Climat : j’accuse, de Christian Gérondeau

Le dernier essai de Christian Gérondeau conteste la responsabilité du CO2 dans le réchauffement climatique.

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Climat : j’accuse, de Christian Gérondeau

Publié le 10 décembre 2015
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Par Francis Richard.

Christian Gerondeau climat j accuseLe futur accord de la COP21, si tant est qu’il soit signé vendredi prochain, est une chimère éminemment coûteuse reposant sur une imposture.

Christian Gérondeau en administre la preuve dans son Climat : j’accuse, qui est un véritable réquisitoire contre les imposteurs du GIEC, Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat.

Cette dénomination française de la créature onusienne est d’ailleurs emblématique de cette imposture, puisque sa traduction en français trahit effrontément la signification de la dénomination officielle, en anglais, de cet organisme politique, Intergouvernmental panel on climate change, où il n’est nullement question d’experts…

Christian Gérondeau commence son livre par une information qui devrait faire réfléchir tous les humanistes en chambre, et faire honte aux idéologues du climat qui poursuivent une chimère non pas, comme ils le croient ou le prétendent, pour sauver la planète mais pour la ruiner.

Près de la moitié de la population de la planète, trois milliards d’êtres humains, n’a pas accès à l’électricité.

Ces êtres humains vivent dans des habitations où ils font leur cuisine « dans des foyers traditionnels alimentés par du charbon, du lignite, du bois, ou même des excréments d’origine animale. Ces foyers rudimentaires servent aussi  à chauffer et à éclairer les lieux si nécessaire » :

« Selon les enquêtes les plus récentes, rendues publiques en mars 2014, par l’OMS, 4 300 000 personnes meurent chaque année du fait de ces pratiques de dirty cooking. Il s’agit de la première cause de mortalité mondiale ».

Il est facile de démontrer que la croissance d’un pays va de pair avec sa consommation en électricité. Priver un pays de l’accès à l’électricité est le condamner indéfiniment à la misère. C’est pourtant ce qui est prémédité à Paris par les pays riches en interdisant aux pays pauvres de produire de l’électricité à partir des hydrocarbures, charbon, gaz naturel ou pétrole.

La chimère est en effet de croire, et l’imposture de faire croire, que l’on pourra fournir l’électricité nécessaire au développement de la planète en divisant par deux les émissions de CO2 d’ici 2040, et de les éliminer complètement d’ici la fin du siècle, ce qui permettrait, dit-on, de limiter le réchauffement à 2°C.

Par quel miracle ? Celui des énergies renouvelables :

« Les énergies renouvelables pourraient répondre en 2050 à près de 80  % des besoins de l’humanité. » (Rapport spécial, SRREN, du GIEC, publié en 2011, à Abu-Dhabi)

Cette affirmation est contredite par une autre créature onusienne, l’AIE, l’Agence internationale de l’énergie, qui, dans son rapport annuel de 2014, prévoit que le pourcentage actuel de production d’énergie à partir d’hydrocarbures, 82 %, passera à 80 %, « à moins que les politiques novatrices, ambitieuses et incertaines soient mises en œuvre, ce qui le ramènerait à 74 % ».

Il est donc illusoire de croire que la concentration de CO2 d’origine anthropique émise dans l’atmosphère va baisser. Ce sera même tout le contraire… Les énergies renouvelables sont en réalité une arnaque, qui, comme toutes les arnaques, peuvent duper les meilleurs esprits quand ils sont oublieux des préceptes de Descartes, ou intéressés à fermer les yeux.

Le GIEC ose affirmer que les énergies renouvelables seront, en 2050, aux trois quarts d’origine éolienne ou solaire, donc seront des énergies intermittentes. Il n’explique évidemment pas comment sera résolu le stockage de ces énergies produites, alors que, depuis 200 ans, la recherche scientifique n’y est pas parvenue.

 

Pourquoi cette divergence entre GIEC et AIE ?

D’une part, ces deux organismes onusiens sont très différents :

  • le GIEC est un organisme politique qui ne comprend aucun expert permanent : « les seuls effectifs permanents du GIEC se trouvent au sein d’un secrétariat de treize personnes, hébergé à Genève par l’Organisation météorologique mondiale »
  • l’AIE, basée à Paris, est un organisme incontesté dans son domaine et « emploie 260 spécialistes permanents de l’énergie »

 

D’autre part, le GIEC, organisme politique, fait dire aux experts, auxquels il demande des contributions, le contraire de ce qu’ils pensent.

