Par Vincent Benard
« Accord historique », « universel », « victoire pour la planète »… L’inflation superlative dont nos médias se gargarisent à la suite de la validation de l’accord final de la 21e conférence des parties, ou COP21, qui vient de s’achever à Paris, est elle justifiée ?
Passons sur le fait que, contrairement à ce qu’affirme la propagande massive subie avant et pendant la COP21, la science n’est pas « figée », et qu’il existe de nombreuses voix scientifiques sérieuses qui estiment que les émissions de CO2 liées à nos activités ne sont pas un problème de l’ampleur décrite par l’ONU et son excroissance climatique, le GIEC. Certains scientifiques affirment même qu’un peu plus de CO2 serait nettement bénéfique pour l’humanité, et notamment pour son agriculture. Je reviendrai sur la polémique scientifique un autre jour.
Mais quand bien même cela serait utile ou souhaitable, cet accord a-t-il la moindre chance d’aboutir à une réduction visible et sensible des émissions de CO2 mondial ?
Un accord non contraignant, exigé par la Chine et l’Inde
Comme vous l’avez sans doute lu, malgré les cris de victoire des activistes environnementaux et les larmes de Laurent Fabius, l’accord sera « non contraignant » et ne fixe aucune cible de réduction des émissions par elles-mêmes, préférant évoquer une « limitation de la hausse de température », ce qui devrait bien se passer, notamment si les sceptiques ont raison ! D’ailleurs, les climato-sceptiques, en général, ont bien accueilli l’accord (voir ici le commentaire d’Anthony Watts), notant qu’il comporte une clause de sortie (article 28) permettant à toute nation signataire d’en sortir par simple lettre aux nations unies au bout de 3 ans. On ne saurait mieux dire que certains pays se préparent à retourner leur veste si le ralentissement du cycle solaire que nous observons produit ses effets attendus sur les températures mondiales… Au contraire, l’activiste vert James Hansen a déploré l’absence d’engagement précis contenu dans l’accord, qu’il qualifie de « tromperie », estimant qu’il donne un blanc seing aux gros consommateurs d’énergies fossiles pour continuer à le faire. Je pense que nous devrions voir fleurir, dans les jours, qui viennent, des accusations de manipulation de la COP21 par les lobbies climato-sceptiques…
Quoiqu’il en soit, il ne pouvait en être autrement. En effet, l’absence de contrainte était la condition sine qua non de la signature des deux pays les plus peuplés du monde, la Chine et l’Inde, respectivement 1er et 3e émetteurs mondiaux de CO2 (l’inde est 4e si on considère l’Union Européenne comme un seul émetteur, ce qui est discutable), comptant pour un peu plus d’un tiers de la population mondiale (2,6 sur 7,3 Mds, soit 35%) et… environ un tiers des émissions (12,8Gt sur 36, soit 35%, source WP), fort logiquement. À elle seule, la Chine représente 29% des émissions mondiales, et ses émissions augmentent de près de 10% par an depuis 2000 pour alimenter sa croissance économique. Autant dire qu’un accord climatique sans la Chine n’aurait eu aucun sens, mais que celle-ci ne pouvait en aucun cas se laisser imposer un texte limitant sa consommation énergétique.
Les deux diagrammes ci dessous illustrent l’importance essentielle de la Chine dans les émissions de CO2 mondiales, et montrent sans ambiguïté que cette prépondérance sera encore plus forte demain :
Notons que les USA parviennent aujourd’hui à réduire leurs émissions en substituant des centrales au gaz de schiste à quelques centrales à charbon : à quantité d’énergie produite égale, la combustion du gaz naturel émet 2,7 fois moins de CO2 que celle du charbon.
La Chine et le charbon, une histoire pas prête de s’arrêter
Or, la Chine ne peut opérer le même mouvement de substitution que les USA. D’une part, elle ne dispose pas, ou en tout cas n’a pas découvert, des mêmes réserves de gaz de schistes que les États-Unis. D’autre part, il convient de décrypter la dépendance de son économie au charbon. C’est ce qu’a fait l’économiste canadienne Patricia Adams, dirigeante d’une ONG soutenant les activistes environnementalistes chinois, dans ce rapport publié par la Global Warming Policy Foundation (Pdf), que je vais résumer ici, en y intégrant d’autres éléments glanés ailleurs.
-  La Chine produit aujourd’hui 90% de son énergie depuis les combustibles fossiles, dont 66% pour le charbon, 18% pour le pétrole, 6% pour le gaz. Le reste est produit principalement par des barrages, l’éolien et le nucléaire représentant environ 1% chacun, et le solaire 0,1%. La Chine a fait savoir avant la COP21 qu’elle s’engageait moralement, à condition de ne pas y être contrainte, à amener son mix énergétique à seulement 80% d’énergies fossiles en 2030.
