Baisser les impôts, c’est bon pour l’économie !

Les réductions d’impôts sur le revenu de tous les particuliers, incluant ceux qui ont les plus hauts revenus, entraînerait les effets les plus positifs sur l’économie, par exemple au Québec.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Baisser les impôts, c’est bon pour l’économie !

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 27 mai 2016
- A +

Par Youri Chassin.

Les réductions d'impôts sur le revenu de tous les particuliers, incluant ceux qui ont les plus hauts revenus, entraînerait les effets les plus positifs sur l’économie du Québec.
Taxes By: Tax CreditsCC BY 2.0

Le Québec est la nation dans le monde qui dépend le plus de l’impôt sur le revenu des particuliers pour financer ses services publics, nous rappelait mardi matin le chroniqueur Francis Vailles, partageant le constat du fiscaliste Luc Godbout.

En gros, mieux vaut hausser les taxes à la consommation, comme la TVQ, que de hausser les impôts, explique M. Godbout. La raison étant qu’il s’agit d’une politique fiscale moins dommageable pour l’économie. En effet, des impôts trop élevés découragent le travail et l’investissement. Ce n’est pas très intéressant de faire des heures supplémentaires, par exemple, si vous devez donner près de la moitié de vos gains au gouvernement…

C’est un débat qui revient régulièrement. D’ailleurs, l’IEDM montrait déjà les avantages des baisses d’impôts dans un substantiel Cahier de recherche publié en… 2004 !

En fait, ce que fait Luc Godbout, c’est rappeler à quel point sont pénalisés les Québécois qui veulent contribuer à l’économie et améliorer leur sort ainsi que celui de leurs familles. Pourtant, n’est-ce pas la plus humaine et la plus digne des réalisations que d’assurer des jours meilleurs à nos enfants ?

Hausser la TVQ n’est peut-être pas idéal, surtout pour le commerce de détail québécois, mais ce serait moins dommageable économiquement. Par ailleurs, ce n’est pas la seule solution. Luc Godbout rappelle ainsi que la fiscalité ontarienne, si elle était appliquée au Québec, épargnerait 6,5 milliards de dollars aux contribuables que nous sommes. Et l’Ontario, ce n’est pas si différent de chez nous.

Les effets positifs des réductions d’impôts

Pour ceux qui n’aiment pas se comparer avec l’Ontario, comparons-nous avec nous-mêmes. En 2008, au Québec, les contribuables payaient en moyenne 527$ de moins en impôt sur le revenu. Le gouvernement vient donc chercher pas moins de 2,1 milliards de dollars de plus dans nos poches qu’il y a huit ans seulement.

La réduction de l’impôt sur le revenu de tous les particuliers, incluant ceux qui ont les plus hauts revenus, entraînerait les effets les plus positifs sur l’économie. Plus que la réduction des taxes de ventes ou la réduction des tarifs pour les services gouvernementaux, et ce n’est pas que moi qui le dit.

Le Premier ministre Couillard a déclaré que « Nous ne voulons pas [baisser les impôts], car le pouvoir d’achat des contribuables est fragile, et la croissance économique du Québec dépend beaucoup de la demande intérieure des ménages ». Or, justement, une baisse d’impôt augmenterait le pouvoir d’achat de tous et stimulerait la croissance économique. C’est même le remède tout indiqué !

Sur le web

Voir le commentaire (1)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (1)

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Parmi les économistes qui ont été nobélisés, James M. Buchanan est probablement l'un des plus singuliers. Né le 3 octobre 1919 (il aurait 97 ans aujourd'hui), Buchanan répudiait l'idée que les économistes devaient être des technocrates qui guidaient l'action gouvernementale.

 

James M. Buchanan, la domination du politicien et du fonctionnaire

Après la Grande Dépression et la Seconde Guerre mondiale, les sociétés occidentales ont été dominées par des courants de pensée qui favorisaient un rôle très important de l'État dans l... Poursuivre la lecture

Montréal ville francophone
1
Sauvegarder cet article

Début 2015, dans La langue française : une arme d’équilibre de la mondialisation je dressais un panorama de la situation du français dans le monde, point d’appui pour les militants de la langue française et avec l’espoir de les multiplier.

Sept années ont passé, voyons comment la situation a évolué.

 

Les Français ont l’impression que leur langue est en recul

Ils constatent l’invasion des mots anglais dans leur environnement et l’usage de l’anglais à Bruxelles malgré le Brexit.

À l’inverse les études de l’OIF ... Poursuivre la lecture

Par Germain Belzile et Alexandre Moreau, depuis le Canada. Un article de l'Institut économique de Montréal

 

Récemment, une série de capsules vidéo sur la « décroissance économique » et ses bienfaits a enflammé la toile québécoise. Cette série, produite par Radio-Canada, suggère que nous vivons sur une planète de moins en moins propre, plus pauvre, mal nourrie et que la santé des humains diminue.

Il n'y aurait qu'une minorité de riches qui tirent profit de la situation actuelle et ceux-ci alimentent une croissance ef... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles