Ken Loach ou Tartuffe au festival de Cannes

Ken Loach, récompensé au festival de Cannes, transforme l’événement en tribune politique pour la gauche morale.

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Ken Loach ou Tartuffe au festival de Cannes

Publié le 24 mai 2016
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Par Marc Suivre.

Ken Loach
By: francis mckeeCC BY 2.0

Le bon côté du festival de Cannes c’est sa prévisibilité. Chaque année, la jet-set y étale sa compassion chronométrée. Il faut dire que sur la planète people, le temps est compté et que l’événement se tenant entre le Grand Prix de Monaco et Roland Garros, il convient d’étaler ses sentiments au mieux des intérêts de ses sponsors.

Tous les idiots utiles de la nécessaire lutte contre le capitalisme se précipitent donc sur la Croisette, dans l’espoir de recevoir le Graal qui récompensera leur « engagement citoyen planétaire » car, c’est bien connu : le septième art n’a pas de frontière.

 

Le talent particulier de Ken Loach

Et cette année, en matière de Tartuffe, nous avons été servis.

Ken Loach était en « compétition » avec un film « social », comme les acteurs et réalisateurs surpayés qui composent le jury en raffolent. En effet, quoi de plus distrayant pour les habitants de l’Olympe médiatique que de voir sur grand écran les malheurs des simples mortels ?

Il faut bien admettre que dans ce registre le bon Ken a un talent fou. Il arrive à rendre le laid esthétique. Il filme la misère comme personne. Il arriverait même à vous tirer une larme entre deux louches de caviar. C’est un don inestimable par les temps qui courent et il convient de le célébrer.

Donc, à la surprise générale, Ken Loach le rouge a encore une fois triomphé. Son appel à la Résistance, la vraie, la seule, celle qui compte : la lutte contre l’affreux libéralisme a ainsi pu s’étaler une nouvelle fois dans les journaux du soir et du matin.

Dans cette affaire, le ridicule le dispute au pathétique. Difficile de prendre au sérieux quelqu’un qui vient empocher sa récompense des mains mêmes d’un système qu’il feint de dénoncer. Qui peut encore croire que les rebelles sont à Cannes ? Le marché international du film est l’un des plus mondialisés et des plus prospères.

 

Ken Loach au milieu du bling bling cannois

L’étalage d’argent, de luxe et de vacuité produit tout au long de « la semaine cannoise » est l’un des plus inouïs qui soit. Cela n’empêche pas le chevalier gris du cinéma britannique de dénoncer « un projet d’austérité qui est conduit par des idées que nous appelons néo-libérales, qui risquent de nous amener à la catastrophe ».

Il est vrai que le socialisme ayant si bien réussi à l’humanité, il était urgent d’en assurer la défense et la promotion. Notons au passage que Kenny ne nous propose aucune alternative, ni dans ses éructations post palme, ni dans ses films.

Il se contente de dénoncer. En cela, notre bon Ken est un vrai cégétiste. Il tempête, il dénonce mais niveau proposition : rien, nib, nada. Donnons-lui un camion et il nous bloquera un dépôt d’essence. Donnons-lui une caméra et il nous bloquera… un palmarès. Demandons-lui pourquoi et nous aurons une définition du vide… ce qui sera au moins utile pour les épreuves de philo.

La gauche est narcissique, schizophrène et totalitaire. Qu’elle soit sur la Croisette ou place de la République, elle donne des leçons au monde sur ce qu’il convient de faire, tout en s’en abstenant elle-même.

C’est même à cela que l’on reconnaît une idée progressiste: elle est bramée jusqu’à l’excès et jamais appliquée par ceux qui sont pourtant élus pour ce faire… toute ressemblance avec la situation plus que branlante du président le plus impopulaire de la Vème République n’est évidemment pas un hasard.

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  • Bien d’accord avec cette analyse si bien écrite par ailleurs. Il faut remettre ce genre d’analyse tous les jours comme un édito.
    Face à tous ces autistes ennemis de la liberté, il faut leur enlever la liberté d être entendus.

