L’extinction de l’antisémitisme

Le Juif n’est plus le bouc émissaire des sociétés occidentales.

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The Jews of Antwerpen Credits Charles Roffey (CC BY-NC-SA 2.0)

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L’extinction de l’antisémitisme

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 20 février 2016
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Par Guy Sorman.

The Jews of Antwerpen Credits Charles Roffey <a href="https://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/2.0/">(CC BY-NC-SA 2.0)</a>
The Jews of Antwerpen Credits Charles Roffey (CC BY-NC-SA 2.0)

Bernie Sanders, candidat à la Maison Blanche, est juif : qui s’en soucie ? Nul n’en fait mention dans la campagne, les électeurs y sont indifférents. Ce n’aurait pas été le cas il y a une génération : rappelons que, jusque dans les années 1960, les universités américaines opposaient de fait un numerus clausus aux candidats juifs. En France, le nouveau président du Conseil constitutionnel, la plus haute instance juridique, Laurent Fabius, est d’origine juive : le fait est passé inaperçu. La nouvelle ministre de la Culture est juive : aurait-on imaginé cela au pays de l’affaire Dreyfus et du Maréchal Pétain, le collaborateur le plus enthousiaste du nazisme ? En Espagne, les descendants des Juifs expulsés en 1492, s’ils le demandent, peuvent retrouver leur nationalité d’origine. On m’objectera, en France surtout, où la communauté juive est en majorité issue d’Afrique du Nord, que des Juifs sont victimes d’actes criminels. Rarissimes, ils sont commis par de jeunes Arabes qui reconstituent, dans leurs quartiers de Paris ou Marseille, le conflit israélo-palestinien. Or, on ne saurait confondre antisionisme et antisémitisme.

L’antisionisme est fondé sur une situation réelle : les Palestiniens ne sont pas mythiques, leurs revendications non plus, bien que difficiles à satisfaire. L’antisémitisme, lui, était entièrement mythique : le Juif n’était pas une personne réelle, mais une construction, mystique et politique. L’extermination des communautés juives, qui commence en France et en Allemagne aux environs de l’An Mille, puis dans le sillage des Croisades, débute presque toujours par une accusation de crime rituelle : un enfant chrétien aurait été égorgé pour que son sang soit mêlé à la confection du pain de la Pâque juive. Les ultimes pogroms, en Russie, au début du XXe siècle, démarrent encore sur ce mythe.

Pendant mille ans, le Juif fut, en Occident, le bouc émissaire de référence qui explique mauvaises récoltes, crises économiques, faillites bancaires. Pendant mille ans, les Juifs supposés tous riches alors qu’ils vivent à peu près tous dans la misère, seront expulsés, massacrés, dépouillés de ce qu’ils ne possèdent pas. Et l’antisémitisme ordinaire se fonde sur l’accusation de “déicide”, jusqu’à ce que le Concile Vatican II efface cette mention de l’office de Pâques. Ce caractère mythique de l’antisémitisme est attesté par l’absence de relation entre le nombre de Juifs et la virulence de l’antisémitisme : quand éclate l’affaire Dreyfus, ils ne sont pas soixante mille en France et occupent un rang médiocre dans la société. Dreyfus lui-même n’est qu’un modeste colonel. Lorsque Hitler prend le pouvoir en 1933, les Juifs en Allemagne ne sont pas cent mille. En Pologne, où subsiste aujourd’hui un modeste courant antisémite avec radio et journaux, les Juifs ont disparu : le Juif n’est pas nécessaire à l’antisémitisme.

Une nouvelle objection que l’on entend en France, reprise par la presse new-yorkaise aux aguets : 7 000 Juifs français émigreraient, chaque année, preuve que vivre juif en France est insoutenable. Mais ce chiffre, 1% environ de la population juive, est trompeur car il mêle les exilés économiques – qui ne sont pas que Juifs – avec ceux qui, pour des raisons religieuses, souhaitent poursuivre leur vie en Israël.

Rendons-nous à l’évidence, le Juif n’est plus le bouc émissaire et c’est à peine s’il se distingue de la population non juive. Parce que les Juifs se sont intégrés ? Ceci n’est pas une explication, car les Juifs ont toujours manifesté un patriotisme étonnant partout où ils furent en exil : en 1914, mes ancêtres, juifs autrichiens, combattaient dans l’armée autrichienne et mes ancêtres russes dans l’armée du tsar. Je n’avais pas encore d’ancêtres français, mais nul doute que, comme Dreyfus, ils se seraient précipités au front.

Ce ne sont pas les Juifs qui ont changé, mais la société occidentale. La découverte de la Shoah en 1945, bien entendu, a révélé à jamais que l’antisémitisme était diabolique, mais ce n’est pas la seule explication de la fin de l’antisémitisme ; il a d’ailleurs persisté en Pologne, dans la Russie stalinienne, voire dans la France de l’immédiat après-guerre : je peux en témoigner, certains de mes professeurs de lycée étant ouvertement antisémites. Je daterai plutôt la fin de l’antisémitisme du Procès Eichmann en 1961, qui révèle la médiocrité de cette idéologie. Cette “banalité du mal”, selon la philosophe Hannah Arendt, fait qu’aucun bureaucrate (“je suis un bureaucrate qui a obéi aux ordres”, se défend Eichmann), ni aucun intellectuel ne peut plus, après ce procès, se dire antisémite : l’antisémitisme, qui fut en Europe chez des intellectuels chrétiens à droite, anticapitalistes à gauche, une posture élégante, devient, après Eichmann, grotesque. Il s’en suit Vatican II, en 1962, déjà cité, dont l’influence reste fondamentale : l’Église est devenue sincèrement philosémite.

Pour ceux qui, en France, en Belgique, aux Pays-Bas, me considèrent trop optimiste, en raison d’attentats qui mêlent antisémitisme à l’ancienne et antisionisme contemporain, je réplique qu’en 1940, la police française avait déporté ma famille ; maintenant, elle la protège. Pour conclure sur une note moins optimiste, force est d’admettre que les nations semblent ne pas pouvoir se passer d’un bouc émissaire. Dans ce rôle tragique, l’Arabe n’a-t-il pas remplacé le Juif ? C’est envisageable et ceci invite à lutter contre l’islamophobie sans attendre une Shoah ou une affaire Dreyfus. Je ne néglige pas le “radicalisme islamique”, mais voila un tout autre sujet.

Lire sur Contrepoints notre dossier spécial antisémitisme.


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  • Effectivement, le départ de juifs français est aussi lié à un désir de quitter un pays devenu beaucoup trop socialiste.
    Il est facilité en cela par la situation particulière de beaucoup de juif: envie d’Israël, famille ou amis à l’étranger, …

    Par contre, les thèmes antisémites classiques sont encore bien vivace. La différence c’est qu’on ne les entends presque plus dans la bourgeoisie française classique, et qu’ils se concentrent chez les populations musulmanes dans un mélange antisioniste/antisémite.

  • Vous avez raison de dire que l’antisémitisme des années 30 n’est plus. Il n’est franchement pas besoin d’être un sociologue ou un historien émérite pour en faire le constat!

