Nuit Debout : des rebelles de pacotille

Podemos à Madrid, Occupy Wall Street à New York, ou Nuit Debout à Paris : des rebelles de gauche et de pacotille.

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Nuit Debout : des rebelles de pacotille

Publié le 8 mai 2016
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Par Guy Sorman.

Nuit Debout By: Maya-Anaïs Yataghène - CC BY 2.0
Nuit Debout By: Maya-Anaïs YataghèneCC BY 2.0

 

Les « indignés » de la Puerta del sol à Madrid ont créé, en 2011, une sorte de modèle protestataire qui a été reproduit à New York quelques mois plus tard, Occupy Wall Street, et enfin, dans le centre de Paris, place de la République, sous l’appellation de Nuit debout. Dans toutes ces circonstances, le scénario aura été à peu près identique.

Le mouvement a commencé de manière apparemment spontanée, autogéré par des étudiants plutôt âgés pour être de vrais étudiants. L’espace public a été colonisé et transformé en un lieu de vie festif ; des débats sur tout et rien se sont engagés selon des formes d’apparence démocratique. Dans tous les cas, le prétexte à cette mobilisation aura été de protester contre la corruption supposée du système politique avec la volonté affichée de le remplacer par une démocratie plus authentique, plus proche du peuple, et un personnel politique renouvelé.

Mais dans les trois cas, il est apparu rapidement que le débat soi-disant démocratique était circonscrit à la logorrhée gauchiste la plus élémentaire, à un anticapitalisme primitif, assaisonné de sauce écologique. Tous ceux qui auront tenté de contrarier cette idéologie dominante furent expulsés, parfois avec violence comme on l’a constaté à Paris, où des intellectuels modérés avaient cru pouvoir se joindre au débat. À Paris, le happening de la place de la République a dégénéré comme on pouvait le prévoir, en un discours révolutionnaire de type trotskiste, assorti d’une violence montante entre la police, les manifestants et des casseurs qui brisent les vitrines à coups de pavés : la fin est imminente, ce sera un grand nettoyage de la place par la police.

Ces événements font-ils sens ? Ils révèlent, me semble-t-il, non pas une crise dans la démocratie comme on nous le raconte, mais le refus des minorités activistes de gauche d’accepter les règles de la démocratie : ce qui n’est pas nouveau mais qui s’aggrave à mesure que l’idéologie gauchiste s’éloigne de la société réelle. Je constate à cet égard une différence essentielle entre Nuit debout, avant tout une critique de la société libérale, et Mai 68 à Paris : les événements de Mai 68 ne coïncidèrent pas avec des idéologies anciennes mais exprimaient un refus collectif du principe d’autorité dans la société en général. Mai 68 fut d’essence libertaire et, bien que ces manifestations eussent été brèves, elles ont conduit à une libéralisation générale dans la société française, dans les universités, les entreprises, les familles, les églises, la vie politique. Ce fut comme un ballon d’oxygène, ce que n’est pas Nuit debout.

Pour ceux qui espéraient, naïvement, qu’à Madrid, New York et Paris, émergent de ces manifestations quelques idées fraîches et stimulantes à l’usage du monde d’aujourd’hui, on ne peut être qu’affreusement déçu. On n’a guère entendu que de très vieilles chansons sur les horreurs du capitalisme qui datent de bientôt deux siècles, remontant au socialisme utopique à la française, antérieur au marxisme qui, selon Marx, était scientifique. Devrait-on s’étonner de la persistance de ces idéologies ? Leur pérennité vient de ce qu’elles offrent à ceux qui les profèrent une explication du monde clés en main et un sentiment d’intelligence à défaut d’être soi-même intelligent et informé. Le socialisme utopique, le marxisme archaïque, le trotskisme pseudo romantique, l’écologisme profond sont des « prêts-à-penser » qui évitent de penser par soi-même comme il existe dans la mode des prêts-à-porter.

Ces happenings ont tout de même des conséquences politiques, à gauche. Les partis socialistes en Europe ou le Parti démocrate aux États-Unis, qui inclinaient enfin vers le réalisme, vers l’acceptation de l’économie de marché et de la mondialisation, sont ramenés en arrière à leurs anciennes racines révolutionnaires ou cassés en deux, comme en Espagne, avec la création de Podemos. Aux États-Unis, Bernie Sanders, en reprenant à son compte les slogans d’Occupy Wall Street, a contraint Hillary Clinton à se déplacer légèrement dans cette direction : ce qui pourrait s’avérer fâcheux pour l’économie américaine. En France, probablement, les militants de Nuit debout vont contraindre le ou les candidats de gauche à la prochaine élection présidentielle à s’éloigner de toute tentation libérale.

Rappelons que Nuit debout, au départ, fut une protestation contre un projet de loi socialiste, destinée à libéraliser, très modestement, le marché du travail et à réduire ainsi le chômage des jeunes : les « jeunes » de la Place de la République manifestent donc contre une initiative qui leur aurait permis de trouver un emploi. Ce paradoxe se retrouvait à Madrid et New York. Ainsi, niant tout ce qui est réel et ne proposant rien de ce qui serait réalisable, « l’indignation » n’est peut-être qu’une forme contemporaine de nihilisme. Avec tout de même, à Paris, quelques bons groupes musicaux qui, pour quelques semaines, ont attiré Place de la République un public fervent attiré par ces concerts gratuits : c’est ainsi qu’à Madrid, New York et Paris s’écrivent de petites histoires plutôt que la Grande Histoire.

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  • La réalité me semble encore plus triste, il y a une volonté de la part d’un certains nombre de sbires de l’Etat de laisser faire a des fin peu honorables.
    Un mouvement aussi ridicule aurait du finir comme les veuileurs mais l’indulgence a l’egard de nuit debout releve plus de la manipulation politique ( Holande, c’est moins pire que cela, alors attention pour qui vous voterez en 2017!).

  • Dans le principe discourir pendant la nuit en étant debout dans la crasse me paraît peu propice à l’éclosion de bonnes idées.

    • Je suis d’accord avec vous; les bonnes idées naissent dans les salons feutrés

    • Les gens ont besoin de se parler, c’est tout.
      Peut-être que ça leur permet d’avoir de bonnes idées ailleurs par la suite.
      De toutes façons si on traçait réellement les idées innovantes on aurait sans doute des surprises sur leur véritable origine… enfin sans doute pas celle de les découvrir fleurir dans le carcan du salariat et de l’immobilisme de la croyance en la reproduction du même bien franchouillard.

      • « Les gens ont besoin de se parler, c’est tout. »

        Agresser sexuellement des jeunes femmes relève du même besoin de parler ?

        • Je connais une entreprise ou il y a eu une agression sexuelle… faut-il fermer toutes les entreprises ?
          La blague n’est pas très bonne theo31, vous savez par vous-même que l’objet de Nuit Debout n’est pas les agressions sexuelles.

