles dont il a besoin dans les rayons des hypermarchés puis repart sans payer se voit re-confisqué les articles en question contre son gré, c’est à la fois contraire au principe du libéralisme réel non-sélectif et conforme au principe du capitalisme.
@ L.S7 :
vous n’avez rien compris, le seuil de pauvreté absolue est fixé a la valeur qu’il faut pour pouvoir assurer ses besoins de base.
Si le dollars se dévalue plus que ces besoins de base, alors le seuil de pauvreté absolue évolue et sera de plus de 1 $ par jour …
Les riches sont détestés par ceux qui ne le sont pas, c’est une évidence. Mais aussi une énorme contradiction, car chaque riche contribue beaucoup plus que chaque pauvre au fonctionnement de l’État et alimente son incommensurable prodigalité, puisqu’il verse à ce bon vieux pot de l’argent « public » beaucoup plus que le pauvre (quand il a la « chance » de verser quelque chose…). Donc, au lieu d’aduler les riches pour leurs énormes contributions personnelles (comme certains admirent ceux qui versent de grosses sommes à l’arnaque nationale et récurrente du télécon), le Français stupide et borné (et on n’en manque pas!) les voue au gémonies. Et pourquoi donc? Mais par pure jalousie, de voir certains réussir là où il a échoué, car comme la bétise, c’est aussi la chose la mieux partagée du monde.
Je ne suis pas sur qu’il ait seulement essayé?
Le socialisme fait appel aux plus bas instincts de l’être humain : la jalousie et l’envie. Comme pour tout les défauts ils est beaucoup plus facile de les faire croitre que de les combattre, d’où le succès des socialistes et l’échec des libéraux.
Pour prendre une comparaison simple les socialistes poussent un rocher dans le sens de la pente, les libéraux essais de l’élever, pour la même distance parcouru il faut déployer énormément plus d’énergie…
Pour mesurer ce que rapporte chaque travailleur, il faut prendre en compte non seulement les impôts au sens stricte du terme que celui-ci pait, mais aussi au sens large, c’est à dire l’énorme écart entre ce qu’il produit par son labeur et ce qui lui est laissé sous forme de salaire. À l’inverse, un actionnaire milliardaire tel que par exemple Dassault reçoit beaucoup plus de richesses sur le dos de l’ensemble de la population qu’il n’en restitue.
Ces quelques centaines de grands patrons qui concentrent à eux seuls plus de la moitié des richesses du monde ne sont donc plus contributifs que personne parmi les autres membres de la population mondiale.
Le type qui se débrouille tout seul pour créer sa boite et la faire prospérer a toujours existé avant le salarié. Celui qui est pressé de devenir riche peut y trouver une certaine inspiration…
Les entrepreneurs qui bossent énormément pour innover ne sont pas les mêmes personnes que celles qui gagnent chacune l’équivalent de plusieurs centaines de millions d’euros par mois sans rien faire d’autre que s’assoir quelques heures par an dans les conseils d’administration.
Je signale par ailleurs que ces chefs de petite entreprises qui mettent la mains à la pâte sans gagner tout ce qu’ils méritent sont eux aussi des salariés, puisqu’il sont soumis au bon vouloir de grands patrons (à celui des banques qui par leur créances dues à des taux exorbitants exercent de facto un pouvoir ces petits exploitants, ainsi que, dans certains cas, aux gros groupes industriels et commerciaux leur servant de clients qui usent de leur puissance pour acheter à très bas prix à leurs fournisseurs). On peut très bien être en état de salariat sans être « salarié » au sens administratif du terme.
« l’énorme écart entre ce qu’il produit par son labeur et ce qui lui est laissé sous forme de salaire », est constitué pour l’essentiel des charges prélevées par l’Etat pour assurer la subsistance d’un système de soi-disant « sécurité sociale » ruineux et inefficace. J’espère que dans quelques dizaines d’années seulement, tous les étudiants du monde apprendront en ricanant le cas d’école du système « que-le-monde-entier-nous-envie », et qui dès aujourd’hui conduit les réfugiés à se détourner de la France, tandis qu’il continue à faire prospérer les gens comme vous qui ne comprennent même pas le niveau d’inanité de leurs propres arguments…
Quant à un mec comme Dassault, si le système français était concurrentiel, il aurait disparu depuis belle lurette.
1/
Le terme « pour l’essentiel » est faux, à moins qu’un seul pour mille soit selon vous un taux suffisant pour être appelé « l’essentiel ».
Même ce qui est nommé « salaire complet » (salaire brut + cotisations patronales) d’un salarié, est très inférieur à ce que ce même salarié produit.
2/
Et il faut bien savoir que ce qu’on appelle « Sécurité Sociale » existe en raison de l’existence du système qui prévoit la propriété exclusive des grands actionnaires sur les moyens de production.