Son rapport spécial de 2011 comprend en effet :

  • un rapport illisible de 1544 pages, qui est basé sur 164 scénarios
  • un résumé technique de 178 pages, qui mentionne l’existence de ces 164 scénarios
  • un résumé à l’intention des décideurs, qui ne retient en fait qu’un seul scénario sur 164, les 163 autres servant d’alibi, le responsable de ce choix étant Sven Teske, dirigeant officiel de Greenpeace, payé par le lobby de l’industrie photovoltaïque…
  • un communiqué de presse, dont est extraite la phrase du rapport citée plus haut

 

Christian Gérondeau démontre dans son livre que ce scénario est non seulement impossible, mais impossible à financer…

Les énergies fossiles sont-elles à bannir ? Non, car elles permettent de nourrir les hommes :

  • elles ont permis la mécanisation de l’agriculture, c’est-à-dire son développement
  • elles « sont à l’origine de la production d’engrais azotés qui permettent aux terres agricoles de supporter dorénavant des plantes aux rendements inimaginables il y a peu »
  • elles émettent du CO2 : « Plus la concentration dans l’atmosphère est forte, plus la végétation se développe, et s’agissant des rendements agricoles, plus ceux-ci augmentent. »

 

Certes, mais le CO2 n’est-il pas responsable du réchauffement ?

Pour ce qui concerne le réchauffement, l’imposture climatique est du même genre que l’énergétique.

Le troisième rapport du GIEC, AR3, de 2001, est basé sur 253 scénarios et seul, à l’époque, et encore aujourd’hui, celui qui prédit à l’horizon 2100 un accroissement apocalyptique de 5,8°C est retenu, contre toute raison…

En réalité, en effet, « aucune preuve sérieuse n’existe en définitive de l’influence sur le climat des variations de la concentration de CO2 dans l’atmosphère, qui reste marginale, puisqu’elle n’en représente que quatre pour 10000 ».

Tout cela est-il étonnant ?

Non, finalement, parce que « le but poursuivi est politique, et n’a rien à voir avec l’environnement, encore moins avec la science ». Au nom d’une idéologie mortifère, on s’apprête à dépenser pour rien des billions de dollars alors qu’il faudrait laisser ces moyens gigantesques à disposition des individus pour qu’ils livrent d’autres batailles, indispensables celles-là.

Certes, le J’accuse de Christian Gérondeau n’épargne pas le Pape François, la FAO ou la Banque mondiale, mais il m’a paru préférable, plutôt que de faire une recension exhaustive du livre, de mettre l’accent sur le processus de l’imposture énergétique qu’il révèle, et qui illustre si bien ce que disait mon cher Montaigne, cité par l’auteur :

« Moins une chose est connue, plus on y croit avec ferveur »

Publication sur lesobservateurs.ch

 

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  • J’aurai aimé une recension qui ne soit pas un résumé, et qui pointe les éventuelles faiblesses de l’ouvrage.

  • On en entendra malheureusement pas beaucoup parler de ce bouquin

  • J’espère que Christian Gérondeau ne travaille pas chez France TV 😉

  • Très intéressant!
    Voici les liens vers les différents rapports cités, je trouve que çà manque à l’article:
    – rapport SRREN de l’IPCC: http://srren.ipcc-wg3.de/report/IPCC_SRREN_Full_Report.pdf
    – rapport 2014 de l’IEA: https://www.iea.org/publications/freepublications/publication/WEIO2014.pdf

    Au passage , quelques précisions:
    – le rapport de l’IEA mentionne le chiffre de 75% en 2035 sur leurs scénarii « New Policies » (et non 74 en 2040)
    – ce chiffre passe à 65% sur l’étude de leurs 450 scenarii

  • Vrai ! Le réchauffement climatique est une réalité qui fait à peu près consensus. Mais ses causes sont naturelles : la variation du taux de CO² SUIT celle des températures, ce qui avait d’ailleurs valu à Al Gore de se faire tirer les oreilles pour trucage de courbes il y a quelques années.
    Alors « l’urgence climatique » défendue par le nœud de l’Élysée n’est qu’un mensonge de plus dont la médiatisation à outrance vient fort à propos occulter le chômage, la responsabilité des « zélites » quant au terrorisme, la dette, la corruption etc etc…
    Décidément le sauveur de la planète à l’air ridicule.

    • « vient fort à propos occulter le chômage »

      On peut certes occulter les problèmes à ceux qui ne sont pas directement impactés. Mais on ne peut pas en gommer les conséquences.

      La question est : sont-ils à ce point lobotomisés par leur propres discours pour ne pas voir les conséquences directes du chômage et les conséquences de la négation du chômage sur l’opinion.

      Et cela vaut aussi bien pour les socialistes, la classe politique en général et les media. Ils peuvent toujours appeler à voter dimanche, mais pour qui ? On peut à la limite renouveler sa confiance à quelqu’un qui n’a pas pleinement réussi, mais pas à quelqu’un qui nie les problèmes. « L’urgence » climatique me semble assez mal venue en terme de communication quand le chômage ne fait qu’augmenter, et sa sur-médiatisation nationale – totalement inutile du reste pour une question internationale – est stupide si il s’agit de brosser 6% d’électeurs dans le sens du poil alors que 30% votent pour le FN.

      • « sont-ils à ce point lobotomisés par leur propres discours pour ne pas voir les conséquences directes du chômage et les conséquences de la négation du chômage sur l’opinion » Non, mais ça peut remobiliser, par de prétendues victoires à la COP21, leur électorat naturel qui est très très très éloigné du chômage : les fonctionnaires.
        Hollande ne vise que sa réélection, et pour ca il doit juste arriver deuxième au 1er tour…

    • Désormais, sur Contrepoints, on ne nie pas uniquement la physique, on nie la chimie aussi ! Essayez-vous de prétendre que l’augmentation de CO2 constatée actuellement n’est pas liée à notre usage de combustibles fossiles ?

      • Le CO2 ne représente que 4 centième de 1 pour-cent de l’atmosphère (400 ppm), l’apport « humain » n’est que de ~3% de ces 0,04%, l’augmentation annuelle en CO2 est de 2ppm. Un petit calcul du niveau école primaire montre que l’augmentation du CO2 dans l’atmosphère est l’équivalent d’augmenter la longueur d’un terrain de football (100m) de l’épaisseur d’un cheveu (~0,1mm) tous les 15 ans seulement.

        Je vous signale, que dans le rapport scientifique du GIEC, la sensibilité du climat au CO2 anthropique a été divisée par DEUX entre l’AR4 de 2007 et l’AR5 de 2011. Cette sensibilité était pourtant établie avec un taux de confiance de 95% dans l’AR4.

        Les études compilée dans le rapport scientifique du GIEC (1200 pages) sont de plus en plus « climatosceptique » tandis que « le résumé pour les décideurs » écrit par des activistes ressemble de plus en plus à une bible chapitre apocalypse.

        • AR5 2014… doigt grippé

        • “l’apport « humain » n’est que de ~3% de ces 0,04%”

          Comme je le faisais remarquer, à moins de nier la chimie et les réactions de combustion du type CH4 + 2O2 -> CO2 + 2H2O, on est forcé de conclure que l’apport humain de CO2 est de plus de 30% du total de 400 ppm, si on fait le compte des quantités de combustibles fossiles brûlées depuis le début de l’ère industrielle. Et ce serait plus si l’océan n’absorbait pas plus de la moitié de nos émissions. Vos calculs de surface de longueur de terrain de foot auraient un intérêt si 99,96% de l’atmosphère sèche n’étaient pas constitué d’azote, d’oxygène et d’argon, qui ne sont PAS des gaz à effet de serre.

          “la sensibilité du climat au CO2 anthropique a été divisée par DEUX entre l’AR4 de 2007 et l’AR5 de 2011”

          Non. L’AR4 propose une sensibilité climatique à l’équilibre probable entre 2°C et 4,5°C, tandis que l’AR5 propose une fourchette de 1,5°C à 4,5°C. Quant au traitement de la limite inférieure, l’AR4 suggère “very unlikely to be less than 1.5 °C” tandis que l’AR5 propose extremely unlikely less than 1°C.

          “Cette sensibilité était pourtant établie avec un taux de confiance de 95% dans l’AR4”

          Encore non. La fourchette de sensibilité de l’AR4 (2°C à 4,5°C) était qualifiée de “likely”, ce qui dans la terminologie du GIEC désigne une vraisemblance de plus de 66%.

          • Vous cherchez vraiment à enfumer les gens:
            https://www.ipcc.ch/publications_and_data/ar4/wg1/en/ch9s9-6-2-3.html

            VB: La fourchette de sensibilité de l’AR4 (2°C à 4,5°C) était qualifiée de “likely”, ce qui dans la terminologie du GIEC désigne une vraisemblance de plus de 66%.

            Confirmé.

            • C’est vous-même qui parliez de sensibilité du climat. Si par contre vous vouliez parler de la TCR (Transient Climate Response), comme votre lien semble l’indiquer, alors la différence est encore moins grande :
              AR4 : « […] leads to the conclusion that it is very unlikely that TCR is less than 1°C and very unlikely that TCR is greater than 3.5°C »
              AR5 : « The transient climate response is likely in the range of 1.0°C to 2.5°C (high confidence) and extremely unlikely greater than 3°C. »

              • La fumée c’est vraiment votre domaine, vous êtes bien un politique ou vous avez quelque chose à vendre. 🙂

                C’est amusant que votre COP21 cherche à « limiter le réchauffement à 2C° » à coup de milliards-d’argent-gratuit-des-pauvres alors qu’il faudrait brûler toutes les réserves de fossile pour arriver a un peu plus d’un degré à 50 ans.

                La bonne nouvelle, c’est que la COP21 va très largement foirer, la mauvaise, c’est que dans 50 ans les prédicateurs comme vous auront trouvé une autre catastrophe pour tirer de l’argent aux gens.

                • Je vois. Quand je vous mets devant les erreurs factuelles de vos commentaires, vous préférez changer de sujet. Déni de la science et mauvaise foi vont souvent de pair.

                  • Vous mettez des « likely » dans un merveilleux cherry picking parce que les faits scientifiques sont bien moins effrayants.

                    Et bien évidemment, vous ne répondez pas sur le fond : pourquoi cette propagande de « limiter à 2C° » alors que scientifiquement, il faudrait cramer la moitié de la planète pour atteindre ce chiffre ?

                    Vous vendez quoi ?

                    • « VB: La fourchette de sensibilité de l’AR4 (2°C à 4,5°C) était qualifiée de “likely”, ce qui dans la terminologie du GIEC désigne une vraisemblance de plus de 66%. »

                      Celle-là est particulièrement collector… 🙂
                      Laissez entendre sans en avoir l’air que 4.5C° est exactement au même niveau que 2C° à 66%. La science est passée devant vous mais ne s’est pas arrêtée.

                    • « Laissez entendre sans en avoir l’air que 4.5C° est exactement au même niveau que 2C° à 66%. »

                      En statistique, on appelle ça un intervalle de confiance. Traduit pour vous dans des mots simples, ça signifie que la probabilité que la sensibilité climatique soit comprise entre 2°C et 4,5°C est de 66%, dans l’état actuel de nos connaissances.

                      « La science est passée devant vous mais ne s’est pas arrêtée. »

                      Evitez ce genre de sarcasme quand vous exposez votre ignorance du sujet …

  • Christian Gérondeau devrait rendre visite au pape François et à son conseiller spécial nicolas Hulot

  • Les fourberies climatiques. Il n’est que temps de se rendre aux preuves irréfutables mais interdites de publication, que le CO2 anthropique est d’une influence insignifiante sur le climat. Et de mettre fin à des dépenses pharaoniques qui n’ont d’autre raison que l’enrichissement de gens peu scrupuleux, tristement crédibilisés par un prix Nobel. La COP21 doit rester dans l’histoire comme la plus consensuelle des escroqueries de la mondialisation! Contre la pollution dans les villes il faut imposer le chauffage électrique et les voitures électriques sans chauffeur, d’où la nécessité d’accroitre le nucléaire, énergie naturelle et inépuisable qui alimente l’Univers depuis au moins 14 milliards d’années , sans que nous ayons le besoin de le corriger à la COP21!

    • issartier: « tristement crédibilisés par un prix Nobel »

      Bah…
      Ivar Giaever Prix Nobel de physique : « le réchauffement climatique est devenu une nouvelle religion »

  • Dommage de terminer un si bon article par une citation fausse : malgré des heures de recherches, impossible d’attribuer ces mots : « Moins une chose est connue, plus on y croit avec ferveur » à Montaigne !

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