Paris croit au potentiel des startups de la « foodtech »

La plateforme « Smart Food Paris » assume ses ambitions : devenir la référence mondiale dans le domaine de l’innovation alimentaire.

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Paris croit au potentiel des startups de la « foodtech »

Publié le 21 janvier 2016
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Par Farid Gueham.
Un article de Trop Libre

Pretty cooked crédits Eole Wind (CC BY-NC-SA 2.0)
Cuisine crédits Eole Wind (CC BY-NC-SA 2.0)

La Ville de Paris lançait, mercredi 13 janvier, sa plateforme « Smart Food Paris », pour accompagner et soutenir l’émergence de jeunes entreprises innovantes dans le secteur des nouveaux usages de consommation et de production alimentaire.

Le secteur fédère des entreprises à la croisée de plusieurs champs d’action : production, environnement, distribution, santé, transmission des savoirs et rayonnement économique international… Une innovation qui devrait profiter à l’ensemble des entreprises qui préparent la nourriture de demain, toujours soucieuses de s’adapter à l’évolution des circuits d’approvisionnement, et plus globalement, à nos modes de vie. « Les usages de production se transforment, les attentes des consommateurs évoluent et le numérique propose des nouvelles façons de se nourrir, explique Jean-Louis Missika, adjoint à la Maire de Paris en charge du développement économique et de l’attractivité. « Ce sont ces défis que les startups de Smart Food Paris seront amenées à relever, en lien avec les grandes entreprises partenaires, qui sont elles-mêmes quotidiennement confrontées à ces problématiques ».

Avec près de 13.000 restaurants dans l’agglomération parisienne, le secteur se porte relativement bien. Et si le salut du secteur résidait dans un travail en amont pour soutenir la filière ? C’est l’esprit de la « Smart Food Paris », pour une «alimentation intelligente ». « Paris doit poursuivre sa tradition d’innovation culinaire » a rappelé Jean-Louis Missika.

Moteur du projet, l’agence d’innovation de la capitale «  Paris and Co »

L’agence Paris&Co, fruit d’un partenariat entre la Ville de Paris et les groupes Elior, Carrefour, groupe UP et Danone, porte ce programme d’« open innovation » autour de questions de l’alimentation. La plateforme « Smart Food Paris » assume ses ambitions : devenir la référence mondiale dans le domaine de l’innovation alimentaire, puisant ses ressources dans le vivier de la communauté parisienne établie autour du secteur. Smart Food Paris, ce sera aussi un lieu dédié, dont l’ouverture est prévue courant 2016, dans le 20ème arrondissement de Paris. Un site qui sera à la fois incubateur pour les entreprises innovantes, lieu d’échanges et d’expérimentation, mais aussi, une vitrine de l’innovation alimentaire pour le grand public.

Identifier et accompagner le travail des jeunes entreprises de l’alimentaire

Les deux principales missions de Smart Food Paris sont d’une part, l’accompagnement et le soutien aux startups dédiées aux nouveaux usages de consommation et de production alimentaire, et d’autre part d’encourager la rencontre et les synergies entre ces jeunes entreprises et l’ensemble des acteurs du secteur, de l’artisan à la grande entreprise, afin de favoriser l’appropriation d’opportunités ouvertes par les innovations des entreprises hébergées, dans une culture de partage. L’appel à candidatures est ouvert jusqu’au 23 février 2016 : son but est de sélectionner les startups les plus innovantes dans le domaine de la FoodTech. Les entreprises sélectionnées pourront accéder à l’ensemble de l’offre et des infrastructures de l’incubateur : des locaux, un accompagnement sur mesure, un soutien financier, et des interlocuteurs privilégiés avec les grands groupes partenaires de la Ville de Paris.  « Ce n’est pas juste un incubateur de métiers de bouche, notre champ est large : les nouveaux usages, la question de l’alimentation responsable, la logistique, la nutrition, la santé, les services aux professionnels », explique Loïc Dosseur, directeur adjoint de Paris&Co. « Le secteur est en pleine transformation, il intègre le numérique, et se veut innovant : c’est maintenant qu’il faut agir » ajoute-t-il. De WeCook.fr à La Belle Assiette en passant par les Cook Angels ou encore La Fourchette, les startups tournées vers la cuisine et les services alimentaires sont foison. L’idée de « cluster », en lien avec l’industrie et la recherche devait forcément trouver son creuset naturel dans la région capitale. Prochain challenge : démocratiser et rendre plus abordable une gastronomie française souvent jugée trop onéreuse par les touristes, mais aussi redynamiser le secteur de la restauration en perte de vitesse depuis les attentats de novembre 2015.

