Pourquoi nos enfants sont au chômage

Les deux raisons qui condamnent les jeunes au chômage.

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Pourquoi nos enfants sont au chômage

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 19 mars 2016
- A +

Par Guillaume Nicoulaud

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Il y a quelques jours, Stéphane Ménia twittait ceci :

Juste pour permettre à tout le monde de bien comprendre de quoi on parle, voici un graphe : c’est l’évolution des salaires nets médians au cours des quatre premières années de vie professionnelle, en fonction des diplômes, et comparés au Smic brut1.

Vous vous demandez pourquoi nos gamins sont au chômage ? La réponse est sous vos yeux : un système éducatif qui s’est considérablement dégradé ces 20 dernières années2 et un salaire minimum (sans parler des cotisations sociales et autres taxes) déjà trop élevé et en constante augmentation.

Au final, la situation est assez simple : jusqu’au milieu des années 1990, on faisait des études supérieures pour avoir un bon job. Aujourd’hui, on fait des études pour échapper au chômage.

Sur le web

  1. Shortcoming : les données pour le Smic sont en brut à temps plein (169 heures puis, à compter de 2005, 151.67 heures) tandis que les salaires sont exprimés en net, toutes durées de travail confondues.
  2. Je rappelle aux bonnes âmes que je suis professeur en bout de chaîne (Master 2) et donc assez bien placé pour mesurer la chose ; accessoirement, c’est exactement ce que nous disent les enquêtes Pisa depuis déjà des années.
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  • Votre analyse est intéressante mais mérite deux commentaires. Le premier est que le salaire en chute des personnes diplômées est une conséquence et non une raison du chômage en France. Le second est que les deux premières causes du chômage en France sont d’une part les syndicats qui bloquent toute dynamique de création d’emploi, d’autre part nos hommes politiques qui ne cherchent pas à dynamiser l’économie du pays.

    • Les premières causes du chômage en France sont la financiarisation des entreprises, avec ses répercutions sur leurs sous-traitants, et les politiques proprement suicidaires imposées par l’UE, lesquelles ont entraîné la casse de nos industries et de notre économie. Les dividendes et les intérêts coûtent plus cher que la masse salariale. Les spéculateurs saignent les entreprises, les empêchent d’investir utilement, et finissent par les tuer. La seule dynamique recherchée par le néolibéralisme mondialisé, c’est celle du chômage de masse, de la paupérisation et de la mise à terre du système social français pour le plus grand profit d’une minorité de riches. L’opposition à cette dynamique faussement présentée comme favorable à l’emploi n’est pas la cause de cette débâcle, mais en est au contraire un frein.

      • En lisant votre commentaire, on voit tout de suite le socialiste extrémiste, par contre je n’arrive pas à dire si c’est extrême gauche ou extrême droite … Au final, c’est pareil.

      • « les politiques proprement suicidaires imposées par l’UE »

        Tiens, y avait longtemps le coup de « c’est la faute à l’Europe ». Évidemment, il est impossible que la France soit à l’origine de ses propres problèmes. Oui, propres problèmes parce que bizarrement, certains pays au sein de l’UE se débrouille très bien.

        Par ailleurs, peut savoir quelles sont ces politiques suicidaires?

        « Les spéculateurs saignent les entreprises, les empêchent d’investir utilement, et finissent par les tuer. »

        Évidemment, tout le monde sait que pour faire des profits faramineux, il faut tuer la poule aux oeufs d’or.

        « La seule dynamique recherchée par le néolibéralisme mondialisé, c’est celle du chômage de masse, de la paupérisation »

        Doublement évident, les néo-libéraux nous mettent au chômage et dans la misère pour mieux nous exploiter dans un travail qu’on n’occupe plus et pour mieux nous voler ce que nous ne possédons plus. Faudra un jour que les marxistes nous expliquent comment ils comptent régler cette contradiction…

        « de la mise à terre du système social français »

        Le système social français s’est mis à terre tout seul en ne travaillant pas de façon efficace et en s’endettant jusqu’au cou (auprès de ces méchants néo-libéraux, décidément ils sont dans tous les coups et ont tous les vices…)

        « pour le plus grand profit d’une minorité de riches »
        Les dernières statistiques sur la richesse mondiale montrent que depuis le crise des subprimes, il y a plus de riches mais qui sont moins riches. Exactement le contraire de ce que vous dites. Pas de bol.

