Par Alexis Vintray.
Le 6 mai 2012, François Hollande battait largement Nicolas Sarkozy au second tour de l’élection présidentielle. 4 ans après, les Français ont largement changé d’avis et condamnent largement le bilan économique de François Hollande selon un sondage BVA pour BC Consulting.
Un très mauvais jugement sur le bilan économique de François Hollande
Quand on demande aux Français ce qu’ils pensent du bilan de François Hollande dans le domaine économique, le jugement est particulièrement sévère : 5 Français sur 6 en ont un avis négatif, et la moitié de ces derniers très négatif même. Des 51% de François Hollande en 2012, il ne reste guère que 17% de satisfaits.
Logiquement, cela s’en ressent sur le jugement de la situation économique et sociale du pays : sur l’évolution de la situation depuis quelques mois, seuls 15% pensent que la situation s’améliore, tandis que 36% pensent qu’elle se détériore. 48% pensent qu’elle ne change pas.
Pire, pour les perspectives économiques de la France à court terme (d’ici 2017), 2/3 des Français craignent une détérioration de la situation économique du pays
Analyse
Pourquoi un jugement si sévère du bilan économique de François Hollande ? Dur de ne pas y voir la conséquence de l’inconstance du Président de la République, qui a oscillé entre socialisme radical (taxe à 75%, alignement de la fiscalité du travail et du capital, déficit à tout crin, emplois aidés par centaines de milliers, « redressement productif », etc.) et timides débuts de réformes plus libérales (loi Macron ou loi Travail). Perdus entre tout et son contraire, les Français sanctionnent logiquement le Président.
En outre, comme avec Nicolas Sarkozy, les timides avancées libérales sont tellement noyées dans un océan de conservatisme et de socialisme qu’elles ne peuvent produire les effets positifs qu’elles pourraient apporter.
Les Républicains et le Front National feraient-ils mieux ?
Le jugement tout aussi critique tenu sur Les Républicains et le Front National souligne cela : comment croire que le bilan serait différent en appliquant les mêmes solutions étatistes et sans dire la vérité aux Français sur la situation actuelle ? Seule une rupture libérale radicale avec la politique économique menée ces dernières décennies en France pourrait faire changer les choses mais on ne voit venir ni cette rupture, ni sa pédagogie indispensable parmi les candidats de droite.
4 ans de Hollande : notre dossier spécial
4 ans de François Hollande à l’Élysée, c’est l’occasion d’un bilan. Découvrez dans notre dossier spécial 4 ans de Hollande sur Contrepoints comment nos analystes jugent son bilan économique, emploi ou politique internationale. À lire ici.
Méthodologie du sondage
Enquête réalisée auprès d’un échantillon de Français recrutés par téléphone puis interrogés par Internet les 28 et 29 avril 2016. Échantillon de 1116 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon est assurée par la méthode des quotas appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, profession du chef de famille et profession de l’interviewé après stratification par région et catégorie d’agglomération.
le socialisme de hollande , c’est prendre aux riches , aux français moyen , aux travailleurs pauvres ,pour donner aux » plus pauvres » , si je puis dire ; je présume que ceux qui continuent à le soutenir sont ceux qui bénéficient de ses largesses ; je ne vois pas d’autres raisons ; je suis auto entrepreneur , je ne gagne pas beaucoup mais mon pouvoir d’achat s’est pris une giffle depuis l’arrivée des socialo au pouvoir ; au point que je me demande pourquoi je travaille ;
17% des français jugent le bilan économique de Hollande positif !
Il y a donc 17% de français écologistes ou collectivistes forcenés adeptes de la décroissance …
Ou ces 17% représentent la part des gens qui se gavent…
Les sommes folles qui sont englouties par l’État ne sont pas perdues pour tout le monde et l’arrosage suit la logique socialiste, les camarades haut fonctionnaire touchent un max, les collaborateurs ont juste assez pour se croire apparatchiks, les idiots utiles ont des miettes, souvent en nature.