    De là à dire qu’il n’y a plus d’antisémitisme en France, que c’est juste un antisionisme blabla on croirait que vous n’avez jamais lu un article de Thierry Meyssan et son « Réseau Voltaire » qui salit un nom illustre, ni entendu Soral, ni tout ces blogs et même ces livres complotistes qui désignent les Juifs et Israël comme maître du monde, maître des médias, qui vont jusqu’à ourdir de méprisables attentats parisiens sous faux drapeaux pour incriminer les pauvres ch’ti islamistes qui veulent juste vivre leur religion de paix et d’amour sans faire de mal à personne.

    Je vous entendrais déclarer tout cela devant moi, je crois bien que je devrais faire un violent effort pour ne pas vous secouer comme un prunier, dans le but vain de vous sortir de votre illusion. Mais je suppose que cela vient du fait que vous n’avez jamais traversé certains quartiers avec une kippa sur la tête. Il y a quand même un gouffre entre le raisonnable optimisme et le déni!

  • Il y a deux autres raisons : la mondialisation ( les juifs étaient en avance sur ce point par la force des choses et cela les différenciait des autres) et la montée des individualismes et des communautarismes ( chacun fait un peu ce qu’il veut et vit selon les règles de sa communauté).
    N’oublions pas non plus tout l’arsenal juridique et médiqui a été mis en place pour interdire de dire

  • ( suite)
    L’arsenal juridique et médiatique qui font que presque plus personne ( en France) n’ose dire quoi que ce soit sur les juifs. Même les vérités et les faits ne sont pas mentionnés par peur d’être jugé anti sémite. Donc oui, l’antisémitisme a bien disparu mais la liberté d’expression aussi.

    • Les juifs en avance sur la mondialisation, c’est-à-dire ?
      En France, une majorité d’européens d’origine n’a rien contre les juifs (en privé ou en public). Les afro-maghrébins, c’est une autre histoire.

  • Votre article est volontairement provocateur et humoristique . C’est vrai que l’occidental « vanilla » comme disent les américains s’est à peu près détourné de l’antisémitisme. Maintenant je ne suis pas tres optimiste sur l’avenir, car ce rejet de l’autre ancien a muté chez les occidentaux par un rejet des nord africains musulmans (à tort ou à raison) ceci est tres fort dans les pays de l’Est . Et en parallèle , les nord africains de culture musulmane font allègrement la fusion entre anti sionisme et antisémitisme . Si je puis me permettre un trait d’humour , tout se passe comme si , lassés de n’avoir de persécuteur intérieur , nous avons importé un ennemi de l’extérieur , juste pour maintenir la pression (habituelle) ?

    • « volontairement provocateur et humoristique », je dois dire que même en relisant, ça ne me paraît pas évident. Oui, le monde des salons a perdu beaucoup de ses antisémites, mais la rue et les cours d’école ont pris des accents inimaginables il y a 50 ans.

  • Bonjour: je lis: »Lorsque Hitler prend le pouvoir en 1933, les Juifs en Allemagne ne sont pas cent mille. »
    Comment se fait-il que partout on évoque le chiffre de 6 millions pour la Shoah?
    Y aurait-il des vrais et des faux Juifs? De qui parlez-vous dans votre article?
    A ce propos je cite la déclaration récente d’un Rabin qui a prétendu (et cela a déclenché une polémique) que la Shoah n’a concerné que 1 million de Juifs selon la définition du Talmud alors qu’Hitler a pris une définition différente plus extensive semble-t-il.
    Votre article passe complètement à coté de la question de l’antisémitisme.

    • « Bonjour: je lis « Lorsque Hitler prend le pouvoir en 1933, les Juifs en Allemagne ne sont pas cent mille.»
      Comment se fait-il que partout on évoque le chiffre de 6 millions pour la Shoah? »

      Vous êtes au courant que l’Allemagne nazie a envahi toute l’Europe ? La plupart des juifs exterminés par les nazis étaient des polonais : https://fr.wikipedia.org/wiki/Shoah#Les_victimes_par_pays

    • « Comment se fait-il que partout on évoque le chiffre de 6 millions pour la Shoah? » Les nazis n’ont pas exterminés que les juifs allemands mais l’ensemble des juifs d’Europe (enfin des territoires qu’ils contrôlaient).
      La Shoah ne concerne pas que les juifs allemands mais l’ensemble des juifs européens.

      On estime qu’1 % de la population était juive en Allemagne. Hitler est le premier à avoir dénoncé le fameux 1 % qui soi disant contrôlait toutes les richesses de l’Allemgne. Pour les nazis, c’était le fameux 1 % (de juifs) qui étaient responsable de tous les malheurs de l’Allemgne.
      Moi quand j’entends un gauchiste parler du 1 %, je ne peux m’empêcher de penser aux discours des nazis qui étaient extrêmement similaires. Critiquer le 1 % vient du nazisme. Il est étonnant de voir à quel point la gauche a des discours très proches de ceux des nazis.
      Un autre exemple: la banque la plus critiquée par les gauchistes et anticapitalistes c’est Goldman Sachs. Goldman Sachs subit bien plus de critiques comparativement que d’autres banques du même genre. Quelle est la particularité de cette banque ? D’être à la base une banque juive. C’était le symbole pendant longtemps de la banque juive. Jusqu’à la fin des années 40, Wall street était divisé entres banques protestants et banques juives (la plus connue c’était Goldman Sachs). Goldman Sachs a subi bcp de fantasmes chez les antisémites pendant très longtemps (notamment les nazis).
      Je ne dis pas que Goldman Sachs n’est pas exempte de critiques. Il est normal de critiquer cette banque qui a certaines pratiques immorales. Sauf qu’il y a un acharnement particulier contre cette banque (par rapport à d’autres banques qui ne valent pas mieux que Goldman Sachs). Il y a énormément de fantasmes à l’égard de Goldman Sachs (qui soi disant contrôlerait le monde). Il est clair que ces fantasmes et cet acharnement sont l’héritage de l’antisémitisme (à l’égard de cette banque). On ne peut être que frapper entre la similitude de discours antisémites d’autan à l’égard de cette banque et certains discours actuels à l’égard de cette banque.

      Des études ont déja montré une corrélation entre anticapitalisme et antisémitisme. Il y a notamment cette étude qui démontre que l’antisémitisme dans un pays/région semble venir avec une haine de la finance ce qui cause le sous-développement relatif.
      http://www.economist.com/news/finance-and-economics/21625878-new-research-finds-link-between-persecution-jews-and-distrust
      Il y a certaine logique: dans l’esprit de la plupart des gens, les juifs sont riches. Donc pas étonnant que les gens haissant les riches haissent les juifs qui sont vus comme de riches capitalistes. Il suffit de lire les écrits de Marx à l’égard des juifs. On voit à quel point il haissait les juifs (alors qu’il est d’origine juive) qu’il considérait comme des capitalistes cupides adorant l’argent.

  • Seriez vous entrain de dire que les gens ne croient plus au complot juif ? Que dire de certains mouvements de gauche, Alain Soral par exemple ?
    Il y a beacoup de monde aujourd’hui, des nord africains ou pas, qui croient en multiples théories de complots impliquant « les juifs » dans les premiers rangs.