        « mais en est au contraire un frein. »

        La preuve en France on e eu la retraite à 60 ans, les 35 heures et un code du travail de seulement 3000 pages et le chômage n’a fait que baisser depuis 40 ans.

      • Un beau ramassis de clichés gauchistes.
        Rajoutez à votre commentaire que les patrons sont des salauds d’exploiteurs et qu’ils ne sont rien d’autre que des fraudeurs fiscaux massifs avec comptes offshore et vous aurez complété la propagande de type mélanchoniste anti-capitaliste.

        En gros, tout ce qui fait que les personnes comme vous sont totalement déconnectés du réel.

      • La seule dynamique recherchée par le néolibéralisme mondialisé

        Heureusement, on est pas au néo-turbo-giga libéralisme, ce serait la fin du monde hein:?:

      • N’importe quoi !!!!!!
        Alors expilquez moi pourquoi certains pays européens s’en sortent mieux que lla France ????

  • Si on fait des études pour échapper au chômage c’est un mauvais calcul, c’est entrepreneur qu’il faut viser pour échapper au chômage, les études ne garantissent pas un job

    • Et avec quel argent ? Et créer son entreprise en France pour un jeune dans les conditions actuelles c’est suicidaire..

      Et non ce n’est pas un mauvais calcul, du moins en fonction de ce que vous étudiez. Études + Expatriation ça marche bien.

    • duchateau ,

      Tout le monde n’a pas la fibre entrepreneuriale et n’oubliez pas qu’il est conseillé d’avoir deux ans de CA devant soi , pour faire face aux charges sociales , salaires , impots…

  • Donc le salaire et le coût du travail c’est la même chose ? Le raccourci est un peu rapide, surtout dans le cas français…

    • C’est un raccourci qu’on s’interdit surtout de faire quand on considère, ou quand on veut faire croire, que le seul salaire dû au travailleur est la part directe, figurant tout en bas de sa fiche. Peut-être faut-il rappeler qu’il existe également une part indirecte, constituée notamment des prélèvements sociaux et de la part patronale, qui profitent également aux salariés et constituent historiquement une contrepartie à son travail. D’ailleurs, dans les pays où cette part indirecte n’existe pas ou est plus réduire, le montant des salaires est bien plus conséquent.

  • non, si j’apprécie les billets de l’auteurs souvent concis mais clairs, là ce n’est pas concis ou cinglant mais trop court voire insuffisant..
    si les jeunes sont au chomage est qu’il ne trouve pas de travail donc qu’il ne trouve pas quelque occupation sociale à accomplir valorisée pécuniairement par d’autres personnes ajoutons suffisante pour vivre , prévoir les aléas de santé et comble du comble prévoir les vieux j ours…
    il y a des tas de choses à dire…

  • Il faudrait mettre la légende sur le graphique ( € courants, salaire brut ou net,avec ou sans charges,avant ou après impôts …) .
    Il faut aussi prendre en compte la baisse du nombre d’heures travaillées: quand on voit des cadres, des managers ou même dirigeants d’entreprises prendre 15 à 20 jours de RTT ( en plus des congés, déjà importants) il serait logique que les salaires baissent. Pour le public il faut ajouter les absences ( plus d’un mois de congé, plus d’un mois de RTT et plus d’un mois d’absence) .Par ailleurs on ne voit plus beaucoup de jeunes embauchés ( qui ont pourtant encore tant à apprendre, même avec leur diplôme par ailleurs dévalué) à 19 h ou 20 h dans les bureaux , ce qui était le cas il y a 30 ans. mais ils sont plus souvent à la machine à café et sortent pour fumer.
    La solution n’est pas de gagner moins mais de travailler plus pour avoir une meilleure compétitivité.

