Unef : ascenseur pour les gauchos

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Unef : ascenseur pour les gauchos

Publié le 9 mars 2016
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Le regard de René Le Honzec

Unef rené le honzecS’il est de relatif bon ton de dénoncer les castes de fonctionnaires issus des « grandes écoles », ENA, Polytech’, les Mines, Sciences Po, il est d’autres systèmes fournisseurs de fidèles serviteurs de l’État moins connus, comme, par exemple, au hasard, la mythique Union Nationales des Étudiants de France, UNEF. Si vous avez la patience, un soir de télé un peu pourrie, potassez les bios des hiérarques du PS, vieux comme Julien Dray, passé par tous les trotskysmes et de plus jeunes, comme le brillant Bruno Julliard, spécialistes des promotions-éclairs remarquablement pensées.

École de l’agitation, l’Unef commence par se déchirer comme toutes cellules trotskystes ou écolo-vertes qui se respectent, ce qui est très formateur par la suite, puis se rabiboche, ce qui est encore plus enrichissant pour la vie en politique, but suprême.

Courroie de transmission du PS, on retrouve le « syndicat » dans toutes les manifestations boutonneuses de printemps, aussi bien que dans la vieille alliance étudiants-ouvriers, avec l’autre grande courroie de transmission du défunt PCF.

Force est de contester que la droite n’a jamais su créer des écoles aussi performantes, faute de corpus idéologique. De même façon que Caton l’Ancien qui finissait ses discours par « et delenda est carthago », je finirai en martelant « Et delenda est communismi » !

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  • Sauver l’avenir … et écraser l’infâme passé.
    Je me souviens d’un bon sketch des Inconnus sur un prof syndicaliste qui ne se souvient plus de quoi il est prof dans sa vie non-syndicaliste, mais qui ne va pas se laisser déstabiliser par ces questions sournoises qui détournent du vrai combat, non mais.

  • UNEFascistes UNEFascisme et jeunes voyous fachosocialistes

    Le « syndicalisme » lycéen ou étudiant, graine de petits voyous fascistes et de truands politicards.

    L’expression « pépinière du PS » est même couramment employée à propos de l’UNEF ou de la MNEF.

    S’engager dans le « syndicalisme », c’est le premier pas pour une carrière de fraudeur et de profiteur du régime. Fraude aux examens. Fraude dans les conseils des Universités ou du Ministère. Fraude aux élections (nationales ou universitaires). Apprentissage de la guérilla politique. Apprentissage du profit. Faux diplômes ou diplômes de complaisance. Et pour couronner le tout, de très belles carrières grâce aux cumuls d’emplois fictifs.

    Fraude aux examens … le plus bel exemple est celui de ces élus étudiants (UNEF ou UNEF-ID) qui exigeaient de passer leurs examens dans leur bureau de président ou vice-président (… avec du temps supplémentaire et toute la documentation utile !).

    Fraude dans les conseils … le plus bel exemple est celui des jeunes truands de la « génération Mitterrand » les Cambadélis et Julien Dray (têtes de liste au CNESER … avec en n° 7 un dénommé Désir et prénommé Harlem) qui se faisaient remplacer en permanence par de faux suppléants et fausses suppléantes qui venaient voter au Ministère de l’Éducation nationale en levant les deux bras et en fabriquant de fausses procurations (années 1979-80 et suivantes).

    Fraude aux élections … le plus bel exemple est celui de ces élections universitaires nationales reportées en juillet ( !!!) à la demande de l’UNEF-ID, avec « domiciliation » de la totalité des militants au siège parisien de cette officine. Ce qui a effectivement permis de gagner des sièges … et évidemment entraîné l’annulation des élections, les truands du parti au pouvoir usant et abusant alors de moyens dilatoires (appel suspensif) pour achever leur mandat malgré l’annulation des élections par le Tribunal administratif de Paris.

    L’apprentissage de la guérilla politique. L’apprentissage de la violence et de la terreur : de gentes dames professeurs à la Sorbonne ou à Jussieu portent les cicatrices résultant des coups de barres de fer assénés par les gangs de nervis trotsko-fascistes commandés par le sieur Cambadélis. Et l’on sait ce qui s’est passé dans les Universités depuis 1968 … avec souvent des mois entiers de manifestations, de grèves et de terreur.

    L’apprentissage du profit… le premier exemple étant l’abus des voitures de fonction par les élus étudiants (certains se sont même vantés publiquement d’avoir eu à leur disposition trois voitures et trois chauffeurs dans les plus grandes universités parisiennes).

    Et que dire des libations permanentes avec caisses de bouteilles de whisky et de champagne généreusement payées sur le budget des universités, c’est-à-dire aux frais des contribuables et au détriment des crédits de recherche scientifique.

    Viennent ensuite les faux diplômes ou diplômes de complaisance … le sieur Cambadélis est devenu docteur sans jamais avoir été capable de passer le moindre diplôme de maîtrise.

    Quant à une certaine dame Fioraso, qui s’était inventé un faux diplôme de maîtrise d’économie, elle s’est retrouvée Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

    Puis viennent les emplois fictifs : « ingénieurs de recherche », « conseillers », « inspecteurs » … « inspecteur d’académie » …
    et en terminant par des nominations au grade d’Inspecteur général (et directement au grade d’Inspecteur général de 1ère classe grâce au « tour extérieur » institué par le sinistre Mitterrand au bénéfice de ses petits protégés et agents électoraux).

    + Actualité février – mars 2016. Ne travaillez jamais, ne vous donnez même pas la peine de chercher un emploi, contentez-vous de cumuler des emplois politicards à la Ville de Paris et dans les instances du parti au pouvoir…et vous vous retrouverez Ministre du Travail et de l’Emploi, avec en prime le Dialogue social !!!

    Alors où va l’Université ? Et où va la France ?

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