  • … « l’arabe n’a t-il pas remplacé le juif »… J’ignorais que M. Sorman parlât la langue du politiquement correct. On croirait lire Plenel et Libération. Chien de garde de la bien-pensance progressiste M. Sorman?

    • Allez encore un cout du « politiquement correct », avoir un avis différent du votre vous range dans le « politiquement correct », qu’est-ce qu’il y a plus de politiquement correct que de dire « roh les méchants musulmans et les gentils occidentaux » ? Est-ce que critiquer l’islam en France, alors que 75% de la population dit que l’islam n’est pas compatible avec la France, n’est-il pas le symbole ultime de la bien pensance et du politiquement correct ? Et ne me sortez pas l’éternel couplet, sur les méchants médias qui sont tendance pro islam, car cela voudrait dire que 1) vous n’ouvrez pas le Figaro, le Point, l’Express, Valeurs actuelles,…. que 2) vous ne regardez pas Manuel valls parler d' »islamofascime » qui est un terme bien marqué anti-islam,… bref… allez retourner voir vos bien pensant qui sont dans votre mode de pensée.

      • Allez! Encore un commentaire d’un quidam qui ne sait pas lire, ou qui feint de ne pas comprendre!

        Cessez de me faire des procès d’intention. Ais-je jamais dit que je lisais pas les publications que vous citez? Je ne vous ai pas attendu pour comprendre l’islamofascisme, je n’ai pas besoin des coups de mentons du Catalan pour cela. IL existe moult ouvrages pour comprendre cette idéologie et ses mécanismes.

        Concernant les religions et l’islam en particulier, je vous renvois à Houellebecq. Concernant la bien-pensance de la gauche telle qu’elle est incarnée par ces bobos progressistes tels que Plenel, Joffrin, Sorman, je vous la laisse bien volontiers.

  • Re bonjour, vous évoquez l’affaire Dreyfus qui est présentée comme un exemple d’abomination antisémite.
    Une étude attentive du dossier montre que le début de l’affaire est une erreur judiciaire causée par le fait que les « experts graphologues » n’ont pas respecté la règle qui veut que les experts ne se concertent pas entre eux. Un des « experts » a influencé les autres avant le procès. On ne sait pas pourquoi et on pourrait peut-être dire que c’est par antisémitisme mais on n’en a pas la preuve. Il se trouve que l’écriture de Dreyfus était ressemblante à l’écriture du vrai coupable. A partir de ces « expertises » le tribunal a condamné.
    C’est par la suite que le dossier a été déclassifié et alors le bordereau a été rendu public. De nombreux autres « experts » ont alors donné leur avis. La majorité a dit que ce n’était pas l’écriture de Dreyfus mais une minorité a aussi dit que c’était la sienne (preuve que l’écriture était ressemblante).
    Vous voudrez bien noter que si cette affaire s’était passée dans le système Américain où la défense à le droit d’enquêter et de présenter ses experts, cette erreur judiciaire ne se serait pas produite.

    • « vous évoquez l’affaire Dreyfus qui est présentée comme un exemple d’abomination antisémite » l’affaire Dreyfus est surtout manipulé et instrumentalisé par la gauche aujourd’hui. Elle a réussi un tour de passe en déformant l’histoire pour faire croire que d’un côté, il y avait les ordure réactionnaires catholiques de droite qui étaient des antisémites s’opposant à Dreyfus et de l’autre, les gentils socialistes de gauche qui ont pris le parti de Dreyfus.
      La vérité est tout autre: il y avait un puissant courant à gauche et dans le socialisme (surtout chez les syndicalistes et ouvriers) qui était anti Dreyfusards. Ils haissaient Dreyfus et faisaient preuve d’antisémitisme. Ils considéraient que Dreyfus était un bourgeois et que le lobby juif capitaliste essayait de le faire libérer alors qu’il était coupable.
      Quand aux socialistes et gens de gauche le défendant, j’ai trois remarques à faire:
      la première, bcp d’entre eux ont commencé à défendre Dreyfus de manière très tradive et avant, ils étaient les premiers à hair Dreyfus.
      La seconde, c’est que leurs motifs pour défendre Dreyfus n’étaient pas tjs très nobles càd qu’une bonne parti des dreyfusards socialistes l’étaient pas parce qu’il aimait Dreyfus ou qu’ils rejettaient l’antisémitisme mais par anti militarisme. L’armée était haie par une bonne partie des socialistes et des gens de gauche ce qui fait que certains d’entre eux ont rejoint le parti de Dreyfus uniquement par haine de l’armée et des militaires.
      L’idée qu’il y avait une France coupée en deux n’est pas fausse mais ce que l’on oublie souvent de dire c’est qu’au sein des deux camps, il y avait des gens se haissant entre eux. Certaines haines entre dreyfusards étaient encore plus vives et ont duré bien après que la haine entre les deux camps.
      La troisième, c’est que les dreyfusards socialistes ont en général fini dans la collaboration pendant la guerre. A lire sur le sujet: « Les Dreyfusards sous l’Occupation » de l’historien Simon Epstein.
      A noter que les premiers dreyfusards venaient des cercles libéraux

      • J’ai oublié quelque chose: il y avait aussi chez la gauche un courant qui se revendiquait neutraliste (autrement dit qui se disaient neutre) car ils considéraient que cela ne les concernaient pas vu que c’était une affaire de bourgeois

  • J’ai l’impression que Guy Sorman a pas vu la vidéo « 10 Hours of Walking in Paris as a Jew »
    https://www.youtube.com/watch?v=AltyhmrIFgo

    J’ignore à quel point on peut se fier à cette vidéo mais l’antisémitisme a l’air en grande forme plutôt qu’en extinction.

    • Ils ont fait le même genre de vidéo, pour les femmes, les blancs, les arabes,… C’est sur que si tu retires 99% du contenu, tu peux orienter la vidéo comme tu veux. C’est de la vidéo de propagande qui est sorti pour pousser les juifs a faire leur alyah, bref.

    • L’expérience de marcher dans Paris avec une kippa a été refaite par un journaliste d’Envoyé spécial:
      http://tvmag.lefigaro.fr/le-scan-tele/polemiques/2015/10/16/28003-20151016ARTFIG00274-est-il-dangereux-de-porter-une-kippa-en-france-envoye-special-a-tente-l-experience.php
      Pendant 12 jours et 120 km ce journaliste affirme n’avoir jamais été pris à partie, y compris dans les quartiers chauds.
      Qui croire ?

      • J’ai du mal à croire qu’un juif se promenant dans une cité ne se ferait pas agressé.
        La plupart des juifs portant une kippa ont déja subi des agressions venant tjs du même type de population. Les auteurs de ces agressions ne sont jamais des francais « de souche ».
        Alors, pour répondre à votre question: avoir une kippa n’est pas dangereux si on est dans un quartier peuplé de Francais « de souche » mais si vous êtes dans des quartiers avec une autre type de population (que je ne citerais pas), c’est dangereux. Il faut être stupide et/ou suicidaire pour se promener dans un quartier peuplé d’un certain type de population avec une kippa.

