D’où sortent les djihadistes ?

L’éradication de la terreur passe par une réflexion à long terme sur les sources peu théologiques du néo-djihadisme.

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Abu Bakr al Baghdadi, painted portrait credits thierry ehrmann (CC BY 2.0)

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D’où sortent les djihadistes ?

Publié le 2 avril 2016
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Par Guy Sorman.

Abu Bakr al Baghdadi, painted portrait credits thierry ehrmann (CC BY 2.0)
Abu Bakr al Baghdadi, painted portrait credits thierry ehrmann (CC BY 2.0)

À la prolifération des attentats perpétrés par des djihadistes autoproclamés, s’ajoute la confusion dans l’analyse : la plupart des Européens ignorent la complexité des mondes musulmans. On ne saurait nous le reprocher quand on se souvient que les Américains, partis à la conquête de l’Irak en 2003, font à peine la distinction entre le chiisme et le sunnisme. Et encore ne s’agit-il là que d’une fracture en islam, qui est infiniment divers. Si l’on devait comparer avec le monde chrétien, il ressemble plus, dans son absence d’organisation, au protestantisme qu’au catholicisme. L’islam n’a pas de chef spirituel en dehors du chiisme qui est un héritage de l’Empire perse autant que de Mahomet.

Évoquer l’islam en général n’a pas de sens et comme l’écrit Jacques Berque, traducteur du Coran en français : « L’islam est ce que les musulmans en font ». Chaque musulman qui se reconnaît comme tel entretient une relation directe avec Dieu par l’intermédiaire du Coran ; il en existe donc autant d’interprétations que de fidèles. Ceux-ci sont imprégnés, évidemment, par les cultures locales, leur histoire, voire leurs pratiques antérieures à la révélation prophétique.

Il se trouve aussi que pour certain musulmans, l’islam est vécu comme une civilisation, plus qu’une religion : nombreux  sont les intellectuels turcs qui se déclarent de civilisation islamique et athées.

Un récent sondage Gallup International (2012) nous apprend que l’athéisme existe dans des pays que l’on imagine confits en dévotion comme l’Arabie Saoudite, l’Afghanistan et l’Égypte. L’athéisme n’est pas le propre du monde chrétien, le christianisme étant lui aussi une civilisation et une religion. Pour qui connaît Le Caire, Dakar, Djakarta ou même Djedda, les mosquées le vendredi sont davantage fréquentées que ne le sont les églises en Europe, mais les grands magasins et restaurants le sont tout autant. L’urbanisation et la modernité tendent à désagréger la foi dans les mondes musulmans autant qu’en Occident.

Mais la diversité, me semble-t-il, est avant tout culturelle. Un célèbre prédicateur indonésien – l’Indonésie étant le plus grand pays musulman – Abdurrahman Wahid, plus connu sous le nom de Gus Dur (1940-2009), qui séduisait les foules en racontant des histoires salaces, m’avait dit :

« Pauvres Arabes ! Ils vivent dans la nostalgie du passé, de leur âge d’or lorsqu’ils dominaient en Occident et n’aspirent qu’à y retourner en regardant dans le rétroviseur. Tandis que pour nous, Indonésiens, le passé était misérable et païen : nous regardons devant nous ».

Tous les Arabes n’approuveront pas, mais le partage entre l’islam arabe et non arabe est essentiel. La version sunnite la plus absolutiste coïncide avec le peuple arabe et l’aire de sa conquête.

À l’est de l’Indus où les Arabes ne sont pas parvenus, l’islam s’est diffusé, non par les armes mais par des prédicateurs et des marchands, fusionnant souvent avec les pratiques locales. Le soufisme, un islam mystique et intériorisé, accompagné de chants et de danses, tel est l’islam dominant en Inde ou au Bangladesh et que l’on connaît peu en Europe. Ces musulmans d’Asie ne manquent pas, comme Gus Dur, d’ironiser sur les pratiques radicales venues du monde arabe. Le poète Kabir qui vécut à Bénarès au XVe siècle est l’auteur d’une strophe fameuse « Muezzin, pourquoi cries-tu si fort à l’heure de la prière ? Crois-tu que Dieu est sourd ? »

Ce qui vaut pour l’islam en Asie, s’applique aussi à l’Afrique, au sud du Sahara. Plus on s’éloigne de la zone d’influence arabe, plus l’islam se métisse avec des rites locaux. Le propos de Gus Dur éclaire combien les djihadistes poseurs de bombes sont Arabes autant que musulmans et que, de fait, toutes leurs références empruntent un passé largement imaginaire. Ce n’est donc pas dans le Coran qu’il convient de chercher une explication à la violence néo-djihadiste, mais dans la société contemporaine qui a produit ces fous de Dieu. La colonisation du monde arabe par l’Occident, le despotisme des régimes qui lui ont succédé, l’échec économique, en dehors de la manne pétrolière, et pour les immigrés, l’échec de leur intégration en Europe, constituent les conditions objectives du radicalisme islamique.

