Bataclan, mon amour

Le Bataclan est un lieu festif et culturel : un symbole de notre identité.

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Bataclan by Kmeron(CC BY-NC-ND 2.0)

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Bataclan, mon amour

Publié le 15 novembre 2015
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Par Lucien Oulahbib 

Bataclan by Kmeron(CC BY-NC-ND 2.0)
Bataclan by Kmeron(CC BY-NC-ND 2.0)

Est-ce un hasard ? Peut-être, mais pas sûr du tout, à vrai dire, tant toucher le rock et son univers fait suite à ces attentats aveugles dans les boîtes de nuit, cafés, centres commerciaux en Israël, en Inde, au Kenya, afin de toucher au coeur, au plus profond de l’esprit urbain, le mode de vie occidental qui se diffuse un peu partout aujourd’hui pour le meilleur et pour le pire. Ces morts-vivants, bras zombifiés de l’islam nourri du logiciel rouge-brun voient le pire et prétendent ne pas en avoir un, eux, alors que leur pire est pire que tout porté par des robots posthumains.

Ce ne sont en effet pas des terroristes, mais des soldats aguerris et disciplinés recrutés moins sur le malheur supposé de leur jeunesse que sur le ressentiment de ne pas voir leur idéologie triompher sauf dans la mort.

Il faut nous débrancher de cette idée fausse prétendant que leur « réaction » (la vraie) serait le produit d’un impair et manque toujours venu d’Occident alors qu’il s’agit plutôt d’un énervement voyant que depuis la chute du Califat en 1923 l’idéocratie musulmane est en perte de vitesse, partout.

Certes, elle peut se réclamer encore d’une masse critique ; sauf que celle-ci fond, contrairement aux apparences, telle une banquise spirituelle qui voit ses parties peu à peu se détacher, s’en aller, sur la pointe des pieds, à l’instar de la grande masse de ces migrants qui fuient l’islam réel. Avec l’illusion cependant d’en échapper en la gardant encore enfouie en eux comme ferment alors qu’il s’agit d’un poison qui les consume de l’intérieur s’ils ne s’en détachent pas pour de bon. Il n’existe pas de nazisme ou de léninisme modéré.

Il serait donc plus judicieux de ne pas chercher un compromis avec cette idéologie du ressentiment et tenter plutôt de la contenir avant de la combattre de toutes nos forces en refusant qu’elle se répande avec notre aide, ce qui est absurde au nom d’un esprit supposé de réparation qui n’a pas lieu d’être surtout après soixante ans de décolonisation.

Notre Dame a mis cent ans pour se construire. La grande synagogue de Turin n’a pu être achevée aussi a-t-elle été transformée en musée du cinéma. Il est en fait inconcevable de croire que les dix années d’échec qui nous séparent des émeutes de 2005 peuvent être rattrapées par la multiplication de construction de lieux islamiques car cela n’a rien à voir, la Grande Mosquée de Paris est aussi vide que le sont nos églises parce que la foi se vit ailleurs et en tout cas certainement pas dans les endroits paraphés par l’État.

Bataclan, mon amour, je me rappelle de cette salle où il y a longtemps, des rencontres s’organisaient le dimanche après-midi dans des goûters artistiques par lesquels la danse, vitale aux âmes urbaines, se mêlait à des performances et des représentations picturales pas toutes prisonnières de l’art contemporain ordinaire ; autant de symboles de notre civilisation que les nouveaux totalitaires (et leurs alliés objectifs) veulent détruire comme ils le font à Palmyre et ailleurs. Ne les laissons pas faire, déjà en pensant juste.

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  • Tout à fait. Les terroristes islamistes choisissent les lieux de leurs attentats d’envergure pour ce qu’ils représentent, et ceux de Paris sont typiques de la culture française: bar, restaurant, salle de concert, lieux de « débauche » pour un fanatique musulman, pour qui la musique et l’alcool sont proscrits.

    Je me rappelle, à mon retour des USA en 2000, alors que je travaillais dans un palace parisien à 2 pas des Champs-Elysées, j’avais été choqué de découvrir sur l’avenue toutes ces femmes saoudiennes ou qatari sous leur linceul noir, j’en avais même vu une porter un masque de cuir. Je le jure!

    J’étais concierge d’hôtel, j’étais entre autres au service de ces « princes » et de leur suite installés pour l’été à Paris. A leur contact j’ai réalisé qu’ils considéraient les français comme des inférieurs, la France comme un lieu de débauche, et cela alors que certains d’entre eux se livraient aux excès et la débauche dont ils nous affublaient. J’en ai vu et entendu d’édifiantes, je ne peux pas décrire ici, sérieusement, on ne me croirait pas et je n’ai pas de preuves. Mais une chose est sûre, c’est que tout ces dignitaires qatari, saoudiens, koweïtiens auxquels j’avais affaire nous considéraient avec un mépris et une arrogance insultants, et ne sont pas nos amis.

    Bien sûr je ne dis pas que c’est le cas de tous les habitants de ces pays, ni de tous les musulmans du monde, etc je ne fais pas ce genre de généralisation à outrance, et j’ai eu de très bons copains pieux musulmans à Paris. Mais c’est mon expérience, et des français qui ont vécu et travaillé dans ces pays rapportent la même impression. Ce sont des états ennemis, et l’historique guerre de l’empire islamique contre l’Europe est toujours d’actualité.

  • je préfere ma façon de vivre , débauche ou pas , que de pourrir toute ma vie sous un voile ;

  • « Le Bataclan est un lieu festif et culturel : un symbole de notre identité »

    C’est sûr que si notre identité se résume à fête et culture, on ne va pas aller bien loin (d’ailleurs c’est le cas).

    Par ailleurs, à propos de culture, une des chansons ce soir-là était « Kiss the Devil »…

    • « C’est sûr que si notre identité se résume à fête et culture »: une identité est forcément fondée sur une culture. Peut-être en avez-vous une autre définition…

    • Je suis un vieux chnock démodé et je ne suis jamais allé au Bataclan. Pour autant je trouve cet article tres beau. Monsieur préfère peut-etre la comédie française, ses sociétaires, ses pensionnaires et leur déclamation.

  • Aujourd’hui c’est un lieu culturel, demain ce sera un lieu de culte, un hôpital, une école ou une mairie…

    Il faut mener une guerre totale contre les terroristes, sans quoi ils mettront ce pays à feu et à sang tôt ou tard.

  • un DES symboles de notre identité
    Paris n’a pas le monopole de la culture

  • Le Bataclan un symbole de notre identité?
    Le groupe qui s’y produisait s’appelle Eagles of Death Metal. Dernier CD : « Zip down » ‘« Braguette ouverte »).
    Il interprétait son tube de 2004, Kiss the devil.
    « Qui aimera le diable, qui chantera sa chanson ?… Qui embrassera sa langue ? »
    « Ne prie pas pour moi maintenant, garde ça pour le lendemain », dit une autre chanson récente du groupe.
    Chacun jugera, c’est peut-être l’identité de M. Lucien Oulahbib, mais ce n’est pas la mienne.

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