Islamisme : « des élus organisent le clientélisme politico-religieux »

Un entretien avec la journaliste Isabelle Kersimon sur le clientélisme politico-religieux, quand des maires jouent le jeu dangereux des islamistes pour leur intérêt.

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Isabelle Kersimon (Crédits :Isabelle Kersimon, tous droits réservés)

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Islamisme : « des élus organisent le clientélisme politico-religieux »

Publié le 25 mars 2016
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À l’origine du terrorisme en France et en Europe, il y a la formation d’un islam fondamentaliste que les pouvoirs publics ont parfois toléré, voire encouragé. En effet, la démocratie engendre le clientélisme, et particulièrement le clientélisme religieux. Pour nous éclairer sur cet aspect particulier du danger, Contrepoints a interrogé Isabelle Kersimon, journaliste indépendante. Elle écrit entre autres pour Le Figaro, Le Point et le Huffington Post. Elle est l’auteur du livre Islamophobie : la contre-enquête.

Isa

Contrepoints – Les attentats de Bruxelles ont mis en lumière une forme de clientélisme communautaire au cÅ“ur de Molenbeek, ce qui n’est pas sans évoquer le cas français. Dans l’actualité immédiate, la ville de Sevran a aussi été l’objet de critiques semblables, après le départ de plusieurs de ses administrés pour le djihad. Pourquoi les élus locaux laissent-ils faire ? Qui sont les parties prenantes à ces échanges ? Traiter avec les radicaux est-il chose ordinaire pour les élus ?

Dans une tribune publiée dans La Libre Belgique le 17 novembre, le sénateur belge Alain Destexhe, auteur en 2009 de « Lettre aux progressistes qui flirtent avec l’islam », rappelle qu’il tirait déjà la sonnette d’alarme. Ici, quelques voix alertent avec précision ; je ne parle évidemment pas du matériel sémantique employé par des politiques ayant compris que ce combat représente un marché potentiel et se contentant de discours creux et rassembleurs qui ne froisseront jamais leurs homologues dans l’exercice de leurs mandats, et qui les blanchiront pour leurs exactions passées. Encore trop souvent, ces voix se dissolvent dans le silence coupable de politiques paralysés par les excommunications d’une frange bruyante de l’intelligentsia, des confrères et des sociologues plus prompts à nous accuser de racisme colonial et d’« islamophobie » qu’à se pencher sur le problème.

Sevran n’est pas la seule ville à concentrer le faisceau dramatique de causalités qui créent de petits Molenbeek potentiels. Cergy, Saint-Denis, Trappes, Clichy-sous-Bois en région parisienne sont concernées. Et ce phénomène ne touche pas que les banlieues. Songez à Lunel, dans l’Hérault, d’où une vingtaine d’habitants sont partis rejoindre l’État islamique en Syrie.

L’arrestation de Reda Kriket à Argenteuil, hier soir, va délier les langues. La politique clientéliste de son ancien maire socialiste est en cause et croyez-moi, soulever ces problèmes est un exercice périlleux quand on est journaliste. La démocratie est malade des collusions entre politiques et médias, dont certains n’hésitent pas à diffuser de fausses informations pour soutenir leurs poulains, prolongeant ainsi cette tragique omerta.

Ces élus locaux ne laissent pas seulement faire, ils organisent le communautarisme politico-religieux en jouant des guerres de pouvoir que se livrent les responsables musulmans autour des mosquées. Financements contre votes ou intimidation des édiles sont les raisons de cette complaisance. Des enveloppes considérables sont allouées à des associations prosélytes créées par des fréro-salafistes pour répandre leur idéologie.

Traiter avec les radicaux est chose hélas courante et ancienne. On a confié « les quartiers » et des pans entiers de l’activité culturelle, économique, voire sportive aux grands frères réislamisés par des idéologues tels que le très habile Tariq Ramadan, qui sévit depuis plus de vingt ans sur notre territoire, sans mesurer les conséquences d’un tel désengagement de l’État, mais aussi de la société civile, au profit de ces nouveaux caïds.

 

Vous évoquez dans votre livre l’usage particulier de la « laïcité ouverte », qui a en quelque sorte supplanté celui de neutralité du service public. Est-ce là l’origine du développement clientéliste au niveau local, n’y a-t-il pas là le signe visible d’un affaissement de l’État de droit ?

Dès lors que l’on affecte une épithète au terme de laïcité, vous pouvez être sûr que le discours correspondant est celui qui a présidé à ce que nous affrontons aujourd’hui. Parallèlement à ces nouveaux accommodements se développent des mantras vidés de toute substance, où les termes de laïcité et de république ne font plus sens.