Il eut été plus adéquat de poser deux questions distinctes – une sur l’évolution de la situation personnelle du sondé, et la seconde sur la vision qu’il a de l’economie française. Il serait amusant de comparer ces deux résultats là, car il y a fort à parier qu’il y a amalgame pour les quelques 17% qui perçoivent comme positive le bilan économique de Hollande.
Il a menti.
Il s’est ridiculisé.
Il a trahi.
C’est incompatible avec le fonctionnement qu’il décrivait dans le « moi Président ».
Les Français ne le supporte plus.
Il a été élu par procuration.
Il était là au moment où il le fallait.
DSK avait déjà savonné la planche.
Rien à lui reprocher sur sa gestion… peut être d’avoir volontairement masqué le bilan Sarkosy.
Je trouve déplorable de lire que « Le 6 mai 2012, François Hollande battait largement Nicolas Sarkozy au second tour de l’élection présidentielle ». Si 1% des suffrages exprimés est une large différence, il faut que je révise tout ce que j’ai appris à l’école communale. D’autant plus qu’environs seuls 60% des inscrits ont voté, donc la majorité a été de 0,6% des Français qui pouvaient exprimer leur opinion. Les 40% manquants n’ont pas su choisir entre la peste et le choléra. Du reste beaucoup d’électeurs n’ont pas voté pour celui dont le nom figurait sur le bulletin de vote, mais contre son adversaire, ce qui est pour moi doit être valable dans les deux tendances. Personnellement, je n’ai pas voté pour l’excité mais contre Normal Premier, et si le premier avait été élu avec 1% d’avance, je suis persuadé que nous en serions au même point. L’indigence du monde politique vient du système des partis et des énarques. Nous sommes revenus à un quasi régime féodal.
Ma foi, j’ai « acquis » mon droit de vote sous Giscard, un vrai cas déjà. Et à part une petite bouffée d’euphorie (trop bu peut-être…) en 81, un peu comme au poker, pour voir, qui a fini vite et mal, je dois dire que ces décennies écoulées d’expression politique ne sont au final qu’une lamentable suite d’erreurs. Hollande n’est que le dernier, donc on en parle plus, logique. Mais quand même, se rappeler Mitterrand, Chirac, Sarkozy et leurs représentants, en vrac, Barre, Delors, Rocard, DSK, Jospin, Villepin, Raffarin, etc… tend plus à faire verser une larme de rage que d’émotion. Bref, sauf à interdire à tous nos politiques plus d’un mandat de quoi que ce soit en vue d’espérer quelques individus un peu plus soucieux de notre avenir, le bilan de Hollande n’est que la suite des sous-sols que nous traversons dans l’ascenseur depuis plus de 40 ans.
« Seule une rupture libérale radicale avec la politique économique menée ces dernières décennies en France pourrait faire changer les choses »
Oui…mais non, parce qu’au final les francais sont majoritairement accros au socialisme.
Et quand on discute avec par mal de gens en france, surtout des jeunes, la réponse est que si le bilan économique d’Hollande n’est pas bon c’est parce qu’il n’était pas assez à gauche.
Car c’est bien connu, pour corriger les problèmes causés par le socialisme, il faut plus de socialisme.
C’est en gros le résumé de 40 dernières années de politiques francaise.
Pourtant, il a ouvert à fond les vannes à pognon du crédit d’impôt à gogo pour les grandes entreprises, et puis il embauche des policiers, des militaires, des déradicalisateurs, il a créé tout plein de nouvelles hautes autorités, de nouveaux observatoires, on arrondit les angles avec les chouchoux intermittents, on augmente des instits, on importe les ingénieurs et les médecins que l’Allemagne refuse, et grâce a Hollande, la robe de mariée unisexe se vend très bien, non non, vraiment le pays est en pleine ébullition, Hollande c’est que du bon !