Un article de l’IREF-Europe
Six mois après la fameuse loi Macron, un premier bilan a été tiré concernant la libéralisation du transport longue distance (trajets supérieurs à 100 km) par autocar. Il évalue les effets positifs sur l’emploi et la baisse du coût des trajets pour les consommateurs.
La mesure d’ouverture à la concurrence du transport de voyageurs par autocar a surtout été contestée par les syndicats de la SNCF. Selon un récent rapport de France Stratégie, elle a pourtant déjà permis la création de 1300 emplois directs.
Pas moins de sept sociétés de transport sont en concurrence pour assurer ces trajets. Une concurrence qui profite aux usagers : le prix moyen au km d’un trajet en autocar est plus de deux fois inférieur à celui d’un trajet similaire en train : 4,5 centimes par km contre 10 centimes par km.
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Bonne idee
mwias , mais dans les économies socialistes européennes , ce que vous créez comme emploi d’un côté ( les autocars ) , vous détruisez autant d’emploi de l’autre ( la SNCF° …
Si un chauffeur de bus remplace un chauffeur de train… alors c’est que le chauffeur de train ne fou rien, car un train met 3h pour parcourir Paris-Lyon, donc 6h aller retour… pendant q’un bus parcours la meme distance en 6H donc 12h aller-retour…. ajouter a cela, qu’un bus peut prendre 50 voyageurs et qu’un train peut prendre quelque chose comme 300 passagers (en fait j’en sais rien) ca doit etre plus meme… Et tout cela est faussé car un train non rempli, a juste besoin de moins de wagons, mais toujours du meme nombre de conducteur…
Bref c’est dans la tete des socialistes plutot que dans l’économie socialiste ce probleme.
Votre conclusion est absurde. Ca ne peut pas être dans la tête des socialistes. Ils n’en ont pas.
Ce qui m’étonne, c’est l’absence totale d’acteurs régionaux, les compagnies régionales en place auraient un avantage décisif, de pouvoir organiser une nouvelle ligne, en en faisait un hub, pour pouvoir desservir plus en profondeur, car la limite du système va être la connexion de ces villes moyennes avec leurs alentours. Les régions qui subventionnent lourdement les transports régionaux n’ont visiblement par pris la mesure du changement.
Le rôle des municipalités, départements et régions n’est jamais évoqué dans les débats de libéraux. Ils ont un tropisme sur l’état et ça s’arrête là.
Comme bien souvent la loi a avantagé certains prestataires:
1) en limitant les trajets à ceux de plus de 100km, les 100km s’appliquant aux passagers… MDR
Pour les lignes de moins de 100 km, les transporteurs devaient attendre la création de l’Autorité de régulation des activités ferroviaires et routières, chargée de contrôler l’absence de risques économiques sur les autres modes de transport.
2) Ils ont alourdi la réglémentation du transport car les autocars doivent avoir moins de 5 ans (alors que pour les transports scolaires les bus peuvent avoir 25 ans!) et donc ça écarte les sociétés qui ont peu de capital vu qu’un autocar de ce type coûte de 200 à 250KE neuf.
Libérer les transports routiers sans transformer la SNCF ? Fausse bonne idée. Les emplois créés vont diminuer le travail à la SNCF, donc les revenus mais c’est le contribuable qui paiera le manque à gagner. Mais évidemment, transformer la SNCF en une entreprise compétitive et efficace est contre l’idéologie socialiste, et surtout, coûterait des voix en 2017 à notre président qui ne se représentera que si..etc…
jsimian ,
Si on veut sortir la SNCF et RFF ( si cette société existe encore …) du trou sans fond de leur activité , il faut vite les vendre à la Bundesbahn…
Libérer l’économie passe par une phase ou le privé et le public coexistent. La France doit regarder vers les anciens pays de l’Est qui ont eu à gérer le passage d’une économie soviétique vers une économie de marché.