C’est donc en abolissant le capitalisme que la sécu disparaitra par obsolescence. Mais le fait de supprimer la sécu sans supprimer le capitalisme est quant à lui inepte, car revient à éradiquer une chose sans éradiquer ce qui donne le besoin de cette même chose.
@invite2018 : aucun rapport entre l’existence de la sécurité sociale et votre définitrion du capitalisme.
Un peu d’histoire, les germes de la sécu sont venus sous Pétain, confirmés par De gaulle à la libération qui voulait avoir la paix avec les syndicats en leurs octroyant un énorme pan del’économie pour les financer.
Voilà la réalité.
La sécu est l’exact inverse du capitalisme et elle participe à son abolissement.
Vous ne comprenez rien à rien il me semble.
Lasécu ne peut vivre que parceque elle vit sur le dos de l’économie de marché qui produit des richesses.
Abolir le capitalisme, c’est abolir la propriété privé, cad mettre fin aux droits fondamentaux des individus, cad les droits de l’Homme.
Cad que vous êtes pour l’esclavage des êtres humains, puisque vous dénoncez le capitalisme…
1/
Si la sécu a été mise en place pour avoir la paix avec les syndicats, cela signifie donc qu’il s’agissait bien de tenter de les calmer pour éviter qu’ils ne réclament carrément la remise en cause du capitalisme.
2/
Le capitalisme consiste en la propriété exclusive d’une petite minorité, et donc l’interdiction pour la majorité de consommer les biens au prétexte qu’elle n’en serait pas propriétaire.
Cela rend faux votre thèse selon laquelle le fait même d’abolir le capitalisme reviendrait à abolir les droits fondamentaux.
3/
Vous écrivez : « vous êtes pour l’esclavage des êtres humains, puisque vous dénoncez le capitalisme ».
Elle est bien bonne celle-là ! Le système que je dénonce et que vous défendez est intrinsèquement générateur d’esclavage non-différent de celui du passé.
Voulez-vous dire que parce que des défenseurs du capitalisme moderne se sont opposés à l’Ancien Régime, alors quiconque dénonce le capitalisme cautionnerait les crimes de l’Ancien Régime, et en l’occurrence l’esclavage? Si la réponse à cette question est oui, alors votre raisonnement est du même niveau que d’accuser toute personne refusant la maltraitance envers les animaux d’être nazi, au motif que la dictature d’Hitler avait ratifié des lois faisant mine de protéger la faune.
@ invite2018 : le salaire du travailleur, sur un marché libre, se fixe peu ou prou au niveau de sa productivité, le travzilleur ne produit strictement rien de plus.
La conception objective de la valeur que vous développez, à l’image de Marx ou Ricardo ou Smith, est parfaitement fausse.
La valeur ne peut être que subjective.
Dans un marché libre et non entravé, la richesse ne peut venir que de la faculté à bien servir le consommateur.
Quequ’un devient riceh en enrichissant les autres, ce que tosu els faits statistiques démontrent : plus il y a de riches et de très riches, moins il y a de pauvres, contrairement à ce qu’affirmait Marx.
« La vérité ne contredit pas une définition vraie » Aristote.
1/
Quand vous écrivez : « le salaire du travailleur, sur un marché libre, se fixe peu ou prou au niveau de sa productivité », vous ne faîte que décrire un marché qui soit libre et sans que cette liberté soit sélective. Autrement dit, quelque chose qui pourrait en théorie et dans l’absolu exister, mais qui n’existe pas dans le cadre du système capitaliste actuellement en place.
Je ne disais pas que le fait que les travailleurs produisent beaucoup plus qu’ils ne gagnent était un fait définitif en toute circonstance, mais que c’était un fait qui n’avait en pratique jamais cessé d’être vrai et dont le contraire serait quelque chose d’inédit.
2/
On ne devient pas riches en enrichissement autrui mais malgré l’enrichissement d’autrui.
Et comme la planète n’est pas sans limites physiques, augmenter le pouvoir d’achat des classes moyennes et plus pauvres sans que la fortune des ultra-riches baisse est impossible.
@ invite2018 :
1/
Ah bon, le marché n’est pas libre actuellement ? A part dans les domaines où intervient l’état (et ils sont nombreux, j’en conviens) le consommateur a toute lattitude pour acheter ce que bon lui semble, donc le marché est libre.
Démontrez moi donc que le marché n’est pas libre ? sasn liberté, ce n’est pas un marché pour info.
Les travailleurs (cad les salariés) produisent exactement la même chose que ceux qu’ils gagnent à peu de chose près, sinon ils ne seraient pas embauchés s’ils coutaient plus cher que ce qu’ils produisent.
