Médias : la méfiance grandit. À qui la faute ?

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Médias : la méfiance grandit. À qui la faute ?

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 29 janvier 2016
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Depuis 2001, l’agence de communication et de gestion des relations publiques Edelman (une des plus grosses du monde) mène une enquête annuelle sur l’état de la confiance de l’opinion publique dans le monde. Les conclusions de son enquête pour 2015 sont à présent disponibles et sont intéressantes autant par les chiffres bruts que par leur évolution sur les dernières années, notamment lorsqu’on s’intéresse à la France. En substance, la population de l’Hexagone se montre de plus en plus méfiante vis-à-vis des médias et des politiciens…

Le premier point que soulève l’enquête réside dans la différence de comportement existant entre le public informé (il s’agit en gros des diplômés de 25 à 65 ans, dans le dernier quartile de revenus, et qui indiquent clairement se tenir informés) et le reste de la population : l’enquête montre que les premiers accordent plus facilement leur confiance aux « vecteurs » d’information (les médias et les politiciens), et cette différence est en France parmi les plus grandes observées. Autrement dit, il y a un décalage important entre le public informé (ou qui se déclare tel) qui conserve un niveau de confiance élevé dans les informations qui lui sont délivrées, et le reste du peuple, qui n’y croit pas.

Pire : l’enquête montre en plus que cette confiance s’érode nettement d’année en année et que l’écart de comportement observé entre le public informé et le reste de la population s’accroît, plaçant même la France dans les pays où le décalage croît le plus.

edelman - accelerating disparityCliquez pour agrandir

Et lorsqu’on regarde la confiance accordée aux institutions gouvernementales ou aux sociétés commerciales, la population globale française montre là encore qu’elle n’accorde guère de crédit à ces dernières (48% de confiance, c’est peu), mais – et c’est encore plus important – que le chiffre s’établit à 24% pour le gouvernement. En somme, les Français ne font guère confiance à leurs entreprises, et font même preuve de défiance vis-à-vis de la parole gouvernementale officielle.

edelman - business vs govt

Enfin, lorsqu’on se penche sur la confiance accordée aux médias (et, par voie de conséquence, aux journalistes), on constate le même état d’esprit : là où le reste du monde tend à accorder une confiance croissante, la France se détache de plus en plus de ses médias.

edelman - media increases

Le constat est sans appel : alors que le reste du monde semble accorder un regard confiant envers ses institutions et ses médias, les Français, au contraire, montrent tous les jours plus de défiance vis-à-vis d’eux. Mais peut-on réellement les blâmer ?

Soyons clairs. Pour les politiciens, il est assez facile de comprendre la position du Français moyen : la promesse non tenue est devenue une marque de fabrique pour l’élu typique, et les mensonges les plus évidents et les plus décontractés sont même la caractéristique essentielle qui distingue le politicien du simple brigand puisque ce dernier, lorsqu’il vous vole, ne prétend au moins pas faire autre chose que ça. Dans ce cadre, les assauts de pipeautage farouche et débridé que nous avons subi ces derniers mois n’ont pu que renforcer la tendance…

De l’autre côté, la perte de crédibilité des journalistes provient probablement d’un mélange de plusieurs facteurs, qu’on peut analyser comme suit.

    • D’une part, à force sans doute de copier-coller de l’AFP qui donne un aspect unanime aux informations dans tous les organes de presse qui se prétendent concurrents, cette notion même de concurrence et donc de recherche de l’information la plus juste s’est progressivement évanouie. Les Français comprennent confusément qu’il s’agit d’une concurrence de pacotille puisque justement, beaucoup de médias dépendent de subventions (et donc du contribuable pour vivre). Les médias actuels sont l’exemple type d’une industrie en économie administrée, même s’ils ne veulent pas l’admettre, ce qui biaise énormément la concurrence. Il devient d’ailleurs difficile de ne pas voir au moins une corrélation entre la baisse de crédibilité et la baisse de lectorat (la bonne question étant de savoir laquelle des deux entraîne l’autre).

