Par François Brutsch.
À Orlando, Omar Mateen avait le choix : Disneyworld, une cible grand public, ou la boîte gay dans laquelle il a tué quelque cinquante personnes, fait de nombreux blessés et traumatisé bien d’autres personnes. Dans le même esprit, à Paris, les terroristes ont visé à la fois spécifiquement des Juifs à l’Hypercasher et le public en général au Bataclan et aux terrasses. Il y a aussi les cibles véritablement individuelles : des dessinateurs danois à l’équipe de Charlie, il ne s’agit pas tant de représailles que de dissuasion.
Révélateur de société
Juifs, gays, humoristes athées : le degré d’identification et de solidarité manifesté avec ces victimes qui le sont à double titre agit aussi comme un révélateur de société. À vrai dire, je n’en fais pas tout un plat : il peut y avoir eu des hésitations et des maladresses dans la manière de reconnaître l’antisémitisme, l’homophobie, l’atteinte à liberté d’expression et de religion derrière certains attentats1, mais globalement ceux-ci ont plutôt renforcé la prise de conscience de ce qui est à l’œuvre dans l’islamo-fascisme, et donc renforcé la défense immunitaire des sociétés libérales et démocratiques. Qui doivent encore trouver en elles les ressources de la contre-offensive.
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- Comme il y en a eu à désigner comme islamiste ce terrorisme. ↩
N’ayant jamais adhéré à jeudis charlie vu que ce n’était pas ma tasse de thé de leurs vivants, je me vois mal porter une pancarte je suis gay ….(sauf si je l’étais)
En effet, l’auteur n’a d’ailleur eu le courage de l’affirmer avant d’asséner sa logorrhée politiquement correcte néo-conformiste…
j’en ai de plus en plus marre de cette expression débile : « islamo-fascisme ». L’islamisme est totalitaire, mais il n’est en rien fasciste, il est même l’incarnation de l’anti-fascisme le plus total : le fascisme c’est la toute-puissance de l’État, une dictature venue d’en haut, avec une figure centrale de « duce » d’où tout provient et dont la mort signe la disparition du régime ; l’islamisme n’en a RAF de l’État, il change de chef comme de chemise, il est une dictature venue d’en bas.
J’ai souvent constaté que les jeunes musulmans ont la détestation des fonctionnaires et de tous les corps constitués étatiques car il n’acceptent pas de voir leur richesse spoliée pour faire vivre des personnes au service de l’état. Le jeune musulman n’attend rien de l’état donc il est surmotivé par forger sa réussite personnelle par-lui même et refuse que l’état s’en mêle..
Ainsi en tant que commerçant, par exemple, il fonde sa réussite sur sa relation avec le client et se rebelle si l’état cherche à entraver cette relation par des directives des normes ou des sanctions administratives.
En cela , les jeunes musulmans représentent une force vive incroyable pour le libéralisme.