Pour aller plus loin :

– « Smart food Paris – Paris&co – ouvre un nouveau programme d’incubation de la gastronomie ».

– « Paris veut capitaliser sur l’engouement pour la cuisine française », Les Échos.

– « Food tech : la ville de paris lance Smart Food Paris, la plateforme d’innovation dédiée à l’alimentation », LSA-Conso.

– « Le projet Smart Food Paris est lancé »,Stratégies.fr

– « Smart Food Paris, la plateforme parisienne d’innovation dédiée à l’alimentation », Néorestauration.com

– « Smart Food Paris s’ouvre aux Food Tech de la capitale qui réinventent l’alimentation », L’Usine Digitale.

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  • Ah ben en voilà tiens une façon de se démarquer et d’innover, en jouant sur les forces françaises. ça fait plaisir !

  • Je ne suis pas sûr que ce soit avec le constructivisme municipal qu’on fasse les meilleures cuisines. Et si on facilitait plutôt la vie des métiers de la restauration, notamment en simplifiant la réglementation et le droit du travail ?

    • Absolument d’accord… moi-même étant dans le métier, j’y vois de la tentative de récupération et d’influence idéologique. Les pouvoirs publics pensent encore une fois mieux que les consommateurs quelle type d’économie est bon pour nous.

  • Cela ne doit pas faire oublier qu’il y a énormément à faire dans le court teme avec le food  » traditionnel  » car la France est loin d’avoir exploité son potentiel. Commençons par exporter plus de fromages que les Allemands! Pour cela il faut produire beaucoup plus ce qui se vend plutôt que de vendre ce que l’on produit . le focus devrait donc être sur le marketing ( besoins des 7 milliards d’habitants), la production et la vente. L’innovation peut attendre car notre véritable valeur c’est justement la tradition!! En se trompant dans l’allocation des ressources et en confondant court et long terme on risque d’être bien déçus. Plus de 80 % du foie gras est consommé en France: il y a donc quelque chose à faire. Et on pourrait multiplier les exemples , tant il y a un savoir faire ancestral et une quantité de produits qui ont un potentiel formidable. Il faut aussi profiter tout de suite des 80 millions de touristes pour faire connaître cette offre et lancer une dynamique de vente. Encore une fois l’état est dans la comm ( pour nous faire croire qu’il est visionnaire) et les stories au lieu d’avoir les pieds sur terre.

    • « L’innovation peut attendre car notre véritable valeur c’est justement la tradition!! »

      Avec de telles déclaration la France n’est pas prête de sortir de l’ornière…L’innovation ne peut jamais attendre, c’est la priorité qui crée les emplois de demain.

      • Surtout que plus ça va plus français va signifier « arrogant » dans le monde si on ne change pas rapidement de mentalité…

      • Beau slogan, mais en cuisine, je ne vois absolument pas ce qu’apporte la stimulation de l’innovation par et pour d’autres goûts que ceux des convives.

        • Ah ok, vous ne voyez pas, dans ce cas autant ne rien faire ! Encore la mentalité à l’oeuvre..Manque de vision à long terme assez inquiétante.

          • Merci du compliment. Vous avez des arguments rationnels à l’appui de vos jugements ? En quoi dépenser l’argent du contribuable pour développer de nouvelles saveurs est-il la preuve d’une vision à long terme ? En quoi se préoccuper prioritairement des aspirations du client est-il synonyme de court-termisme et de « mauvaise » mentalité ?

            • Sweepingwawe n’a à ma connaissance pas défendu une intervention de l’état. Je comprend son sentiment, les lobbys du « traditionnel unique au monde » sont loin d’être exempts de tous un tas d’exactions partout dans le monde.

              Par exemple il y a l’histoire du cartel du parmesan italien qui a réussit à faire interdire la fabrication de parmesan partout en Europe. Ils sont aujourd’hui entrain de persécuter les fabricants de parmesan américains, qui sont des italiens qui étaient excédés par les rentiers de leurs pays et se sont exilés pour pouvoir travailler…

              Le secteur de l’alimentation reste dominé par des rentiers qui ne sont pas du tout libéraux et veulent systématiquement interdire tout changement. C’est un des secteur les plus réglementé du monde, c’est pas pour rien. Il n’est donc pas fou de se méfier de ses acteurs.

              • Ce dont vous parlez est proche du copyright, l’analogie avec la stimulation de l’innovation en cuisine serait la subvention d’ateliers d’écriture pour remplacer les ouvrages de grands auteurs pas encore dans le domaine public que les lecteurs souhaitent se procurer par des livres innovants .