          • Je pointais le fait que les gauchistes passent leur temps à faire la morale à autres pour mieux s’en affranchir quand l’occasion de faire des trucs dégueulasses se présentait.

            • Vous avez raison; seuls les gauchistes font la morale et s’en exonèrent.
              Mais ce soir, je vais regarder les infos et je sens que je vais bien rigoler. On nous promet le témoignage d’une jeune député UMP, conseillère d’Alain Juppé sur ses collègues…

              • Marxan: « Vous avez raison; seuls les gauchistes font la morale et s’en exonèrent. »

                Non, mais vous êtes chez les libéraux ici. Nous sommes les seul à ne pas vous faire la morale à coup de loi.

              • Si vous saviez comme je m’en fous des guignols de la droite socialiste honteuse. Le caniveau leur va si bien.

            • Je suis ennuyé par cette histoire de recours à la morale (la moraline sans doute plutôt) qui ne serait que de gauche. La droite y a aussi recours et à peu près autant (mais pas de la même manière) parce que ça marche (comme mettre un bébé dans une pub).

              En attendant je ne sais pas à quoi vous faites référence… je ne regarde plus la télé (qui n’existerait pas sans l’état, ses subventions et licences abusives) : vous parlez de quelque chose de précis ?

              • Je faisais référence à Beaupin qui a des adeptes place de la République.

                • Et Martin Luther King avait peut-être un comportement dépravé…
                  Lors d’une compétition d’athlétisme un commentateur défendait Maria Mutola qu’il disait être moquée pour son physique grâce à l’argument de son engagement personnel dans des causes humanitaires. 1) Mutola n’était pas moquée, mais plutôt suspectée de tricherie, ce qui est un peu différent 2) ça n’a absolument rien à voir.
                  Ainsi Baupin est peut-être un salop (je ne sais pas hein, j’ai regardé, bon, c’est un « fait divers »… encore une fois je n’ai plus la télé entre autres pour éviter les faits divers), mais j’imagine que Nuit Debout ne supporte pas ses comportements pervers. D’ailleurs, je ne sais pas encore une fois, y font-ils vraiment référence ou bien vous faites le lien comme ça pour le fun, parce que vous n’aimez ni Baupin, ni Nuit Debout (ni les épinards peut-être non plus) ? -> où voulez-vous en venir ? Pour l’instant je ne comprends pas.

  • Horrible ! Cet article est un tissu d’injures à la jeunesse. Podemos renouvelle le personnel politique. Ils ont gagné démocratiquement à Madrid et Barcelone. C’est l’avenir
    Guy Sorman appartient au passé à la petite histoire. Maintenant que les barbares sont là. Le monde préfère le socialisme aux capitalistes de Panama Papers .

    • L’avenir de quoi ? Podemos a été financé par l’iran et le Venezuela chaviste. Cela en dit très long sur ce mouvement. Marrant pour des gens censé défendre la démocratie d’accepter de l’argent de régimes dictatorales. Vive la cohérence.
      Regardez un peu le Venezuela aujourd’hui: voilà le programme de Podemos. Alors si pour vous, l’avenir s’est avoir une inflation à 720 %, avoir des pénuries, une famine et une explosion de pauvreté et de la criminalité, on ne peut plus rien faire pour vous.

      Zapareto, ce démagogue qui a détruit l’Espagne c’était aussi l’avenir ? Podemos est encore pire que Zapareto (et il faut le faire pour être pire que lui).

      Tous les pays dirigé par l’extrême gauche finissent tjs par être ruiné mais j’imagine que c’est à cause d’un méchant complot des américanosionistes.

      Les dirigeants de Podemos ne sont même pas foutu de diriger leur propre parti alors comment voulez vous qu’ils arrivent à diriger leur propre pays ?

    • Podemos à laissé à Madrid 26 tonnes d ordures. Ça résume bien ce mouvement.

    • « Le monde préfère le socialisme aux capitalistes de Panama Papers » Marrant mais vous savez peut être pas mais l’un des pays les plus cités de ce scandale c’est le Venezuela (je rappelle aussi que le Venezuela était le pays ayant le plus d’argent dans le scandale de Swissleaks). Les venezueliens cités sont tous des proches du pouvoir chaviste. Le chavisme s’est le modèle de Podemos. Ils en pensent quoi les mecs de podemos du fait que leurs héros qui les ont financé sont les premiers à planquer l’argent qu’ils ont volés dans des paradis fiscaux ?
      Petit rappel de ce qui se passerait si les méchants paradis fiscaux disparaissaient: vu les entreprises devront payer leurs impôts dans les pays dans lesquels ils exercent leur activité, ils choisiront d’exercer leur activité là ou ou les taxe le moins, au lieu comme aujourd’hui de s’installer un peu partout et de rapatrier une grosse part de bénéfices dans des paradis fiscaux. Autrement dit, tous les pays avec des impôts élevés se feraient baiser.

      Les nazis ont aussi remporté les élections. Cela ne change rien au fait que l’idéologie nazie est abjecte. N’oublions pas que le nazisme c’est du national socialisme. Les nazis ont appliqué 8 points du manifeste de Marx. Ce sont eux qui ont inventé le fameux discours contre le 1 % qui posséderait tout. A l’époque, l’Allemagne possédait 1 % de juifs et pour les nazis, c’est ce 1 % de juifs qui avaient toutes les richesses. Comme quoi, les iscours des gauchistes actuelles ont pas mal de points en commun avec ceux des nazis. Pas étonnant que 80 % des collabos en France venaient de gauche (sur le sujet, lisez l’historien simon epstein).
      Marrant mais Bastiat démontait déjà au milieu du 19 siècle l’argumentaire socialiste. On peut voir que l’argumentaire socialiste ne s’est guère renouvelé depuis le 19 sicèle. Tjs les mêmes idées qui finissent tjs par apporter la ruine.

      Puisque vous préférez le socialisme, pourquoi vous ne dégagerez pas vivre au Venezuela, à Cuba, en Erythrée, au Zimbabwé, en Corée du Nord, en Biélorussie,….Vous verriez à quel point le socialisme est magnifique. On se demande pourquoi l’immigration se passe des pays socialistes vers des pays plus libéraux et pourquoi c’est jamais l’inverse ? Sans doute, à cause de la méchante propagande capitaliste ?
      Pourquoi les pays les plus riches au monde (Suisse, Nouvelle Zélande, Singapour, Hong Kong,…) sont aussi les pays les plus libéraux ?

      L’avenir du monde ce sont les entrepreneurs, les créateurs de richesses,…. certainement pas ces guignols qui ne sont rien d’autres que des parasites vivant avec l’argent des autres et qui défendent une idéologie qui n’a jamais marché et qui ne marchera jamais.

      • Hitler n’a pas été élu mais nommé.

