Au pays des obèses, le sucre est roi

Le sucre est bien parfois bien caché, et il est souvent dangereux.

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Robert Douglass_Snacks(CC BY-SA 2.0)

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Au pays des obèses, le sucre est roi

Publié le 28 mars 2016
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Par Jacques Henry.

Robert Douglass_Snacks(CC BY-SA 2.0)
Robert Douglass_Snacks(CC BY-SA 2.0)

 

Une étude parue dans le British Medical Journal au début de ce mois de mars est révélatrice des habitudes alimentaires de facilité des Américains. Les deux tiers de la population nord-américaine sont en surpoids ou pathologiquement obèses. Cette épidémie qui se répand au Mexique, deuxième pays au monde en termes de surpoids de la population après les USA, atteint certains pays européens comme l’Espagne et la Grande-Bretagne ou encore le Brésil et l’Australie.

Cette étude a pris en compte les habitudes alimentaires de 9300 Américains représentatifs de la population générale. Elle a révélé que 58 % des 2079 calories quotidiennement ingérées en moyenne par les Américains provenaient des sucres contenus dans les aliments ultra-industriels, un terme qui classe des milliers d’aliments sous emballage comme les pains industriels, les céréales, les biscuits apéritifs salés, les sodas … en passant par les barres chocolatées et autres amuse-gueule variés. Tous ces aliments de confort ou de facilité contiennent des additifs de texture, des émulsifiants, des colorants et des arômes artificiels, des conservateurs, des sucres enrichis en fructose, des constituants qu’on ne trouve pas dans l’alimentation naturelle fraiche.

Les autres 30 % de calories proviennent des légumes et du lait, 9 % des aliments peu transformés industriellement comme le jambon et le fromage et les 3 % restant du sucre de table. Cette étude fait état globalement d’une suralimentation déséquilibrée aux propriétés nourrissantes dégradées provoquant outre le surpoids et l’obésité, l’apparition de diabète, de maladies cardiovasculaires, de cancers, entre autres pathologies liées au surpoids. Les recommandations de l’Office fédéral de la prévention des maladies restent lettre morte, en particulier auprès des industriels de l’alimentation car les sucres ajoutés sont parfois cachés et leur présence n’est pas mentionnée dans les aliments ultra-industriels. Qui pourrait croire que les hamburgers contiennent du sirop de maïs enrichi en fructose ?

Dans l’esprit des consommateurs les jus de fruits sont supposés être 100% issus de fruits pressés mais ils contiennent des substances chimiques qui les protègent des processus naturels d’oxydation et ont été agrémentés de quantités substantielles de sucre. Une ration de 25 centilitres d’un jus d’orange quelconque contient l’équivalent de trois cuillères à café de sucre surajouté à celui naturellement présent dans le fruit pressé. L’Académie américaine de pédiatrie a lancé une alerte à ce sujet concernant les enfants afin que les parents limitent la consommation de jus de fruit commerciaux et conditionnés pour leurs enfants. Cette alerte est restée lettre morte en raison de la pression considérable exercée par le lobby des boissons à base de fruits sur les législateurs. Laisser les enfants prendre l’habitude de boire des jus de fruits auxquels des quantités presque extravagantes de sucre ont été ajoutées pour favoriser leur conservation est presque criminel car cette habitude favorise par la suite l’apparition d’obésité morbide !

L’alimentation industrielle répond à une tendance à la facilité, une attitude qui conduit imperceptiblement des peuples entiers vers un état de santé dégradé. Certains gouvernements ont décidé de taxer les sodas outrageusement sucrés, pourquoi alors ne pas également taxer les produits alimentaires traités industriellement et riches en sucres, en sel et en acides gras partiellement hydrogénés comme on a taxé les cigarettes en raison de leur dangerosité pour la santé ?

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  • Le taux de glucose dans le sang suivant l’ingestion d’un aliment n’a rien avoir avec le fait qu’il soit industriel ou pas.

    • Vous avez raison mais ça ne retire rien au fait que trop de sucre est une catastrophe pour la santé et que les produits transformés vendus par les industries contiennent souvent beaucoup trop de sucre. Tellement que d’après l’étude sus-mentionnée, 58% des calories ingérées par la population analysée sont des sucres. Il y a un déséquilibre : l’article pointe donc une malnutrition et ne traite pas de l’action de l’insuline pour réguler la glycémie.