Pour contenir ce radicalisme qui tue beaucoup plus de musulmans soi-disant apostats que d’Occidentaux, il convient de ne pas diaboliser l’islam en soi, ce qui ne veut rien dire, mais de le connaître mieux. Il convient ensuite de s’interroger sur le terreau social de ce radicalisme : l’Occident n’a-t-il pas cessé de se tromper, en accueillant une immigration de masse sans par la suite l’éduquer ni l’intégrer, et en soutenant dans le monde arabe le despotisme plutôt que les démocraties ? L’éradication de la terreur passe par des mesures policières immédiates mais aussi par une réflexion à long terme sur les sources objectives et peu théologiques de ce néo-djihadisme.

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  • Guy Sorman: « en accueillant une immigration de masse sans par la suite l’éduquer ni l’intégrer »

    -L’éducation est le premier post de dépense du budget, fait donc.
    -Intégration: C’était en bonne voie comme pour les autres communautés sans compter les socialistes qui pour cause d’électoralisme leur mettaient sous le nez jour après jour une identité de victime du racisme et de la France en général a grand coup de révisionnisme historique au point qu’un Maître de conférence à Sciences Po peut écrire sans rire que l’esclavage n’a été que l’apanage des blancs. en niant complètement La traite orientale (17 millions de noirs) et la La traite intra-africaine (14 millions).

    Les mêmes ont détruit deux cause majeures d’intégration: la liberté économique qui permet d’entreprendre dans les cités et le droit qui permet d’y entreprendre sans se faire voler ou bruler son commerce.

    L’auteur ce demande ce qui aurait du être fait alors que c’est surtout ce qui a été fait justement qui est la cause du problème.,

  • « Ce n’est donc pas dans le Coran qu’il convient de chercher une explication à la violence néo-Djihadiste mais dans la société contemporaine qui a produit ces fous de Dieu.  »

    Et pourquoi pas les deux à la fois ? Pourquoi ne pas chercher une explication à cette violence dans, certes, l’absence de libéralisme de « la société contemporaine », mais également dans le Coran ?

    Selon moi, tant qu’on ne supprime pas la liberté religieuse des musulmans, il n’y a rien de mal à juger que le Coran est, tout comme la Bible ou la Torah, foncièrement sexiste, homophobe, et pour le moins ambiguë sur la question du racisme.

    Les hommes qui ont écrit les bouquins « sacrés » (Coran, Bible, Torah, etc) n’étaient pas forcément mal intentionnés mais ils ne disposaient pas de tout un tas de connaissances dont nous disposons aujourd’hui. À mon humble avis c’est principalement à cause de cette ignorance que les pages des livres sacrés sont remplis de propos maladroits, contradictoires, ambiguës, voire franchement intolérants.

    •  » Et pourquoi pas les deux à la fois ? Pourquoi ne pas chercher une explication à cette violence dans, certes, l’absence de libéralisme de « la société contemporaine », mais également dans le Coran ?  »

      Parce que la plupart de ces néo-djihadistes ( je ne parle pas des recruteurs et certains qui ont fait l’Uni mais de ces pigeons recrutés dans les cités ) n’ont pour beaucoup aucune éducation et son guère capables de lire le Coran ( du reste beaucoup de monde sur les forum et les blogs nous sortent le coran comme exemple source du mal du djihadisme alors que la plupart moi compris ne l’ont jamais lu ) mais n’ont fait que d’écouter leur prêcheur. Ces prêcheurs leur diraient que dans le Coran il est dit qu’il faut se jeter au lac pour accéder plus tard au paradis qu’ils le feraient sans réfléchir.

      Pour le reste de votre commentaire je vous plussoie.

      D.J

      • @D.J : Je pense moi aussi que les néo-djihadistes sont, comme disait Sorman, « plus voyous qu’islamistes. »

        Voir en ces voyous autre chose que des voyous c’est risquer de leur donner trop de prestige.

        Néanmoins de mon point de vue il y a problème qui persiste :

        IMAGINONS, je dis bien imaginons, qu’il est écrit dans le Coran : « 2+2= 5 »

        Ça ne me dérangerait absolument pas que des musulmans disent : « Ouais mais faut pas prendre ça à lettre, faut remettre ça dans son contexte, le véritable sens est plus profond, tout ça est plus subtile qu’il n’y parait, en réalité le Coran voulait dire 2+2= 4 »

        En revanche, ça me dérangerait que des musulmans prétendent : « il n’est pas écrit dans le Coran que 2+2= 5« 

  • «Ce n’est donc pas dans le Coran qu’il convient de chercher une explication à la violence néo-Djihadiste mais dans la société contemporaine qui a produit ces fous de Dieu. La colonisation du monde arabe par l’occident, le despotisme des régimes qui lui ont succédé, l’échec économique, en dehors de la manne pétrolière, et pour les immigrés, l’échec de leur intégration en Europe, constituent les conditions objectives du radicalisme islamique.»

