Prostitution : la pénalisation des clients est votée

La pénalisation des clients de la prostitution est entrée en vigueur. Le regard amusé de notre caricaturiste René Le Honzec.
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Prostitution : la pénalisation des clients est votée

Publié le 8 avril 2016
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Le regard de René Le Honzec.

Pénalisation de la prostitution
Pénalisation de la prostitution (Crédits : René Le Honzec/Contrepoints.org, CC-BY 2.0)

Le plus vieux métier du monde est le reflet de nos turpitudes (enfin, pour les consommateurs) et fait partie, avec d’autres, des sujets de désunion familiale. On vient d’arriver à un résultat digne des plus grandes avancées de la pensée philosophique occidentale (non, pas BHL) (Ni Onfray non plus, bref) avec la pénalisation des clients de la prostitution : la Femme, libre de son corps et délivrée du joug libidineux masculin et capitaliste peut vendre son c… comme elle l’entend mais l’Homme n’a pas le droit d’acheter (des honorables vendeuses de c… ont manifesté contre cette loi,à l’appel de STS (Syndicat des Travailleuses du Sexe ») . Il paraît qu’il s’agit d’éviter les affreux maquereaux, les clients violents, les filières de l’Est et les films larmoyants et édifiant sur le sujet.

Côté libéral, « je vends mais tu n’as pas le droit d’acheter » est assez perturbant et montre une interprétation des principes de l’économie de libre-marché particulière.

Mais nous ne sommes pas particulièrement surpris de l’aboutissement de ce courant d’idée vue la solide CULture historico-politique de vos serviteurs. En 2012, nous avons vu débouler des bataillons de prostitués qui se disputait le marché sur nos écrans dans une farouche campagne de promotion intitulée « Mettez votre bulletin dans mon urne ». Couronnée d’un certain succès, le travesti gagnant (il s’est présenté comme socialiste, on a appris plus tard que c’était un social-démocrate) nous présente depuis la facture, assez vertigineuse, se comptant en millions de chômeurs ou de dettes ou de déficit, etc.

En restant dans le ton socialiste du sujet, on a payé, on n’a pas consommé, on a été baisé.

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  • Excellent 🙂 . le dessin est tordant et se suffit à lui-même. Le texte est finalement plutôt contre productif
    « je vends mais tu n’as pas le droit d’acheter » mériterait un dessin lui aussi

  • La lutte contre la prostitution, ça rappelle Don Quichotte qui se battait contre les moulins. Et le résultat sera le même, à une différence près, c’est que l »état, en maquereau légal, encaisse sa part sans aucune honte sous forme d’amendes.

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