  • Vu dans une grande surface un pot de sauce tomate avec 43% de sucre. Autant mettre du sucre pur dans ses spaghettis.

    • Il est également impossible d’acheter du jambon ou des lardons sans sucre. Mêmes chez votre boucher du coin, les saucissons, jambons cuits et lardons sont très souvent sucrés.

  • Juste, mais ce serait une très mauvaise idée de confier au gouvernement la mise en place d’une croisade anti-sucre!

  • L’auteur ne va pas assez loin dans sa dénonciation. Le sucre est ajouté quasiment partout dans tous les aliments industriels, y compris dans les légumes surgelés et en boite! Des pommes de terre sucrées, des petits pois, du maïs, des lentilles, il est totalement impossible d’acheter du maïs ou des petits pois qui n’aient pas été sucrés! Et dans les magasins bio c’est pareil. Des baguettes de boulanger dont la farine a été sucrée, toutes les chaînes ou presque de pizza sucrent leur pâte à pizza. Le sucre est ajouté quasiment partout, dans tous les aliments.

    Ce phénomène crée et entretient une dépendance au sucre qui a en effet des effets néfastes sur la santé de millions de gens à travers le monde. On observe une explosion du diabète, une explosion de l’obésité, et de toutes les maladies liées à une consommation inconsciente et excessive de sucres sous toutes ses formes (lactose, glucose, dextrose, maltose, maltodextrine, malt, sirop de blé, sirop de riz, etc…). Et les édulcorants, fausse bonne solution, ont au final des effets aussi néfastes que le sucre!

    Ajoutez à cela la propagande permanente qui incite à consommer des produits laitiers (lactose, un sucre) et à base de blé (sucre lent), dont la consommation excessive engendre intolérances, allergies, et autres troubles de santé.

    Une seule solution: acheter des aliments frais, les cuisiner soi-même, sans ajout de sauces et autres produits industriels. Mais le gouvernement s’inquiète plus de promouvoir les intérêts des industries agro-alimentaires, et donne ses conseils de « santé » dans ce sens. La mascarade qui a eu lieu autour de l’introduction de la stévia en France est là pour témoigner de ce fait. Maintenant, les industries vendent de la prétendue stévia composée à 80 % de sucre classique, et ils appellent cela une alternative saine au sucre blanc. C’est formidable!

    • « consommer des produits laitiers (lactose, un sucre) et à base de blé  »

      Je n’en consomme plus depuis deux ans et je revis : résorption d’allergies, digestions plus faciles, plus de yoyo pondéral et quasiment plus de maux de tête.

  • Autant la critique sur le sucre et toute la junk science promue par les gouvernements et leurs « régulateurs » me semble pertinente autant rejeter entièrement l’industrialisation me laisse perplexe. J’ai vraiment du mal voir en quoi il serait impossible d’industrialiser des aliments de qualité.

    • Bien sûr il ne s’agit pas de rejeter l’industrie agro-alimentaire elle-même d’un seul bloc, mais bien de rejeter leurs pratiques. C’est le fait, entre autres, d’ajouter du sucre et du sel à outrance pour augmenter artificiellement l’appétence pour leurs produits qui est dommageable, et condamnable.

      Il faut promouvoir d’autres façons de produire des aliments de bonne qualité gustative. Pas simple, car il faut en même temps préserver leur conservation, leur qualités nutritives et organoleptiques. Mais je pense que c’est possible, des aliments industriels qui équilibrent ces impératifs existent dans le commerce: ils sont cependant exceptionnels et difficiles à trouver. Il faut favoriser ces bonnes pratiques, et boycotter les aliments qui abusent des assaisonnements néfastes.

      Le reste, c’est de l’éducation, il faut aussi que les consommateurs se prennent en main, s’informent, lisent la composition des aliments qu’ils achètent, fassent des choix en connaissance de cause, et adoptent de bonnes pratiques. Faut aussi arrêter de s’en remettre à l’état pour savoir ce qu’on a faire, et d’autant quand il s’agit de savoir ce qu’on met dans son ventre!