        Et on dit socialisme national (comme Maurice Barres) et non l’inverse. Tous les socialismes sans exception sont nationalistes.

        Pour le reste, d accord avec vous.

        • Dans un régime parlementaire, on parle bien d’être élu concernant le Premier ministre quand bien même celui ci a été nommé par le Président (ou le roi selon les pays). Pour devenir premier ministre (ou chancelier) dans un régime parlementaire, il ne suffit pas d’être nommé, il faut que le parlement accorde la confiance au gouvernement. Voilà pourquoi on ne dit pas qu’un premier ministre a été nommé mais on dit qu’il a été élu

          • Le NSDAP n’a jamais eu la majorité des voix aux élections.

            • Comme Podemos. C’est le principe en général de la proportionnel. Un parti n’a pas de majorité absolu (ceci dit cela dépent des pays mais en général dans la majorité des pays avec élections proportionnelles, les partis n’ont pas de majorité absolue).
              Hitler avait quand même fait 44 % des voix bien plus que Podemos. Ce score dans un pays avec la proportionnelle est très élevé. Il n’est pas rare dans les pays avec la proportionnelle d’avoir le premier parti qui fait des scores de même pas 35%.
              Hitler a obtenu le soutien de la majorité des parlementaires. Il est devenu chancelier de manière démocratique.

            • Mais la majorité relative ce qui l’a amené, grâce à des alliances, à être incontournable et Hitler à être nommé Chancelier.

              Mais tout ceci est un faux débat : combien de leaders bien élus sont de parfaites catastrophes pour leur pays, à commencer par le nôtre?

          • @ jacques

            Interprétation assez personnelle: le pouvoir exécutif n’est pas élu mais nommé: le président français est élu, exception car il représente bien l’exécutif qu’il nomme plus ou moins en fonction de la majorité parlementaire législative et réellement élue. Dans les autres républiques européennes, ce sont souvent des présidents, qui peuvent être élus, ou des monarques, censés représenter la nation mais n’intervenant pas dans le débat politique.
            La confiance n’est pas votée au gouvernement sans réserve: elle peut être remise aux voix tous les jours. Pas les élus!

    • Qu’est ce que vous croyez ? Qu’il suffit juste de voler l’argent des méchants riches pour que tout aille bien ? Comme si cela n’avait pas été fait peins de fois (avec les résultats que l’on connaît).

      Le socialisme n’est rien d’autre que du vol. Les socialistes sont des gens très généraux….. mais tjs avec l’argent des autres jamais avec le leur (d’ailleurs, ils n’hésitent pas à se servir allègrement au passage).

      D’ailleurs, marrant que vous parlez de réactionnaire car Podemos pratique allègrement l’islamogauchisme et n’hésite pas à sympathiser avec l’islam radical. Podemos veut mettre en place des plages spéciales entièrement réservées aux femmes voilées. C’est cela le progrès selon vous ?
      On voit les désastres de l’islamogauchisme dans les pays d’Europe Occidentale. Pourtant, Podemos n’a pas retenu la lecon (ce qui en dit très long sur ces gens et sur leur niveau intellectuel).
      Podemos pratique la haine de soi, la haine de l’occident. On a vu les dégâts de cette idéologie de cette haine de soi en France,..
      Selon Podemos, les espagnols devraient s’excuser d’avoir repousser l’invasion arabomusulmane en Espagne.

      « Podemos renouvelle le personnel politique » Certainement pas au niveau des idées

    • « Podemos renouvelle le personnel politique » Certainement pas au niveau des idées.

      L’avenir de l’Espagne c’est pratiquer de l’islamo gauchisme et le communautarisme ? Parce que c’est ce que fait podemos. Podemos est complaisant avec l’islam radical. Par exemple, Podemos veut instaurer des plages spéciales réservés aux femmes musulmanes voilées. C’est cela, l’avenir selon vous ?
      On connaît aujourd’hui les désastres de l’islamo gauchisme dans les pays d’Europe occidentale. Pourtant, podemos n’a pas retenu la lecon et a décidé de le pratiquer. Je ne sais pas si ils le font par purs raisons électoralistes ou par raisons idéologiques (à savoir la haine de soi et la haine de l’occident de ce mouvement) ? Perso, je pencherais pour les deux.
      Podemos veut imposer une culture de repentance et de haine de soi aux Espagnols. On voit les résultats désastrueux de cette politique de haine de soi dans les pays d’Europe occidentale.
      Podemos veut même que les espagnols s’excusent pour avoir repoussé l’invasion arabo musulmane. Cela montre bien leur degré de bêtise.

    • Je trouve marrant pour un mouvement se définissant comme progressiste d’être lié à l’islam radical, idéologie très réactionnaire ? C’est pas incohérent d’à la fois, prétendre défendre les droits des femmes, des LGTB,….et dans le même temps, s’allier avec l’islam radical ?
      Il est vrai que Podemos n’est pas à une incohérence près. Ils ont un sérieux problème à être logique et à être cohérent.

      • Le communisme est on ne peut plus réactionnaire. Quant à l’islam, c’est un socialisme. Normal donc que des socialistes se reconnaissent à leur ADN et s’allient, comme deux moustachus par le passé.

  • A vrai dire, je n’ai jamais participé à une de ses réunions.
    Mais je reconnais un trait commun à tous les gens méprisants et réactionnaires depuis que les évènements existent: ils sont les premiers à ouvrir leur grande g°+%/*e (bouche) et très très fort.
    De quelqu’un de timide et intelligent, on peut dire qu’il est froid et calculateur.
    De même qu’on peut appeler l’oppression et l’exploitation capitaliste: « réalisme » et « acceptation de l’économie de marché et de la mondialisation ».

    D’un coté je lis vos propos très intelligents sur le libéralisme; de l’autre coté, j’entends parler de crise économique depuis 1972. A l’époque, les « Guy Sorman » nous la vendaient comme crise du pétrole.

    • @Marxan, Je ne sais pas ce qu’à dit Guy Sorman en 1972 mais s’il a dit cela, c’est qu’il était visionnaire. Cette époque est en effet celle de la fin de la croissance exponentielle de la consommation pétrolière et d’une époque de croissance beaucoup plus modeste. Et depuis 2005, c’est la stagnation, et peut-être déjà le déclin. Les politiques économiques actuelles, fondées sur l’endettement, ne peuvent fonctionner parce que cette stagnation implique une incapacité de remboursement des dettes.
      Quant à Nuit Debout, cela me fait penser aux assemblées générales qui ont lieu à la moindre occasion dans les universités, qui me semblent être un défoulement face à un malaise croissant concernant les perspectives d’avenir de très nombreux jeunes et moins jeunes sur-éduqués par rapport au marché de l’emploi, et qui auront donc de très grandes difficultés à trouver un emploi correspondant à ce qu’ils considèrent être leurs mérites. Mais la doxa révolutionnaire ne leur servira à rien. Apparue dans un monde sans limites, son logiciel ne prévoit pas de monde ayant des limites physiques.