 

    • D’autre part, l’aspect « milieu fermé » du journalisme joue beaucoup. Les analyses, les éditos « enflammés », les buzz médiatiques semblent un peu tous formatés sur le même moule. Or, de la même façon que l’ENA a largement contribué à une pensée unique en politique, les écoles de journalisme et Science Po ont certainement concouru à formater le discours médiatique, voire à l’orienter carrément. Par exemple, on ne compte plus les études qui montrent assez clairement le franc biais à gauche du journalisme français. Le traitement francophone du réchauffement climatique est presque caricatural : force est de constater que le discours sceptique a été longtemps et systématiquement tourné en dérision dans les médias français traditionnels, qui ont clairement fait le choix de n’accorder de crédit qu’à la thèse d’un réchauffement climatique anthropique. On assiste par exemple à l’habituelle déferlante annuelle d’article sur « l’année la plus chaude jamais enregistrée », sans aucune remise en perspective des informations fournies : non seulement, l’année 1998 a été plus chaude que l’année 2015, non seulement, le terme « enregistré » est trompeur, mais l’effet El Niño de 2015 est considéré comme plus fort que celui d’alors, pour un résultat moindre, ce qui tend à confirmer qu’on est loin de maîtriser réellement les phénomènes derrière les températures mondiales, et, par voie de conséquence, encore moins de pouvoir prétendre les corriger, dans quelque sens que ce soit. Cet exemple du réchauffement n’est évidemment pas le seul, mais illustre assez bien le propos : la concurrence a, pour ainsi dire, disparu.

 

    • En outre, difficile de ne pas factoriser aussi le décalage perçu par les individus entre ce qu’ils découvrent par les réseaux sociaux et ce que les médias leur relatent. Ainsi, le journalisme traditionnel semble toujours en retard sur les informations des réseaux sociaux. Ceci est parfaitement logique, le journalisme ne pouvant s’affranchir de recouper, vérifier et mettre en contexte les informations, ce qui demande du temps dont les réseaux sociaux ne s’embarrassent pas. À ce décalage s’ajoute cependant celui, moins évident à justifier, de l’intérêt porté par les uns à des sujets dont les autres ne s’occupent pas forcément, voire oublient carrément. On peut illustrer ceci avec deux faits diamétralement opposés : le premier, ce fut la noyade du petit Aylan dont la médiatisation a été essentiellement obtenue par le journalisme traditionnel, les réseaux sociaux servant très largement d’amplificateur de l’information. Inversement, les attaques à caractères sexuels de Cologne ont été d’abord relatées par ces réseaux sociaux et il a fallu un buzz médiatique sur les principales plateformes pour qu’enfin, les médias traditionnels s’occupent du phénomène, avec un temps de retard très au-delà de ce que l’habituelle vérification et collecte d’informations justifiaient.

 

Bref : décalage des traitements, milieu fermé, ersatz de concurrence, ces éléments jouent très naturellement contre le journalisme traditionnel, et en France particulièrement où la remise en question n’a toujours pas eu lieu, même après les événements de plus en plus marquants dans le pays.

Une presse de plus en plus coupée du peuple, des politiciens qui se nourrissent, à l’ancienne, des analyses de cette presse qu’on sent maintenant bien trop déconnectée… Tout ceci ne peut pas bien se terminer.

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  • Je rajouterai que cela vient aussi des journalistes qui ne prennent plus le temps de chercher la « vérité », la bonne information mais ils se contentent de reprendre pour argent comptant ce qui est dit par nos gouvernants. Un exemple simple au regard de l’article en édito du 25 janvier 2016 (http://www.contrepoints.org/2016/01/25/236539-des-departements-encore-plus-pres-de-la-faillite). Qui savait qu’une personne au RSA avec deux enfants ce faisait l’équivalent de 1700€ en restant à la maison. Qui sait que cette personne, une fois l’âge de la retraite venu, touchera le minimum vieillesse car elle n’aura jamais travaillé (environ 800€ par mois aujourd’hui) à laquelle viendra se rajouter l’APL (donc appartement quasiment payé par l’État et de fait nous pauvres pécheurs) et les diverses aides et paniers repas ? Peu le savent.