Si l’État de droit ne fait plus sens là où des élus négocient des voix avec l’argent public, là où des journalistes ont pour déontologie de vendre des baudruches politiques plutôt que de faire leur travail, paradoxalement il est aussi devenu une machinerie de coercition totale sur ce sujet aussi. La phraséologie des « penseurs de la laïcité » qui la désirent « ouverte », « plurielle », « mesurée », « moderne », « adaptée », « apaisée » nous conduit droit dans le mur.

Le problème majeur auquel nous faisons face en la matière est l’inculture, premier atout des gourous islamistes. Inculture de leurs cibles en recherche ultraconservatrice d’un mode d’emploi total pour leur vie et celle de leurs concitoyens, là où l’école républicaine formait l’esprit critique.

 

Quelles solutions peut-on envisager pour enrayer cette pathologie démocratique sans étouffer la liberté religieuse ?

La liberté religieuse en France est totale. La libre conscience y est un droit sacré. Il faut que cesse cette confusion entre liberté de conscience, liberté de culte et revendications identitaires-religieuses.

Le système éducatif doit être entièrement renouvelé. On ne peut pas émanciper l’être humain en le maintenant dans l’ignorance la plus crasse de ce que nos devanciers artistes et penseurs ont produit de plus puissant et de plus enthousiasmant, impulsant en nous toujours plus de curiosité, de désir, d’élévation. La religion est une intelligence, c’est même le sens étymologique du terme. En France, chacun peut grandir en humanité en étant croyant ou en ne croyant pas. La liberté religieuse ne consiste pas à imposer une orthopraxie d’où la spiritualité est absente. Et elle ne consiste certainement pas à considérer les femmes comme relevant d’une sous-humanité coupable d’instiller le désir sensuel. C’est ce que disent les grands laïques du temps, dont le but n’est pas d’étouffer cette dimension spirituelle, mais de faire en sorte que ce qui nous rassemble soit plus amplement partagé que ce par quoi nous dissemblons.

Lire notre dossier spécial sur les Attentats de Bruxelles ainsi que ces articles :

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  • On est à mon sens bien au delà du phénomène local de clientèlisme que vous décrivez.
    Il suffit pour s’en convaincre de relire les déclarations de Federica Mogherini, Haut Représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité de l’UE.
    Le texte est malheureusement en anglais uniquement. Mais il révèle une partie de la pensée dominante chez nos élites qui militent de fait pour un multiculturalisme politique comme enfant naturel de notre tolérance et de notre diversité. Le texte se lit aisément et la pensée de son auteure se déroule tout aussi naturellement sans que l’évident oxymore qu’elle entraine ne semble la gêner. Glaçant.
    Il est toujours trompeur de citer une phrase sortie de son contexte, mais celui-ci étant en lien ci-dessous, je citerai néanmoins une phrase qui devrait attirer l’attention de ceux qui me lisent:
    « Pour cette raison je n’ai pas peur de dire que l’islam politique doit faire partie du tableau. La religion joue un rôle en politique – pas toujours pour le bien, pas toujours pour le mal. La religion peut faire partie du processus. Ce qui fait la différence c’est si le procéssus est démocratique ou non. C’est ce qui nous importe, le point clef »
    Ce qu’elle appelle tableau, c’est la construction politique européenne.
    http://eeas.europa.eu/statements-eeas/2015/150625_07_en.htm

    • Il va falloir m’expliquer, à un moment donné, en quoi le « multiculturalisme », en lui même, s’oppose au libéralisme.

      Il serait bon que les conservateurs de tous poils arrêtent de s’imaginer libéraux quand ils entendent violer la liberté et la propriété d’autrui pour imposer LEUR vision de ce que devrait être la France.

      • Le multiculturalisme est opposer au libéralisme quand il est organisé par l’état.

        • Parfaitement. En lui-même, il ne l’est nullement. Merci de me confirmer.

          Voilà, ce que semble avoir du mal à comprendre nos chers conservateurs.

          • ça n’existe pas le « multiculturalisme, en lui même ». donc effectivement il n’est pas plus un problème que la licorne rose invisible…
            Ce qui existe ce sont des cultures et des individus qui sont compatibles, qui peuvent vivre ensemble, et le mot « multiculturalisme » n’a même pas besoin d’être inventé (comme dans la France du XIXème siècle), et des cultures qui ne peuvent pas vivre ensemble, et on invente le mot « multiculturalisme » pour jeter un voile pudique et sympathique sur les incompatibilités et ne surtout pas gérer le problème…

            •  » […] et ne surtout pas gérer le problème… »

              Gérer comme problème ?
              Chez vous, c’est chez vous. Chez moi, c’est chez moi. Il n’y a pas de problèmes.