    • Et depuis 1972 la réalité explose votre logorrhée qui avait peut-être un sens dans les années 20 mais qui est totalement inepte actuellement, à l’ère de l’information, du savoir et du bilan de vos idéologies.

      L’extrême pauvreté a diminué de 40% à 10% en seulement 40 ans. Les famines ont quasi disparu, sauf pour des causes politiques en de rares endroits du monde. La Classe moyenne a augmenté dans des proportions incroyables dans la même période.

      Ça, c’est la mondialisation, l’économie de marché, la liberté et les états de droit.

      Du coté socialisme c’est beaucoup mois brillant: Des 37 pays ayant expérimenté « la fin du capitalisme » il n’en reste plus que 4 qui font encore semblant et un qui est le pire enfer sur terre. Ils ont tous fait faillite en entraînant des dégâts humain et écologique dramatiques.

      Les seuls pays qui sont encore dans un état lamentable ou qui plongent actuellement sont les pays socialistes, collectivistes, qui sont fermés à la mondialisation ou à l’économie de marché.

      • + 1000 : la vraie réponse aux arguties idéologiques c’est le principe de réalité !

      • Comme d’habitude, vous simplifiez et vous mentez.

        Selon un rapport de l’OCDE, les écarts de revenus et de richesses se sont creusés depuis le milieu des années 1980 dans de nombreux pays, pendant les années fastes et pendant les crises. Le revenu des 10 % les plus riches est aujourd’hui 9,6 fois plus élevé que celui des 10 % les plus pauvres. Dans les années 1980, ce multiplicateur était de 7.

        La planète est 45 fois plus riche en 2000 qu’elle ne l’était en 1900. La consommation générale de biens et de services est deux fois plus importante en 2003 qu’en 1980. L’espérance de vie a augmenté de 20 ans en moyenne dans les PED depuis 30 ans. Trois fois plus d’humains ont accès à l’eau potable en 2006 qu’en 1975. Mais parallèlement, il n’y a jamais eu autant de pauvres. 50 % de la population mondiale vit avec moins de 2 $ par jour (base monétaire pour assurer la nourriture, les soins de base et le logement). Si la proportion des pauvres a diminué, leur nombre a augmenté mécaniquement par la croissance démographique.

        Il y a donc un partage territorial très inégal des richesses. 1 % des plus riches disposent d’un revenu cumulé égal à la somme de celui de 57 % des humains les plus pauvres ; 20 % des plus riches reçoivent 83 % du revenu mondial et les 20 % des plus pauvres seulement 1,5 %.

        Ces inégalités économiques se conjuguent avec des inégalités sociales et démographiques. 20 % des humains les plus riches consomment 45 % de la viande, 58 % de l’énergie, possèdent 87 % des véhicules. Certes, l’espérance de vie augmente dans le Sud (55 ans en 1970, 66 ans en 2000), mais la différence reste très marquée avec le Nord (79 ans). Un quart de la population mondiale n’a pas accès à l’électricité. Selon la FAO, 842 millions d’humains (94,7 % au Sud et surtout des paysans) souffrent de la faim.

        Voilà la « réalité ».

        • « Mais parallèlement, il n’y a jamais eu autant de pauvres. 50 % de la population mondiale vit avec moins de 2 $ par jour … »

          Cela fait 60 $ par mois !

          Avec une recherche rapide sur Internet comme dans :
          http://www.lemonde.fr/…/six-chiffres-qui-racontent-cuba_4542739_4355770.html‎

          on apprend que le salaire moyen cubain serait de 19$ par mois soit 3 fois moins que cet horrible seuil de pauvreté de 2$ par jour. (Mais d’autres disent 7 à 15 euros par mois).

          Moralité : les chiffres, on leur fait dire ce qu’on veut – et les Cubains sont pauvres mais pas miséreux … Et toutes ces pages de chiffres sur ceux qui mangent le plus de viande et consomment le plus d’énergie … pour en arriver à la conclusion en fait qu’il y a des pays plus riches que d’autres ?!?

          Mais quand le paradis du communisme révolutionnaire est tout en bas de l’échelle suivant ces mêmes chiffres, la démonstration est un peu loupée, non ?

        • Vous allez réussir à démontrer que tout allait mieux avant, alors ?
          Tous vos chiffres sont vrais (certainement, je ne vais pas vérifier) mais le décollage économique des pays du sud est une réalité aussi, qui est un gage de diminution de la pauvreté, en proportion aujourd’hui et en valeur absolue demain.
          Donc : mieux aujourd’hui qu’hier (grâce à la mondialisation) et mieux demain qu’aujourd’hui, grâce aux forces de progrès, propres au capitalisme (la destruction créatrice chère à Schumpeter, l’inventivité de l’homme etc)
          Cela dit je propose qu’on mette 100 milliards pour la lutte contre la faim dans le monde plutôt que pour la vaine lutte contre le réchauffement climatique…

          • Bonjour rick n

            « Cela dit je propose qu’on mette 100 milliards »

            Allez-y ne vous gênez pas,, soyez le premier à mettre la main à la poche.

        • Moody: « les écarts de revenus et de richesses se sont creusés »

          Cette courte vidéo d’un chercheur publiée par la BBC retrace en graphique l’évolution de l’espérance de vie et de la richesse des peuples depuis les années 1800.
          Presque tout le monde était pauvre et ne vivait pas longtemps. L’égalité mondiale était quasi parfaite.
          https://www.youtube.com/watch?v=jbkSRLYSojo

          Une inégalité qui s’accroît n’est pas nécessairement une mauvaise chose, un accroissement des richesses n’est jamais homogène.

          Moody: « inégalités blabla…inégalités blabla..inégalités blabla..  »

          37 pays ont essayé d’en finir avec les inégalités en déniant les droits fondamentaux et la liberté des gens. Ils ont tous fait faillite en piétinant des milliards de gens, il n’en reste que 5 qui font vaguement semblant en végétant en bas des classements et le dernier est le pire enfer sur terre.

          Moody: « Si la proportion des pauvres a diminué, leur nombre a augmenté mécaniquement par la croissance démographique. »

          Toujours aussi adepte du suicide rhétorique… 🙂

        • Moody: « Voilà la « réalité ». »

          Qui est bien meilleure que dans le passé et l’évolution est loin d’être finie…
          Ah, ce fameux « passé égalitaire » qui est votre paradis idéologique: tous pauvres mais égaux.

        • En fait, le problème, c’est l’inégalité ou la pauvreté? Ce n’est pas forcément la même chose.