      • @Nomi

        « Des aliments industriels qui équilibrent ces impératifs existent dans le commerce: ils sont cependant exceptionnels et difficiles à trouver. »

        Des noms? Des marques?

  • J’ai moi-même tenté de limiter la consommation de sucre, celle-ci provoquant de l’acné chez moi, et je suis pas le seul…

    C’est difficile, y en a tellement partout..et avec un budget étudiant c’est d’autant plus dur..

    • Budget étudiant : bah justement les aliments de base coûtent moins cher que les plats préparés. Il suffit juste d’y consacrer un peu de temps, juste un peu.

  • « Tous ces aliments de confort ou de facilité contiennent des additifs de texture, des émulsifiants, des colorants et des arômes artificiels, des conservateurs, des sucres enrichis en fructose, des constituants qu’on ne trouve pas dans l’alimentation naturelle fraiche. »

    Oui, Et alors ?

    Les agents de texture et émulsifiants ont pour but de renforcer le gout. Les colorants de même par effet psychologique. Le fructose est utilisé pour diminuer la quantité de sucre (car il a un pouvoir sucrant plus élevé) – et prétendre que le fructose (qui est le sucre des fruits) ne fait pas partie de l’alimentation naturelle ?!?

    La bonne solution est donc de se nourrir de navets cuits à la vapeur ? Et après ça, on va se moquer du Pape quand il prêche l’abstinence plutôt que les préservatifs …

    Il y a sans aucun doute un problème culturel et éducatif au fait de prendre l’habitude de manger trop sucré ou top gras ou trop mal ou trop tout court. Mais il y a peut-être aussi un problème culturel et éducatif au fait de vouloir régenter la vie des autres par des lois stupides et manipuler l’opinion avec des à-peu-près.

    • Mangez uniquement des fruits issus de variétés sauvages et vous aurez une idée de la quantité de fructose qui ferait partie d’une « alimentation naturelle ».

      Le fructose n’est pas utilisé par l’industrie pour réduire la quantité de sucre dans les aliments mais pour ses propriétés addictives.

      • « ses propriétés addictives »

        Les pommes contiennent 3 fois plus de fructose que de glucose : Il faut immédiatement les classer dans la catégorie des drogues dures.

        • Pour qu’un produit soit addictif, il y a une notion de quantité ( la nicotine de l’aubergine est en quantité insuffisante pour provoquer un moussaka craving…) et de vitesse d’assimilation.
          Quand vous mangez une pomme vous n’avalez pas du sucre mais des millions de cellules contenant des sucres. La libération de ces sucres se fait trop lentement pour provoquer une addiction.

          C’est la raison pour laquelle les fruits entiers posent bien moins de problèmes de régulation de consommation que les fruits consommés sous sous forme de jus.

      • @nono est les autres …

        Notez bien que je suis assez mal placé pour juger du sucre dans l’alimentation : je ne suis pas spécialement attiré par le sucré. Vous pouvez placer des bonbons dans des coupes sur toutes mes tables, et dans dix ans elles seront intactes car je n’y aurais pas touché. Je trouve à la limite les pommes trop sucrées pour mon gout. Ma consommation de sucre pur est surtout déterminée par ma (sur)consommation de café, pour masquer l’amertume – je mange rarement de la pâtisserie. En revanche, ma consommation en féculents doit déterminer si je consomme trop (ou pas assez) de glucides – et pas ma consommation de produits transformés qui est -elle même très réduite.

        Comme le problème vient plus de la demande que de l’offre, la question intéressante est : pourquoi suis-je – moins – accroc au sucre que d’autres. Est-ce génétique, ou est-ce parce qu’on ne m’a jamais offert de bonbons quand j’étais jeune ?

        • Déjà, il paraît évident quelle que soient les raisons, que vous n’avez jamais développé de dépendance au sucre raffiné, et que vous vous gardez d’en trop consommer. Ca peut probablement s’expliquer par votre équilibre alimentaire, et sans doute aussi vos particularités métaboliques, en relations avec votre mode de vie.