  • Je me ferai une opinion sur le film quand je l’aurai vu. Pour le reste, le cinéma est une industrie et un business, c’est consubstantiel, si ‘lon peut dire.
    Donc de l’argent et de la promo.
    Lorsque le film primé est bon, personne ne critique le strass de Cannes.

  • Avec cette diatribe enfiévrée, l’auteur de l’article tombe très précisément dans le même travers que le gauchiste de base : ne critiquer (très) négativement un film et son réalisateur à coup d’ad hominem que parce que ce dernier illustre des idées qu’il n’aime pas.

    Et si Ken Loach avait gagné son prix simplement parce qu’il a fait un bon film ?

    • Alors il serait légitime à donner des leçons de cinéma, pas d’idéologie politique. Quand je veux la météo, je m’adresse à un météorologue plutôt qu’à un peintre paysagiste, aussi réputé soit ce dernier.

      • S’occuper de politique est le droit de tous – par définition – et ce serait pas mal que ce soit le devoir de tous… et certains artistes s’impliquent effectivement… merci à lui. Mais pour se faire entendre il est devenu, hélas, indispensable de passer par ces festivals. L’art, c’est de la communication avec une forme, une esthétique et on échappe plus aux médias. Ne confondez pas donner son avis et donner des leçons même si des leçons devraient parfois être assénées. Vous désirez vous adresser à un homme (ou une femme) politique pour recevoir des leçons d’idéologie politique, mon cher monsieur ?Et bien cela me fait peur. (exemple de donneurs de leçons d’idéologies politiques : M. Valls, F. Hollande, N. Sarkosy, S. Royal et un sommet d’intelligence et d’honnêteté intellectuelle : F. Copé. – cette liste n’est pas exhaustive – dans mon pays comme dans tous, les politiciens « professionnels » sont la plupart du temps – j’espère pas tous tous – la pire engeance qui soit !…

        • Non. L’art n’est pas de la com’, l’art c’est de l’art ou ça n’en est pas, et ce n’est pas tout ce qu’on veut selon vos envies ou vos délires du moment.

          Un festival de cinéma parle de cinéma, et permet l’expression de toutes les sensibilités sans a priori. Qu’on en fasse une tribune pour des opinions politiques gauchistes n’est pas normal, pour ça il y a des journaux et des médias spécialisés.

          Cannes n’est plus ce qu’il était, c’est maintenant une vitrine de la bien-pensance internationale, aidé en cela par le fait que le cinéma français est maintenant noyauté par les gauchistes-communistes pour y diffuser leur propagande collectiviste anti-libérale. On en remercie notre ministère de la Kultur… qui est aussi celui de la Kommunikation, tiens comme intéressant ça, hein?

    • Ken Loach est un uber mensch moraliste de la pire espèce. S’il pouvait se contenter de faire des films, cela serait parfait. Mais il a volontairement fait partie de la propagande Chavez, entre autres. Et comme tous les contorsionnistes de son espèce, il vient aux marriages, pas aux enterrements. S’il veut débattre, qu’il ait le courage de le faire. En l’occurence, il prêche sans contradicteurs dans une église des plus bigarrés. Et l’auteur se trompe, des solutions, Ken en a. Venezuela hier, France aujourd’hui, soyez sur qu’il sera branché sur hauts parleurs. Et soyez sur qu’il sera absent au moment des comptes.

      Qu’il puisse être capable de faire de bonnes oeuvres n’est pas vraiment la question.

      C’est ses décisions, ses actions, qui font de ses oeuvres une question secondaire.
      Ne lui enlevez donc pas le peu de responsabilité qu’il assume si confortablement.

      • « Qu’il puisse être capable de faire de bonnes œuvres n’est pas vraiment la question. »

        Ben si… un peu quand même… dans un festival de cinéma.
        Et la vraie question serait : Est-ce que le film présenté par Ken Loach mérite, nonobstant toutes considérations politiques, la récompense octroyée ?