    Or qu’entend on dans les médias ? On ne peut pas vivre décemment au RSA ! Pour une personne seule (ou une famille) qui doit se loger dans une ville ou le marché est tendu, c’est à peu près vrai. Pour une personne ayant un logement social, avec ou sans enfant(s), c’est faux. Seulement, ce n’est pas politiquement correct de l’écrire car cela reviendrait à stigmatiser (pauvre terme) une population déjà fragile (pas tous !)

  • presse et politique ne peuvent que se tenir par la main : ils se nourrissent de l’argent du peuple….

  • Moi je trouve cela bien la presse Française :

    1 : on n’a pas besoin de lire plusieurs journaux, un seul suffit, ça fait des économies.

    2 : on sait tout de suite ce qui est faux ou inninterressant : c’est ce qui fait les unes.

    3 : ca permet d’allumer le feu et d’emballer le poisson à pas cher.

    • Allumer le feu avec, c’est interdit puisque c’est interdit de faire du feu, soi-disant pour des raisons écologiques.
      Emballer le poisson avec, c’est interdit pour des raisons de santé publique puisque ça n’est pas de l’encre certifiée alimentaire.
      Le mettre à la poubelle, c’est interdit, vous devez trouver une benne à recyclage — ce qui veut dire qu’ils se contenteront de changer le coin où apparaît la date et qu’ils le remettront en kiosque.

  • Brilliant. Tout est dit.
    Il faut aussi noter que le journaliste français typique se considère comme supérieur a son public, et le méprise cordialement. Il vit dans un monde de « c’est évident » et n’écoute un contradicteur qu’assez longtemps pour pouvoir le caricaturer.
    Conséquence ou cause des subsides? Aucune idée. Le constat est la: a l’instar d’un client SNCF qui se voit gratifier d’usager, et non client avec des droits qui implique un devoir du fournisseur, le lecteur n’est pas client, il est un captif un peu niais qu’il convient d’éduquer en répétant inlassablement la même chose. A force, ca devrait rentrer, c’est évident.

  • Cadeau: ce que j’ai écrit depuis 3 ans dans « Radars et justes sanctions »

    Que font les journalistes ?

    Je me pose souvent cette question ne voyant jamais ou si peu, de quotidiens, hebdomadaires et revues spécialisées, aborder l’injustice faite aux automobilistes responsables. Je les qualifie de responsable car je nomme ainsi ceux n’ayant pas eu l’intention de violer la loi. Il s’agit des conducteurs surpris par un feu rouge, un panneau pas vu, une infrastructure inadaptée. Mais qui, en bon père de famille, respectent, autant que faire se peut, les règles de conduite pour éviter tout accident.
    La seule réponse à « que font les journalistes », me semble l’intimidation faite par les pouvoirs publics.
    Pourquoi le citoyen lambda que je suis, est incité à protester de la même arme que ne prennent les journalistes, la plume.
    De fait, les contestations sont sur les forums internet, et chose surprenante même sur le forums de journaux liés habituellement au pouvoir.
    Il reste aussi quelques associations, où je vous recommande de vous inscrire au moins comme membre sympathisant, associations de défense des automobilistes. Même si vous n’êtes pas en accord avec toutes leurs propositions, force est de reconnaître qu’elles exercent un contre pouvoir constructif sans l’intransigeance des ligues n’acceptant aucun dialogue.

    Texte intégral gratuit:
    http://www.monbestseller.com/manuscrit/radars-et-justes-sanctions-texte-integral?page=1#comment-16990

  • Il a neigé au Koweit. Cela n’était jamais arrivé.
    Quel média de presse en a parlé en fRance?

    Aucun.