          • C’est bien le problème de nos socialistes. Dans les années 80, la lutte contre la pauvreté tenait le haut de leur rhétorique car, évidemment, s’il y avait des pauvres, c’était à cause du capitalisme! Manque de bol 40 ans plus tard, grâce au capitalisme (et malgré le bilan négatif des rares pays appliquant à fond la doxa socialiste), la pauvreté passe de 40% à moins de 10% de la population mondiale.
            Damned, il faut trouver autre chose! Et voilà nos socialistes à fond sur le (faux) problème de l’inégalité des revenus et des richesses. Avec une rhétorique essayant d’assimiler inégalité et pauvreté d’ailleurs. Quelle importance cette inégalité, si cette richesse a été acquise dans les règles (hors capitalisme de connivence, enfant incontournable des pays socialisants), si le reste de la population en profite (directement et indirectement) et surtout si chacun, par son travail et/ou ses propres capacités, a la possibilité de s’enrichir. Le micro crédit (incitation au microcapitalisme) a fait plus pour l’enrichissement de la population des pays pauvres que le socialisme sous toutes ses formes.

      • Oui, c’est vrai; les famines ont quasiment disparu; oui, la classe moyenne s’est développée; oui, je vote pour la mondialisation et la suppression des frontières et les états de droit et le droit de vote pour les étrangers.
        Mais de gràce, ne pensez pas à ma place. Je ne vous propose rien ni aucun modèle.

    • Et depuis 1972 la richesse moyenne ou médiane des français a… été multipliée par deux (à la louche).
      les crises secouent le monde occidental depuis que les états se mêlent de l’économie (et empirent au fur et à mesure que la régulation publique et la dépense de même nom augmentent) mais malgré cela la richesse augmente, le niveau de vie augmente… Et surtout pour les pauvres et classes moyennes…

      • Faux. La richesse augmente mais son partage est de plus en plus inégalitaire. Les riches ont une part de plus en grande, et les pauvres de plus en plus petite.

        • « Les riches fonctionnaires ont une part de plus en grande ».

          Corrigé

          • encore une remarque stupide de votre part : confondre l’excès d’administration (donc le volume de fonctionnaires) avec leur niveau de rémunération individuelle (un fonctionnaire qui fait fortune, vous avez des exemples récents ?)

            • La moitié de votre salaire part où ?

              • Et j’ai oublié la TIPP, la TVA, l’IR, le TF/TH qui ont explosé l’an dernier. On arrive à un quart en plus Quand le nombre de fonctionnaire explose faut bien trouver le pognon pour les payer quelque part. Devinez où ?

                Quand vous allez solliciter un crédit, vous avez droit à la fameuse discrimination : « êtes vous fonctionnaire ?

            • rick n: « (un fonctionnaire qui fait fortune, vous avez des exemples récents ?) »

              Ohlala oui…

              Philippe Pascot élu socialiste balance dans son livre « pilleurs d’état ». Accrochez-vous, ça décoiffe !
              https://www.youtube.com/watch?v=_rLok–wdCs
              https://www.youtube.com/watch?v=JngNyfTbR4g

              Vous allez me dire qu’il s’agit des élus, mais rassurez vous, dans la haute administration les fonctionnaires ne sont pas oubliés. Si le système mafieux perdure, c’est bien parce que tout le monde se gave et arrose dans la pyramide.

              Les petits fonctionnaires sont eux, les idiots utiles du système, quelques avantages en nature pour qu’ils fassent masse et soutiennent les nobles.

        • Moody: « La richesse augmente mais son partage est de plus en plus inégalitaire.  »

          Allez demander a un mineur de 1920 ou un ouvrier de 1950 ou 1980 s’ils veulent revenir à votre « monde plus égalitaire »….En 1980 une machine à laver coutait encore 566 heures de SMIC maintenant c’est 68 heures.

          Votre idéologie donne envie effectivement quand on regarde la liste des pays qui ont combattu les inégalités au mépris de la liberté et des droits.
          https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tat_communiste#.C3.89tats_communistes_actuels

        • sauf que…vouloir maintenir l’égalité des revenus peut constituer un frein à l’augmentation des revenus… quel esprit tordu regarde l’inégalité des revenus plutôt que sa feuille de paie??
          c’est bien joli de faire des constats mais si vous ne mettez pas en évidence des relations de cause à effet, ça n’a aucun interet et c’est m^me périlleux si vous prenez des mesures symptomatiques qui aggravent le mal…

          tout le baratin sur la justice sociale repose sur cette vague idée que la toute enrichissement de l’un se fait au détriment de l’autre , où c’est y démontré? parce que sinon, prendre les sous du riche pour donner au pauvre est non pas de la charité organisée par l’etat mais une forme de vol… et à l’intérêt économique douteux car l’argent redistribué aurait de toutes façons été utilisé par les riches,pour faire de la charité si ça les chante, ou investir pour créer plus de richesse, la cupidité a aussi du bon!!!

          je me fous de l’inégalité des revenus, je la constate et alors,la misère me choque pas la pauvreté relative!

    • C’est sûr que vous vous êtes pas méprisant pour un sou. Pour vous, ceux qui s’opposent à vous sont des méchants réactionnaires égoistes alors que vous vous symbolisez le Progrès. Non seulement vous êtes méprisant mais vous êtes aussi arrogant.

    • « De même qu’on peut appeler l’oppression et l’exploitation capitaliste: « réalisme » et « acceptation de l’économie de marché et de la mondialisation » » Ha tiens, vous êtes resté coincé au 19 siècle. Il serait peut être temps d’évoluer un peu.

      le capitalisme a réduit ces dernières années de moitié la pauvreté mondiale. http://loicgonsolin.politicien.fr/2013/07/05/716/ http://www.contrepoints.org/2012/03/22/74166-la-pauvrete-recule-dans-le-monde-grace-a-la-liberte-economique http://www.contrepoints.org/2013/10/13/142447-tout-ce-que-vous-aimez-devoir-au-capitalisme
      cela est un fait le capitalisme permet d’améliorer le sort des plus pauvres…..comme disait churchill: » Le vice inhérent au capitalisme consiste en une répartition inégale des richesses. La vertu inhérente au socialisme consiste en une égale répartition de la misère. » intéressez-vous à Muhammad Yunus et à Hernando de Soto Polar : Deux économistes qui ont démontré, de façon expérimental et concrète (avec le micro crédit en Inde pour le premier et dans les favelas pour le second), que seul le capital, le plus petit soit-il, peut permettre de sortir de la pauvreté. A LIRE : « Au secours, ils veulent la peau du capitalisme ! » (Sous-titre : Petites leçons sur l’économie de marché à l’usage de ses détracteurs) de Nicolas Lecaussin, chez FIRST Editions
      C’est un livre écrit de façon limpide : tout le monde peut le lire et comprendre. le capitalisme est un sytème parfaitement morale contrairement à ce que disent les anticapitalistes: http://nicomaque.blogspot.fr/2013/02/le-capitalisme-est-il-moral-ce-que-vos.html http://www.contrepoints.org/2012/01/31/66856-le-capitalisme-le-systeme-le-plus-vertueux-jamais-invente
      http://www.lepoint.fr/invites-du-point/jean-nouailhac/nouailhac-recul-de-la-pauvrete-vive-le-capitalisme-08-10-2015-1971651_2428.php