        • Faire de la remise d’un prix une plateforme politique est son choix.
          Conséquences de ce choix: son film et le festival deviennent secondaires. C’est encore son choix.
          Autres conséquences pour ceux qui connaissent le personnage: nous aimerions beaucoup que Ken, le victimaire professionnel, aille se torcher les fesses chez ses amis si humanistes qu’il a aidés au pouvoir dans un pays qui bascule dans la guerre civile, qu’il revienne, et qu’il nous explique qui est victime de qui.

          Après, vous portez visiblement une légitimité au festival qui est votre affaire, pas la mienne. C’est encore un autre débat. Personnellement, un badge FDC sur un film est un véritable repoussoir.

        • Comme personne, parmi la populace dont nous faisons partie, ne l’a vu, difficile de juger de la qualité de ce film. En revanche les journalistes « bien informés » nous ont ressassé avec délectation son côté moralement exemplaire dénonçant la misère de la classe ouvrière au courage exemplaire dans une Angleterre ultra-turbo-libérale sans pitié pour le pauvre peuple. Bref, les zâârtistes du 7ème âârt auront su donner une leçon de bien-pensance au monde avant de retourner dans leurs hôtels 5 étoiles++.

      • Ken Loach est un ………
        TOut est dit et bien dit
        Moi j’appelle cela de la dictature car comme chacun devrait le savoir la Gauche a TOUJOURS raison

    • Son film est nul. Franchement, comment nier cela ? Vous avez déjà vu les films récompensés ? Je ne sais pas sur quels critères ils se basent pour donner leurs prix mais je doute que c’est un crière de qualité du film.
      Le film en soi est de la propagande gauchiste

      • « Le film en soi est de la propagande gauchiste… »

        Et ? Les films d’Eisenstein ou de Leni Riefenstahl étaient aussi des films de propagande. Et c’étaient également des chefs-d’oeuvre du 7e art.
        Il faut être obtus comme un gauchiste dûment homologué pour être incapable de juger d’une oeuvre artistique indépendamment des idées politiques de son créateur.

        Sinon, la Palme d’Or à Cannes, c’est : Brève rencontre, Les maudits, Le troisième homme, Othello, Le salaire de la peur, Orfeu negro, La dolce vita, Le guépard, Taxi driver, L’Homme de fer, Paris-Texas, Sailor et Lula, Adieu ma concubine, La leçon de piano, Pulp Fiction, Underground, Dancer in the dark, Le pianiste, The tree of life, etc.

        • C’est bien votre rappel d’une partie du palmarès de Cannes.
          Il y a de très bons films, des films qui ont plus ou moins bien vieillis, de véritables naufrages. Ce qui prouve la fiabilité très relative de ce genre de classements.
          Mais vous oubliez les films médiocres voire franchement mauvais qui n’ont obtenu de récompense que par leur appartenance au « camp du bien ». On peut citer notamment : Quand passent les cigognes, Farenheit 9/11, Chronique des années de braise, L’Affaire Mattei…

          Pour revenir à Ken Loach, je n’ai pas d’opinion sur son film ne l’ayant pas vu. Le film pour lequel il avait précédemment été récompensé « Le vent se lève » était en revanche très bon. Et il fait d’autres bons films
          Ce qui est franchement insupportable avec Loach en fait, c’est quand il parle et donne ses leçons de morale. Il ferait mieux de filmer et de se taire.

        • Vous avez raison évidemment.
          Mais de fait, il semble que l’œuvre en question ne soit pas la meilleure du vieux Ken; les critiques sont partagées, on va dire, pour rester politiquement correct. A part pour ceux qui défendent le film, mais pas pour des raisons esthétiques. https://www.letemps.ch/opinions/2016/05/23/festival-cannes-palmares-enerve-critique
          L’auteur aurait pu être plus subtil dans son argumentaire, mais le reproche qu’on pourrait donc faire au festival est justement de ne pas faire cette différence entre éthique et esthétique, de couronner une œuvre en raison de son contenu politique et non en raison de sa qualité. On se souvient de Fahrenheit 911 de l’ami Moore, couronné palme d’or par exemple… lequel avait exactement comme Ken Loach profité de la tribune pour délivrer un message exclusivement militant, dûment applaudi par les révolutionnaires subventionnés du parterre. On peut donc avoir des doutes, pour le moins, sur les critères du jugement utilisés pour couronner le film.