Néanmoins, le salaire est toujours le quasi équivalent de la productivité réelle du travailleur, avec les asimétries d’information qui jouent toujours un peu.
Si ce n’est la productivité du travailleur, qui fixe le salaire alors ?
J’attends de vous autre chose que des affirmations et des arguments d’autorité qui reprennent l’antienne marxiste démontrée fausse depuis toujours.
2/ « on devient riche malgré le fait que d’autres s’enrichissent » ????? ça ne veut strictement rien dire.
néanmoins, vous n’expliquez toujours pas pourquoi l’on s’enrichit, et pourquoi ce n’est pas au détriment des autres, puisque dans toute société qui se développe, le nombre de riches augmente au fur et à mesure que le nombre de pauvres diminue.
Mon explication est conforme à ce phénomène, à la réalité, tandis que vous n’arrivez toujours pas à l’expliquer avec votre grille de compréhension de l’économie (et vous allez avoir du mal, si Marx avait compris quelque chose, cela se saurait)
toujours le même argument des nihilistes : on n’a pas assez sur Terre pour tous vivre, comme disait Malthus au 19 ième siècle …
la valeur est subjective, pas objective, et donc la création de valeur peut être infinie.
Accesoirement, si nous vivions dans un monde où la valeur est réellement finie (ce qui est faux), le meilleur système serait encore l’économie de marché libre (ou lecapitalisme comme vous l’appelait) car le marché est le seul système efficace pour gérer des ressources rares.
1/
Les consommateurs sont bien loin d’être entièrement libre de pouvoir acheter ce qu’ils veulent. La majorité d’entre eux est contrainte à renoncer à des biens de consommation contre son gré à cause d’une précarité non-choisi.
Quand les moyens les entreprises ne sont pas possédées par l’ensemble du peuple mais par une toute petite minorité de gens seulement, seuls ces derniers sont libres. Dès lors que cette dictature existe, vous pouvez abolir toutes les autres, le marché ne sera pas libre ni même presque libre.
2/
Dassault gagne plus de cent mille fois plus qu’un cadre. Allez-vous me dire que Dassault serait cent mille fois plus productif qu’un cadre?
Étant ce que gagne les grand actionnaires sans travailler, il est évident que celles et ceux qui suent à la tâche produisent plus qu’il ne gagnent.
3/
Où voyez-vous des arguments d’autorité dans la mesure où je n’ai fait l’apologie d’aucun nom.
Mes dires sont basé sur une constatation de la réalité de l’économie, ne vous déplaise.
4/
Vous me reprochez de ne pas expliquer comment on s’enrichit. Il suffisait de me poser la question.
On s’enrichit soit en profitant des fruits de son labeur, soit en prenant les biens produits par autrui (ou en acceptant des biens produits par autrui en cadeaux si vous préférez). Le fait même d’aider financièrement vos concitoyens pourrait peut-être vous enrichir philosophiquement ou d’autres manières, mais pas dans le sens économique du terme.
5/
L’erreur de Malthus a été de s’être trompé à la baisse sur le niveau des limites maximales que la Terre pouvait atteindre, mais absolument pas sur l’existence même de limites. Le réchauffement climatique est là pour nous le démontrer (et j’espère que vous ne nierez ni l’existence du réchauffement ni le fait que l’activité humaine en soit la cause).
Il est évident qu’on ne peut rendre les pauvres plus riches sans que ce soit au détriment du portefeuille de personne. Aucune vrai réponse au problème du faible pouvoir d’achat de l’ensemble de la population ne pourrait ne pas passer par la baisse des sacro-saints profits des milliardaires.
6/
Vous écrivez : « la valeur est subjective, pas objective, et donc la création de valeur peut être infinie ». Tout dépens ce qu’on entend par « valeur ».
La richesse, c’est le pouvoir d’achat. Si on multiplie les prix des choses par 1000, on pourra alors multiplier la masse monétaire global par 1000, ce qui serait artificiellement une croissance du PIB de 999000%, mais réellement une croissance non-supérieure à 0.
La valeur peut être infinie selon le sens qu’on donne à ce mot, mais la valeur globale en parité de pouvoir d’achat est à l’image des ressource du globe, c’est à dire non-infinie. Se baser sur l’incontestable infinité de la valeur au sens « x » du terme pour affirmer avoir prouvé l’infinité de la valeur au sens « y » du terme est vide de sens.
7/
Vous utilisez le fait qu’on ait besoin d’un marché pour avancer qu’on aurait besoin du capitalisme. Vous présupposez donc que le marché n’existerait pas sans le capitalisme.