  • On parle beaucoup de l’emploi des jeunes, mais beaucoup moins de celui des plus de 50 ans. Du point de vue de l’impact social et de la « justice », cela est parfaitement normal. Mais quand on veut analyser les causes, cela amène à un biais qui fait mettre en avant des causes structurelles au détriment des simples causes économiques.

    S’il y a un marché en plein boom, c’est bien celui des cataplasmes pour jambes de bois.

  • Encore ne faudrait-il pas confondre « coût du travail » et « salaire perçu ».
    Je ne suis pas sûr que le salaire minimum perçu par la SMICard soit trop élevé ; ce sont les charges qui vont avec qui le sont.
    Il serait très facile de baisser le coût du travail pour l’employeur sans baisser les revenus de l’employé.
    Et je connais beaucoup de petits patrons à qui ça permettrait d’embaucher………..

  • Depuis que le mec normal est au pouvoir, le salaire des sans diplôme s’effondre. Il fait comme son idole avec ceux du supérieur.

    Quant à la droite socialiste honteuse, elle n’a rien pour arranger les choses.

  • C’est très bien comme cela. De toute façon en France, il n’y aura pas de réformes et donc pas d’amélioration sans une révolution des sans dents du privé, les fonctionnaires sont trop occupés à défendre leurs privilèges. Et il n’y aura pas de révolution si les gens n’ont pas suffisamment faim, et pour cela, il faut que leurs revenus nets diminuent, soit par chômage, diminution de salaire, hausse du coût de la vie ou imposition exagérée, ce qui est en train de se produire donc il suffit d’être patient. Avec Sarko, la France allait dans le mur, avec Hollande, elle y va deux fois plus vite, c’est très bien, l’agonie sera plus courte avant la révolution salvatrice. Réélisons le en 2017 et la révolte sera pour 2020.

    • Dieu que je hais cette expression..les « sans dents » pour désigner ceux ne faisant pas partie de l’élite ou des diplômés, c’est d’un ridicule, citer Trierweiler en plus encore pire.

      Les vrais sans dents représentent un pourcentage minuscule de la population, on parle là de pauvreté extrême..

      Et une révolution est davantage susceptible de mener à un gouvernement autoritaire et ultra étatiste qu’à une libération économique !

      • Non pas d’accord. L’expression « sans-dents » représente toute la partie de la population qui ne peut se payer les soins dentaires non remboursées par notre « chère » Sécu, permettant ainsi de donner l’impression d’une bonne dentition (bridges, couronnes…etc et ne parlons pas des implants). Ces soins sont onéreux. Et détrompez-vous, il ne s’agit pas de pauvreté extrême mais d’une part importante de la population.
        Vu votre commentaire je pense que vous devez-être jeune et/ou vous-même appartenir et fréquenter un milieu suffisamment aisé pour pouvoir se payer ce type de soins.
        Croisant des personnes de tous les milieux, je peux vous assurer que les sans-dents sont nombreux et de plus en plus.
        L’expression « sans-dents » est pleine de sens malheureusement.

      • La pauvreté a bien d’autres façons moins visibles de toucher les gens que la dentition. On peut prendre le terme « sans-dents » pour ce qu’il est : la référence à une situation du passé pour désigner le présent sans attirer l’attention.

        Avant de devenir SDF, on passe par les cases chômage, endettement, réduction de la consommation et de l’habitat, dépendance des proches, etc … On est déjà un « sans-dents » mais ça ne se voit pas … Bien que ça crève les yeux dans les statistiques (même truquées) du chômage et du ralentissement économique.

    • Pour réformer le système, deux solutions : soit une révolution des acteurs de l’économie, ce que vous appelez les sans dents du privé de manière abusive voire ridicule comme le note un commentateur, soit une asphyxie de la sphère publique, le monde des privilèges, en les privant du nerf de la guerre, à savoir les impôts. Le contre feu de la sphère publique est déjà enclenché avec le prélèvement à la source. Sur le fond, le post est juste et malheureusement consternant de réalisme et de cynisme mélangés.