                • « Ce dont vous parlez est proche du copyright »

                  Reconnaissez que c’est quand même difficilement défendable d’un point de vue libéral…

                  « l’analogie avec la stimulation de l’innovation en cuisine serait la subvention d’ateliers d’écriture pour remplacer les ouvrages de grands auteurs pas encore dans le domaine public que les lecteurs souhaitent se procurer par des livres innovants . »

                  Je ne comprend pas ce que vous voulez dire. Encore une foi je suis pour un retrait de l’état qui intervient bien trop dans le marché de l’alimentation comme partout ailleurs…

                  • Alors je ne comprends pas non plus ce que vous voulez dire. J’écris que je ne vois pas ce qu’apporte, en cuisine, la stimulation artificielle de l’innovation, je sous-entend que les clients qui aiment la cuisine traditionnelle ne doivent pas être forcés à en adopter une autre, et on me répond que je suis un vieux croûton (!) opposé au progrès. C’est le genre d’argument type des constructivistes connivents, mais ok vous êtes contre l’étatisme et je le crois.
                    Le problème doit être l’amalgame entre cuisine traditionnelle et appellation d’origine contrôlée, qui vient là comme des cheveux sur la soupe (!), et qui détourne l’attention du vrai problème posé, en filigrane parce que M. Gueham n’a pas repris le détail effrayant des critères d’ « innovation » qu’on trouve dans les liens qu’il donne : la Mairie de Paris se mêle de définir quels changements il faut apporter aux plats servis dans les restaurants et de dépenser des subventions pour ceux qui voudront bien se conformer à ces directives.
                    Personnellement, je trouve que c’est assez scandaleux, et je suis vexé de me faire traiter d’anti-innovation pour cette opinion.

                    • Je suis totalement d’accord avec votre dernier commentaire. Et je suis pour la cuisine traditionnelle. Le mal entendu vient du fait que je m’oppose au commentaire plein de wishful thinking de Prolux (« Commençons par exporter plus de fromages que les Allemands! », « Plus de 80 % du foie gras est consommé en France: il y a donc quelque chose à faire », « Il faut aussi profiter tout de suite des 80 millions de touristes pour faire connaître cette offre et lancer une dynamique de vente. »…) et que vous en avez conclu que je supportait l’initiative de l’état…

              • Exactement, mes comms n’évoquent pas l’Etat qui est une gêne pour l’innovation. Non j’en ai en effet marre de cette résistance française à l’innovation si profondément ancrée..

                • Quelle résistance française à l’innovation ? A moins d’une attaque personnelle, infondée comme vous le constateriez si vous me connaissiez autrement que sous un pseudonyme, je ne vois pas de quoi vous parlez.
                  En revanche, ce que je vois chaque jour c’est qu’il suffit en France de coller des mots comme innovation sur n’importe quel projet débile pour qu’il devienne inconvenant de s’y opposer. Nos décideurs français fonctionnent au qualificatif à la mode : durable, biodiversité, structurant, innovant, citoyen, etc. et à l’absence, voire l’interdiction, de tout sens critique. Des rapports de projets innovants, il y en a des armoires de DVD, pour des milliards d’euros payés par le contribuable, à Bruxelles. Aucun n’a trouvé sa clientèle, et c’était d’ailleurs le moindre des soucis de ceux qui les ont menés, tout l’objectif était de ramener cet argent du contribuable pour payer la « R&D ».

      • @sweeping wave
        L’innovation n’est pas la solution miracle dans tous les domaines. Bien sûr que je suis à fond pour l’innovation en génétique, en chimie , dans le numérique, dans le nucléaire etc etc…. mais il faut être pragmatique.
        Ex : le vin ( France : largement leader mondial, exportations de 10 miiliards €! ) : c’est justement le côté tradition qui se vend , ce qui n’exclut pas évidemment les nombreuses améliorations et évolutions ( santé de la vigne, techniques de réfrigération, qualité des levures etc….). Mon message est simplement qu’il ne faut pas oublier que la France a un gros potentiel avec les valeurs traditionnelles ( le tourisme en bénéficie aussi). Ne pas oublier que les évolutions sont parfois plus profitables que les espérées ruptures provenant de start up subventionnées.

    • « Il y a un savoir faire ancestral et une quantité de produits qui ont un potentiel formidable. »

      Dans beaucoup de pays des gens s’obstinent à vouloir « mettre en avant le savoir faire ancestral unique dans le monde que tout le monde achèterait si ils en connaissaient l’existence » plutôt que miser sur l’innovation et les gains de productivité…

      • Que croyez-vous qui va séduire le touriste et le Parisien lambda, la cuisine traditionnelle française ou « ‘l’agriculture urbaine, l’adaptation aux nouveaux usages de consommation, la lutte contre le gaspillage alimentaire, etc. » ?

