Par la rédaction de Contrepoints
Depuis le dernier sondage, les résultats semblent influencés par les événements du 13 novembre et les décisions du gouvernement. Voici ce que révèle le dernier sondage BVA.
Les Français sont intéressés par les élections régionales mais plus réservés sur la campagne menée dans leur région dont le démarrage a été freiné par l’actualité nationale dramatique.
Des triangulaires compliquées
Le sondage annonce des triangulaires compliquées : seules 4 régions semblent aujourd’hui à portée des listes d’union de la droite contre 3 pour les listes de gauche, 2 pour le Front national alors que l’issue apparaît grandement incertaine dans 3 régions.
- La droite en tête dans 4 régions
Les listes de la droite paraissent en mesure de remporter la majorité des suffrages au second tour dans les régions suivantes : l’Île-de-France, le Centre-Val-de-Loire, les Pays de la Loire et l’Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine.
- La gauche apparaît en mesure de conserver 3 régions
À l’issue de deuxièmes tours potentiellement compliqués, la gauche pourrait conserver la Bretagne, le Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées et la région Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes où la situation est plus incertaine.
- Et le Front National ?
Dans la continuité de ce que BVA mesurait en octobre, 2 régions pourraient être dirigées par le Front national à l’issue du scrutin en cas de triangulaires : le Nord-Pas-de-Calais-Picardie et la région Provence-Alpes-Côte-D’azur.
- Issue incertaine
Sur la base d’une forte évolution des préférences électorales, l’issue du scrutin apparaît aujourd’hui incertaine dans 3 régions où les seconds tours annoncent des triangulaires aux résultats serrés : la Normandie, la Bourgogne-Franche-Comté, la région Auvergne Rhône-Alpes.
Des Français intéressés par les élections régionales, plus réservés sur la campagne
62% des Français se déclarent aujourd’hui intéressés par les élections régionales, un score qui progresse de 6 points en comparaison à octobre. S’il est impossible de considérer que les attentats du 13 novembre n’auront aucun impact sur le vote des Français aux élections régionales, cet impact ne sera cependant pas nécessairement conscient : 52% des Français déclarent qu’ils voteront en priorité en fonction d’enjeux régionaux contre 53% en octobre.
Cette vague du dispositif d’enquête avait prévu de dresser un bilan provisoire de la campagne des régionales. En réalité, au moment où BVA l’avait réalisée, la campagne était suspendue et elle ne reprendra d’ailleurs que timidement. Elle n’a jamais vraiment eu l’occasion de démarrer et c’est ce qui ressort des résultats. Seuls 50% des Français jugent que la campagne menée dans leur région aborde bien les sujets importants pour l’avenir de leur territoire. 49% des Français déclarent que la campagne leur donne envie de voter, un taux qui évolue de 45% en Normandie à 56% en Nord-Pas-de-Calais-Picardie et 57% en PACA. Seuls 42% des Français jugent que la campagne menée dans leur région est intéressante, un taux qui indique une séquence plutôt mal perçue, mieux évaluée en Nord-Pas-de-Calais-Picardie (47%) et en PACA (46%) et nettement moins bien notée sur ce critère en Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées (39%).
Le Front national enregistre une progression significative
En comparaison des enquêtes d’opinion menées avant les attentats du 13 novembre, les listes du Front national enregistrent une progression significative des intentions de vote à leur égard dans toutes les régions et atteignent des niveaux quasi-inédits dans certains territoires. Cette progression se fait plus généralement au détriment des Républicains mais également parfois du Parti socialiste. Cette redistribution des préférences électorales dans un contexte de triangulaires généralisées écarte vraisemblablement la possibilité d’un retour à la « carte de 1992 » dans laquelle 20 régions sur 22 étaient dirigées par le RPR et l’UDF. La droitisation des intentions de vote était l’un des effets possibles des événements du 13 novembre, reste à savoir si cet effet sera durable et se traduira dans les urnes également ou bien si cette progression du Front national est à mettre sur le compte de réactions « à chaud », dans un contexte émotionnel particulier, et pourrait s’estomper d’ici au 6 décembre.