          • « …il semble que l’œuvre en question ne soit pas la meilleure du vieux Ken… »

            Peut-être bien. Mais n’oublions pas qu’il s’agit d’un concours où le jury est parfois obligé de choisir le moins médiocre.

            • Il en avait des biens meilleurs. Ils ont choisi ce film pour des raisons politiques. Difficile de le nier. Le festival de cannes devrait arrêter de donner des prix pour des raisons politiques. Cela les éviteras de se décrébiliser.

        • Tout ces films je les ai vu : c’était AVANT ;
          Et meme Orfeu Negro c’est un très gros caca .
          L’après arrive avec Taxi Driver encore un peu bon
          la propagande arrive avec L’homme de fer
          Paris Texas veillira mal
          idem pour sailor et lula
          Les grands sont partis et assez bizarrement un des plus grands génie du 7 art n’est JAMAIS venu à Cannes: KUBRICK pas dupe lui

        • Vous me connaissez pas. Je suis parfaitement capable de distinguer une oeuvre indépendamment des idées politiques. Au sinon, je ne regarderais pratiquement pas de films vu que la plupart des réalistes (et acteurs) sont de gauche. N’empêche que ce film est nul indépendamment des idée politiques qu’il véhicule.
          Je ne sais pas pourquoi vous vous donnez autant de mal à défendre ce film. Franchement, j’ai essayé de regarder le film et j’ai très vite arrêté tellement c’était de la merde.

          J’imagine que pour vous si je dis que les films (et séries) francais(es) sont nuls, je suis obtus et sectaire ? Pourtant, ce n’est que la vérité. Il y a deux (ou trois) films francais bons par an (maximum)

        • Merci José d’argumenter à ma place !

      • En effet
        Mais ce festival en soi n’est rien d’autre .
        Ayant été journaliste cinema j’ai pu m’en rendre compte

    • l’auteur ne critique pas le cinéaste quand il dit:
      « Il faut bien admettre que, dans ce registre, le bon Ken a un talent fou. Il arrive à rendre le laid esthétique. Il filme la misère comme personne. Il arriverait même à vous tirer une larme entre deux louches de caviar. C’est un don inestimable, par les temps qui courent, et il convient de le célébrer. »

    • Bonjour José,

      L’auteur ne nous dit pas que le film est nul « Il faut bien admettre que, dans ce registre, le bon Ken a un talent fou. Il arrive à rendre le laid esthétique. Il filme la misère comme personne » mais veut nous montrer que son réalisateur est gonflé de nous balancer des inepties sur le libéralisme qui apporte la misère aux peuples dans un festival aussi bling-bling.

  • Un charter pour Caracas please, lui et ses camarades de la CGT….

  • C’est du marketing, voyons ! rien que de plus conforme au fonctionnement de l’économie capitaliste. L’image d’un cinéaste doit être associée à la pensée de gauche (de préférence marxiste) comme celle d’une automobile à la séduction masculine, celle d’un parfum à la séduction féminine, celle d’une bière à la fête, celle du Coca-Cola à la jeunesse et celle des bandes Damart au confort du vieil âge. A Cannes, il est là où il doit être, Ken machin, là où ça se passe, là où l’on fait la promo commerciale.
    Ceci n’enlève rien à la qualité de son film. Rien de tel que le système libéral pour promouvoir la qualité de la production culturelle. S’il avait tourné dans un pays communiste, au Venezuela, à Cuba, en Corée, Ken bidule aurait fait un film où il du aurait cacher la misère de la population pour mieux clamer les bienfaits du système, célébrer les mérites du leader maximo, le paradis sur terre qu’est la société collectiviste.
    Une société libérale, c’est la garantie de pouvoir tout dire, de pouvoir créer librement.Il le sait bien, le vieux pépé, allez!

  • Quand j ai bien déguste mon caviar et mon champagne au Martinez,j aime pleurer surtout le sort des indigents,ça me rassure …!!