  • Tout cela est bidon, et d’ailleurs cela me colle éternellement à 2 chiffres très intéressant :
    – 80% des Français n’ont pas confiance dans les politiques et le taux de participation à la l’election présidentielle est de 80%…
    Et bien pour les médias et les Francais c’est exactement la meme chose, tous disent « les médias mentent », « mes médias sont partisans »,… et derrière cela, demandez a n’importe quel citoyen quels sont ces 5 sujets les plus importants, et il vous répondra bien gentillement les 5 sujets cités par les médias, et ceux les plus étalés dans les médias.
    Le peuple Francais est un peuple de mouton, qui croit etre libre de ses opinions, mais qui suit betement ce que les médias et les politiques lui disent de penser. Cela me fait penser a ces gens qui disent « la presse ment la preuve… regarde l’article du monde en parle »…. Bref les Français croient se connaitre, mais ne se connaissent pas du tout, quand il y a eu 1 prière de rue affichée dans tous les médias Français, c’est devenu le sujet principal de discussion, les agressions de Cologne, les memes qui critiquent les médias… les croient quand ils en parlent… et parlent du sujet car les médias en ont parler, sans mettre en perspective les agressions passés… puisque les médias n’ont pas fait leur travail de journaliste, en comparant le nombre d’agression en 2015 et en 2014… bref je ne veux pas lancer ce sujet, juste pour dire que les Francais ne prennent strictement aucun recul sur rien, ils digèrent bien gentillement l’information médiatique et point final. La dernière affaire Jacqueline Sauvage, dont les memes personnes qui disent que les médias sont blabla… ne parlent en ce moment que de cela, sans connaitre le debut du commencement de l’affaire… autrement que par les médias. (combien de femmes qui ont tuer leur marris ont obtenus leurs soutiens quand ce n’est pas médiatisé ?)

    Bref un bon peuple de mouton raleur. Je sais il est préférable de dire « je suis charly » ou « je suis Jacqueline Sauvage »… en France, puisque les médias m’en parlent.

  • Ce n’est pas pour rien que la presse et les médias sont surnommés  » le 4° pouvoir . Leurs propagandes influencent bien évidemment les esprits de ceux qui sont incapable de penser par eux-même ( très représentatif dans l’électorat gauchiste ).

  • « Le journalisme ne pouvant s’affranchir de recouper, vérifier et mettre en contexte les informations, ce qui demande du temps ». Où avez-vous pris que les journalistes français font quoi que ce soit de ce genre ?

  • et cela soulève une question ou une opportunité, si personne ne croit la presse, pourquoi une autre offre ne s’ impose pas?
    est ce que cela ne veut pas dire aussi que les gens ne VEULENT pas s’informer, il n’est pas impossible de penser que quand on a une idéologie et une vision du monde la vérité puisse déranger et qu’on la refuse.

    • Je ne prends mes informations que sur  » yahoo actualité  » , ce qui me permet de lire plusieurs points de vue et d’orientation politiques différentes à la fois et ensuite je fais la synthèse pour me forger une opinion .

  • Je partage l’analyse de h16 mais elle fait, je crois, l’impasse sur un point : « l’enquête montre que les premiers (les diplômés) accordent plus facilement leur confiance aux « vecteurs » d’information ».

    Le journalisme français s’est fonctionnarisé, au service d’un système qui le fait vivre bien davantage que la reconnaissance morale et pécuniaire de ses lecteurs.
    Il n’est alors pas étonnant que les diplômés, qui font plus confiance en un système qu’ils ont su intégrer, acceptent mieux que les autres les faiblesses de notre journalisme.

    • les plus diplômés seraient donc les plus naifs et les plus incapables d’esprit critique ?

      • Perso je suis allé voir dans l’étude quels étaient les critères pour le « public informé » et je lis :

        Informed Public ‣ 8 years in 20+ markets ‣ Represents 15% of total global population ‣ 500 respondents in U.S. and China; 200 in all other countries Must meet 4 criteria: ‣ Ages 25-64 ‣ College educated ‣ In top 25% of household income per age group in each country ‣ Report significant media consumption and engagement in business news.
        ________
        Donc en final ça relativise pas mal puisqu’on exclut pas mal de monde et qu’ils filtrent surtout sur le revenu (top quartile) et une consommation de media. Pour ma part je ne comprends pas trop le sens de « engagement in business news ».