Mais le marché n’est que l’existence même d’assemblages de matières donnant naissance à des produits et d’échanges de ces produits, tandis que le capitalisme n’est que le fait que la majorité de la population soit sans droit de consommer librement le fruit de son labeur au motif que les terrains et les usines par lesquels ledit fruit a été fabriqué ne sont pas propriété des travailleurs en question. Les 2 notions sont donc différentes, et vos argument ne remettent nullement en cause le fait que la résolution du problème de la pauvreté et de l’exploitation requiert l’abolition du capitalisme.
Vous me semblez ou bien borne, ou bien un sacre troll. Neanmoins, je voudrais essayer de vous faire comprendre pourquoi Malthus s’est bel et bien trompe, et pas qu’un peu, par une petite parabole: un restaurateur et un coiffeur ont l’habitude d’echanger une coupe de cheveux pour un plat du jour, tous les mois.
Mais ces deux gaillard veulent s’enrichir (consommer plus):
Le restaurateur voudrait une coupe plus belle.
Le coiffeur voudrait manger mieux.
En discutant, le coiffeur propose au restaurateur de lui faire la derniere coupe a la mode, mais comme c’est plus complique, il veut plus qu’un plat du jour.
Or, « limite physique de la terre… », le restaurateur ne peut pas lui servir plus qu’un plat. Il lui propose donc un plat avec les memes ingredients, mais plus raffine, mieux presente.
Nos deux comperes ont bien « augmente le PIB », quelle que soit la mesure que l’on prenne, sans consommer de ressources naturelles supplementaires.
Dans votre exemple, le PIB en parité de pouvoir d’achat ne peut être considéré comme augmenté qu’à la condition que ni le coiffeur, ni le restaurateur, ni personne, n’y aient perdu.
Or, dans la réalité actuel, le coiffeur, pour améliorer sa coupe, s’approvisionnera en produits cosmétiques plus chers, et la hausse de coût sera forcément répertorié sur quelqu’un, que ce soit les producteurs, les fournisseurs directes du coiffeur, les intermédiaires, le restaurateur (en devant payer plus cher), les salariés du coiffeur, et/ou le coiffeur lui-même. Et le restaurateur, pour rendre ses plats plus sophistiqués, devra utiliser des produits à plus fort coût de production, ce qu’il sera bien obligé de faire peser sur quelqu’un, qu’il s’agisse de ces fournisseurs, des fournisseurs de ses fournisseurs, du coiffeur, de ses autres clients, de ses salariés, ou de lui-même.
Votre commentaire ne prouve donc en aucun cas ce que vous affirmez prouver. L’impossibilité de faire augmenter à l’infinie le PIB (je parle bien du PIB global, mondial, et en parité de pouvoir d’achat) n’est donc pas remise en cause.
Il n’y a pire sourd que celui qui ne veut entendre…
L’habilete du coiffeur, son experience… font qu’il est capable de faire une coupe plus compliquee avec simplement sa paire de ciseaux. Pas de cosmetique dans mon exemple.
Et pour le restaurateur, avez-vous regarde des emissions comme top-chef ou on leur demande de realiser un plat gastronomique avec des epluchures, bas morceaux… ? Tout est dans l’habilete et l’imagination. Et jusqu’a preuve du contraire, on n’en a pas encore trouve les limites.
Le coiffeur qui améliorera son travail simplement par le ciseaux devra déployer du temps et/ou de l’énergie supplémentaires qu’il sera bien obligé de facturer à quelqu’un. Le restaurateur devra lui aussi déployer plus de temps et/ou d’énergie.
Concernant les émissions comme Top Chef, je vous signale que ce que vous appelez « bas morceaux » demeure censé être mieux conservé et mieux préparé que ce qui se trouve dans la nourriture que madame et monsieur tout le monde achètent quotidiennement, ce qui fait que les coûts de production restent plus élevés.
Vous écrivez : « Tout est dans l’habileté et l’imagination. Et jusqu’à preuve du contraire, on n’en a pas encore trouvé les limites ».
Ni l’habilité ni l’imagination, aussi illimitées soient-elles, ne peuvent avoir raison sur les limites physiques de la planète, pas plus que sur l’impossibilité de tracer un triangle à 2 angles droits.
Quant aux limites de création de richesses, on les a trouvées : bien que tout ce qui ne bafoue pas les règles de sauvegarde des profits des grands patrons ait été tenté, on n’arrive toujours pas à combattre la pauvreté. Et inutile de me dire que ce serait à cause de lois restreignant les pouvoirs des grosses entreprises, dans la mesure où ces mêmes lois n’ont jamais été appliquées.
@invite
« qu’il sera bien obligé de facturer à quelqu’un »
Encore un petit effort de reflexion et vous allez comprendre… vous etes sur la bonne piste
Non….
Vous etes sur?
Le coiffeur « facture » ses efforts supplementaires au restaurateur qui lui aussi facture ses efforts au coiffeur.