        • Vous partez du principe que je défend l’intervention de l’état ce qui n’est absolument pas le cas.

          Je fais juste remarquer que dans tout un tas de pays il y a justement des initiatives étatiques pour promouvoir les « produits traditionnels ». On peut par exemple penser à toutes les normes sur les appellations, l’interdiction de s’appeler boulanger si on ne fait pas sa pâte ou encore les normes sur le « fait maison » en France.

          Encore une foi c’est juste l’exemple français, dans tout les pays il y a des gens comme Prolux qui s’illusionnent sur « l’énorme potentiel inexploité de nos produits traditionnels uniques au monde ». Le fait est que tout les gens du monde ne vont pas se mettre à acheter en masse du traditionnel de tout les autres pays du monde à la foi. Il y aura donc des gagnants et des perdants. Donc plutôt que de faire du wishful thinking il faut se demander pourquoi notre traditionnel serait plus « unique au monde » que le traditionnel unique au monde des autres.

          Pour vos touristes parisien c’est très bien, mais ça ne fera jamais vivre 65 millions de français. On peut imaginer que nos jeunes ont d’autres ambitions que de tourner des bouteilles de vins, gaver des oies ou saler des meules de fromage. Il faut aussi rester réaliste, le marché de la nourriture traditionnelle est un marché de niche, la plupart des gens dans le monde sont concernés par le prix de la nourriture (alors qu’ils ont tous un smartphone).

          C’est pour cela qu’il faut arrêter de se bercer d’illusions sur le « traditionnel unique au monde » et libéraliser l’économie (et donc avoir moins d’interventions de l’état) pour s’ouvrir aux innovations dans tout les secteurs.

          • On peut imaginer que nos jeunes ont d’autres ambitions que ceci ou cela, mais a) il leur faudrait faire correspondre leurs ambitions aux désirs des clients potentiels, plutôt que de leur demander d’apprécier ce qu’ils ont envie de faire, et b) si la nourriture traditionnelle est un marché de niche, alors la nourriture innovante, caractérisée par rapport à la traditionnelle par sa production dans les jardins urbains, à partir des produits en fin de validité, et écologiquement responsable, est un marché de trou d’épingle.

            • « On peut imaginer que nos jeunes ont d’autres ambitions que ceci ou cela, mais a) il leur faudrait faire correspondre leurs ambitions aux désirs des clients potentiels, plutôt que de leur demander d’apprécier ce qu’ils ont envie de faire »

              Ce qu’il faut aux jeunes c’est plus de liberté économique, de cette façon ils auront plus d’opportunités différentes, donc plus de chances de faire correspondre leurs envies aux besoins de l’économie. Ce qu’il ne faut pas faire c’est que l’état choisissent quelles entreprises ont de l’avenir et quelle entreprises ne doivent pas exister.

              « si la nourriture traditionnelle est un marché de niche, alors la nourriture innovante, caractérisée par rapport à la traditionnelle par sa production dans les jardins urbains, à partir des produits en fin de validité, et écologiquement responsable, est un marché de trou d’épingle. »

              Mais je suis d’accord pour dire que toutes les lubies des politiciens actuelles c’est du grand et n’importe quoi… Ce n’est pas une raison pour défendre les lobbys du « traditionnel unique au monde » qui ont tout un tas de régulations dont le seul but est d’entraver la concurrence à leur actif…

  • Capitalisme de connivence…. Toujours pleines de bonnes intentions, la collectivité territoriale va néanmoins comme à chaque fois rediriger une partie des ressources publiques pour l’employer à subventionner et influencer un certain secteur d’activité. Bien entendu les entreprises bénéficiaires devront respecter un certain cahier des charges éthique. Elles devront plaire à ces élus et fonctionnaires initiateurs de ce projet.

  • Quand je vois comment les mairies locales ont consciencieusement détruit absolument toute initiative de ces food trucks ultra populaires et vraiment qualitatifs qui commençaient à émerger, cela me fait doucement sourire que les même fonctionnaires pensent savoir ce que le marché attend.
    Et qu’ils aient en plus la prétention de pouvoir répondre à ces attentes me laisse hilare.

  • Si on gaspillait l’argent du contribuables ?

    Que la mairie s’occupe de l’entretien des réseaux et du ramassage des poubelles, ça sera déjà pas mal.

  • youpi, mes impôts partent en cornets de frites numérisés

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