      • La communauté juive est non seulement confronté à une immigration vers Israel mais aussi à une immigration interne en France. Je connais des juifs (c’est un phénoème qui prends de l’ampleur) qui ont déménagés en France tout cela pour fuir un certain type de population (que je ne citerais pour ne pas me faire traiter de raciste). Bcp de juifs ont peur de mettre leurs enfants dans certaines écoles car ceux ci risqueraient d’être agresser. C’est une réalité: les juifs fuient un certain type de la population

  • Groupes antisémites? ne doit-on pas non plus parler des groupes d’extrême gauche?
    Perso, j’ai entendu parler du « sale petit juif hongrois » devant la permanence d’un grand parti de gauche et en présence d’un futur ministre de la ville de la république, à Palaiseau, et sans que celui ne bronche

  • On parle peu de l’antisémitisme de gauche qui existe pourtant.
    Le vieux problème de l’antisémitisme larvé de la gauche (anglaise):
    http://www.ft.com/cms/s/0/d6a75c3c-d6f3-11e5-829b-8564e7528e54.html#axzz40gupL79h

  • Aux USA, il y a aussi un problème d’antisémitisme de gauche dans les universités: http://www.thetower.org/article/in-the-safe-spaces-on-campus-no-jews-allowed/

  • Le socialisme a comme source l’antisémitisme. Les premiers socialistes étaient des antisémites notoires qui étaient socialistes par antisémitisme.
    http://www.dailymotion.com/video/x21zhv0_l-antisemitisme-aux-sources-du-socialisme-1-2_school
    http://www.dailymotion.com/video/x21zi3y_l-antisemitisme-aux-sources-du-socialisme-2-2_school
    Marx, Engels, Alphonse Toussenel , Charles Fourrier,….étaient de fervents antisémites. L’homme qui a forgé le terme de « socialisme », le révolutionnaire français du XIXème siècle Pierre Leroux était un fervent antisémite.
    Wilhelm Marr, un gauchiste radical allemand du XIXème siècle, qui est l’homme qui a popularisé le mot antisémitisme (en l’approuvant) disait : « L’antisémitisme est un mouvement socialiste, plus noble et plus pur encore dans sa forme que la sociale-démocratie ».

    Je ne peux que vous conseillez de lire l’historien Robert Wistrich considéré comme le plus grand spécialiste de l’antisémitisme notamment ses ouvrages: A Lethal Obsession: Anti-Semitism from Antiquity to the Global Jihad et From Ambivalence to Betrayal : The Left, the Jews, and Israel

    quelques citations de Marx et Engels: http://turquetto.blogspot.com/2012/07/lantisemitisme-virulent-et-ordurier-de.html

    • Proudhon, était virulemment antisémitisme (et aussi antiféministe) :
       » … Le Juif est par tempérament antiproducteur, ni agriculteur, ni industriel, pas même vraiment commerçant. C’est un entremetteur, toujours frauduleux et parasite, qui opère, en affaires, comme en philosophie, par la fabrication, la contrefaçon, le maquignonnage. Il ne sait que la hausse et la baisse, les risques de transport, les incertitudes de la récolte, les hasards de l’offre et la demande. Sa politique en économie est toute négative ; c’est le mauvais principe. Satan, Ahriman, incarné dans la race de Sem »

      Jules Guesde et Jean Jaurès (deux poids lourds de la gauche francaise) étaient aussi de fervents antisémites. http://turquetto.blogspot.com/2012/06/lantisemitisme-et-lantimaconnisme-de.html

      Je pourrais continuer longtemps comme cela à citer tous les penseurs de la gauche francaise qui étaient antisémites

      • Quand je parlais de la gauche francaise dans mon précédent commentaire, je voulais dire: du socialisme francais.
        Socialisme et gauche sont deux choses de différents. A l’époque, toute la gauche francaise n’était pas socialiste. Il y avait d’autres courants dans la gauche francais

  • A lire: « L’antisémitisme de gauche au XIXème siècle » de Marc Crapez

    • désolé, je me suis trompé de lien (même si celui est intéressant, il ne concerne pas directement le sujet). Malheureusement, je trouve plus le lien que je voulais mettre

  • Admettons que le FN de Marine Le Pen, parti qui n’a pourtant pas ma sympathie, abandonne l’antisémistime du FN originel.
    Reste à se boucher la narine gauche, du côté des extrêmes.

  • La distinction entre l’antisémitisme et l’antisionisme parait à première vue claire et nette. Sauf que…Quand, sur un site internet (y compris Contrepoints), un débat s’engage sur Israel, la Palestine, les bloggers commencent par employer des arguments rationnels, où il est question d’éthique, de droits de l’homme, etc. Au fur et à mesure que le débat se prolonge, les rédacteurs s’énervent. Il vient toujours le moment où ils craquent. L’antisioniste bave une insulte antisémite et le masque tombe.
    Comme l’a dit très justement un intervenant, la frontière entre le discours contre le complot juif mondial et le discours contre la haute finance apatride, cette frontière est poreuse. Ecoutez Mélenchon si vous n’êtes pas convaincu.
    Bien sur, les gens bien dans leur peau, satisfait de leur sort, n’ont aucune raison d’être antisémites. Celui-ci est l’une des traductions des rancoeurs, des frustrations, des frayeurs individuelles et collectives contre le cours des choses. Le malheur est que nous sommes à une époque où les frustrations et les peurs sont nombreuses.
    Cela fait longtemps, à peu près deux cents ans, que les Juifs libéraux claironnent la mort de l’antisémitisme. On a vu les résultats…

    • C’est un faux débat, pour disqualifier l’antisionisme. C’est la vieille stratégie « sosracisme » qui consistait et consiste encore a qualifier toutes critiques d’un état, d’une petite partie d’une communauté,…. En raciste integral. Aujourd’hui critiquer un tant soit peu Israël est considéré comme antisémite (c’est Valls lui même qui le dit, l’antisionisme est de l’antisémitisme.) sauf que lorsque on critique a longueur de journée la Russie, l’Arabie Saoudite ou la Corée du nord,… Par exemple, on ne parle pas de racisme.
      Il y a quelque chose de concret sur israël et la Palestine. L’Angleterre a donner des terres definis, ONU ayant donner son aval…. Aujourd’hui l’Israël colonise des terres qui ne sont pas les siennes (et peu importe si elles sont palestiniennes ou non) et cela est illégal… Ça c’est être contre la colonisation de ce pays, donc c’est la définition moderne de l’antisionisme. Être pour la suppression totale de l’État d’Israël est une bêtise sans nom, tout autant que soutenir un pays qui colonise par la force des territoires. Il y a, de mémoire, environ 50% de la population israélienne qui est contre la colonisation. Si israël arrêtait de coloniser, nombre dantisionistes n’auraient plus d’intérêt de l’être, et l’antisémitisme qui est née chez certains a cause de cela disparaitrait… Maintenant on peut croire le contraire… Mais c’est ce qui se pratique depuis 70ans et a priori ça marche pas la colonisation.

      Bref vieux débat qui n’en finira sans doute jamais, la majorité guerrières des 2 camps (Tsahal et Hamas) sont rentrés dans une spirale qui consiste a toujours être le dernier a taper.