    • « il n’y aura pas de révolution si les gens n’ont pas suffisamment faim, et pour cela, il faut que leurs revenus nets diminuent, soit par chômage, diminution de salaire, hausse du coût de la vie ou imposition exagérée »

      Hélas, la valeur de l’argent étant relative, seul compte le pouvoir d’achat. Et la baisse inhérente à la dégradation de l’économie est compensée par la dette, l’importation de produits d’Asie, ou les gains de productivité confisqués. Le socialisme peut donc être poussé au delà de ses limites jusqu’à devenir extrêmement néfaste à long terme tout en maintenant le peuple à la limite de l’asphyxie et de la révolte sur le court terme.

  • Et qd la courbe noire touchera la rouge les jeunes cesseront d étudier. Sauf à leur donner une allocation pour cet effet , tiens donc , je crois que ça va sortir des cartons … ça urge ! Des jeunes qui n ont rien à faire dans un pays sans sanction …. pas bon du tout , on ne peut pas tous les camer il y en a des rétifs.

    • Et en appliquant un raisonnement similaire : puisque le coût du travail est trop élevé, alors arrêtons de travailler. Surtout qu’on n’a pas de raison de faire plus d’effort que les oisifs qui s’enrichissent de notre travail.

  • Modération : commentateur banni pour spam

  • C’est vrai tout ça (les commentaires) Mais il me semble que le vrai problème n’est pas là. Il n’y a plus de travail et il cela inéluctablement de moins en moins. causes : automatisation, logiciels experts et robotisation pour la base et même pour le plus pointu (économie, finance et médecine).
    Nous ne sommes donc pas dans une simple crise économique mais dans unchangement de société. Il nous faut inventer un tout nouveau système social avec d’innombrables facteurs et intérêts souvent contradictoires.
    C’est ce que j’espérais trouver ici mais il semble que l’essentiel réside dans la descriptionde l’histoire de l’économie, ce qui ne sert rigoureusement à rien sauf à meubler alors que les problèmes posés nécessitent de l’innovation et de l’imagination pour assumer mondialisation et explosion de la population.

    • Je ne suis pas d’accord avec vous sur les causes de la diminution du travail; je dirais beaucoup plus que le travail se transforme et qu’il faut s’adapter. L’automatisation et l’IT impliquent qu’il faut d’autres compétences insuffisamment pourvues et disponibles. Il faut aussi arrêter de faire de l’acharnement thérapeutique sur nos vieilleries, dont notre fabuleux modèle social en fait aussi partie.

      • J’ai le souvenir quand j’avais 25/30 ans de 200.000 travailleurs sur une chaîne de construction automobile. Aujourd’hui 300 suffisent pour l’entretien des machines !

      • Et aujourd’hui les banques licebcient massivement, les caissières des commerces disparaissent etc.. Le tout estimé pour 5.000.000 de pertes d’emploi pour 500.000 à 1.000.000 de créations.

        • Stop faut arrêter ces âneries.
          Cela ne justifie en rien le chômage en France : Aux USA il est de seulement 4,9%, au Royaume-Uni juste 5% et même 3,2% au Japon.
          La principale raison du chômage en France ce sont les politiques économiques antilibérales.

          De plus dire que cela détruit des emplois est ridicule si l’on oublie d’ajouter que ces technologies créent aussi des emplois qui n’existaient pas auparavant.
          Ces nouveaux emplois nécessiteront éducation universitaire et créativité donc pour les classes populaires et non diplômées cela posera problème..

          • Mes « âneries » sont bien connues de tous et vérifiées par des économistes sérieux. J’accepte des arguments qui se tiennent mais pas des insultes gratuites et pas argumentées.
            A l’exeption de la France le monde des bisousnourses n’a pas d’existence réelle et les statistiques du chômage sont à examiner de près. Aux USA par exemple les chômeurs sont indemnisés très peu de temps et peu. Ensuite ils sont rayés et sortent des stats. En France aussi d’ailleurs. Ce n’est pas en rêvant que nous allons résoudre le problème social que représente la diminution drastique de la quantité du travail. Votre positionnement semble faire croire que vous êtes fonctionnaire et donc, encore très provisoirement, à l’abri du chômage et d’un ajustement brutal du niveau de vie.
            « L’état paiera » est juste l’affirmation qui tue. Dans l’attente de ne plus pouvoir emprunter ou qu’il n’y ait plus de « riche » à plumer. Il faut trouver du positif créatif, pas de rêves , ni d’affirmations creuses.