  • La crédibilité du palmarès du festival de Cannes a explosé en mille morceaux lorsqu’il ont donné la palme d’or à Michael Moore. Ken Loach a toujours été proche du parti communiste et il utilisera toujours la tribune de Cannes pour des discours anti-capitalistes éculés.
    Seule Margaret Thatcher avait réussi à le faire taire, hélas pendant un trop bref nombre d’années, en coupant toute subvention aux productions britanniques déficitaires.

  • Depuis 15 ans Cannes récompense d’insupportables navets

    • Ben voyons…

      Cote IMDB de quelques-uns de ces films :

      – Dancer in the Dark : 8,0
      – La stanza del figlio : 7,4
      – The Pianist : 8,5
      – Elephant : 7,2
      – 4 mois, 3 semaines, 2 jours : 7,9
      – Das weiße Band : 7,8
      – Winter Sleep : 8,3
      – Amour : 7,9

      Et quelques cotes de Rotten Tomatoes :

      – Dancer in the Dark : 68%
      – La stanza del figlio : 84%
      – The Pianist : 96%
      – Elephant : 72%
      – Winter Sleep : 88%
      – Amour : 93%

  • La fonction première du festival de Cannes est-elle de récompenser la qualité d’une oeuvre cinématographique?

  • Les dernières palmes d’or ne sont pas de très bons films hormis le pianiste et pulp fiction, mission remonte déjà aux 80’s. Après d’autres films ont été en compétition ces dernières années et étaient sincèrement meilleurs. Ce que je reproche à Cannes c’est de tourner en rond avec les mêmes réalisateurs et les mêmes thématiques. Je n’aime pas non plus tout le décorum autour avec ces stars capricieuses qui viennent donner des leçons d’humanisme, des actrices qui font la leche aux réalisateurs etc…
    Pour ce film de Ken Loach je n’en ai aucune idée

  • Bravo à l’auteur de cet article car il a réussi à ne pas citer le nom du film récompensé « Moi, Daniel Blake ».
    Désolé de ne pas avoir été plus assidu aux résultats du festival de Cannes.
    Vous ne citez pas le titre du film et vous le critiquez sans nous faire un synopsis que voici
    La rencontre de Daniel Blake, artisan au chômage et à la santé défaillante, et de Rachel, mère isolé de deux enfants en grande précarité sociale. Tout deux sont pris dans la tourmente de l’administration anglaise (jobcenter, services sociaux etc…)
    Un résumé du résumé que me propose Allociné sur un film que le commun des mortels n’a pas encore pu voir ni juger.
    A lire cela, j’en déduis qu’ils sont d’avantage victime du « Welfare State » et de sa manie à diligenter la vie des gens que de l’affreux tatchero-libéralisme. Mais je n’ai pas vu le film alors ce ne sont que des préjugés.
    Je vous poserais la question : avez-vous vu le film ? Si oui, mes excuses pour avoir douté… Si non vous vous ridiculisez en beauté.
    Autre question à l’auteur. Est ce que vous pouvez étayez votre thèse que cette récompense est politique et non dû au mérite du film ?

  • « La forme que prend ce pamphlet doloriste est d’une faiblesse dans la narration, d’un didactisme dans le propos, d’une univocité dans la construction des personnages, d’une platitude dans la réalisation tels que la seule explication à cette si imméritée distinction suprême ne peut résider que dans un jury désuni qui, comme cela arrive (trop) souvent, se retrouve sur le plus petit dénominateur commun : l’humanisme confortable où tout le monde peut se retrouver. »
    Et en plus c’est France Culture qui le dit !!!
    http://www.franceculture.fr/cinema/un-autre-palmares-etait-possible

  • Il a un réel talent cet homme là. Cest bien dommage qu’il pratique l’amalgame, le mélange des genres.
    Le discours est à gauche toute mais la réalisation d’un film est en soi de nature libérale. Il a dû comprimer au maximum le coût, quitte à exploiter quelques intermittents? …

  • Ça nous a évité un énième Dardennes Brothers …

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