          Une fois devenu dépendant, il est très difficile de s’en libérer: tout peut relancer cette dépendance, y compris manger des produits à base de glucides dits « sucre lent ».

          • Vous savez, le sucre raffiné n’est rien d’autre que du saccharose (sucre de canne ou betterave) débarrassé de ses impuretés et totalement asséché pour qu’il ne se prenne pas en masse. Dès que vous le mettez dans votre café, il n’a plus rien de raffiné – mais vous devez vous contenter des impuretés du café. A moins de le manger à la cuillère, il me semble difficile d’être dépendant du « sucre raffiné ».

            Mais pour éviter le diabète, il faut surement se méfier des sodas, des bonbons et de la patisserie, qu’ils contiennent du saccharose du glucose, du fructose, du maltose, du truc-ose ou de l’amidon. Pour la « dépendance », je ne sais pas – tout est possible après tout entre les différents sucres, mais pas parce qu’il est « raffiné ».

            • Je ne suis pas d’accord. A mon humble avis, il en va du sucre raffiné comme des fruits: la question est celle de la qualité de l’aliment mangé.

              Quand on mange un fruit frais, entier, peau comprise, on est mieux nourri que quand on mange un aliment riche en sucre raffiné, c’est à dire concentré. La pâtisserie est un mauvais exemple, composée pour l’essentiel de sucres de différentes natures, glucoses et glucides, sucre raffiné et farine raffinée, de gras saturé, peu voire pas de fibres. La farine de céréale, quelle qu’elle soit, blanche, débarrassée de ses enveloppes, devient aussi une farine « raffinée ».
              Ce qu’on a éliminé ne sont en rien des « impuretés », et pour le coup cette idée reçue est une pure bêtise. On supprime en réalité les fibres qui facilitent leur digestion, on supprime une bonne part des vitamines et autres nutriments contenus dans l’aliment complet. Une farine complète, un sucre complet (noir, comme du réglisse dont il a un peu le goût), ça porte bien son nom: c’est un aliment complet, qui nourrit. Raffinez-les, blanchissez-les, à grand coup de chlore (si si!), cela devient des produits concentrés, dévitalisés en quelque sorte, et dévitalisants; leur digestion coûte plus à votre organisme qu’ils ne lui apportent.

              Et pour le petit noir bu avec son morceau de sucre raffiné, c’est un peu comme pour le soda: c’est un petit shoot de glucose (un sucre dans 15 cl d’eau, c’est déjà assez concentré) qu’on s’envoie généralement en milieu de matinée ou d’après-midi (et souvent les 2) pour s’éviter le coup de barre et l’hypoglycémie conséquente à la digestion du repas riche en… glucides qu’on a avalé avant. On abuse du sucre sous toutes ses formes, on habitue le corps à des pics et des creux de glycémie, le sucre appelle le sucre et on s’enferme dans un cycle de dépendance. Une fois perdue l’habitude de manger trop sucré, le café noir nature s’est pour moi vite imposé comme largement supérieur en goût qu’à celui bu avec le sucre qui bousille tout arôme.

  • D’une façon générale, il faut apprendre aux enfants que les industriels mais aussi les producteurs et les commerçants vendent ce que l’on a envie de manger et non ce qui est bon pour nous. L’état peut au mieux lutter contre les abus les plus flagrants. C’est à chacun de savoir se limiter sur les quantités et respecter un équilibre aussi bien dans l’alimentation que dans l’activité physique.

    Mais cela est vrai aussi chez les marchands d’idées toutes faites :

    Les fantômes du syndicat des marchands de certitudes
    Se sont glissés jusqu’à ma dune, reprochant mon attitude
    C’est pas très populaire le goût d’la solitude.

    (J.P. Capdevielle – Quand t’est dans le désert)

    Et c’est pas avec l’usine à lobotomiser de l’Education Nationale que l’on risque de progresser dans ce domaine.