            • Lol fonctionnaire, moi ? Non.

              Et encore une fois vous oubliez la réalité: Ces technologies créent des emplois qui n’existaient ps auparavant. Il n’y a aucun réduction de la quantité de travail mais une mutation vers des métiers portant davantage sur la créativité et la matière grise.
              Bref les technologies ne diminuent pas l’emploi mais favorisent les jeunes diplômés au détriment des non diplômés, jeunes comme vieux. C’est l’économie du 21ème siècle où l’industrie va devenir l’agriculture : Un secteur autrefois grand pourvoyeur d’emplois qui va finir par en avoir besoin de très peu.
              Les services, technologies et dématérialisation sont la clé de l’avenir et les systèmes éducatifs vont devoir se centrer là-dessus pour en tirer profit.

            • Des riches à plumer ? Mais il en reste entre 5 et 6 millions. Quand l’Etat sera en cessation de paiement ils seront en première ligne, comme en Grèce. Devinez donc qui sont ces riches rentiers qui vivent du travail des autres ?

              • L’essentiel de la richesse des français consiste dans leurs propriétés immobilières (à la différence des Allemands p.e.) Si tous doivent vendre dans un court délai leurs résidences secondaires que vont faire les prix ? Je vous le donne émile !
                Et qui pourra acheter à part nos pauvres hommes politiques actuels. CF immobilier aux USA !

                En fait , non ! L’état prendra l’argent là ousqu’elle est : Livret A – Assurances vie – Et les banques – en quasi faillite épongeront les surplus des comptes de leurs clients (au-delà de 5.000 euros ou même moins) – Au passage la provision de garantie se monte à 2 milliards ce qui représente environ 800 euros pour 100.000 de dépôt !! C’est toute la différence entre effet d’annonce et réalité ! Bon courage à tous

        • Il y avait 80 % d’actifs dans l’agriculture contre 3 % aujourd’hui. Mais où sont donc passés ces dizaines de millions de chômeurs ?

          • Nombreux sont ceux qui ont rejoint l’armée qui leur a donné en plus une formation. Beaucoup d’autres ont rejoint l’industrie, florissante en France à l’époque, surtout l’automobile ou bien encore la construction. A l’époque il y avait énormément de travail pour reconstruire le pays après la guerre. Il n’y a pas eu de chômeurs du tout ; et le pays avait seulement 35 millions d’habitants environ. Donc pas des « dizaines de millions »sur la touche. Pour moi c’est du vécu !

      • « L’automatisation et l’IT impliquent qu’il faut d’autres compétences insuffisamment pourvues et disponibles. »

        Il faut fournir les compétences pour l’automatisation ou l’IT afin de garantir le fonctionnement des entreprises et de l’économie. Mais il ne faut pas laisser croire que c’est un débouché pour les chômeurs. Quand on a manqué le coche pour une activité économique particulière, il ne faut pas espérer rattraper son retard : le besoin a été en grande partie satisfait par d’autres.

        Globalement, fournir du travail au surplus de personnes sur le marché du travail doit se faire en développant de nouvelles activités économiquement justifiées et rentables. C’est un manque d’imagination et une bêtise de penser que le marché du travail est limité par le besoin, en se basant sur le besoin existant. Il faut créer le besoin par l’offre, car ce besoin est souvent mal défini tant qu’il n’y a pas d’offre.

        Avis aux jeunes : dans une entreprise, il ne faut pas vouloir occuper un poste de travail mais créer son poste de travail, en cherchant ce qui peut améliorer le fonctionnement de l’entreprise. C’est contraire à l’idée que le management de haut en bas décide de tout – c’est l’erreur des entreprises qui croient en ce modèle. Mais c’est l’opportunité pour les jeunes : ils n’ont pas d’expérience, mais ils n’ont pas non plus de préjugés sur la façon de faire les choses.

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