En gros, chacun se dit « pour ce petit extra, je suis pret a tel effort supplementaire ».
Réponse à @BABA pour son commentaire du 6 novembre 2015 à 10h09
Si ces 2 agents économique se facturent plus mutuellement, alors la hausse du PIB nominal est balayé par l’inflation engendré, ce qui fait le PIB en parité de pouvoir d’achat n’aura quant à lui pas augmenté.
Et quand bien même, pour lutter contre la pauvreté sans que les profits des grands patrons diminuent, il faudrait une croissance bien supérieur à ce que l’affaire du coiffeur et du restaurateurs engendrerait selon vos dires. Il faudrait que la création de richesses soit 4 fois plus importante qu’elle ne l’est actuellement, ce qui est irréaliste.
1/ La dictature est un phénomène bien précis, il faut arrêter de jouer avec les mots pour leur faire dire n’importe quoi. La dictature c’est quand un ou plusieurs individus obliger un grand nombre d’autre individus à agir sous la contrainte, sous la menace de la force (menace de mort, d’emprisonnement, de violence physique). La seule dictature que nous supportons provient de nos gouvernants, pas des entreprises qui n’ont aucun moyens de contraintes violentes ni sur leurs employés ni sur les consommateurs.
2/ les gens sont payé exactement à leur valeur et si ça n’est pas le cas ils sont entièrement responsable de cet état de fait. Personne ne vous empêche de créer votre business, d’avoir des idées géniales ou de trouver un emploie plus rémunérateur. Se pleindre sans rien faire c’est juste montré qu’on est mauvais.
3/ Rectification : Votre réalité économique
4/ M. Niel à enrichi des millions de Français et lui même par la même occasion
5/ Le réchauffement climatique est un blague millénariste de plus sur le collier de perle des malthusiens de tout poile qui hante la terre depuis que les premiers hommes se sont redressé. Non seulement on peut parfaitement contesté le réchauffement (rien ne dis que celui ci est anomale) ou que si celui ci existe qu’il est d’origine humaine et enfin que les conséquences seront catastrophiques (si l’on regarde la passé, les période de forte teneur en CO2 étaient des périodes d’abondance de vie tant animal que végétale).
6/ Combien coutait en termes d’effort à produire une automobile il y à 150 ans? combien coute toujours en termes d’effort à produire une automobile produite aujourd’hui? le rapport est presque infinit car la voiture produite il y a 150 ans vous permettait peut être de faire 20 km si vous aviez 5 mécanos, 3 ingénieurs et construit vous même une raffinerie pour la faire rouler soit à l’échelle de valeur de nos jours quelques millions d’euros contre moins de 10000 € pour un véhicule « infiniment » plus utilisable. Et je ne parlerais même pas des services. A combien estimez vous la valeur de ne pas mourir d’un carrie ou d’une angine? pour moi cela à « infiniment » plus de valeur…
7/ Sans capitalisme le marché existerait mais il serait (il a été) faible et sans ce formidable facteur multiplicatif que constitue l’accumulation de capital. Comment construire des usines, des laboratoires coutant plusieurs milliards d’euros? Comment investir massivement dans des réseaux de télécommunications? et surtout comment le faire à bon escients (hello plan calcul, hello minitel, hello concorde, hello TGV…)? C’est l’association du capitalisme et du marché libre qui permet de trouver à la fois les financement et les meilleurs voix d’inovation. Alors oui le processus est inégalitaire et alors? Si vous êtes jaloux allez voir un psy, moi la réussite des autre ne me pose aucun problème tant que cette réussite ne se fait pas en me volant (comme les impôts et autre taxes)
1/
Dans le système en place, les gens sont obligés par les grands patrons de bosser dur sans gagner plus que le minimum pour survivre alors que les avancée technologique leur permettraient de vivre mieux tout en travaillant moins. Et si le pauvre prend ce dont il a besoin dans les rayons d’un hypermarché et repart sans payer, il est condamné judiciairement, soi-disant pour vol, alors qu’il n’a fait que s’emparer de quelque chose dont qu’il méritait légitimement à la base sans avoir à débourser des sous.
La propriété exclusive des grands actionnaires sur les richesse est donc bel et bien assimilable à une dictature.
Vous écrivez : « La seule dictature que nous supportons provient de nos gouvernants, pas des entreprises qui n’ont aucun moyens de contraintes violentes »
Vous présupposez une indépendance entre les dirigeants politiques et les grands patrons. Or, les premiers sont de dévoués serviteurs des seconds.
Si l’État impose au peuple des hausses d’impôts, c’est au bénéfice des propriétaires des grandes entreprises qui recevront des cadeaux financer par les prélèvements fiscaux payés par les autres personnes. Nous sommes soumis au dictats de la bourgeoisie par l’intermédiaire des politiciens.