    Il me semble que j’ai déjà lu ce genre «d’explications» quelque part et ad nauseam :

    1- «Ce n’est donc pas dans le Coran qu’il convient de chercher une explication à la violence néo-Djihadiste» : mais non bien sûr, le Coran avec ses sourates explicites et violentes contre les Juifs, les Chrétiens et les mécréants est exempt de tout soupçon et est mal «interprété», voilà tout…
    2- «mais dans la société contemporaine qui a produit ces fous de Dieu.» : encore la méchante société moderne (concept vague à souhait) qui fait des siennes et produit de la «folie»…
    3- «La colonisation du monde arabe par l’occident» : celle-là, c’est la scie universelle qui permet de dédouaner tous les types de «victimes», qu’elle que soit son origine ethnique. Très commode, comme toujours…
    4- « le despotisme des régimes qui lui ont succédé» : qui a écrit : «Il n’y a pas de tyran, il n’y a que des esclaves.»?
    5- «l’échec économique, en dehors de la manne pétrolière» : idem…
    6- «et pour les immigrés, l’échec de leur intégration en Europe, constituent les conditions objectives du radicalisme islamique.» : le verbe «intégrer» se conjugue aussi à la forme pronominale : s’intégrer; encore faut-il avoir la volonté de le faire; c’est là que le bât blesse.

    Belle contribution par Guy Sorman à la doxa admise : ce n’est pas la faute du Coran, ils sont fous, c’est la faute de la société, de la colonisation, de l’Occident, du despotisme, de l’échec économique et de la non-intégration de nos pauvres chou d’islamistes qui nous tuent. Way to go Guy!

  • Il y avait aussi des différences entre les différents pays communistes (liées à l’histoire, aux ethnies, aux civilisations etc…. ) et pourtant il y avait aussi un mal commun qui a fait que le système ne pouvait fonctionner et qu’il s’est écroulé car il était fondamentalement contraire à l’esprit humain. C’est la même chose avec l’islam: cette idéologie, malgré ses diversités, est incompatible avec les sociétés modernes. Il y a effectivement des dizaines de pays et plus de 1 milliard de musulmans mais cela ne fonctionne correctement nulle part. partout dans le monde ( y compris en Indonésie) l’islam imprime sa violence , ses attentats pour soumettre les bonnes gens. Si, après 1400 ans aucune évolution positive n’a émergé et que les choses ont même empiré partout dans le monde c’est bien qu’il faut remonter aux origines. Le monde n’est plus celui des bédouins en plein désert qui faisaient 5 prières par jour et qui ne pensaient qu’à conquérir et à voler les richesses des autres ( d’où les formidables conquêtes).
    La juxtaposition de la soumission ( perte de liberté de s’exprimer, de penser, d’agir) allié à la violence et au non respect des autres ne peut, à l’évidence, être une solution valable pour l’humanité. Si les musulmans pouvaient librement choisir de ne plus être musulmans il n’y en aurait presque plus!

    • « C’est la même chose avec l’islam »

      @Prolux : Et avec le christianisme, et avec le judaïsme.

      Critiquer l’islam sans critiquer les autres religions c’est de la pure hypocrisie.

      Tout comme critiquer le communisme en refusant d’admettre qu’il est imprégné de christianisme.
      Le soi-disant athéisme des pays communistes n’était qu’une nouvelle forme de religion.

  • Article qui fait des observations intéressantes factuelles mais qui passe à côté du problème tout en donnant son origine, je cite:
    « « L’islam est ce que les musulmans en font ». Chaque musulman qui se reconnaît comme tel entretient une relation directe avec Dieu par l’intermédiaire du Coran ; il en existe donc autant d’interprétations, car le livre est complexe, que de fidèles. »
    Qualifier le Coran de « complexe » est déjà enfumer l’esprit des lecteurs peu informés. C’est facile car très peu de Français ont lu le Coran et s’informent.
    Le Coran est dur à lire mais le travail de remise en thèmes a été fait et on trouve facilement, parmi les autres, les versets polémiques et les incitations (les commandements) à la guerre. On trouve aussi facilement l’incitation à la dissimulation. Les querelles de translation depuis l’arabe ancien vers le moderne puis de traduction ne changent pas la compréhension globale.
    L’emploi du mot « interprétation » est fallacieux. Par exemple interpréter une pièce de théâtre ne consiste pas à couper la moitié du texte. Le mot français le plus adapté serait « sélection ». Les gens appliquent ce qu’ils ont envie d’appliquer selon leur éducation, leur culture et les circonstances.
    Même si une majorité de gens qui sont par leur naissance entrés dans la sphère musulmane n’a pas envie d’appliquer les versets violents, il n’y a aucune raison pour qu’une minorité « idéologue et agissante » n’ait pas envie appliquer les textes complets (Coran, et autres livres associés).
    Le monde n’avance pas avec les 90% de veaux ou moutons mais justement avec les ‘ »idéologues agissants ».
    Le vrai problème est l’existence même du livre.
    Quand on se trompe de diagnostic, on ne trouve pas le bon traitement.