      • De plus, si vous connaissez l’histoire, vous saviez que le problème vient que les arabes ont refusé la paix en 48 et ont voulu détruire Israel. S’ils n’avaient pas cela, il n’y aurait pas eu de problème actuellement.
        D’ailleurs, les arabes n’ont jamais crée d’état palestinien quand ils avaient le contrôle de la cisjordanie et de gaza (48 à 67) car le peuple palestinien n’existait pas. Il a été crée après 67 par les pays arabes et l’URSS pour délégitimer Israel. Arafat était égyptien.

        Il y a eu à plusieurs reprises des propositions de paix très sérieuses (2000 et 2007) mais à chaque fois, elles ont été refusés par les palestiniens alors que ces propositions leurs donnaient bcp de concessions.
        Le motif du refus de la proposition en 2000 était fallacieux: c’était le fait qu’Arafat voulait le droit de retour intégral que jamais les israéliens n’auraient acceptés car cela revient à détruire Israel par la démographie. En plus, ce serait injuste pour les 800 000 juifs des pays arabes qui ont dû fuir vers Israel dans des conditions horribles et qui ont tout perdu dans cet exode.

      • Vous confondez « antisionisme » et « critiques d’Israel ». C’est vrai que certaines personnes ont tendances à faire taire toute critique d’Israel par l’argument de l’antisémitisme et c’est vraiment malheureux mais le fait que l’antisionisme soit de l’antisémitisme n’a rien avoir avec cela.

        Etre antisionisme signifie précisément vouloir détruire Israel. Dans une définition plus large, un antisioniste voue une haine (irrationnelle) contre Israel, il est obsédé par Israel, Ce qui distingue quelqu’un de normal avec un antisioniste c’est l’obsession et l’absurdité de ces déclarations (du genre Israel pratique un génocide,…). Ce qui distingue quelqu’un de normal d’un antisioniste, c’est le niveau d’extrêmisme.
        Par exemple, un antisioniste considérera que le hamas est un mouvement de « résistance ».

        Dans « From Ambivalence to Betrayal », le professeur WistrichIl (considéré comme le plus grand spécialiste de l’antisémitisme), l’historien que je mentionnais plus haut dans un autre commentaire, explique de manière précise et rigoureuse, comment et pourquoi l’ « antisionisme » découle de l’antisémitisme et est une forme d’antisémitisme.

        D’ailleurs, pas besoin de lire des spécialistes du sujet pour comprendre cela, il suffit juste de discuter avec les « antisionistes » pour comprendre qu’ils sont antisémites.
        Je rajouterais d’ailleurs que l’antisionisme découle non seulement de l’antisémitisme mais aussi de l’anti occidentalisme.
        Les antisionistes (sauf ceux d’extrême droite) vouent une haine à l’occident.
        Les antisionistes sont presque tjs anti américains. Ils sont très souvent complotistes (pour eux, le monde est contrôlé par le lobby juif,…).

      • Les antisémites déguisent leur haine des juifs sous leur haine du sionisme et d’Israel car c’est bien plus acceptable (depuis la seconde guerre mondiale, il ne fait pas très bon d’être antisémite). Mais si vous discutez avec des « antisionistes », vous feriez que très souvent, dans leur esprit, juif égal sioniste. Ils ne font pas la différence entre juif et antisémite. Le mouvement BDS très acitf sur les campus universitaires a agressé à plusieurs reprises des juifs (étudiants ou professeurs). Des juifs célèbres qui ne ne sont pas spécialement pro israéliens (exemple Zémmour) sont insultés sur les réseaux sociaux (youtube, facebook,…) de « sale sioniste ». Niez vous qu’une telle insulte est antisémite et signifie « sale juif » ?

        Un autre exemple frappant c’est sur le « lobby israélien » ou le « lobby sioniste », pour les « antisionistes », ce lobby équivaut au fameux lobby juif (dont parlait tjs les antisémites). Remplacer lobby sioniste par lobby juif et c’est le même argumentaire que celui des antisémites. Petit exemple, pour les antisionistes, quelqu’un comme Fabius fait parti du lobby sioniste. Fabius ne peut clairement pas être qualifié de pro israélien, regardez son action en tant que ministre des affaires étrangères et sa proposition de résolution du conflit israélopalestinien (qui est scandaleuse tant elle pousse les palestiniens à adopter des positions jusqu’au boutistes qui rends impossible la paix). Pour eux, si Fabius fait parti du lobby sioniste, c’est parce qu’il est juif.

        A chaque manifestation pro palestinienne, il y a des slogans comme « Mort aux juifs ».

        Il y a pas besoin de décrébiliser l’antisionisme par l’argument de l’antisémitisme tant l’antisionisme n’est pas crédible à la base. Il suffit juste d’écouter leurs arguments, ils sont tellement absurdes, cela les décrébilise complètement.

        Il y a clairement un deux poids deux mesures avec Israel. Les médias occidentaux ont un parti pris contre Israel, cela en devient même ridicule (par exemple, il suffit de se souvenir de l’opération bordure protectrice, c’est le seul conflit où il ne montre jamais de combattants d’une des parties (le hamas) et ils montrent tjs des enfants palestiniens. Aujourd’hui, ils parlent de « palestiniens tués » au lieu de dire « terroristes tués ». EN suivant la même logique, le titre de l’attaque du Battaclan aurait dû s’intituler: « 8 musulmans tués »).
        Même en partant du principe que ce que vous dites est vrai. On peut difficilement nier le deux poids deux mesures à l’égard d’israel. Des tas de pays pratiquent des violations de droits de l’homme bien plus grave que pour Israel. Pourtant, on n’en parle jamais ou pratiquement pas. Il suffit de regarder la situation des non musulmans dans les pays musulmans. Au Maroc, pays pratiquant un « islam modéré », il y a des chrétiens incarcérés car chrétiens. Au Pakistan, il y a de nombreuses lois discriminant les chrétiens.

        La Turquie colonise Chypre Nord, la chine colonise le Tibet, le Maroc colonise le Sahara Occidentale,…et je pourrais continuer longtemps comme cela. Pourtant, tout le monde s’en fout.
        Le plus marrant ce sont certains propalestiniens qui se scandalisent de « l’occupation » israélienne mais qui justifie l’occupation de la Crimée par la Russie. Tellement absurde et venez pas me dire qu’il y a eu un référendum (celui ci a été truqué et n’est pas crédible). Intéressez vous à comment sont traités les Tatars (habitants originels de Crimée) par la Russie.

        Les juifs étaient traités en paria. Aujourd’hui, c’est Israel , le seul état juif, que l’on traite comme on a traité les juifs pdt des siècels: en paria.

        De hauts dirigeants de BDS ont reconnu vouloir détruire Israel. Expliquez moi le sens du boycott du monde culturelle israélien (artistes israéliens,…) et académique israélien, alors que c’est deux institutions (culture et universités) sont des bastions gauchistes connu pour leur militance pour la paix. Ces deux institutions sont hostiles au gouvernement israélien actuel. Alors, désolé mais je trouve qu’il n’y a pas beaucoup de sens à vouloir boycotter des gauchistes pacifistes qui haissent Netanyahou en sortant l’argument que l’on fait cela pour obtenir la paix. Il s’agit de racisme, on peut difficilement nier cela. On boycotte quelqu’un simplement parce qu’il est israélien indépendamment de ses positions politiques.