               » […] Ce qui existe ce sont des cultures et des individus qui sont compatibles […] »

              Ce qui existe ce sont des propriétés privées. Point.

              => Vous décrivez-vous comme libéral ?

              • « Chez vous, c’est chez vous. Chez moi, c’est chez moi. Il n’y a pas de problèmes. »

                Le ‘multiculturalisme’ comme il est envisager par la gauche et non votre acception du termes concerne (liste non-exhaustive) :

                Les lois anti-racistes.
                La propagande d’état en faveur des autres cultures pour la destruction de la culture autochtone.
                L’acception d’une justice ‘différencié’.
                La discrimination positive.

                Rien de bien libéral.

                • Ca concerne aussi le fait qu’on ne voit aucun problème a une auto-régulation des communauté par la peur et la violence potentiel pour l’individus qui veut en sortir.

                  • Qu’on taise les crimes d’individus provenant de minorité pour ne pas faire d’amalgame (cas des viols massif en angleterre et au pays-bas sciement ignorer par la police)

              • « Chez vous, c’est chez vous. Chez moi, c’est chez moi. Il n’y a pas de problèmes. »
                oui, ça c’est votre culture. Et la mienne. Donc pas de problèmes, effectivement.
                et même dans nos « copropriété » (la voie publique — car il n’existe pas que des propriété privées ; on peut le regretter, mais c’est comme ça), on n’aura toujours pas de problème, vu que pour l’essentiel on est d’accord.

                Mais ne croyez pas que c’est vrai pour tous le monde, toutes les cultures, partout.
                Et face à une culture qui n’a pas la même définition que vous de la propriété, ou qui ne vous reconnait pas les même droit en tant que propriétaires, ça peut très mal se passer…
                Et c’est là qu’on invente le « multiculturalisme » pour ne surtout pas se coltiner avec la réalité : les deux cultures sont incompatibles. Une, au moins, devra plier, s’adapter ou purement et simplement disparaitre.

      • Le vice c’est que cette famille de termes, « multiculturel », « multiculturalisme », n’est qu’une Burka qui cache une réalité qui peut être rose … ou pas.
        La France et les français n’ont jamais eu de problème pour gérer les différences culturelles entre bretons, alsaciens, niçois, bourguignons, normands, basques etc.
        Tant que les cultures en cause ne visent aucune action politiques et ne prétendent pas s’étendre au reste de la communauté, pas de problèmes. L’attitude habituelle « je suis breton, il est alsacien, c’est très bien pour moi et pour lui » ne pose aucun problème.
        Quand elles suscitent des revendication politiques identitaires sécessionnistes (corse par exemple), il y a des problèmes mais ça reste gérable.
        Là où ça devient ingérable, c’est quand une culture vise à imposer ses normes par tous moyens à des gens qu’elle revendique comme lui appartenant, qu’ils soient d’accord ou pas.
        Besoin d’en dire plus ?

        • « […] La France et les français n’ont jamais eu de problème pour gérer les différences culturelles entre bretons, alsaciens, niçois, bourguignons, normands, basques etc. […] »

          C’est une blague ? Vous rigolez ?

          « […] Là où ça devient ingérable, c’est quand une culture vise à imposer ses normes par tous moyens à des gens qu’elle revendique comme lui appartenant, qu’ils soient d’accord ou pas.
          Besoin d’en dire plus ? »

          Vous décrivez le constructivisme. Il peut-être socialiste, communiste, catholique, islamiste, etc.

  • « pas toujours pour le bien, pas toujours pour le mal. »
    La religion en politique ne peut faire QUE le mal, de quoi se constitue une ‘politique’ religieuse sinon de l’oppression de ceux qui ne sont pas dans la droite ligne du dogme ?
    En effet, quel est la spécificité d’un partie politique religieux comparer à un partie politique laic, hormis l’adhésion au dogmes et donc l’oppression de ceux qui n’y adhère pas? Si ce n’est pas le cas, il ne s’agit pas d’un partie politique religieux.
    Donner du pouvoir au religieux, c’est forcément en retirer au non-religieux (source : l’histoire de l’humanité qui prouve cette constante).