    • @Isard
       » le vrai problème est l’existence du livre  »
      Pour être plus précis : le problème vient du fait que le livre a selon eux été écrit par Dieu lui même ( Mahomet n’ayant fait que le transmettre) et donc personne n’ose vraiment le modifier en profondeur. Il faudrait faire admettre que ce n’est à l’évidence pas Dieu qui a écrit le coran mais des hommes faillibles vivant à une autre époque dans un autre contexte.Toutes les tentatives de certains musulmans en ce sens se sont terminées par leur décapitation.
      La France, toujours prompte à interdir plein de choses accepte la promotion d’idées incompatibles avec nos lois ( égalité homme-femme, apostasie etc…).

  • Bonne analyse. Beaucoup de pays arabes (et beaucoup de personnes issues de ces pays) vivent dans la nostalgie d’une époque fantasmée où la civilisation arabo-musulmane était le phare culturel, scientifique et économique du monde.

  • « L’islam n’a pas de chef spirituel en dehors du Chiisme qui est un héritage de l’Empire Perse autant que de Mahomet. »

    La fracture entre le chiisme et le sunnisme remonte à la mort de Mahomet, c’est un problème de légitimité du leadership. La question est de savoir si il y a un successeur et si oui comment désigner le successeur de Mahomet qui aura l’autorité absolue dans le domaine religieux. La Chiisme est originaire d’Irak et c’est une querelle qui a eu lieu entre divers groupes arabes. L’empire Perse a naturellement choisi de préférer la voie ou le leader politique était aussi le leader religieux pour des raisons évidentes. Mais le Chiisme a été récupéré par l’empire Perse, c’est tout. Aujourd’hui encore il est dure pour des arabes chiites de faire comprendre qu’ils ne sont pas liés aux mollahs iraniens. Le fait que l’occident par ignorance donne une légitimité que l’Iran n’a pas sur tout les chiites est une des sources de tensions dans la région.

    « Pour qui connaît Le Caire, Dakar, Djakarta ou même Djedda, les mosquées le vendredi sont plus fréquentées que ne le sont les églises en Europe mais les grands magasins et restaurants le sont tout autant. »

    Encore cette fausse opposition entre une pratique religieuse rigoriste et la civilisation moderne. Les pays arabes les plus modernistes sont aussi les plus religieux. De la même manière on peut voir aux USA que les différents mouvements religieux protestants sont plus ouvert à l’économie de marché que le reste du pays. Vous confondez le traditionalisme et le rigorisme. Un traditionaliste est conservateur dans le mauvais sens du terme, c’est à dire qu’il ne veut pas que les choses changent. Il peut avoir une pratique stricte d’une religion abrahamique ou aussi bien être un athée. Le rigoriste est pour un développement de la société dans le cadre de la morale religieuse.

  • le problème vient du fait que le coran a été écrit par Dieu et que l’on parle d’infidèles.. Neanmoins, Je suis d’accord avec l’auteur de cet article intéressant, riche en Histoire. Le chômage et la crise économique expliquent ce phénomène violent qui ébranle la société, mais on oublie une chose c’est que la France a dû faire face à une immigration de masse qu’il fallait éduquer. Les professeurs n’étaient pas formés.. Et puis vous oubliez, que parler trop de colonisation n’aide pas l’intégration de cette population, les politiciens la font passer pour des victimes . Comment voulez vous qu’elle s’intègre quand On associe la population arabe à des terroristes, par exemple si vous tapez le mot musulman sur votre moteur de recherche, le mot clef omniprésent qui apparait sur votre écran est terroriste !, nos élites n’ont pas vu la réalité, seuls les Français qui habitaient les banlieues pourraient témoigner de ce problème d’intégration. Ils ont partagé leur vie avec cette population.. ils seront les témoins de l’Histoire..il fallait les écouter et non étouffer leurs voix. Je ne sais si nous allons résoudre ce phenomene, certains parlent de guerre civile ( voir Zemmour)..
    En tout cas j’aime beaucoup les livres de l’auteur qui se trouvent sur Amazon Etats Unis.. un délice de lire les livres de cet auteur. Contrepoints m’a fait decouvrir des livres d’auteurs comme Vincent Lecoq etc depuis les Etats Unis, merci.

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