        Marrant mais la plupart des tribunaux (il y a notamment eu la cour d’appel de versailles) ayant dû juger la conformité de « l’occupation » israélienne en cisjordanie ont justement dit que cela était conforme au droit international. Seule, l’ONU connu pour ses positions anti israélienens, a adopté des résolutions juridiquement non contraignantes pour dire l’inverse. Enfin, la crédibilité de l’ONu est proche de zéro quan cela concerne Israel vu ses liens avec le terorrisme palestinien.

        La colonisation n’est qu’une excuse pour les antisionistes. Ils trouveront tjs une excuse pour hair Israel. Dans le tête des antisionistes, Israel est une création impérialiste des USA (cela est strictement faux, l’aide militaire des USA à Israel n’a commencé qu’après 67 et Israel est devenu le plus grand allié des USA au MO dans le contexte de la guerre froide) et rien pour cela, ils hairont tjs Israel.
        D’ailleurs, depuis quelques années, il y a pratiquement plus eu de constructions de colonie. Les habitants des implantations juives détestent Netanyahou
        La plupart des implatations juvies se situent à côté de la ligne verte (près de 80 % des habitants des implantations juives pourront facilement être intégré à Israel en modifiant légèrement la ligne verte).

        Israel a démantelé toutes ses colonies à Gaza et est parti. On voit le résultat. Pq Israel devrait faire la même chose en Cisjordanie ? Israel a tjs eu comme politique d’abandonner un territoire que si Israel est sûr que sa sécurité nationale n’est pas menacée. Cette condition n’est pas remplie en Cisjordanie et ne le sera sans doute jamais étant donné le niveau de fanatisme des palestiniens. Voilà pourquoi il faut trouver une autre solution consistant à rattacher la cisjordanie à la jordanie.

        Si vous connaissez l’histoire, vous saviez qu’au départ, la proposition des britanniques ( Conférence de San Remo) était de donner l’Israel actuel, Gaza et la Cisjordanie actuelle aux juifs et la Jordanie aux arabes. Il ne faut pas oublier que dans la Palestine britannique, il y avait la Jordanie actuelle. Il existe actuellement un état palestinien c’est la Jordanie.

        « Tsahal et Hamas » On ne peut pas mettre sur le même pieds le Hamas, organisation terroriste composé de fantatiques islamistes qui a pour but de détruire Israel et Tsahal , armée qui a pour seul but de protéger Israel. Israel est menacé par bien d’autres ennemis que le Hamas à commencer par le Hezbollah.

    • Le racisme, antisémitisme etc.. restent toujours l’expression de haine paranoïaque rituelle, confirmant l’idée que la communauté tribale a raison, même quand elle a tort. La mafia est une communauté tribale moderne particulière qui illustre bien ce phénomène. Le tribalisme est mis en échec par l’idée parlementaire. Le libéralisme plus particulièrement est une philosopie qui limite l’instinct tribal (impossible bien sûr de le tuer).

      Le sectarisme n’épargne pas même la gauche…. au contraire, c’est logique. Staline tua Trotsky, le juif dont tous les « frondeurs » français prétendent détenir leur sagesse dans leur propre parti jusqu’à Cambadélis.

      Rien ne dit que les Syriens ou Maronites réfugiées en Europe soient d’ailleurs prêts à renoncer à des comportements tribaux propres… comme de nombreux juifs persécutés par la tribu « arienne » étaient eux-mêmes sectaires communistes ou orthodoxes. Pourtant beaucoup d’autres juifs persécutés, apprirent l’existence de leurs propres racines judaïques au moment de la promulgation des lois de Nuremberg seulement.

      Le premier grand pourfendeur moderne de la pensée tribale fut Carl Gustav Jung. (et pour le punir de son génie inhumain sans doute, Dieu a inventé le sectarisme new-âge qui s’inspira très largement de ses écrits).

      • Trotsky était tout sauf un ange, c’est un assassin sanguinaire. C’est lui qui a été le fondateur des camps de concentration soviétiques à l’été 1918 et il a couvrert de son autorité d’innombrables massacres perpétrés par « son » armée, y compris des massacres de Juifs.

        Trotski a reçu des centaines de rapports relatifs aux pogroms perpétrés par ses propres soldats en Ukraine. Mais jamais il n’en a fait la moindre référence à ces atrocités, ni dans ses déclarations officielles ni dans ses communications confidentielles au gouvernement à Moscou. C’est bien simple : le terme « pogrom » ne figure même pas dans l’index du volume contenant ses discours et directives de l’année 1919.

        Trotsky ne se considérait pas comme juif. Il était athée, il a renié ses origines juives.
        « Lorsqu’à Saint-Pétersbourg une députation juive vint demander à Trotsky de s’abstenir de tout acte qui pût inciter la soldatesque blanche à des pogromes, il lui répondit : « Allez trouver vos Juifs, et dites-leur que je ne suis pas Juif, et que je n’ai pas le moindre souci des Juifs et de ce qui peut leur arriver. »  »
        Norman Cohn, Histoire d’un mythe. La « conspiration » juive et les protocoles des Sages de Sion, Paris, Gallimard, 1992, p. 126

        L’Armée rouge a commis de nombreux progroms contre les juifs pendant la guerre civile. C’est la célèbre Ire armée de cavalerie dirigée par le général Boudienny qui commis le plus de progromes contre les juifs.
        L’antisémitisme a tjs existé en URSS et ce bien avant Staline. Pendant la guerre civile, il y a eu les progromes contre les juifs par l’Armée rouge et après, il y a eu la mise en place d’un antisémitisme d’état. D’ailleurs, il y avait une contradiction: d’une part les bolchéviques affichaient publiquement leur thèse en faveur de l’internationalisme prolétarien et leur opposition à la mentalité antisémite, mais d’autre part derrière la scène publique ils jouaient le jeu de ce qui devint la politique officielle dans les années qui suivirent, à savoir la politique dite des « cadres nationaux ». En fait, cette politique proclamait la victoire d’un chauvinisme de grande puissance et à l’égard des juifs – celle d’un antisémitisme d’État.

        Lénine est aussi d’origine juive mais il était comme Trotsky. Il a renié ses origines et a été complice de la persécution des juifs.

        « Les archives secrètes, désormais accessibles depuis la chute de l’URSS, nous apprennent que la seule réaction de Lénine, lorsqu’il fut dûment informé de cette campagne de tueries entreprise par sa célèbre « Cavalerie rouge », fut d’ordonner que le rapport dénonçant les pogroms soit… archivé. Et lorsque le Bureau central de la section juive du PC de Russie lui adressa un appel angoissé, daté du 6 juillet 1921, en soulignant que la passivité des autorités incitait les fauteurs de pogroms en Biélorussie à croire que le Kremlin restait indifférent à ces tueries, Lénine confirmera implicitement cette appréciation des pogromistes en ordonnant à nouveau le classement vertical du rapport.  »
        Isaac-Leib Peretz, Les oubliés du Shtetl : Yiddishland, Paris, Plon, 2007, p. 306

    • Dans « From Ambivalence to Betrayal », le professeur WistrichIl (considéré comme le plus grand spécialiste de l’antisémitisme), l’historien que je mentionnais plus haut dans un autre commentaire, explique de manière précise et rigoureuse, comment et pourquoi l’ « antisionisme » découle de l’antisémitisme et est une forme d’antisémitisme.