Pour soumettre leurs employés, les entreprises peuvent les menacer de licenciements. Pour soumettre leur clients (qui sont bien souvent aussi leurs employés), ils peuvent menacer d’augmenter les prix (et pas la peine de me parler de concurrence, les entreprises ont beau se décliner en de nombreuses personnes morales, elles sont posséder par un tout petit nombre de personnes physiques, ce qui rend utopique l’idée selon laquelle le marché pourrait se retourner de lui-même contre le patronat et en faveur des autres gens). Et ces moyens de contraintes sont, surtout dans le cadre de la crise actuelle, des contraintes violentes.
2/
Vous écrivez : « Personne ne vous empêche de créer votre business, d’avoir des idées géniales ou de trouver un emploie plus rémunérateur »
Dans bien des cas, le salarié ne pourra pas trouver d’emploi plus rémunérateur, dans la mesure où le marché est saturé, et que le nombre d’offres d’emplois est inférieurs à celui des demandeurs.
Pour se mettre à son compte, il faut de l’argent à la base. Si vous ne posséder pas assez de biens meubles et immeubles, vous pourrait avoir les meilleurs idées et les meilleurs compétences, vous ne développerez rien. Et si vous recourrez à un emprunt bancaire, vous subirez des charges d’intérêts qui amputeront vos revenus. Parmi celles et ceux qui tentent de se créer leur propre boîte, la grande majorité échoue pour contrainte financière, et parmi la minorité ayant l’air de réussir, une bonne partie n’a pas de pouvoir d’achat supérieur à celui qu’elle avait avant son emploi salarial.
4/
En quoi Niel a-t-il enrichi des millions de Français?
Si vous faite référence aux salaires des employés de son entreprise, aux innovations technologiques vendues par cette dernière, ou aux dons qu’il fait mine de faire, je vous signale que tout cela est le fruit du labeur de l’ensemble de la population.
Ces millions de Français ont donc été enrichis, non pas par Niel, mais par eux-mêmes.
5/
La fonte des glaces qui entraîne la disparitions d’animaux n’est pas une fumisterie, mais un phénomène constaté. Et le fait que ce soit dû à l’industrie humaine est lui aussi prouvé, car notre espèce extrait des sols depuis un siècle et demi une quantité de ressources grandes comme jamais.
Vous écrivez : « si l’on regarde la passé, les période de forte teneur en CO2 étaient des périodes d’abondance de vie tant animal que végétale ». Ces périodes ne sont « de forte teneur en CO2 que par rapport à ce qu’il en a habituellement été à l’échelle des 4 milliards d’années de la Terre, mais elles demeurent moins carboniques qu’en ce XXIème siècle. De nos jours, la concentration de particules est excédentaire, ce qui avancera à dans 100 ans seulement les catastrophes qui ne devaient normalement se produire que dans plusieurs dizaines de millions d’années.
6/
Votre argument pour dire que les capacités de croissances seraient infinis est le fait qu’il y a eu croissance entre il y a 150 ans et maintenant.
Mais si nous nous sommes développés par le passé, c’est parce que nous partions de bas. Maintenant que la création de richesses est grosse, elle ne peut plus croître davantage.
Vos dires ne remettent donc nullement en cause ce que j’avance, à savoir que les ressources ne sont pas infinies, et qu’on ne pourra pas avoir une production supérieur à celle déjà peu stable qui est en vigueur.
7/
Laboratoire, réseau de communication, et autres usines, sont construit par une société de travailleurs. L’argent n’est qu’un instrument de gestion des échanges, et il est absurde de dire que c’est aux milliardaire que l’on devrait les progrès techniques au motif qu’ils investiraient leurs capitaux. L’argent que l’actionnaire investit est de l’argent qui lui a été préalablement offert en cadeaux. Sans ce système qui accorde l’essentiel de la rémunération à une minorité, l’argent pour investir dans les avancées technologiques existerait quand même, et il pourrait être tout aussi bien investi, mais cette fois par l’ensemble du peuple.
Je tiens à préciser que je ne prône pas de réduire la richesse du grand patronat dans le seul but de la réduire. Si les milliardaires s’enrichissaient sans que ce soit au détriment de personne, cela ne me dérangerait aucunement. Seulement voilà : c’est physiquement impossible, et les limites de ressources de notre planète fait qu’il est impossible de réduire la pauvreté sans réduction des sacro-saints profits. Et inutile de me dire que ce serait grâce aux profits que les salariés sont payés, dans la mesure où le bénéfice est par définition calculé après déduction des salaires (et également après déduction de la rémunération des fournisseurs, des dons aux Å“uvres caritatives, du financement de projets humanitaires, bref, de tout type de charges à l’exception des dividendes des actionnaires).