    • En ce sens, j’ai l’impression que « Le République » est devenue une religion. Rien qu’à voir le logo sur un document ou une vidéo, je me dis que ça va puer…

      • Oui mais pas seulement…
        LA POLITIQUE… de même que l’ECONOMIE… de même que le SOCIAL
        SONT DES RELIGIONS !
        Nous sommes donc revenus à une multitude de dieux, a une multi-religion polythéiste dont les dieux portent les noms de Dollar, Euro, Parti, Syndicat, Association, Journal, etc.
        Il n’y a pas d’athées, rien que des adorateurs de l’un ou l’autre de ces dieux millénaires ou récents.

    • Il faut surtout considérer les religions millénaristes socialistes et communistes.

  • « […] là où l’école républicaine formait l’esprit critique. »

    Je m’étouffe. L’ « école républicaine » est un moule au service de l’idéologie politique du moment. Qui refuse de s’y plier y sera broyé durant toute sa scolarité. La transformation de l’Instruction Publique en Education Nationale en dit long sur la question. Votre expression « école républicaine » également …

    « La liberté religieuse en France est totale. La libre conscience y est un droit sacré. »

    Non, elle ne l’est pas du tout. Par exemple, un mormon a le droit de prendre plusieurs femmes. La loi française l’interdit. Les ingérences de l’Etat dans la pratique religieuse, via la limitation des libertés individuelles, sont légions.

    Je ne parlerai même pas de la liberté d’opinion ou d’expression qui sont des droits traînés dans une boue chaque jour plus épaisse.

    « Il faut que cesse cette confusion entre liberté de conscience, liberté de culte et revendications identitaires-religieuses. »

    Il faut surtout que cesse la confusion, que vous entretenez sans doute sciemment, que droit d’ingérence sur les pratiques, financées par la propriété privée et ayant place sur des propriétés privées, et laicité correspondent à la même chose.

    « Le système éducatif doit être entièrement renouvelé. »

    Il doit être privatisé.

    « On ne peut pas émanciper l’être humain en le maintenant dans l’ignorance […] »

    Qui êtes vous pour prétendre émanciper quelqu’un d’autre que vous ?

    • Sans même aller jusqu’au Mormon, il suffit de lire le code pénal pour voir ou s’arrête la liberté religieuse en France, tout croyant qui veut se marier devant Dieu ne le peut tant qu’il n’est pas marié devant l’état.

      Article 433-21
      Tout ministre d’un culte qui procédera, de manière habituelle, aux cérémonies religieuses de mariage sans que ne lui ait été justifié l’acte de mariage préalablement reçu par les officiers de l’état civil sera puni de six mois d’emprisonnement et de 7 500 euros d’amende.

      On sent bien la Ripoublique laïque qui vous autorise à croire à un deuxième Dieu a condition que vous vous soumettiez au Dieu terrestre qu’est l’Etat.

    • « Par exemple, un mormon a le droit de prendre plusieurs femmes. La loi française l’interdit. »

      NON.

      Un mormon peut parfaitement vivre avec 15 femmes en France. Il peut même être marié aux 15 par un prêtre mormon si ça lui chante. En revanche, l’Etat français n’autorise qu’un mariage civil à la fois.

      La France est ou était un pays laïc jusqu’à aujourd’hui. Ceux qui veulent vivre leur religion sans limitation peuvent aller voir ailleurs.
      Le problème des religieux c’est de croire que leur religion est la seule et la mieux de toutes celles qui existent, d’où des conflits, des malentendus, des larmes et du sang depuis la nuit des temps.
      Au moins l’Etat il n’y en a qu’un. S’il est mauvais, faut juste le changer.
      Foutez-nous la paix avec vos croyances, on s’en fout !

      • Par exemple, un mormon a le droit de prendre plusieurs femmes ». Non, les mormons ne sont plus polygames depuis belle lurette et pour cause ils étaient persécutés aux EU. Vous avez quelques siècles de retard.