      Sur le capitalisme, lisez « The Mystery of Capital : Why Capitalism Triumphs in the West and fails Everywhere Else »de Hernando De Soto
      et « The Case For Legalizing Capitalism »de Kel Kelly. Cet ouvrage vise à expliquer ce qu’est vraiment le capitalisme et comment celui-ci est la meilleure forme d’organisation économique possible. La plupart des mythes et sophismes économiques les plus répandus y sont abordés.
      voilà le lien pour lire le second ouvrage: https://mises.org/library/case-legalizing-capitalism

      Dégagez au Venezuela, à Cuba, en Erythrée, au Zimbabwé, en Corée du Nord, en Biélorussie,….si vous n’aimez pas le capitalisme, vous goûterez aux joies du socialisme (famine, pauvreté,…). C’est quand même très hypocrite de critiquer le capitalisme tout en bénéficiant de ces bienfaits.
      La mondialisation c’est aussi Internet, les réseaux sociaux,…alors si vous haissez tant la méchante mondialisation, arrêtez d’utiliser internet, les réseaux sociaux,…

  • Je suis globalement d’accord avec vous, et en dire plus serait « tirer sur l’ambulance »…
    Je veux retenir quelques points pour alimenter la réflexion.
    J’ai 50 ans et ces gosses ont l’age de mon fils. Ces gosses sont issus d’une génération de parents peu contestataires, ayant acceptée sans discuter la médiocrité du monde dans lequel nous vivons aujourd’hui, une soumission au pouvoir, absence de sens critique même intellectuel aux événements du monde, perte de la relation humaine par la montée en puissance de l’individualisme et du consumérisme.
    En bref une lignée de consommateurs plutôt que de consom-acteurs
    Nous avons mis au pouvoir des représentants ressemblant à des comptables soignants leur image mais incapable de développer la moindre idéologie moderne.
    Ces jeunes n’ont pas l’exemple d’une contestation construite, nous sommes dans le ressenti, dans l’émotion
    Aucune stratégie, encore moins de tactique, pas de méthodologie, même pas capable de désigner, nommer, élire (tirer au sort?) un groupe de leader capable de construire un semblant de revendication, tenir un débat, faire une controverse.
    Vivant dans un monde de chiffre, ou le thermomètre du » bonheur », se mesure par l’étalon du PNB, et de sa croissance, ou le débat porte sur les critères à réunir pour obtenir la dernière allocation à la mode, il y a encore beaucoup de chemin à parcourir pour arriver à un débat « adulte », crédible, responsable…et tant d’autres adjectifs

    • Philippe GACHET-MAUROZ: « ayant acceptée sans discuter la médiocrité du monde dans lequel nous vivons aujourd’hui »

      toutes les données pointent dans la même direction: malgré les soubresauts le monde s’est amélioré dans des proportions absolument incroyables. Parler de « médiocrité » c’est être totalement aveugle.

      Philippe GACHET-MAUROZ: « En bref une lignée de consommateurs plutôt que de consom-acteurs »

      Tout le monde est « consom-acteurs » dans un marché libre: nos achats sont des votes encore plus impératifs pour l’appareil de production que les meilleurs des bulletins de vote. Par contre, tout le monde est esclave des corporations et de la connivence en ce qui concerne les productions et services étatiques.

      Le type qui va manifester contre la mondialisation habillé de textile chinois, alors qu’il existe des alternatives et que seul l’état corrompu lui bloque son avenir ne fait qu’étaler sa médiocrité intellectuelle et culturelle.

      Philippe GACHET-MAUROZ: « il y a encore beaucoup de chemin à parcourir pour arriver à un débat « adulte », crédible, responsable… »

      Établir des bilans réaliste et regarder le monde tel qu’il est est un préalable à la reconnaissance des problèmes restant.
      La liberté, le marché libre, la mondialisation, le droit apportent la prospérité, le socialisme et l’interventionnisme pratiqués par des états dirigés par une minorité antidémocratique comme en France ont de graves problèmes.

      • Merci de compléter mes commentaires par les vôtres, effectivement la notion de « constat » est un préalable, de même les paradoxes relevés par les gens se « battant » contre la mondialisation tout en postant via des portables « chinois »,
        pour autant je ne vois de choix dans le fait de consommer des produits « mondialisés », le consommateur ne cautionne rien, il est « lobotomisé » dans une seringue de « prêt à penser » depuis sa naissance.
        Et si il est vrai que la pauvreté recule (et sommes nous surs des stats annoncés, et sommes nous surs des critères référençant la pauvreté), serait il durable? Le libéralisme serait une source de progrès, le socialisme l’Étatisme serait un frein, mais je ne pense pas que la solution viennent de ce débat (plus ou moins de l’un ou l’autre), il est dans la progression de développement intellectuel de tous,, dans la conscience de « vrai choix » que chacun faire, il n’y a pas de vrai ou bonne pensance…
        les balbutiements que j’ai pu entendre dans les « monologues » de chacun lors des « nuits debouts » ne font que me montrer cette faible capacité à réfléchir, je n’ai vu que du ressenti, de l’émotion

        • Philippe GACHET-MAUROZ: « Le consommateur ne cautionne rien, il est « lobotomisé » dans une seringue de « prêt à penser » depuis sa naissance. »

          90% pensent que les autres sont lobotomisés.

          Philippe GACHET-MAUROZ: « Et si il est vrai que la pauvreté recule (et sommes nous surs des stats annoncés, et sommes nous surs des critères référençant la pauvreté) »

          Certains, des millions de gens y compris les ONG font ce constat, des milliards sont témoins des changements dans leur vie.

          Philippe GACHET-MAUROZ: »Le libéralisme serait une source de progrès, le socialisme l’Étatisme serait un frein, mais je ne pense pas que la solution viennent de ce débat »

          Un promeut la liberté et les droits de tous sans distinction de race de couleur et situation.
          L’autre promeut la gouvernance des masses par une minorité gardienne de la « moralité » et du « bien » et TOUS les pays qui ont essayé ce système ont mal fini.

          Philippe GACHET-MAUROZ: « Il est dans la progression de développement intellectuel de tous,, dans la conscience de « vrai choix » » »

          Et le « vrai choix » c’est évidemment votre prêt-à-penser mélange de complotisme, d’inculture et de rééducation des masses qui ne pensent pas correctement ?

        • « il est « lobotomisé » dans une seringue de « prêt à penser » depuis sa naissance ». C’est surtout le respect de l’autre qui sera un réel progrès

  • https://www.youtube.com/watch?v=S4K_GwDrth0 la parole citoyenne est belle,la liberté magnifique,vive ces nuits debout!!!voilà ma vision!
    Sans cerveau, pustule fascisante, faune…ça c est la vision d autres personnes….je les laisses à leurs états d’esprit…

  • vous écrivez « corruption supposée des politiques « .Je ne suis pas de votre avis : elle est généralisée : ils sont tous corrompus et vous le savez trés bien

  • les gauchistes sont effectivement et profondément antidémocratique, tant ils sont persuadés détenir la vérité. Une fois au pouvoir, ils se maintiennent par la force, et quand ils voient leurs chances d’y accéder s’éloigner comme maintenant, ils tentent des coups de force.

  • Les rebelles de pacotille préparent rien de moins qu’un nouveau système #OnVaTousLesVirer http://rectangleblanc.zici.fr/ReferendumPartout.html

    • Rectangle Blanc: « rien de moins qu’un nouveau système #OnVaTousLesVirer »

      Initiatives et référendums sont à la base du système législatif Suisse, le peuple a voté 700 fois en 30 ans: 3.5% de chômage, 5000 euros de salaire moyen, 35% de dette.

      Les « rebelles » ont raison à la base, mais ils ne veulent faire voter que LEURS idées collectiviste en mode « pile je gagne, face tu perds ». Si vous voulez assister a une jolie apoplexie « démocratique » soumettez leur quelques exemples de votations Suisse comme par exemple la fin du status de fonctionnaire (67% de oui)
      http://www.ifrap.org/fonction-publique-et-administration/la-suppression-du-statut-de-fonctionnaire-en-suisse

  • Ces « Doux Rêveurs » permettent aussi de laisser s’infiltrer des casseurs qui eux, ne rêvent pas. Qu’ils veillent reconstruire le monde et sa société.? ça fait 5.000 ans qu’il fonctionne comme ça et ça durera encore autant;

  • psychologie de groupe , il n’en sort jamais rien mais cela soulage les participants de ne pas être seul a ne pas savoir occuper son temps de vie sur terre c’est pas pire que de jouer au touriste aux champs Élysée , voir passer le tour de France ou assister a un match de foot !
    et l’état dans tout ça….il a d’autres chats a fouetter , dans ce truc il n’y a que des coups a prendre.

  • « Nuit debout » est néanmoins le symptôme d’une France malade de ses institutions et de son « organisation » Étatique.
    C’est l’exutoire d’une jeunesse désabusée n’ayant aucune visibilité sur son devenir dans une France qui n’est qu’un simulacre de démocratie.
    Comment avoir confiance dans une France qui a institutionnalisé le racket étatique de son économie.
    La dernière anecdote relatée par la magazine « l’Expansion »: la Caisse des Dépôts et Consignation, dépendant directement d’un ministre en quête de sympathie, a récupéré plus de 2 milliards d’Euros en « prélevant » les contrats d’assurance-vie en déshérence c’est à dire sans bénéficiaire identifié, ceci, sans aucune observation de la Cour des Comptes et sans aucune interpellation du coté parlementaire…Il semble par ailleurs que les fonctionnaires n’ont pas de temps à perdre pour rechercher des héritiers.

  • Qu’on puisse éprouver de la compréhension, voire, vue de loin, de la sympathie à l’égard des Jour couché, pourquoi pas?
    Mais leurs idées sentent le rance et sont d’une profonde débilité, juste de quoi séduire des esprits faibles et quelques intellos en mal de grande cause.

  • Sans pour autant être en désaccord avec vous. Prétendre que Finkelkraut est un intellectuel modéré, c’est déjà commettre au moins deux énormes erreurs d’appréciation.

    • bel aveu ! Vous n’avez donc jamais lu Finkelkraut et vous vous contentez des préjugés de la bienpensance habituelle…

      D’une part sa production livresque démontre qu’il est classable dans la catégorie des intellectuels, quoi qu’on pense de ses idées ; d’autre part il n’y a absolument rien dans l’ensemble de son oeuvre de nature à encourager d’extrémisme, de gauche comme de droite, et sauf à considérer qu’une certaine nostalgie réactionnaire puisse être qualifiée d’extrême, il est naturellement modéré, comparativement à d’autres.

      • A l’ouïe des « pensées » qu’on l’entend rependre, ici ou là et jusqu’à plus soif, dans les journaux subventionnés ou, pire, dans les télévisions d’Etat. Sa propagande étant, donc, payée par nos impôts. Non, nul besoin de m’infliger la lecture d’une de ses « oeuvres » …

        Quant à mesurer la qualité intellectuelle d’un homme à sa production quantitative, je pèse mes mots en vous disant qu’avec des amis comme vous, le riche, de nos impôts, bougre n’a pas besoin d’ennemis … Sur le fond, cet homme est, selon votre propre définition (« certaine nostalgie réactionnaire »), un ennemi de la liberté. En tant que tel, peut-on le qualifier de modéré sur un site revendiqué libéral ? Je ne pense pas.

        D’ailleurs, « extrémiste » est-il le contraire de modéré ? Je ne pense pas. Encore, où commence l’extrémisme ? Bien avant Finkelkraut selon moi.

        Finkelkraut est le paragon de l’antilibéralisme de (extrême) droite. Sous couvert d’une « laïcité », dont on peine à reconnaître autre chose qu’un constructivisme des plus imposants, il énonce clairement sa détestation profonde pour la liberté individuelle et la propriété privée. Ce genre d’individu est à ranger au même endroit que les socialistes.

      • Vous avez raison Agua, Finkielkraut n’est pas modéré dans son amour de la culture française.

  • Il parait que quand on est de gauche on aime par l’argent. C’est assez paradoxal car dans la pratique les gens de gauche ne parlent que d’argent. L’argent des autres, celui qu’ils n’ont pas, celui qu’ils voudraient avoir, ce qu’ils feraient avec etc… Les grèves sont toujours faites sous le prétexte d’avoir plus d’argent, plus de moyens.
    La gauche c’est comment avoir plus d’argent, la droite c’est plutôt comment faire pour en gagner.

    • Vous m’excuserez, mais en France, à droite comme à gauche, tous restent sur la question de savoir comment voler l’argent de ceux qui le gagne par l’échange volontaire …

    • La gauche a une obsession pathologique pour l’argent gratuit des autres. En revanche, peu lui importe qui le distribue, même si c’est Sarkozy.

      • Je suis étonné qu’ils n’exigent pas en plus du revenu universel de base la distribution universelle de smartphone haut de gamme gratuits – afin de bien sur avoir des discussion citoyennes sur la société de consommation.