Une personne ne s’enrichit de manière illégitime si et uniquement si elle extorque de force de l’argent ou des biens. Si l’échange est volontaire chacune des parties s’enrichit car chacune des partie estime faire un bonne affaire sinon l’échange ne se fait pas.
dans la pratique seule l’impôt est illégitime car il s’agit d’un prélèvement exercé par la force.
Et c’est justement pour financer les cadeaux au grand patronat et pour faire augmenter les profits de ce même patronat que l’Etat force illégitimement l’ensemble de la population à payer des impôts exorbitants.
Pour vous les cypto communiste ne pas taxer au maximum c’est faire des cadeaux….
@laurent,
L’Etat protège les intérêts des grands patrons en disant au peuple le mensonge selon lequel les révoltes des travailleurs eux-mêmes ne seraient pas indispensable, ce qui encourage ces même travailleurs à la résignation, résignation qui fait l’affaire des milliardaire.
Ce que l’Etat fait ainsi gagner à la bourgeoisie est bien supérieur à tous les impôts réunis que doit payer cette même bourgeoisie. Parler de « cadeaux » est donc parfaitement correct.
Il ne faut pas croire que l’Etat est quelque chose qui vole à tout le monde sans que le butin soit redistribué à aucune personne physique. Quand l’Etat prend vos biens, il ne les fait pas disparaître, mais les remets à ces péculateurs que vous défendez.
« 4/ M. Niel à enrichi des millions de Français »
Non il a permis à des millions de français de dépenser moins pour un meilleur service mais ça reste un coût tout de même. C’est leur travail qui enrichi les français, pas une moindre dépense. Ne nous faites pas le coup de la baisse des dépenses en sous entendant la baisse de l’augmentation, c’est les politiciens qui font ça ! 😆
L’augmentation de la richesse globale s’est toujours fait par diminution de la dépense, c’est à dire par augmentation de la productivité. Nous produisons plus avec moins ce qui signifie que nous nous enrichissons, nous augmentons notre pouvoir d’achat.
L’exemple de Xavier Niel est simplement anecdotique d’autant plus que les améliorations informatiques qui lui permette de réduire le coût ne viennent pas en majorité de lui. Il a simplement détruit la rente de FT (et c’est une bonne chose) pour appliquer le tarif juste. Il n’est qu’intermédiaire (micro maillon d’une chaîne gigantesque) entre infrastructures (qu’il ne crée pas mais installe) et utilisateurs. Ce sont les fabricants d’infrastructure (logiciel compris) qui ont amélioré la productivité et donc le pouvoir d’achat de ceux qui en vivent.
Les riches s’en vont, j’en suis, je vous écris de l’ile Maurice où les impots sur les fruits de mon activité sont passé de 75%+ à … 3%
Amen
Piketty va etre content , avant on avait des pauvres , la classe moyenne , des riches . la classe moyenne laborieuse était stressée de tomber dans la pauvreté , bientôt il n’y aura que des pauvres avec l’espoir de devenir riches et des riches espérant être encore plus riches , fin de la morosité , tout le monde a égalité au pays des merveilles
si l’état ne passait pas son temps à ponctionner les gens , ceux ci , à défault d’être riche , pourrait au moins vivre plus que décement ; quand vous faites 800 euros par mois et que l’on vous en reprend sous forme d’impot, de taxe, et autre prélèvement , il est certain qu’il ne reste plus grand chose en cliquailles dans le porte monnaie ……
Le pire dans tous ca c’est le rêve qu’on vend, on fait croire au pauvre qu’en donnant l’argent des riches il seront moins pauvre. et encore le pire c’est qu’on le fait pas on prend les impôts des plus fortuné pour le profit d’une classe « politique » donc au final les médians sont de plus en plus pauvre les pauvres de plus en plus énervé et les riches de plus de plus nombreux. Tous ça pour le plaisir de ces élites socialo (UMP PS FN)qui ne pensent à une seule et unique chose leur pouvoir et leur porte monnaie .
Je commence à avoir honte de ce pays riche qui n’est pas capable de se réformer par jalousie de l’autre.
bravo à cette socialie honteuse, ou le travail n’a plus de valeur et que seule l’acharnement à réclamé des aides conduit à une assistanat complet de tous les corps de métier, entrepreneur , salarié, chômeur ,….
Franchement ou est cette liberté que la France nous a donné que nous avons tant aimé.
Combattre l’égoïsme rationnel, c’est détruire le moteur de toutes initiatives, de toutes prises de responsabilités. C’est cautionner l’assistanat de la paresse, l’excuse facile, et la décrépitude de la société.