    • @pragmat
      On sent dans votre prose comme une certaine méfiance vis à vis de l’article, particulièrement dans le « oui, et alors » de votre première réponse.
      Je ne suis pas d’accord pour que l’état réglemente et taxe encore une fois.
      Mais la pullulation de produit alimentaire enrichis en sucre est un vrai problème sanitaire. C’est de la malnutrition au sens propre. Que les firmes vendent ce qui s’achète est évident. En revanche, ce travail scientifique met en évidence que la trop grande consommation de sucre est une catastrophe pour la santé et participe à l’amélioration de notre qualité de vie sur des bases objectives. C’est une information supplémentaire. Ca parait plutôt positif. Une fois que l’idée aura fait son chemin, alors les changements de comportements se feront d’eux-mêmes. Et, je pense que l’évolution se fera surtout par l’éducation, donc progressivement, comme tous les changements de société.
      Sinon, le sucre est addictif, c’est un fait (http://www.sfalcoologie.asso.fr/page.php?choix=abstract&action=detail&id=71). Après, on peut discuter de la valeur de l’étude mais le potentiel addictif du sucre (saccharine en l’occurrence) est très puissant. L’ironie ne changera rien à l’affaire.

      • Le soda (mais aussi les jus de fruits) contiennent des doses de sucre impressionnantes. La pâtisserie aussi. La confiserie n’en parlons même pas. Je comprends qu’on mette les gens en garde et que l’on conseille de surveiller l’alimentation des enfants. La quantité de sucre ajouté dans une sauce est quand-même beaucoup plus réduite il me semble.

        Inutile de recommander d’éplucher les étiquettes pour détecter les « sucres ajoutés » à ceux qui se descendent une bouteille de Cola par jour. Inutile de mettre un édulcorant dans son café pour se donner bonne conscience après avoir repris trois fois du gâteau.

        N.B. La saccharine est un édulcorant que je sache. LES sucres sont déjà suffisamment nombreux pour compliquer l’étude de leurs potentielles responsabilités dans les dysfonctionnement de l’organisme ou les éventuelles addictions.

  • Une anecdote :
    A l’occasion des fêtes de Pâques j’ai eu l’occasion de boire un verre de Finley. J’en avais déjà vu la publicité (pour pécho) et la veille j’avais vu une jeune femme en mettre 3 bouteilles aux parfums différents de son caddy. Donc quand on me l’a proposé, j’ai dit oui… pour ne pas mourir ignorant.

    J’ai trouvé que le goût sucré était marqué par une acidité, mais néanmoins ça me semblait assez sucré. Je m’en suis enquis auprès de la maîtresse de maison qui m’a indiqué qu’il y avait moitié moins de sucres que dans le coca (qui rappelons le est à 25g/l). Soit. J’ai quand même jeté un oeil à l’étiquette de la bouteille et dans la 2ème colonne il est effectivement écrit 12g de sucres… mais en remontant sur l’entête de la colonne c’est pour 25cl… donc 48g/l et donc 2 fois plus de sucres que dans le coca… madame était horrifiée et la bouteille a disparu de la table et je pense qu’elle n’en rachètera plus.

    Je ne pense pas que ce soit à l’état de légiférer mais les associations de consommateur devraient mettre le doigt (informer) sur de telles choses plutôt que de rechercher des pesticides dans des produits qui n’en contiennent pas.

  • bon…on mange trop de sucre …
    personne ne nous y force…
    certes on peut peut être parler d’addiction ..mais on sent comme une avalanche d’addictions à découvrir..
    alors on fait quoi??
    On éduque?

    Il n’y pas que l’addiction qui pose problème, les parents savent que de donner du coca ou du jus de fruit à un gamin à la place de la flotte c’est pas bon…mais ils le font quand même..alors penser qu’il faille légiférer pour obliger les parents à éviter des problèmes de santé à leurs gosses ça fait un peu peur…
    Je connais des parents qui ont incité leurs gosses à boire leur premiers verres d’alcool, quand ils ne les laissent pas fumer du tabac ou du shit… ça c’est le vrai monde avec les vrais gens….

  • Le problème n’est pas les sucres ajoutés ou cachés, mais l’excès. Si on commençait par adapter les quantités de nourriture aux besoins, on réduirait grandement le problème.
    Changer les habitudes :
    – produire de la chaleur corporelle au lieu de monter le chauffage ou de multiplier les couches de vêtements
    – activité au lieu de passivité (physique ET mentale)
    etc.
    La pizza, il faut la mériter…

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