L’Iran pacificateur du Proche-Orient ?

Verra-t-on l’Iran, allié à la Turquie, réconcilié avec l’Occident, exercer à nouveau sur le monde musulman une hégémonie morale et politique ?

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L’Iran pacificateur du Proche-Orient ?

Publié le 20 mai 2016
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Par François de Laboublaye.
Un article de Trop Libre

Iran, le sens de l'histoireL’avocat au barreau de Paris né à Téhéran Ardavan Amir-Aslani se félicite, dans l’essai Iran, le sens de l’Histoire, des conséquences vertueuses de l’accord signé en 2013 avec la communauté internationale sur le nucléaire. Selon l’auteur, la levée des sanctions internationales va entraîner un tournant stratégique majeur pour le Proche Orient.

L’Iran, ce  « géant en sommeil » dont, signe d’une société moderne, la séparation entre le religieux et le politique s’affirme et dont l’identité est incontestablement riche, peut, dès lors, remplir le rôle central de pacification civilisatrice du Proche Orient malgré les craintes d’Israël et les manœuvres de l’Arabie Saoudite.

Iran : le réveil d’un géant

Que ce soit le taux d’alphabétisation, la féminisation du monde du travail ou le degré d’industrialisation du pays, l’Iran est à rapprocher en termes de masse économique de « l’ensemble des nations qui constituaient le bloc de l’Est » sans la Russie. L’enjeu est de taille.

Un pays où la séparation entre le religieux et le politique s’affirme

Propre à un pays développé, la société civile est divisée en groupes politiques rivaux que l’auteur, pour des raisons didactiques, rassemble pertinemment en deux camps.

La présence de membres du clergé chiite un peu partout témoigne que la séparation du religieux et du politique est bien avancée. En effet, la logique religieuse ne recoupe pas exactement une logique politique ce qui est une preuve de leur divergence d’intérêts, de leur séparation et du jeu qu’il y a entre ces institutions.

D’un côté, se trouvent un clergé chiite libéral, partisan d’une séparation stricte entre le politique et le religieux, à l’instar du très populaire Ayatollah Irakien Al-Sistani, et les progressistes ouverts à un rapprochement avec l’Occident et Israël. De l’autre, un clergé composé « d’islamistes dogmatiques », à l’instar de l’Ayatollah Al-Khatami, partisan d’une alliance avec tous les musulmans, qui prône la « Vilayat », la primauté du religieux sur le politique et les partis conservateurs, antilibéraux et parfois anticléricaux comme le parti de l’ancien maire de Téhéran Ahmadinejad.

Cette capacité de dialogue intérieur donne une vraie légitimité à l’Iran pour exercer un rôle central au Proche Orient qui, grâce à la richesse de son identité, peut être facteur de pacification.

La richesse de l’identité iranienne peut jouer un rôle pacificateur au Proche Orient malgré les manœuvres de l’Arabie Saoudite et les craintes d’Israël.

D’après l’auteur, l’Iran peut jouer un rôle pacificateur dans tout le monde chiite, qui s’étend jusqu’en Inde. Son influence s’exerce aussi à travers sa langue. L’Iran a, ainsi, soutenu le commandant Massoud, un tadjik de langue perse, contre les talibans. Pour ces mêmes raisons les liens sont amicaux avec les kurdes d’Irak. Le passé turc des anciens dynastes iraniens faciliterait logiquement un rapprochement avec la Turquie. Enfin, les partisans d’une pacification des relations avec Israël peuvent, eux, compter sur une communauté juive prospère de 50 000 individus environ.

Mais l’Arabie Saoudite qui craint la constitution d’un « axe chiite » dont l’auteur, à tort ou à raison, minimise le risque, et influencée par son clergé wahhabite, privilégie une guerre sans concession contre les chiites. De même, Israël, celui « de Netanyahou », et non celui « de Sharon », est lancé dans une « course en avant » contre un ennemi Iranien dont la menace, selon l’auteur, permet de garder à la fois la protection des États-Unis et la même politique offensive avec ses voisins les plus proches : l’autorité palestinienne et les pays arabes qui l’entourent et ce, malgré le rôle pacificateur que ce pays pourrait jouer au Liban.

Verra-t-on l’Iran, allié à la Turquie, réconcilié avec l’Occident, exercer à nouveau sur le monde musulman une hégémonie morale qui pourrait enfin « changer le visage de l’Islam » en faisant refluer le salafisme dans les marges du monde civilisé ? C’est ce que souhaite vivement, dans sa post-face, le politologue et ami de l’auteur, dont il partage l’enthousiasme, Alexandre Adler. Espérons que ses prédictions ne soient pas, comme souvent, contredites par les faits.

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  • L’Iran allié à la Turquie, il reste du chemin à faire… L’auteur ne prendrait-il pas ses désirs pour des réalités ? La Turquie étant l’allié des salafistes et wahabites sunnites, ayant déstabilisé la dynastie alaouite en Syrie, et étant membre de L’OTAN, cela fait tout de même beaucoup.

    Idem pour un rapprochement entre Israël et l’Iran, pas très réaliste à court terme.

    • Là dessus c’est vrai, le monde est compliqué et la Turquie de façon général est un allié de l’Iran, d’ailleurs voyez quand l’ambassade saoudienne a été attaqué; la Turquie a simplement appelé au calme.

      Certes il y a la Syrie mais il reste allié sur bien des points.

  • « ayant déstabilisé la dynastie alaouite en Syrie »

    Moi qui croyait que c’était une démocratie socialiste comme indiqué dans la constitution…

    • Je vous renvoie aux articles publiés par la presse américaine sur le rôle de la CIA, opération Sycamore, avec les implications du MİT turc, des services Saoudiens.
      Peut-être avez vous des informations indiquant que la presse américaine est vendue à la propagande socialiste syrienne. Éclairez nous, nous sommes impatients.

      • ma réponse plus bas, il y a eu comme un problème.

      • Presse américaine, c’est à dire Vétérant TD? Lol. Comme si toute la presse américaine disait la même chose lol.

        Les Turque chercherait à aider Daesh, qui est le pire ennemi des groupes rebelles qu’il défend et un allié objectif du régime de Damas dont il condamne les crimes avec force?

        Les Saoudiens, oui c’est typiquement les « théorie du complot politiquement correcte » en occident, mais on peine toujours à comprendre pourquoi Daesh frappe si souvent l’Arabie Saoudite et JAMAIS l’Iran.

        La « thèse officiel » d u régime Khamenei ne tient pas contre les faits.

  • « des conséquences vertueuses de l’accord signé en 2013 avec la communauté internationale sur le nucléaire »

    L’accord qui donne le droit à l’Iran de produire des bombes nucléaires, qui lui permet de faire inspecter ses centrales par des iraniens ? Celui qui est remit en cause par les deux protagonistes de l’élection américaine ? J’espère qu’il sera enterré le plus vite possible.

    « le rôle central de pacification civilisatrice du Proche Orient malgré les craintes d’Israël et les manœuvres de l’Arabie Saoudite. »

    Mais enfin quel rôle central de « pacification civilisatrice » ? C’est l’inverse de tout ce que l’Iran fait depuis 1979, date avant laquelle il n’y avait pas d’attentats… Et puis pourquoi parachuter l’Iran et la Turquie dans ce rôle si personne n’en veut ? On est encore dans l’apprentie sorcellerie…

    « Que ce soit le taux d’alphabétisation, la féminisation du monde du travail ou le degré d’industrialisation du pays, l’Iran est à rapprocher en termes de masse économique de « l’ensemble des nations qui constituaient le bloc de l’Est » sans la Russie. L’enjeu est de taille. »

    On va le mettre dans la liste des « géants en sommeils » à coté du Brésil, de l’Inde, de l’Indonésie, du Nigeria, de la Russie, de l’Afrique du Sud, du Pakistan… On verra quand le géant se réveil pour faire quelque-chose de productif.

    « Un pays où la séparation entre le religieux et le politique s’affirme »

    C’est une théocratie, il n’y a pas de séparation du religieux et du politique. On ne parle pas de religion officielle comme encore en UK par exemple (église anglicane), comme ça a été le cas pendant la majeur partie de l’histoire de l’occident. Non, la on parle d’une théocratie qui ressemble bien plus à ce que l’on a connu sous l’inquisition.