- La Chine est d’une inefficacité énergétique proprement (enfin, façon de parler !) consternante : pour 1 unité de PIB, la Chine utilise 40% d’énergie en plus que l’Inde, 3,3 fois plus d’énergie que les USA, et 5,4 fois plus d’énergie que le Japon ! Cela tient à la nature publique ou para-publique des grandes industries chinoises, que ce soit du côté des grands producteurs d’électricité, ou des grandes industries consommatrices, et de leur mode de management par le Parti communiste chinois, qui donne une priorité absolue à la croissance, hors de toute autre considération. Or, la Chine sait, car elle étudie les leçons de l’histoire des autres pays, que la croissance nécessite de l’énergie, pour transformer et déplacer les productions. Le gouvernement, en bon capital-dirigiste qu’il est, a donc privilégié une politique de subvention de l’énergie, qui contribue à la très grande inefficacité énergétique de ses entreprises.
- Cette priorité à l’hyper-croissance s’explique facilement : la Chine vit depuis les années 1980 ce que l’Europe a vécu au XIXe siècle, un exode rural massif. Il y avait 7 agglomérations de plus d’un million d’habitants en Chine en 1950, il y en a 70 aujourd’hui, et cette population aspire à un niveau de vie croissant. Le Parti communiste, qui doit régulièrement réprimer des mouvements de contestation sociale durs, sait qu’il ne peut se maintenir au pouvoir que si cette nouvelle population urbaine est satisfaite de son niveau de vie. Du pain et des jeux…
- Le deuxième gros problème du Parti communiste est l’explosion de la pollution de l’air. Or, comme tout scientifique sérieux le sait, celle-ci n’a rien à voir avec le CO2, qui n’est pas un polluant, mais avec d’autres composés émis par la combustion des énergies fossiles, à savoir les oxydes sulfurés et azotés, généralement désignés par SOx et NOx, et les particules fines. Internet aidant, les autorités chinoises ne peuvent plus minimiser le problème, et la population est en colère contre l’absence de progrès réels dans ce domaine, qui affecte gravement la santé publique, notamment des jeunes enfants. Or, les moyens de lutte les plus économiques contre les NOx et SOx ne sont pas les mêmes que ceux permettant de réduire le CO2. On peut même dire que les deux objectifs sont parfois techniquement antagonistes.
- En effet, pour réduire les taux de SOx et de NOx, il n’est pas forcément nécessaire de remplacer les vieilles centrales par des usines modernes, même si cette voie serait la plus efficace. Plus économiquement, il suffit de brancher, à la sortie des échappements industriels, des épurateurs ad hoc. Ces technologies existent, sont même souvent installées, mais… les entreprises concernées ont tendance à les court-circuiter. En effet, ces techniques réduisent la pollution, mais aussi les rendements énergétiques des installations. De plus, ces équipements doivent être renouvelés d’autant plus souvent qu’ils servent. Or, rappelons-le, ces entreprises ont des objectifs de croissance et de cash-flow sévères, et tout est bon pour les atteindre, y compris la tricherie. Ce biais comportemental n’est pas propre à la Chine, comme l’affaire VW vient de le montrer, mais le management autoritaire des pouvoirs locaux par l’exécutif central multiplie les incitations à obéir coûte que coûte aux objectifs financiers des plans quinquennaux, quitte à sacrifier le reste. De fait, court-circuiter les équipements de dépollution, même lorsqu’ils sont obligatoires, est une pratique courante en Chine. Et donc, paradoxalement, si le gouvernement devait se montrer plus ferme sur le contrôle du bon usage des équipements de dépollution, il susciterait un besoin accru de combustibles pour compenser la baisse de rendement des installations. Et s’il force l’industrie à lutter contre les NOx/SOx, il ne peut en même temps les forcer à investir dans la lutte contre le CO2.
- Si la Chine atteint ses objectifs de croissance, et cela reste à prouver, sa consommation d’énergie croîtra de 16% à 28% d’ici 2020 selon diverses estimations, et le charbon continuera à représenter entre 60 et 62% du mix global, contre 66 aujourd’hui, ce qui veut dire que la consommation de charbon va continuer à croître. Aussi, même si la Chine tente de développer son parc nucléaire via des prises de participation majoritaires chez Westinghouse ou Areva, et si elle espère faire passer le gaz de 5 à 10% de son mix, elle va surtout ajouter près de 1200 centrales à charbon à son parc existant de 2400 (cf schéma ci dessous, source The times, cité par Watts). Notons également que l’Inde suit le même mouvement. Certes, une partie de ces centrales modernes va remplacer les plus vieilles usines, mais la plupart seront bien de nouvelles centrales.
- Ajoutons que le taux de possession automobile des chinois va continuer d’augmenter, rendant difficile d’espérer une baisse des consommations pétrolières. Et vu que l’électricité chinoise provient du charbon, une conversion à la voiture électrique massive des chinois aurait un impact… négatif sur les émissions de CO2. Pourtant, il est probable que les autorités chinoises essaient de favoriser les véhicules électriques dès qu’ils atteindront un certain degré de maturité technologique, car les chinois donneront la priorité à la réduction des NOx et SOx. L’humain tend toujours à privilégier les problèmes du jour à ceux plus hypothétiques de demain, et cette tendance est particulièrement exacerbée chez le politicien qui craint pour son pouvoir…
L’accord COP21 : uniquement pour sauver la face
Que conclure de tout ceci ? La population chinoise se moque royalement du CO2, gaz incolore, inodore, et non polluant, mais veut à la fois de la croissance et une vraie lutte contre les vraies pollutions, les particules/SOx/NOx qui tuent ses enfants.
Bien qu’autoritaire, le pouvoir chinois sait qu’il ne peut, à l’ère d’Internet accessible à tous, ignorer les plaintes et les désirs de sa population, sous peine de voir son existence menacée. Le gouvernement n’a donc pas d’autre choix que de laisser filer sa consommation d’énergies fossiles, et donc de charbon, et d’utiliser ses pouvoirs dictatoriaux pour contraindre les entreprises récalcitrantes à s’équiper et à utiliser réellement les équipements de dépollution adaptés. Le GWPF note que le niveau de corruption de l’économie chinoise est tel qu’il est très incertain que le gouvernement parvienne à faire réellement respecter cette obligation. Les engagements pris par la Chine correspondent en fait à une poursuite de ses tendances longues en matière d’amélioration de son efficacité énergétique (quantité d’énergie nécessaire par point de PIB), ce qui sera relativement facile puisque la Chine part de très bas en ce domaine.
Cependant, la Chine ne pouvait pas, en façade du moins, rester à l’écart de l’accord COP21. En effet, son modèle économique reste mercantiliste et basé sur des exportations massives notamment vers les USA et l’Europe. Snober la COP21 aurait pu valoir à la Chine une image internationale de pollueur (les masses lobotomisées des ONG bruyantes étant persuadées que le CO2 pollue) et provoquer des réactions protectionnistes anti made in China, ce qui serait évidemment désastreux pour ses objectifs de croissance.
Aussi la Chine a-t-elle œuvré pour qu’il y ait un accord permettant à tout le monde de sauver la face, aux ONG de célébrer leur quart d’heure d’euphorie, à la Chine de ne pas être montrée du doigt aux consommateurs du monde entier, mais surtout pour que cet accord ne comporte aucune contrainte forte pour le gouvernement chinois, susceptible de porter atteinte à son objectif de croissance à tout prix.
Hypocrisie généralisée et ineptie de la politique française
Cette situation était parfaitement connue de toutes les parties prenantes avant la COP21, et les chefs de gouvernement ne sont pas dupes du double jeu chinois avant et pendant cette conférence. Aussi faut-il ne prendre les larmes de crocodile versées par Laurent Fabius lors de la validation de l’accord que pour ce qu’elles sont, une démonstration d’hypocrisie parmi tant d’autres.
On peut donc se demander, dans ce contexte, quel est l’intérêt de la France, un des pays déjà les plus décarbonés qui soit (moins de 6T de CO2 par tête, un des trois pays à fort PIB les plus vertueux derrière la Suède et la Suisse), à s’attacher un boulet aux pieds en s’entêtant à promouvoir une transition énergétique coûteuse et pénalisante pour la compétitivité de nos entreprises, alors qu’elle représente déjà moins de 1% des émissions globales (300 millions de tonnes annuelles sur 36 milliards), et que même si nous cessons totalement de rejeter tout carbone (ce qui voudrait dire que nous serions tous morts), la baisse que cela représenterait serait nettement inférieure à l’augmentation annuelle des émissions chinoises. Il conviendra d’étudier dans de futurs articles, face à cette réalité incontournable, quels pourraient être de meilleurs choix politiques que l’entêtement actuel dans des voies coûteuses et sans issue.
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Sur le web.
Merci pour cette analyse sur « l’accord contraignant sur la base du volontariat » et les précisions concernant la Chine
Les contorsions de Fabius ce matin étaient risibles: « un engagement de tous les pays » puis « ça marchera si on arrive à 55%). Et sa sortie vaniteuse sur « la faute de frappe » entre shall et should pour arracher l’accord. Le mensonge érigé en méthode de gouvernement, une spécialité française.
Et en prime que « la France va prendre de l’avance ». Nul doute que lorsqu’il s’agit de se tirer une balle dans le pied, on peut compter sur les idéologues qui nous dirigent…
M. Vincent Benard, votre article est parfaitement documenté, pas un détail ne manque.
Votre dernier paragraphe: « Hypocrisie généralisée et ineptie de la politique française » est très important.
J’ai moi-même expliqué cela à mon député (non gauchiste et non écolo), lequel m’a regardé avec un oeil de boeuf.
Si seulement ce fonctionnement mental délirant ne s’appliquait que pour ce cas on pourrait se dire que c’est passager. Mais pas du tout, cette même architecture mentale est répétée partout: mentalité d’auto flagellation mortifère.
Bonjour
Je pense que FH est persuadé de la bonne volonté de la Chine.
Ces gens vivent dans un microcosme où le réel n’a pas prise. On est sidéré de voir FH parler des tremblements de terre plus fréquents comme étant la conséquence du RCA.
C’est leur force, ils sont la doxa, ils sont dans la doxa.
Dans un monde politique ultra-médiatisé, il faut être de bonne foi, sinon on trébuche.
Et on ne parle jamais de l’élevage ! Il y a plus de bovins que d’hommes sur terre, et ils nécessitent plus de surfaces agricoles que les cultures vivrières. Quel gaspillage !
Vous pouvez difficilement interdire aux américains d’aimer le T-bone steak. Mais puisqu’on nous répète que l’écologie est une affaire de « geste » individuel, vous pouvez aller vivre en Inde au pays de la vache sacrée.
« gaspillage » n’est pas le bon mot. Le bon mot est « optimisation » : il n’y a aucun manque surface agricoles, on en a même trop et on en abandonne. Aucune raison de se priver de viande parce que ça consomme plus de surface.
Au demeurant toute la production végétale du monde sera bouffée par un animal (ou peut-être une bactérie ou un champignon), de quelle espèce, humaine, bovine ou autre, n’a donc aucune importance pour ce qui nous occupe.
définissez gaspillage….
Le seul but des autorités française est de récupérer les 5 ou 6% de vote écologiste aux élections présidentielles de 2017 et si possible de les intégrer directement au premier tour suite à une primaire à gauche. Sauver la planète, ne les intéresse pas, c’est le sauvetage du fromage qui est prioritaire. Ils vendraient le pays brique par brique si c’est nécessaire pour cela …
Ils pratiquent la « fuite en avant », comme tout individu ou groupe dont le modèle s’écroule mais a dépassé le point de non-retour : rester et s’enfoncer dans le déni jusqu’à l’absurde.
Merci à l’auteur pour cet article instructif et synthétique. Je me demande sérieusement si les gouvernements signataires de la Cop21 croient eux-mêmes au RCA : visiblement non. A priori, ils ne se sont pas encore totalement auto-intoxiqués par leur propre propagande. Tant mieux, mais du coup le niveau de cynisme et d’hypocrisie dont sont capables ses faux-culs est vraiment sidérant.
un peu hâtif:
attendons la cop63 pour juger…
Hypocrisie ?
Alors qu’on ne voit pas vraiment le résultat de la baisse du pétrole sur le prix de l’essence, tout le discours est en place pour lever un nouvel impôt sur les carburants.
cela a occupé les médias, avant les régionales.
L’avantage de cette COP21 est de fournir un remède homéopathique aux maux du réchauffement.
Les crédules qui croient les catastrophistes vont être tout autant persuadé que cette conférence sert à quelque chose et ils vont nous lâcher la grappe.
Un faux remède, pour un faux problème, tout cela est très moral finalement…
Un remède homéopathique? Beaucoup de gens croient à l’homéopathie. Je comprends mieux maintenant 😀
Les gouvernements croient -il au RCA ?
Je pense que oui, par le simple fait que pour agir, il faut prendre comme vérités (de faits solides et probables), donc « croire », les diagnostics demandés au GIEC.
C’est paradoxal, mais la confusion des mondes scientifiques et politiques aboutit à créer une religion avec ses dogmes, ses discours mystiques, une orthodoxie et une orthopraxie non moins obligatoire.
Merci pour cet article de qualite de Vincent Bernard. La Chine fera ce qu’elle veut, sa presence a la foire
COP21 n’est que pour faire bonne figure. Seul un reveur aussi gaga que F. Hollande peut imaginer que sa
visite en Chine et leur visite a Paris est prometteuse de changements environnementaux positifs . Dites-
moi si la Chine a abandonne son effort sur la regulation de la natalite, on n’en parle plus ?
Deux graphiques de cet article m’ont interessee: Territorial emissions by G20 countries, 2013 . La Chine en
haut de l’echelle et …l’Allemagne en 6eme position ! L’Allemagne, c’est presque chez nous, nos frontieres se touchent, vers la portion Nord, la petite Belgique fait un peu tampon, mais l’air pollue ne connait pas les limites des pays. La pollution atmospherique se propage aussi par les pluies acides que les nuages lachent
apres avoir voyage tres loin..Ca m’enrage que l’on ne parle que tres peu de l’Allemagne dont le rejet du nu-
cleaire l’a remplace par 25.000 turbines a vent + du solaire et que ce choix continue a produire de plus en
plus de CO2 et autres poisons chaque annee. J’ai lu qu’a l’oree de 2020, une dizaine de centrales a charbon lignite seront ajoutees ! Avec pour resultat un rejet suplementaire de 330 millions de tonnes de CO2 dans
l’air par an. Pourquoi notre Ministere de l’ ecologie desire t’il de suivre le meme chemin alors que notre pays est deja EXEMPLAIRE ?
Ca nous ramene a l’autre graphique, le schema : Coal fired power station Avec la belle prevision de diminuer en Europe les centrales fossiles de 488 a 27 … Cela me semble incoherent et impossible a achever. L’Allemagne est un pays industriel puissant et va continuer a avoir besoin d’ energie et celle-ci
sera tres polluante ! Comment donc freiner cette tendance , qu’elle est la solution ? Je ne la vois pas.
« pluies acides »: c’est une vieille histoire dont presque plus personne ne parle aujourd’hui.
Quant aux « millions de tonnes de CO2 » de rejetés par an, ce n’est pas vraiment un problème, à moins de considérer le CO2 comme un polluant – alors que c’est le moteur de la photosynthèse!
Vous faites sans doute référence aux particules fines qui accompagnent la combustion du charbon, ce qui n’est pas la même chose.
Pourquoi pinailler sur ces gigatonnes de gaz carbonique alors que la cause anthropique au réchauffement n’est ni prouvée ni même correctement quantifiée. Et la correction par des limitations aux émissions est encore plus hypothétique.
Entrer en matière c’est accepter le dogme du méchant Homme abîmant la bonne Nature.
Rappel utile:
On consomme 0.01% de toute l’énergie qui arrive sur terre (99.975 du soleil, 0.024% de la géothermie), dont 87% est d’origine fossile, 4,4% nucléaire, et le reste est renouvelable (hydro).
Le forçage radiatif du CO2 émis depuis le début de l’ère industrielle (400 ppm par rapport à 280 ppm) est de 1,9 W m-2, soit 0,56% de l’irradiation moyenne de la terre par le soleil, vite réduit par les rétroactions, pour à l’équilibre ne contribuer que pour moins d’un tiers au réchauffement observé. Ce n’est pas rien mais pas suffisamment élevé important pour modifier les climats, ou les corriger.
Entièrement d’accord. Mais je trouve que l’imprégnation idéologique qui règne aujourd’hui limite déprimante. .. Où sont l’intelligence et l’honnêteté simplement rationnelle ? Où est l’esprit français de Descartes et Voltaire ? Est-ce cela finalement la décadence ?
A qui le dites vous..
Ca viens de faire « Tilt » dans ma tête :
« L’accord obtenu à la COP21 a-t-il la moindre chance d’aboutir à une réduction sensible des émissions de CO2 mondial ?  »
Que dit cet accord ? qu’il y a une limite à ne pas dépasser, +2°.
Que font les gens quand on leur fixe une limite, que ça soit 130 km/h ou 2% d’inflation ou 3% de deficit ? Ils visent juste dessus avec les marges d’incertitude et de tolérance, 135 km/h, 2,1% d’inflation, 3,5 % de déficit
Cet accord est un l’ouverture de la fête pour les centrales à charbon !
Et donc :
http://www.dailysabah.com/asia/2015/12/15/japan-s-korea-plan-61-new-coal-plants-in-next-10-years-despite-global-climate-deal
La seule erreur dans ce texte c’est le « despite » qui devrait être un « because »