      • « Un mormon peut parfaitement vivre avec 15 femmes en France. Il peut même être marié aux 15 par un prêtre mormon si ça lui chante.  »
        Arno vous répond :
        « Article 433-21
        Tout ministre d’un culte qui procédera, de manière habituelle, aux cérémonies religieuses de mariage sans que ne lui ait été justifié l’acte de mariage préalablement reçu par les officiers de l’état civil sera puni de six mois d’emprisonnement et de 7 500 euros d’amende. »

        • Le truc rigolo c’est que selon la loi de 1905, « La République ne reconnaît […] aucun culte. »
          Alors elle fait comment pour désigner un « ministre d’un culte » et reconnaitre des « cérémonies religieuses de mariage » ?
          En supposant que la République, qui n’est pas à une absurdité près, applique ce texte, ce ne peut être évidemment qu’en France : il suffit donc que le marieur soit non français (Belge, suisse, n’importe quoi …)
          Je crois me souvenir qu’il y a eu des décisions judiciaires chèvre-chou (à propos d’allocations familiales ou de retraite) qui, sans reconnaitre la polygamie, reconnaissait à toutes les femmes les mêmes droits qu’à une épouse…

  • Ville d’Auby, dans le Nord.
    Horaire de piscine réservé aux femmes : Jeudi 17h-18h30.

    Mairie communiste… ça m’étonne (ironique) !

    • Le fait choquant est celui de la piscine publique.

    • Je ne sais plus où je l’ai lu, désolé, mais ce ne serait pas une histoire de doctrine religieuse, ni de pudeur, mais, de la part des femmes qui demandent des horaires réservés, pour ne pas se faire emm… (je le tronque, mais le mot est tout de même faible) par les hommes de leur milieu. Voir les événements de Cologne.
      Après, je laisserai aux responsables municipaux le soin de déterminer si ça change dans un sens ou dans l’autre la fréquentation de la piscine et son coût de fonctionnement.

    • Vous devriez aller voir les salles fitness réservées aux femmes, non pas pour des motifs religieux ou autres… juste une logique… allez faire la course « la parisienne » réservée aux femmes à Paris,… c’est marrant quand le coté « réservé aux femmes » fait plus ou moins débat en France, quand il s’agit des musulmans c’est pas bien, quand il s’agit d’athés, de juifs ou de cathos, plus du tout… (car je rappel qu’il existe en France des horaires aménagées pour les femmes juives en France depuis très longtemps, cela ne choquait personne).

      Et moi ca me plait bien, je ne vois pas pourquoi ca me generait qu’il existe des toilettes pour hommes et pour femmes, que des femmes veulent se retrouver entre elles (pourvu que les hommes le puisse aussi, mais avouez que c’est plus rare), …. bref si les communautés religieuses réservaient 10% du temps des piscines municipales, cela pourrait me déranger et encore, des heures sont réservés aux enfants d’écoles, aux cours de piscines pour d’autres,… donc je ne vois pas en quoi cela me choquerait que des femmes puissent avoir des horaires aménagées…

      Mairie communiste, droitiste, FNistes, socialistes,… ca métonne (ironique)….

      • Quand il s’agit de structures privées (ex salle de fitness), pourquoi pas? Mais quand il s’agit de structures payées par l’impôt de tous (enfin de ‘presque’ tous en France), je ne suis pas d’accord. Même si je comprends votre raisonnement, c’est la porte ouverte à tous les discriminations, clientélismes, copinages…etc Jusqu’où cela peut-il aller?
        Quant aux heures réservées pour les enfants des écoles, il s’agit des enfants de toutes les différentes écoles et on peut admettre des critères de sécurité et de facilité d’organisation. Idem pour les cours de piscine: ceux-ci sont accessibles à tous ceux qui le désirent.
        S’il s’agissait d’une piscine privée, rien a dire. Chacun devrait être maître chez lui.

        • Si il y a une justification au « mille-feuille » français, c’est bien celle de rapprocher la politique du citoyen.
          Il en va ainsi des conseils municipaux qui sont, en tout cas pour une partie, ouverts au public qui peut voir qui pense et dit quoi et vote comment « à main levée », avec (sans doute pas à Paris) le droit du citoyen de faire entendre son avis oralement ou par courrier au maire qui, démocratiquement, devrait faire état de l’avis du citoyen.

          Dans ces condition, il faudrait considérer le fonctionnement de la piscine comme étant bien confié à l’équipe au pouvoir, élue par les citoyens: rien ne s’oppose donc à la voix de la majorité pour gérer la piscine municipale avec la liberté et les droits d’un propriétaire privé jusqu’aux prochaines élections, en tout cas, tant qu’aucune loi nationale ne s’oppose aux décisions prises.

          Cette piscine est, comme dit @ P, plus haut, en « co-propriété » des citoyens de la commune.

          C’est la différence entre l’idéologie aux principes inflexibles, et un pragmatisme qui permet d’arranger bien des choses sans devoir ester en justice.

  • Excellent article très documenté.

  • Je ne suis pas d’accord avec tout (+1 Agua le 25 mars 2016 à 13 h 54 min), mais ça reste un excellent article, merci

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