        En final c’est comme si on recherchait ceux qui aiment la glace à la pistache parmi les consommateurs de glaces à la pistache… 😀

        http://www.edelman.com/insights/intellectual-property/2016-edelman-trust-barometer/state-of-trust/

        • Bien vu.
          Nos diplômés retenus dans le sondage sont donc aussi de gros consommateurs de médias.
          On peut alors en effet supposer que, statistiquement, ils ne consomment pas un produit qu’ils jugeraient médiocre.
          Encore que pour ma part je consomme de la glace à la pistache et suis diplômé mais que, si j’aime la glace à la pistache (en été), je trouve le niveau de nos journalistes professionnels de l’écrit plutôt faible, avec quand même de nombreuses exceptions.

  • « les écoles de journalisme et Science Po ont certainement concouru à formater le discours médiatique, voire à l’orienter carrément. »

    Je ne pense pas les journalistes assez armés intellectuellement pour concevoir et soutenir des idéologies cohérentes et structurées. Il y a derrière ces formations des gourous – philosophes, sociologues ou autres pontes ses sciences molles – qui manipulent les journalistes en graine, des esprits malléables et en recherche d’une grande cause à défendre.

  • Ce que je vois surtout chez les journalistes de télé c’est l’impossibilité d’argumenter devant un invité qui sort une énormité.
    Hier José Bové sur BFM qui sort que les agriculteurs c’est le seul métier où l’on vend à perte.
    Le journaliste acquiesce pratiquement au lieu de lui répondre que agriculteur c’est le seul métier où on produit en quantité sans se soucier du prix et des besoins du marché et qu’une entreprise stopperait sa production (ou déposerait le bilan) si elle devait vendre 80 ce qui lui revient à 100.

    • Je trouve en effet que nombre de journalistes sont peu cultivés. Ils gobent très souvent ce que leur disent les personnes interviewées sans aucune réaction. On ne leur demande pas de prendre position pour ou contre ce qu’ils entendent mais de commenter objectivement pour permettre aux auditeurs, aux lecteurs de se faire une opinion « saine ». Mais je rêve…ils n’en ont pas la capacité trop souvent.

    • Que ce soit Bruce Willis et son nouveau film, G.-E. Sérallini et son dernier torchon, ou Leclerc et sa nouvelle gamme de produits on assiste systématiquement au même genre de promo pas même déguisée, devant des journalistes qui ne font que passer les plats. Même s’ils en avaient la capacité, il ne leur serait pas possible d’opposer la moindre contradiction à leur invité sans fatalement heurter les sponsors, la direction de la chaîne, les agendas politiques ou que sais-je. ne vous leurrez pas, ce qui est placé entre les pages de publicité, c’est encore de la publicité.

  • Mdr toujours plus de démagogie, seule une infime partie des gens au RSA et percevant le minimum vieillesse touche ce montant la…
    L’écrasante majorité en est loin .
    et puis 1700e c’est quoi quand t es parent avec 2 gosse un mi temps+ le rsa + les allocs sous conditions de ressource si le parent est bon gestionnaire je doute qu il aille en vac ou au resto chaque semaine? En auvergne et limousin on pourrait les taxer de mener la belle vie à Paris ou Bordeaux j en doute fortement.
    Combien de personne touchent un tel montant c’est ca le plus important sinon ca reste des chiffres pour faire de la comm bien démago.
    et les deux enfants? Majeurs,mineurs, encore à charge? Logement social=hlm?
    Les prix des hlm cachent de fortent disparité selon les villes donc à prendre en compte et la taille de l appart etc…
    Polémiquer pour polémiquer ne sert à rien,
    ce qui est plus grave c est la nouvelle loi pour le mi temps a 24h mini par semaine et pas en dessous: plus de chomeurs et donc plus de prestation mais pourquoi les blamer l’optimisation et aussi rationnel chez les plus haut revenus que chez les plus bas. Les un pour payer le moins d impot les autres pour pouvoir toucher un max de prestation: quel hypocrite aurait l’ arrogance de dénoncer le comportement de ces derniers?