Le secteur public a été progressivement asphyxié, et remplacer par un secteur privé beaucoup plus dynamique.
Il vaut mieux payer des fonctionnaires à ne rien faire, en diminuant petit à petit leurs part, plutôt que ne rien faire et payer des fonctionnaires et des chômeurs.
J’ai tendance à penser qu’un fonctionnaire qui ne fait rien est moins nocif à l’économie que celui qui fait quelque chose !
LA Slovaquie va construire une ligne Hyperloop, preuve qu’on peut sortir du socialisme.
Bonjour croq
Je suis tout à fait d’accord, mettre le public en concurrence, les clients décideront d’eux mêmes, les bons éléments de la SNCF iront dans le privé (meilleur paye, satisfaction du travail bien fait), la SNCF tombera comme un fruit vide sans capacité de nuisance, grèves inopérantes et nombre de cheminots diminué.
Une partie de l’activité de ces cars se fait aux dépens des trains. Cette baisse d’activité des trains ne fait pas licencier les cheminots devenus en surnombre pour les trains, les infrastructures ferroviaires ne seront certainement pas moins entretenues non plus. Et la perte de ventes de trajets par la SNCF sera compensée par l’Etat et les collectivités locales en augmentant nos impôts.
Il y a des emplois fictifs (non producteurs de richesse) de créés dans ce processus. Cela permettra peut-être Hollande de se représenter en ayant diminué ainsi le chômage.
À ce rythme, il faudrait ne rien faire du tout.
Ça rend juste un peu plus visible le néant de la SNCF, ce qui est déjà pas mal.
Il est probable que des personnes ont pu se permettre de voyager tout court, car elles n’ont pas de véhicule personnel et suffisamment de moyens pour s’offrir ce « cher » train.
Sinon le covoit’ c’est cool aussi, et beaucoup beaucoup moins cher que le train, et je parle par expérience !
@Hervé: Mais le passager ne paie ni l’amortissement du véhicule, ni l’entretien des routes. Le covoiturage ne tient que par des conditions opportunes.
A terme, avec la libéralisation des transports, la professionnalisation sera la norme. En bus ou en taxi.
Le train doit soit améliorer sa rentabilité, soit favoriser ses avantages hors coûts d’usage pour résister à l’avion ou la route.
« Mais le passager ne paie ni l’amortissement du véhicule, ni l’entretien des routes. Le covoiturage ne tient que par des conditions opportunes. »
Il est faux de dire que le passager ne participe pas à l’entretien des routes. Il paie des impôts donc il finance, dans une juste mesure, l’entretien du réseau routier tenu par l’Etat et ses collectivités. De plus, une partie de ce qu’il verse au conducteur servira à rembourser les péages autoroutiers et donc à participer à l’entretien du réseau autoroutier tenu par le privé.
Il participe mais cela ne représente rien. Regardez votre fiche de salaire coté charges patronales: Par mon poste je paie plus pour les transports en commun de ma ville, que mon essence alors que je n’ai les ai jamais utilisés !
La comparaison du covoiturage avec la SNCF sur le prix individuel ne rime à rien.
En payant une partie du carburant, qui comprend 200% de taxes, le passager de covoiturage paye pour l’entretien des routes et pour construire et entretenir les transports en commun urbains et trains, puisque ces taxes sont aussi employées pour renflouer ces modes de transports dont les passagers ne payent qu’une petite partie de ce qu’ils coûtent.
+1
fantastique victoire des socialistes , ils ont créé 1600 emplois en faisant consommer les pauvres de bons gros litres de diésel fumant et en les virant de nos luxueux TGV et merveilleux aéronefs made in France !
Et l’écologie dont on nous rebat les oreilles à longueur de journée ? Combien de cars sur la route pour supprimer quelques trains .
Quid du bilan carbone ?
Et la sécurité ?
Combien de morts sur les routes en France dans des accidents de car depuis le 1er janvier ?