Retrouvez tous ces résultats, région par région en cliquant sur les liens suivants :
• Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine
• Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes
• Auvergne-Rhône-Alpes
• Bourgogne-Franche-Comté
• Bretagne
• Centre-Val de Loire
• Île-de-France
• Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées
• Nord-Pas-de-Calais-Picardie
• Normandie
• Pays de la Loire
• Provence-Alpes-Côte d’Azur
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bien que cela soit un peu tortueux comme idée , je me suis demandé si » les mauvaises gens » qui vivent en france ne seraient pas à la noce de voir le FN remporter des régions ….histoire de faire payer aux français leur » refus de l’autre » en méttant une pagaille monstre ;
« A l’issue de deuxièmes tours potentiellement compliqués, la gauche pourrait conserver : la Bretagne, le Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées et la région Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes où la situation est plus incertaine. »
A Dieu ne plaise !
Comment comprendre que dans ces trois régions il se trouve une majorité d’électeurs pour voter PS alors qu’il est patent que la gestion socialiste est catastrophique pour nos communes, nos départements, nos régions et le pays tout entier !!!
Charcutage électoral, mon ami.
Vous croyez peut-être que les régions ont été fusionné au hasard ? Que nenni, de longues études ont sans doute été effectuées pour limiter la déculotté annoncée bien avant cette « réforme ».
Les électeurs doivent penser que la gestion socialiste catastrophique n’a rien à voir avec le PS.
Que le PS ce n’est pas ça !
Je me joint à votre étonnement !
parce qu’ils ne se sont pas encore rendus compte qu’ils allaient avoir à payer la facture !!
pour l’instant les dettes et les emprunts « toxiques » sont assumés par l’ensemble des citoyens , ça dilue la catastrophe.
Pourquoi ces instituts de sondages se mettent à la place des électeurs dans les intentions de vote ?
Le chiffre le plus important dans ces enquêtes, c’est que 30% des sondés n’ont pas exprimés de choix…
De plus , parmi ceux qui ont exprimé un choix, 29% déclarent pouvoir changer d’avis…
De plus, avec un interval de confiance entre 2,5 et 3 % il faut un écart de 6 point entre deux listes pour pouvoir en tirer un enseignement… Et avec le tripartisme, elles se tiennent dans un mouchoir de poche.
Alors tout est possible… et un raz de marée LR bien plus certain que l’avenement du FN en PACA ou en NDF-Picardie
« parmi ceux qui ont exprimé un choix, 29% déclarent pouvoir changer d’avis…
De plus, avec un intervalle de confiance entre 2,5 et 3 % il faut un écart de 6 point entre deux listes pour pouvoir en tirer un enseignement »
Bien résumé.
Depuis 2002 au moins, on sait qu’il faut prendre les sondages avec des pincettes. Et les instituts eux-mêmes sont assez modestes.
Mais la grande masse des journalistes, inculte et avide de titres ronflants, fait comme si les sondages étaient une vérité révélée.
Et lorsque les résultats ne sont pas ceux attendus, ils s’en prennent aux instituts !!!!
Affligeant.
J’ajoute qu’en plus ces sondages ont une influence sur les électeurs. Influence qui n’est pas neutre.
Et après les journalistes viennent se plaindre d’avoir de moins en moins d’audience/de lecteurs….
J’aurais préféré voir a combien pouvait se situer les petits partis, plus indépendant et plus idéologique, que les surfeurs de mode idéologique que sont les 3 partis UMPSFN….
Personnelement ca sera 100% citoyens, qui soutient nous citoyens, dont le parti libéral démocrate est partenaire. Et je pense qu’il faut vraiment qu’on arret ede voter « utlie » au premier tour, et que chacun vote ce qu’il a dans le coeur, en regardant donc, les petits partis qui pourront représenter au mieux son idéologie… et que les sites comme contrepoints en parle de ces petits partis, les gros on en a pas besoin…. très clairement et on sait tous ce qu’ils vont faire.
Ce jour-là, j’irai à la messe le matin comme d’habitude, puis je passerai une journée tranquille en famille.