      D’ailleurs, pas besoin de lire des spécialistes du sujet pour comprendre cela, il suffit juste de discuter avec les « antisionistes » pour comprendre qu’ils sont antisémites.
      Je rajouterais d’ailleurs que l’antisionisme découle non seulement de l’antisémitisme mais aussi de l’anti occidentalisme.
      Les antisionistes (sauf ceux d’extrême droite) vouent une haine à l’occident.
      Les antisionistes sont presque tjs anti américains. Ils sont très souvent complotistes (pour eux, le monde est contrôlé par le lobby juif,…).

      Attention, être critique envers en Israel est une chose. Etre antisioniste en est une autre. Un antisioniste, à la base, veut la destruction d’Israel. Dans une définition plus large, un antisioniste voue une haine (irrationnelle) contre Israel, il est obsédé par Israel, Ce qui distingue quelqu’un de normal avec un antisioniste c’est l’obsession et l’absurdité de ces déclarations (du genre Israel pratique un génocide,…). Ce qui distingue quelqu’un de normal d’un antisioniste, c’est le niveau d’extrêmisme.
      Par exemple, un antisioniste considérera que le hamas est un mouvement de « résistance ».

      Une autre chose que j’ai remarqué : c’est que les propalestiniens, cela n’existe pas. Les gens qui se disent propalestiniens sont juste des anti israéliens. Ils utilisent la cause palestinienne pour délégitimer Israel. D’ailleurs, la cause palestinienne est une invention communiste pour délégitimer Israel. Ion Mihai Pacepa, ancien chef de la Securitate roumaine, l’explique très bien dans son livre The Kremlin Legacy.
      Les propalestiniens s’indignent t ils des centaines d’enfants morts en creusant les tunnels pour le Hamas ?
      Les propalestiniens s’indignent t ils des milliers de palestiniens tués en Syrie par le régime et les milices chiites ?
      Pourquoi les propalestiniens reprochent à Israel de faire le blocus de Gaza alors que l’Egypte fait la même chose ? Il n’y aurait pas de blocus de Gaza sans l’Egypte.
      Pourquoi ne se préoccupent t ils pas de la manière dont sont traités les palestiniens vivant dans les pays arabes (qui sont obligés de vivre dans des camps à part et qui sont interdits d’exercer de nombreuses professions). Israel traite bien mieux les palestiniens que les pays arabes et en plus, les pays arabes ont tués bien plus de palestiniens qu’Israel.
      Israel a voulu démanteler des camps de réfugiés palestiniens en Cisjordanie et à Gaza pour améliorer la situation des gens qui vivaient dans ces camps mais cela a été refusé (car justement, les palestiniens ont tout intérêt à laisser ces camps exister vu que ce sont là où l’extrémisme se propage le mieux ce qui permet d’avoir un vivier de combattants).
      La conclusion c’est que les propalestiniens s’intéressent aux sorts des palestiniens que quand il s’agit d’israel.
      D’ailleurs, pour le boycott d’Israel les premiers à le subir ce sont les palestiniens. Qui travaillent comme employés dans les usines en Cisjordanie et comme ouvriers agricoles dans les implantations juives ? Ce sont des palestiniens pas des israéliens. Vouloir les boycotter c’est supprimer des emplois tenus par des palestiniens. Cela le mouvement BDS et autres organisations soi disant propalestiniennes s’en foutent.
      L’économie palestinienne est totalement dépendante d’Israel alors qu’Israel n’a pas besoin de l’économie palestinienne.
      Les exportations d’Israel dans le secteur des hautes technologies n’est jamais boycotter alors que c’est dans ce secteur d’exportation que travaille les israéliens juifs.
      Dernière chose: pourquoi les propalestiniens ne dénoncent jamais les dirigeants palestiniens qui détournent l’argent donné par la communauté internationale à leurs profits ? Ces dirigeants s’enrichissent sur le dos de leur peuple mais les propalestiniens ne dénoncent jamais cela

  • Comme le souligne Nomi au deuxième commentaire, j’ai aussi l’impression que l’antisémitisme assumé fait un retour en force par rapport à la fin du siècle précédent.

    Il est bien enrobé de sucre pour faire passer la pilule, mais pour connaitre un certain nombre d’antisémites (tous de gauche, chassez le naturel…) c’est bien au fond la même haine du juif nanti, le « financier apatride » qui a fait les frais des discours du NSDAP.

    Cette haine n’est effectivement plus à l’échelle de l’époque, mais le discours porte.

  • Pour une fois en lisant un blog ET ses commentaires je m’instruis!
    Merci donc Guy Sorman et les commentateurs qui bien qu’à peu près tous en désaccord sont constructifs.

    J’apporterais mon point de vue sur le sujet. Connaissant des gens anti-sémites et qui sont de toutes nationalités et NON musulmans, je constate evidemment comme d’autres que l’antisémitisme est encore bien présent et donc pas simplement à cause du conflit Israélo-Palestinien (créé par l’empire britanique faut-il le rappeler)

    Les Etats Européens ne sont plus eux anti-sémites, oui.
    Mon avis est que si l’arabe « bouc émissaire » n’est pas encore aussi ancré pathologiquement dans les moeurs que l’anti-sémitisme, au niveau de l’Etat il l’est complètement et criminellement.
    Car nos Etats participent à la mort de centaines de milliers de Syriens en les bombardant, en leur refusant visas qui leur permettrait de ne pas risquer leur vie sur un radeau de fortune, et en les traitant comme des animaux comme à Calais.

    Si l’Etat n’est plus anti-sémite, il réussit par contre tout à fait sa mission de rendre la population insensible à la mort de centaines de milliers de gens. Par notre inaction, des milliers de gens meurent et souffrent devant nous, chez nous.

    Tous ceux qui pensent que nos frontières doivent rester fermées ont du sang sur leurs mains, chaque jour un peu plus.
    Nos enfants et petits enfants liront dans leur livre d’histoire nos actions comme on lit aujourd’hui les actions du gouvernement de Vichy.

    • « Mon avis est que si l’arabe « bouc émissaire » » Déja, il ne s’agit pas tant des arabes que des musulmans (c’est deux choses différentes). En plus, s’il y a un rejet de l’islam c’est à cause du comportement d’une partie (non négligeable) des musulmans. Je ne parle pas seulement de la délinquance ordinaire et du terrorisme faits par certains musulmans mais aussi du refus d’une bonne partie des musulmans de s’intégrer et de leur tendance à tjs se victimiser. Pas mal de musulmans crachent sur la France et l’Occident. Il n’y a rien d’étonnant que l’islam soit rejeté par bcp de gens. Cela est même étonnant que plus de gens ne rejettent pas l’islam.
      Mahomet est un chef de guerre. L’islam est une religion violente qui est clairement raciste à l’égard des non musulmans. Pour moi, il est normal que quand on est non musulman de s’opposer à l’islam vu le sectarisme de cette religion à l’égard des non musulmans. L’islam a comme but de conquérir le monde

    • « Tous ceux qui pensent que nos frontières doivent rester fermées ont du sang sur leurs mains, chaque jour un peu plus » N’importe quoi. Je ne vois pas en quoi être réaliste c’est mal.

