Le regard de René Le Honzec.
J’ai souvent écrit qu’un socialiste ça ose tout, c’est même à ça qu’on le reconnaît. J’avais presque oublié les chiffres du Gosplan soviétique, dont le formidable camarade Martinez vient de nous rappeler triomphalement les réussites chiffrées. Le cher Leader, le Petit Père des prolétaires a sorti la calculette qu’il tenait dans sa poche tout au long du fameux défilé de protestation qui a fait rameuter de toute la France les impétueux retraités de la CGT. Tel Khrouchtchev annonçant les records de récoltes et de production d’acier des stakhanovistes rouges, Martinez brandissant sa petite note à la face du Peuple, annonça : 1 375 000 manifestants. Les forces odieuses de la Réaction essayèrent de diffuser, sans succès, leur propagande fielleuse de valets du capitalisme sur ordre de ceux-du-château en osant parler de 123 000 (service casseur non compris).
On peut dès lors s’interroger sur la santé du camarade bien-aimé Martinez, épuisé par des années de labeur au fond des mines fermées. Certains disent qu’il voit des nains partout depuis qu’il a été marqué par le film « Elle voit des nains partout » (avec l’équipe Clavier, Anémone, Lhermitte et cie). Rouge-Neige va vite décuiter, les bons comptes faisant les bons goulags. En réalité, la CGT a raté son va-tout. Mais pas sûr que le gouvernement l’ait compris : ce sont des socialistes, et un socialiste, ça ne sait pas.
Vous oubliez seulement qu’une majorité de salariés est contre cette loi. Et que les syndicats sont également débordés par le mécontentement.
Qu’est ce que vous en savez ?
Moi j’ai surtout l’impression qu’une grosse majorité de salarié n’a aucune idée de ce qui a dans la loi et encore moins de ce qu’est l’article 2 .
Je vous retourne la question. Pour ma part, j’ai relevé les sondages d’opinion. Et les salariés savent bien sans être tous juristes mais avec un peu de bon sens qu’on ne peut pas prétendre lutter contre le chomage en favorisant les licenciements.
Justement s’il est plus facile de licencier un salarié on a moins peur de l’embaucher et de se retrouver bloqué avec alors qu’on ne peut plus assumer.
Apparemment les salariés ne vous croient pas. Si vous n’avez pas confiance en vous comment pouvez-vous convaincre un salarié de vous suivre.
Est-ce que le salarié partage les profits? Alors pourquoi devrait-il accepter d’assumer les risques que vous prenez?
Ou alors prenez-le comme associé et non comme associé!
Je voulais écrire salarié…Évidemment.
Être imbecile au point de croire que les salariés français accepteraient de changer des règles en leur défaveur!
La bêtise du patronat et d’une oligarchie française!
Pour certains, qui étaient surement trop jeune pour s’en souvenir, voir pour l’avoir vu tout simplement :
Krasucki (ancien chef de la CGT) et les chiffres :
https://www.youtube.com/watch?v=ai9JJWWgClc
Pas mieux le Martinez !!!
Et c’est avec de tels arguments que vous voulez démontrer que les salariés ont tort de refuser de se laisser faire…ou vous voulez nous faire rire?
Quels salariés ? Je vous rappelle qu’il s’agit d’une grève « par procuration », ainsi que les leaders autodésignés le proclament dès qu’on leur fait remarquer que les grévistes, payés par le contribuable et accessoirement l’usager, ne sont pas concernés.
Je n’ai jamais vu des grèvistes payés! Encore une légende urbaine colportée par la Droite!