    • Journal gratuit. Si vous n’êtes pas le client, vous êtes le produit. Vous voulez quoi ? Que le dépliant de chez Carrefour fasse de la pub pour le magasin Super U ?

      • Ça reste vendu comme de l’information, puisqu’une distinction est faite entre ces publireportages et les encarts publicitaires clairement présentés comme tels.

        • vendu ? un truc gratuit…

          La réglementation de la commission paritaire sur la publicité dans les journaux ne concerne que les publications bénéficiant de tarifs postaux subventionnés… et ne concerne donc pas les gratuits.

  • Vivant à l’étranger, il évident que la presse, la télé, la radio est marxiste
    Lisant de loin en loin le Figaro ou le point je les classe de centre-gauche ce qui fait de moi un tri arc pour les commentaires.
    Heureusement que contrepoints et d’autres respectent la liberté de pensée si combattue par les énarques à pensée unique, qui sont tous les jours confrontés dans leurs mensonges éhontés

  • les médias et les journalistes sont-ils au service de la vérité ?

    les médias et les journalistes ne sont-ils plus que des propagandistes ?

    Quel est l’objectif des propriétaires des médias ?

    Ces questions méritent d’être posées

    personnellement, médias privé ou médias public je ne vois pas de différence

    Il est utile, l’auteur de cet article aurait pu le proposer, de relire la Charte des journalistes pour mesurer à quel point « l’écart » ( euphémisme ! ) est considérable entre la théorie et la pratique, pratique que nous subissons à chaque instant.
    Sans des médias de qualité, libres, neutres et pluralistes , existe-t-il encore une démocratie ?

    est-il permis de mettre cette Charte en lien

    Charte d’éthique professionnelle des journalistes (SNJ, 1918/38/2011)

    http://snj.fr/node/19

    • « Sans des médias de qualité, libres, neutres et pluralistes… »

      Réfléchissez un peu à ce que vous écrivez svp.
      – La qualité est la propriété qu’a un produit de répondre à un besoin : l’information produite par un journaliste communiste est de qualité pour un communiste. Tous les medias sont de qualité pour leur clients respectifs.

      – Libre ? Vous en voyez beaucoup des medias non libres ?

      – C’est quoi la pluralité ? Donnez des subventions à des idées minoritaires qui n’ont pas assez de clients pour pouvoir vivre par elles-mêmes ?

  • ce qu’on disait déjà il y a plus d’un siècle sur le métier de journaliste :

    « À New York, lors d’un banquet, le 25 septembre 1880, le célèbre journaliste John Swinton se fâche quand on propose de boire un toast à la liberté de la presse :

    « Il n’existe pas, à ce jour, en Amérique, de presse libre et indépendante. Vous le savez aussi bien que moi. Pas un seul parmi vous n’ose écrire ses opinions honnêtes et vous savez très bien que si vous le faites, elles ne seront pas publiées. On me paye un salaire pour que je ne publie pas mes opinions et nous savons tous que si nous nous aventurions à le faire, nous nous retrouverions à la rue illico. Le travail du journaliste est la destruction de la vérité, le mensonge patent, la perversion des faits et la manipulation de l’opinion au service des Puissances de l’Argent. Nous sommes les outils obéissants des Puissants et des Riches qui tirent les ficelles dans les coulisses. Nos talents, nos facultés et nos vies appartiennent à ces hommes. Nous sommes des prostituées de l’intellect. Tout cela, vous le savez aussi bien que moi ! » »

    (Cité dans : Labor’s Untold Story, de Richard O. Boyer and Herbert M. Morais, NY, 1955/1979.)

  • « Or, de la même façon que l’ENA a largement contribué à une pensée unique en politique, les écoles de journalisme et Science Po ont certainement concouru à formater le discours médiatique, voire à l’orienter carrément. »

    Raisonnement qui me paraît erroné dans la mesure où environ 85% des journalistes actifs aujourd’hui ne sortent pas d’une école de journalisme.

  • Pro domo

    (comme dirait Najat)

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