    « Propre à un pays développé, la société civile est divisée en groupes politiques rivaux que l’auteur, pour des raisons didactiques, rassemble pertinemment en deux camps. »

    Quelle vision simpliste des choses. Il n’y a pas que des libéraux et des conservateurs en Iran. Il y a surtout de très nombreux groupes ethniques. Des perses, des kurdes, des arabes, des azéris, des baloutches, des turkmènes… La grande partie de ces gens sont ruraux. Si du point de vue d’un perse ce pays est composé de libéraux et de conservateurs, pour le reste de la population il est surtout dirigé par des perses qui oppriment toute volonté d’indépendance. Le révolution de 1979 était une révolution de conservateurs urbains, en grande partie perses. On sait comment le renversement d’une monarchie rassembleuse est prise par les minorités en général.

    « D’un côté, se trouvent un clergé chiite libéral, partisan d’une séparation stricte entre le politique et le religieux, à l’instar du très populaire Ayatollah Irakien Al-Sistani, et les progressistes ouverts à un rapprochement avec l’Occident et Israël. »

    Les gens qui étaient pendus à des grues à la suite de manifestation ou ceux qui font de la figuration car il n’ont aucun pouvoir sur l’IRGC et Khamenei. D’ailleurs, c’est pas un peu osé de faire un article sur l’Iran sans parler du guide suprème ? Vous toutes ses déclarations récentes sur les médias, j’ai l’impression qu’il commence à être agacé 🙂

    « De l’autre, un clergé composé « d’islamistes dogmatiques », à l’instar de l’Ayatollah Al-Khatami, partisan d’une alliance avec tous les musulmans, qui prône la « Vilayat », la primauté du religieux sur le politique et les partis conservateurs, antilibéraux et parfois anticléricaux comme le parti de l’ancien maire de Téhéran Ahmadinejad. »

    Les mots clés dans cette phrase sont « alliance avec tous les musulmans », qui explique le soutient de l’Iran à tout un tas d’extrémistes sunnites, des frères musulmans à AQ en passant par le Hamas. D’où le travail de l’Égypte, épaulé par ses alliés du Golfe (qui ont déjà fait 3 foi le bail out d’al-Sisi) pour éradiquer ces groupes.

    « Cette capacité de dialogue intérieur donne une vraie légitimité à l’Iran pour exercer un rôle central au Proche Orient qui, grâce à la richesse de son identité, peut être facteur de pacification. »

    http://rudaw.net/english/middleeast/iran/20052016

    L’Iran bâtit des nouveaux forts dans le Kurdistan iranien et oblige les kurdes locaux à espionner pour l’Iran tel la Stasi. C’est fou à quel point ce pays est sure de son identité, dialogueur et pacificateur… Mais bon, ne laissons pas une grosse tartine de wishful thinking s’écraser sur le carrelage de la réalité.

    « D’après l’auteur, l’Iran peut jouer un rôle pacificateur dans tout le monde chiite, qui s’étend jusqu’en Inde. »

    C’est ridicule, il faut justement arrêter d’attiser les divisions sectaires comme le fait l’Iran. Il est dans notre intérêt qu’il y ait un monde arabe, un monde perse, un monde turque, un monde kurde… C’est la qu’est le vrai problème, sans le radicalisme religieux le régime iranien ne représente qu’une ile de perses perdue au milieu d’autres peuples.

  • L’Iran actuellement est dirigé par une secte de fanatiques religieux. L’Iran est une théocratie où le pouvoir réelle est détenu par le Guide suprême, Ali Khamenei. Les dirigeants de l’Iran actuellement haissent les occidentaux et plus particulièrement Israel et les USA.
    Alors, le seul moyen de voir un jour l’Iran être allié des USA et d’Israel (comme c’était le cas avant 1979), c’est que cette secte perde le pouvoir. Et perso, je doute que cela arrive.
    Alors, actuel, il est idiot de penser que l’Iran peut jouer un rôle de pacificateur. L’Iran dirige l’axe chiite et fait tout pour voler le leadership de la région à l’Arabie Saoudite. Ce sont les dirigeants iraniens, eux mêmes, qui font tout pour avoir un axe chiite.
    L’Iran au même titre que l’Arabie Saoudite et le Qatar ne sont certainement pas des puissances pacificatrices c’est même le contraire, elles sont déstabilisatrices. L’Iran depuis 1979 finance le terrorisme (y compris sunnite).
    L’Iran veut étendre son pouvoir et devenir le leader de tous les chiites (c’est ce qu’affirment publiquement leurs dirigeants). Pour cela, ils sont prêts à tout y compris au recours de la violence.
    Comme l’Arabie Saoudite qui veut être le leader des sunnites du monde entier, l’Iran veut être leader des chiites du monde entier.

    • « Alors, le seul moyen de voir un jour l’Iran être allié des USA et d’Israel (comme c’était le cas avant 1979), c’est que cette secte perde le pouvoir. Et perso, je doute que cela arrive. »

      Bah, les Iraniens savent bien qu’ils ne seront pas soutenus, ils se souviennent de 2009, et il y a l’Irakk, le Yemen ex… s’opposer au régime en ce moment c’est la trahison. Lol.

      « L’Iran dirige l’axe chiite et fait tout pour voler le leadership de la région à l’Arabie Saoudite. »

      C’est indigne de dire cela, et c’est exactement ce que l’Iran veux qui soit dit. Non l’Iran a une téologie normé à la base par Khomeny qui a inventer le « doct » et même son maitre la rejeté, sa doctrine n’a jamais été reconnu par les école traditionnelle chiite mais elle a le pouvoir en Iran et les théologien dans le pays considérant cette doctrine comme hérétique on été tués. Au Liban le Hezbollah a constitutié une mafia suffisamment cruelle et réputé pour devenir seul représentants des chiites et depuis 2004 l’Irak est devenu un protectorat ou  »larmée du Madi et l’Armée Iranienne on fait taire toute opposition.
      Au Yemen les Zaidaiste qui sont 95% des chiites du pays sont aussi sommé au silence par les Houtis Khomeniste. Donc il ont un axe Khomeniste et veulent assimilé leurs doctrine au chiisme en général, il le font surtout en faisant taire les autres chiites par la violence.

  • L’article est un vaste blague:

    « Propre à un pays développé, la société civile est divisée en groupes politiques rivaux que l’auteur, pour des raisons didactiques, rassemble pertinemment en deux camps. »

    Pays développé! faut arrêté un peu, c’est ce qu’on entend toujours en occident, mais une propagande absurde, LE PIB ANNUEL D’UN IRANIEN ET COMPARABLE A CELUI D’UN ALBANAIS ALORS QUE C’est un Etat gazier qui vendait même sous sanction 800.000 baril par jours.

    Et rappelons que l’Etat y prélève 80% de ses recettes du pétrole (contre 60% en Arabie Saoudite où il n’y a pas d’impot pour vous faire une idée) donc sont PIB est en plus d’être fait de moitie d’hydrocarbure est sur l’autre moitié largement fait de dépense public obtenu par ses même hydrocarbure.

    Et doit ont rappeler qu’on parle d’un des Etat les plus fertiles du monde.

    Lol un peu comme au Turkménistan en sommes : https://fr.wikipedia.org/wiki/Parti_des_industriels_et_des_entrepreneurs, si ce n’est qu’en Iran au moins le dictateur, le vrai soit le « guide » met un pion avant une étiquette puis la fois d’après le nouveau pion à l’autre et ainsi de suite.

    Après le coup d’Etat de 1979 les partis qui représentait 95% des suffrage sont selon les chiffre du régime passé à quelques pour-cent, mystérieux non?

  • « La présence de membres du clergé chiite un peu partout témoigne que la séparation du religieux et du politique est bien avancée. En effet, la logique religieuse ne recoupe pas exactement une logique politique ce qui est une preuve de leur divergence d’intérêts, de leur séparation et du jeu qu’il y a entre ces institutions. »

    Je met 5 étoile pour ce passage, je propose à tout lecteur de se lever pour applaudir. Il y a séparation en Iran, nous regardons avec des yeux rond; pourquoi, comment justifier cette affirmation étonnante? Et bien on nous dit que : la logique religieuse ne recoupe pas exactement une logique politique.

    Que veux on dire par là, bien que je pense qu’il s’agit d’une phrase volontairement ambigu et imprécise pour faire croire que la délirante phrase de départ est le fruit d’une réel réflexion, je vais y apporter une objection:

    Le « doct » soit les dogmes religieux inventés par Khomeny stipule que le « guide » est représentant du Madhi chiite et donc qu’il possède la puissance politique qui lui revient de droit ainsi que le sacerdoce si je puis dire religieux.

    Que par conséquent le chef de l’appareil d’Etat est un religieux, qu’il est nommé par un conseil de religieux où il nom la moitié et l’autre moitié est élu par un parlement ou il peut bloquer tout candidat ou les observateurs des élections ne doivent des compte qu’à lui.

    Pour vous en convaincre voici une image rapide de la politique Iranienne: https://fr.wikipedia.org/wiki/Politique_en_Iran#/media/File:Schema_gvt_iran.png

    Je risque d’étonner mais dans les faits l’Arabie Saoudite par exemple à plus de séparation que l’Iran, enfin je précise, moin de séparation ente la religion et le politique mais plus ente les religieux et la politique, si quelqu’un veux je peux développer. Et à contre courant de ceux qu’on dit en occident le roi d’Arabie Saoudite à en tout moins de pouvoir que le guide Iranien.

  • « Cette capacité de dialogue intérieur donne une vraie légitimité à l’Iran pour exercer un rôle central au Proche Orient qui, grâce à la richesse de son identité, peut être facteur de pacification. »

    Combien de réfugiés en provenance d’Iran, que c’est il passé en 2009? Qu’en est il de l’expression en Iran? Pouvez vous clairement établir la position des deux camps en Iran on va rire.

    Richesse de son identité, pourquoi les Turque ne l’ont pas, les Irakiens non plus, les Israéliens non plus? Au nom de quoi?

    Et en ce moment l’Iran n’est elle pas justement le problème du moyen orient?

  • « D’après l’auteur, l’Iran peut jouer un rôle pacificateur dans tout le monde chiite, qui s’étend jusqu’en Inde. »

    Petit fait AVANT 1979 IL N’Y AVAIT JAMAIS EU D’ATTENTATS ENTRE CHIITE ET SUNNITE DU SIÈCLE, A LA FIN DU SIÈCLE DES CENTAINES;

    Le monde chiite avant le coup d’Etat de 1979 justement vivait en paix à peu près partout et depuis non seulement l’Iran est en guerre avec des sunnites, mais aussi partout ou il y a des chiites en guerre pour que les Khomenistes prenne le pouvoir sur le monde chiite, qui entend encore parler d’Amal ou des anti Khomniste en Irak et ailleurs. Il sont en guerre pour que nul part aucun chiite puise s’exprimer pour autre chose que dans le sens du « wilayat al faqih » et de l’Iran actuel.

  • « L’Iran a, ainsi, soutenu le commandant Massoud, un tadjik de langue perse, contre les talibans. »

    Pardon?

    « Pour ces mêmes raisons les liens sont amicaux avec les kurdes d’Irak. Le passé turc des anciens dynastes iraniens faciliterait logiquement un rapprochement avec la Turquie. »

    Chez les Kurdes d’Irak c’est le même problême il créer leurs milices et noyaute d’autre et veulent détruirent tous les autres. Et le Kurdistan est une vrai menace pour l’Iran n’oubliez pas que le seule Etat Kurde qui a existé était à 100% dans l’actuel Iran, pour ceux que ça intéresse c’est la « République de Mahabad » .

    Pour les Turques vous êtes bien optimiste, bisounourse même. En début d’Anné le président Iranien en visite dans le nord du pays à due retourné à son avion à cause d’une manifestation du Turque de nationalité Iranienne, il sont 25 millions dans le pays et seul la moitié du pays est perse et ce ne sont pas ceux qui ont le plus d’enfants, mais c’est eux qui ont le pouvoir.

    Et justement la Turquie et l’Iran en ce moment sont assez proche de toute façon.

    « Enfin, les partisans d’une pacification des relations avec Israël peuvent, eux, compter sur une communauté juive prospère de 50 000 individus environ. »

    Il faut fréquemment regarder ses chiffre, ils sont moins de 20,000 en ce moment. Et que l’auteur aille dire cela en Iran, on nous prend pour qui?

  • « Mais l’Arabie Saoudite qui craint la constitution d’un « axe chiite » dont l’auteur, à tort ou à raison, minimise le risque, et influencée par son clergé wahhabite, privilégie une guerre sans concession contre les chiites. »

    C’est ridicule, tous les grands savant Chiite Zaidaiste du Yemen soutienne l’Arabie Saoudite contre l’Iran qui au Yemen n’attaque pas seulement les sunnites mais aussi les chiistes non Khemenistes.

    Rappelons que l’Arabie-Saoudite avait de très bonne relation avec le sultanat chiite du Yemen et le Sah chiite d’Iran.

  • « De même, Israël, celui « de Netanyahou », et non celui « de Sharon », est lancé dans une « course en avant » contre un ennemi Iranien dont la menace, selon l’auteur, permet de garder à la fois la protection des États-Unis et la même politique offensive avec ses voisins les plus proches : l’autorité palestinienne et les pays arabes qui l’entourent et ce, malgré le rôle pacificateur que ce pays pourrait jouer au Liban. »

    J’invite ceux qui adhérent à ce passage a regarder les position de l’Iran sur Israël, ensuite vous vous dites, que vous êtes chef de l’Etat visé, vous feriez quoi?

  • Je tiens à signaler que je ne suis pas en capacité de publier ce que je veux et que certain passage du message initial refusés et donc les messages ne sont que des bouts ne peuvent pas passer.

    • Bonjour, il faut faire une certaine gymnastique lexicale pour pouvoir publier. En tout cas j’ai appris de nouvelles choses en lisant vos commentaires, merci.

      • « gymnastique lexicale »???!!!

          • Quels mot, je ne vois pas en quoi expliquer que seul 50% des Iraniens sont perses et 25 millions sont turque et réfléchir sur les conséquences est à jeter.

            Résulta j’avais mit des réponse sur un peu tout à peine 70% est passé. C’est un peu stupide ce système, pourquoi d’autre y arrivent?
            Serait-ce parce qu’ils sont progressistes?

            • Je ne sais pas exactement, de mon expérience les commentaires trop long disparaissent, il faut les poster en petit morceaux. Il me semble aussi que certains mot clés sont à éviter pour pouvoir poster le commentaire. Et quand je dis disparaissent, je ne dit pas qu’ils sont affichés avec un bandeau « en attente de modération » en vert. Je veux dire qu’ils n’apparaissent simplement pas et que lorsque l’on tente de les reposter on a un message affichant « détection d’un doublon, vous avez déjà posté ce commentaire ». Pour pallier à cela j’avais tenté de changer la tournure des phrases, mais mes commentaires disparaissaient encore. J’en ai conclu que c’est un bug qui doit venir du programme qui filtre les commentaires en fonction de certains mot-clés.

  • La presse américaine, contrairement à la presse russe (par exemple), est très diverse et publie différentes opinions, même dans le même journal. Pourquoi ne pas accepter que ces gens ne voulaient plus de leur dictature socialiste ? Vous savez, les syriens n’en ont rien à faire des USA, de nous, de la Russie, de l’Iran… Tout ce qu’ils veulent c’est leur liberté, ils ne meurent pas pour nos beaux yeux…

    Pour ce qui est de la CIA, vous voulez parler de l’aide minimale aux syriens, qui, si elle avait été plus conséquente, aurait put mettre fin à cette guerre rapidement ? Je ne vois vraiment pas ou il y a lieu de faire toute une histoire, c’était un soutient d’une timidité absolue qui n’était rien face à la débauche de moyens dépensés par l’Iran et la Russie pour maintenir la dictature socialiste en place.

    Le socialisme a échoué, la seule voie vers la stabilité passe par la désocialisation.

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Cet article est republié de The Conversation. Lire l’article original.

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