      Si on continue avec une immigration musulmane de masse, on risque la guerre civile.
      Il suffit de voir les désordres provoqués par l’immigration actuel.
      Vous voulez réellement mettre au pouvoir des partis d’extrême droite ? C’est ce qui va se passer si on continue avec telle immigration. Vous ne comprenez pas que la plupart des gens en ont marre de ces immigrés qui viennent dans nos pays et qui ne respectent rien.

      Votre commentaire est juste pathétique: votre stratégie de culpabiliser les européens de tous les malheurs du monde est utilisé depuis plus de 50 ans par la gauche et elle a conduit à des catastrophes. Comment peut on réussir à assimiler des immigrés si on apprends aux Francais à se hair eux même et si on les culpabilise tjs. Si il y a une montée de l’extrême droite, c’est justement à cause de cela: les gens en ont plus que marre de cette haine de soi et de devoir se considérer comme responsable de tous les maux.

      « Nos enfants et petits enfants liront dans leur livre d’histoire nos actions comme on lit aujourd’hui les actions du gouvernement de Vichy » Moi, je comparais plutôt les actions de nos gouvernements avec les actions des gouvernements européens dans les années 30 qui ont laissé le nazisme monté en puissance par lâcheté, pacifisme et passivité.

    • Aujourd’hui, nos gouvernements laissent l’islamisme monté en puissance comme par le passé, ils ont laissé le nazisme monté en puissance. Il est étonnant de voir que dans les deux cas, la gauche a été l’idiot utile allié aux totalitarismes. Dans le passé, la gauche par pacifisme a été l’idiote utile du nazisme. Aujourd’hui, elle l’est de l’islamisme.
      Je pourrais aussi parler des liens de la gauche avec le communisme (autre idéologie totalitaire).
      On peut dire que la gauche a tjs été l’alliée des totalitarismes

  • August Bebel (1840-1913), leader des sociaux démocrates allemands affirmait que l’antisémitisme était le socialisme des imbéciles.
    Ce que je trouve intéressant dans son commentaire, c’est que dans son esprit, il voyait l’antisémitisme comme une forme de socialisme. Pour lui, l’antisémitisme était un mouvement socialiste (qu’il rejettait) parmi d’autres. Il n’est d’ailleurs pas le seul à voir le socialisme ainsi à son époque.
    Drumont, l’un des plus grands penseurs d’extrême droite antisémite était clairement anticapitaliste et il était clairement national socialiste, il prétendait défendre le monde du travail (ouvriers). D’ailleurs d’après l’historien Pierre Birnbaum, « Edouard Drumont, se rattache plus à la gauche populiste qu’à la droite intégriste, dont il va néanmoins devenir le héraut incontestable ».Drumont a été fortement influencé par les socialistes. Il reprends leurs argumentaires selon quoi le capitalisme serait une création juive et que le peuple est exploité par des capitalistes juifs. Il s’inspire de penseurs socialistes antisémites comme Auguste Chirac.
    D’ailleurs, Drumont a eu des liens avec des socialistes. Pas mal de socialistes ont fait l’éloge de « La France juive » De Drumont. Prenez un penseur socialiste comme Albert Regnard, à de nombreuses reprises, il acclama « La France juive » de Drumont, il considérait que » Ce qui nous réjouit encore, c’est de voir proclamer et répandre par les milliers d’exemplaires de la France juive, cette éclatante vérité, contestée seulement par l’ignorance des naïfs ou la mauvaise foi des intéressés «

  • Le pire s’est que l’antisémitisme existait tjs à gauche dans les années 30:
    http://turquetto.blogspot.com/2012/08/les-bouffees-de-haine-antisemite-au.html
    (ce n’est que quelques citations, il en existe bien d’autres).
    Il a fallu le nazisme et la seconde guerre mondiale pour que la gauche devienne plus antisémite.

    Pierre-Jean Deschodt et François Huguenin,deux historiens ont écrit un excellent livre  » La République xénophobe » où il montre que le gouvernement francais (de gauche) a refusé les juifs qui fuyaient les persécutions des nazis. Ce même gouvernement a voté des lois xénophobes.

    La plupart des poids lourds de la gauche francaise (plus particulièrement du SFIO) ont fini dans la collaboration. Sur ce sujet, il faut lire l’historien Simon Epstein où il montre que la collaboration était majoritairement composé de gens de gauche.

  • La conclusion synthétique de cette somme d’angélisme est toute simple a comprendre : comme l’antisémitisme d’État n’existe plus (la police actuelle protège les juifs aujourd’hui), l’antisémitisme n’existe plus.
    Comme si le racisme d’État était la mesure de toute chose…
    Si la police doit protéger les juifs, c’est bien que l’antisémitisme existe, si l’antisémitisme existe sans l’État, c’est donc que sa place et sa source sont au cœur même de la société, dans ses structures.

  • L’auteur cite Fabius et l’actuelle ministre de la culture comme argument de la fin de l’antisémitisme en France… Je serais très étonnée qu’il ignore qu’en 1936, le président du Conseil, soit la plus haute fonction de l’Etat, était occupée par un juif… et quatre ans plus tard, Pétain était au pouvoir. Qu’il faille faire un distinguo entre antisémitisme et antisionisme est une chose, mais s’appuyer sur des arguments aussi légers n’est pas un gage de sérieux.

  • Le plus étonnant dans cet tribune c’est que Sorman prétend lutter contre la bouc-émissarisation des arabes tout en attribuant aux arabes les « rarissimes actes antisémites ». Fofana était arabe ? Coulibaly était arabe ? Mais c’est pas très étonnant de la part d’une personne capable de mettre en doute l’existence du génocide arménien quand il s’agissait de soutenir Erdogan et l’adhésion de la Turquie à l’UE. Au moins les gauchistes ne vont pas jusque là.

  • Selon toutes les études comparatives sur le QI donc j’ai pris connaissance, elles placent toujours les juifs (peut importe le pays où ils sont) dans le peloton de tête. Aussi, ils encouragent d’abord les commerçants de leur communauté, ce qui favorise leur réussite économique qui se traduit aussi en pouvoir politique par extension.

    Leurs réussites dérangent et expliquent selon moi la persécution dont ils font l’objet depuis toujours. Malgré le fait que je suis un être spirituel à l’esprit ouvert, je considère la religion (créée par les hommes) comme étant le cancer de l’humanité. Mais jamais un juif n’est venu cogner à ma porte un samedi matin à 8h pour me convertir ou n’a fait sauter une bombe dans mon quartier parce-que je ne partage pas ses croyances.

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