  • Les gens font ce qu’ils veulent, franchement ce n’est pas important que Nuit Debout soit important ou non : si ça l’est alors ça aura des impacts, si ça ne l’est pas, ça n’en aura aucun. Pour moi si cette Nuit Debout veut vraiment dire quelque chose c’est avant tout que les gens ont besoin de lieux ouverts pour se réunir et discuter de la chose publique. Alors ensuite il y a les dynamiques de groupe, qui font que les lieux peuvent se fermer… plutôt que d’empêcher ce genre de regroupements il faudrait plutôt réussir à faire en sorte que l’espace reste ouvert, sans non plus croire qu’il n’y a jamais de petits malins (comme les anti-fas ou autres qui ne sont là que pour empêcher de réels échanges) pour déconstruire tout ça.

    A côté de ça je trouve cet article, mais j’y vois comme une marque de fabrique de l’auteur, particulièrement naïf, et je m’interroge toujours sur sa bonne foi. Bon… convenons que cet article a au plus la même importance que le thème qu’il aborde.

    • ropi bo: « Pour moi si cette Nuit Debout veut vraiment dire quelque chose c’est avant tout que les gens ont besoin de lieux ouverts pour se réunir et discuter de la chose publique. »

      On n’a jamais autant discuté de la chose publique qu’avec internet ou une discussion peut même être suivie et débattue par des millions de gens.

      ropi bo: « il faudrait plutôt réussir à faire en sorte que l’espace reste ouvert »

      Il est (encore) ouvert en France, mais avec des règles préalable de non-nuisance des autres.
      Nuit Debout ne réuni même pas la population d’un gros forum sans même en avoir la portée (les discours se perdent ou/et sont distordus ) pour une nuisance maximale y compris le mépris des ouvriers qui nettoient leur cacas tous les matins.

      Leur monde « meilleurs et plus respectueux » commence mal je dirais…

      • On a organisé l’urbanisme pour que les gens n’aient pas envie de stationner pour se rencontrer. Bon ben des fois ils se laissent pas faire.
        Oui, cela peut devenir une nuisance du coup, puisque tout est prévu pour que ça n’arrive pas. Encore une fois il est sans doute possible d’organiser les choses pour générer le moins de nuisance possible. Oui, les forums, des espaces publics de rencontre dans lesquels on a la possibilité de stationner et de s’organiser pour échanger et discuter… ça n’a rien de très nouveau, jouer les surprise est difficile.
        Je ne connais pas Nuit Debout, je ne sais pas ce qu’il s’y dit (même si j’ai une idée)… il doit y avoir des échanges que certains trouvent intéressants, et donc en cela, même si vous et moi trouvons ça niais, pourquoi pas ? du moment que, justement, cela reste un espace ouvert. De très très loin, comme ça hein, ce n’est pas la blague Finkielkraut comme d’autres pseudo-incidents du genre qui me font penser que l’espace en question est devenu fermé.
        Oui, bien entendu le web est un espace d’échange tout à fait formidable, mais d’une part il est encore révolutionnaire et non seulement certains n’y sont pas habitués mais en plus il y a encore des comportements à inventer, d’autre part ça ne remplace pas les échanges IRL (ça les complète grandement, et ça les rend moins nécessaires, moins incontournables).

        •  » comme ça hein, ce n’est pas la blague Finkielkraut comme d’autres pseudo-incidents  »

          Le jour où ils en tuent un ( ils en seraient capables ) se sera un aussi pour vous un pseudo-meurtre?

          D.J

          • Ils sont tout autant capables de tuer quelqu’un que Finkielkraut.
            J’ai l’impression que certains sont tristes que Finkielkraut ne se soit pas fait agresser. Il n’est as mort et c’est tant mieux.
            Je pense que Finkielkraut est sincère dans la peur qu’il a ressenti… il y a un certain nombre de choses que j’aime beaucoup chez lui et notamment sa sincérité et sa tentative d’honnêteté, mais je le trouve de plus en plus déraisonnable (alors qu’auparavant je le considérais comme un grand représentant de la Raison).

            Il y a des manifestations violentes, et là il y a de gros risques, mais pas particulièrement pour Nuit Debout et notamment pas au moment de la venue de Finkielkraut où on a surtout vu une organisation fonctionner.
            Mais cette manie de toujours considérer qu’un regroupement est en soi un désordre, c’est malsain.

  • Remarquable article qui explique la genèse et l’historique de ce mouvement de train savates
    A Madrid on pouvait a Puerta del sol dans un fatras de chiffonniers
    A Mexico la place de la République a été occupée quasi trois ans par des instituteurs analphabètes, dont le seul but était de nuire au bon fonctionnement de la ville
    Ces phénomènes pseudo spontanés doivent traités avec vigueur

  • Philippe GACHET-MAUROZ: « Le consommateur ne cautionne rien, il est « lobotomisé » dans une seringue de « prêt à penser » depuis sa naissance. »

    90% pensent que les autres sont lobotomisés.

    Philippe GACHET-MAUROZ: « Et si il est vrai que la pauvreté recule (et sommes nous surs des stats annoncés, et sommes nous surs des critères référençant la pauvreté) »

    Certains, des millions de gens y compris les ONG font ce constat, des milliards sont témoins des changements dans leur vie.

    Philippe GACHET-MAUROZ: »Le libéralisme serait une source de progrès, le socialisme l’Étatisme serait un frein, mais je ne pense pas que la solution viennent de ce débat »

    Un promeut la liberté et les droits de tous sans distinction de race de couleur et situation.
    L’autre promeut la gouvernance des masses par une minorité gardienne de la « moralité » et du « bien » et TOUS les pays qui ont essayé ce système ont mal fini.

    Philippe GACHET-MAUROZ: « Il est dans la progression de développement intellectuel de tous,, dans la conscience de « vrai choix » » »

    Et le « vrai choix » c’est évidemment votre prêt-à-penser mélange de complotisme, d’inculture et de rééducation des masses qui ne pensent pas correctement ?https://www.youtube.com/watch?v=i6rOq0sJRgE

    j’ai longuement hésité a mettre cette vidéo dans la rubrique « sports » de Contrepoints mais finalement elle a toute sa place dans la rubrique « liberté » …LOL

    • Oranges Panique: « https://www.youtube.com/watch?v=i6rOq0sJRgE
      j’ai longuement hésité a mettre cette vidéo dans la rubrique « sports » de Contrepoints mais finalement elle a toute sa place dans la rubrique « liberté » …LOL »

      Vous cotez n’importe comment, mais ce n’est pas le plus navrant… il y a votre lien youtube censé démontrer l’inanité de la liberté, comme si vous montriez le pire livre du monde pour dire que la littérature ne vaut rien.

      lol !

      Il semble que tout ce que vous avez retenu de la plus grande bibliothèque de connaissances humaines n’ayant jamais existé ce sont des vidéos navrantes de votre « Booba ».

      Vous aimez vraiment vous ridiculiser… 🙂

      • Pour faire bref Monsieur , mon « Booba » comme vous dites révéle en vous vos partis honteuses ..c’est ça qui est très drôle votre concupiscence sans bornes, le paradoxe walabok .. lol

  • S’ils étaient de pacotille, vous n’en parleriez pas.

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