J’adhère toujours assez mal aux définitions de pauvre et riche. Les effets de seuil y sont négligés. On dira donc avec ces définitions normées que celui qui vit avec 1.5$ par jour sera pauvre mais celui qui vit avec 2$ ne le sera pas; dans les faits la différence n’est certainement pas visible.
Si nous revenons en Socialie, je me permets de vous signaler que le Roy Fainéant n’a jamais avancé masqué:
– il n’aime pas les riches, et il a même eu l’amabilité de définir un riche.
– un riche gagne 4000€ + / mois, cad, un peu plus que 2 salaires minimum par foyer.
– la fiscalisation des HS et la hausse du forfait social, Aout 2012, ont ramené 8 Milliards en impôts.
– la taxe a 75% devait ramener au mieux 400 Millions.
Il y a de quoi écrire une fable de La Fontaine. En France, les riches sont devenus une distraction pendant que l’état voyou fait les poches de sa classe moyenne.
Et les Français sont toujours assez c–s pour tomber dans le panneau, encore, toujours, ad vitam aeternam.
Ce ne sont plus juste les riches qui fuient cette fosse sceptique qu’est devenue la France. Tous ceux qui ont enfin compris que cela ne servait plus a rien de se battre et d’avoir plus d’ambition que ses propres dirigeants choisissent l’exil ou le renoncement. Contrepoint a ce sujet d’ailleurs ne s’intéresse pas suffisamment a ce phénomène très français, le patron au 35h, qui se la coule douce, et ne veut surtout pas grandir, fut ce au prix de revenus très inférieurs a ce qu’il pourrait obtenir.
L’argent est un bon serviteur mais un mauvais maître.
Considérer l’argent comme étant la richesse est certainement une erreur. Mais qu’est-ce que la richesse ?
Ne peut-on pas considérer la santé, l’éducation ou la culture comme une richesse ?
Ne devons-nous pas tout faire pour augmenter cette richesse ? Selon l’usage qui en est fait, l’argent ne peut-il pas devenir une bénédiction ou une malédiction ?
Ne devons nous pas classer l’humanité non selon la quantité de richesse monnayable qu’elle possède, mais plutôt selon l’usage qui en est fait ?
Être riche c’est la capacité d’acquérir des biens ou des services. Si vous pouvez obtenir des biens sans argent grand bien vous fasse vous n’en êtes pas moins « riche ».
Jusqu’à nouvel ordre la monnaie (argent par abus de langage) est le meilleur moyen qu’on est trouvé pour valorisé simplement la richesse.
Attribuer à la monnaie (des bouts de papier ou de métal voir maintenant des bit informatiques) les défauts humain est ridicule, les êtres humains se comportaient exactement de la même manière lorsque seul existait le troc.
La santé, l’éducation ou la culture ne sont pas des fruits magiques qui poussent à volonté sur des arbres légendaires, ces biens coutent et ils coutent fort cher c’est à dire qu’il faut dépenser beaucoup d’énergie, de temps et de matériaux pour qu’ils soient opérant. A moins de disposer d’esclaves pour les satisfaire il faudra les payer d’une manière ou d’une autre et l’argent est aujourd’hui ce qui est le plus « pratique » a savoir l plus efficace. Maintenant vous pouvez toujours essayer de vous faire opérer du cÅ“ur contre 10 tonnes de bois ou des cours de cuisines… bonne chance…
Etre riche, ce n’est pas que la capacité d’acquérir des biens ou des services, c’est aussi la capacité de les créer. Cet aspect de création est complètement occulté par les économistes actuels et les règles de fonctionnement imposées par la BCE défavorisent complètement la création, justement parce que la monnaie est considérée comme la richesse. La monnaie est devenue elle-même la vraie contrepartie de la création monétaire (en fait, de la dette). Sans une réflexion sur la nature de la richesse, on ne pourra pas sortir des cycles de crises financières à répétition (2000, 2008, 2016…)
Ne croyez pas, parce que je pose des questions, que je ne connait rien à la monnaie. J’ai lu Steve Keen et j’ai participé à des groupes de réflexion sur l’évolution de la monnaie.
La monnaie ne valorise rien, c’est un outil de mesure, mais pas seulement. C’est aussi un intermédiaire des échanges et une réserve de valeur. Le mélange des fonctions fait que le rôle de la monnaie n’est que rarement bien compris. Mesurer la richesse avec le référentiel monnaie, c’est ajouter des choux et des carottes. On ne peut rien en déduire, sinon une hiérarchie imbécile.
Je n’attribue rien à la monnaie, mais j’évite d’en faire une divinité. Du fait de l’abandon de la monnaie troc depuis l’abandon de l’étalon or, la monnaie doit être considérée dans une perspective dynamique dans lesquels la monnaie est créée, utilisée et détruite. Parce que les activités humaines ne sont pas instantanées, le temps devient le paramètre le plus important.