Par Pierre de Lauzun
Article paru pour la première fois en février 2016.
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Un accord a été finalisé le 19 février entre Londres et Bruxelles pour tenter d’éviter la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne. Un accord très diversement apprécié. Selon une partie de la presse outre-Manche, il ne serait qu’un « placebo légal » sans grand contenu. Selon certains europhiles, il signerait la fin du rêve européen. Je me placerai ici sous l’angle des activités financières. Que peut-il en résulter pour elles ? Et en cas de Brexit, quelles conséquences ?
Quelles conséquences du Brexit ?
A priori, l’accord du 19 février (revu après négociation) n’inaugure pas de grands changements d’un point de vue de la réglementation financière, que ce soit sur le fonctionnement ou l’organisation des marchés financiers européens. Les textes existants ne sont pas remis en cause et les textes futurs seront toujours adoptés selon les mêmes règles, comme avant par les 28 États membres. Le principe du marché unique subsiste.
Certes le Royaume-Uni pourra, s’il estime qu’une décision concernant l’union monétaire va contre ses intérêts, obliger le Conseil à en débattre… mais, comme l’a tout de suite souligné Jean-Claude Juncker, ce n’est pas un droit de veto. En particulier Londres ne pourra, pas plus demain qu’hier, empêcher une intégration plus poussée de la zone euro si les autres pays concernés le souhaitent vraiment, elle pourra tout au plus la retarder. Quant à la mise en œuvre des textes communs, elle continuera à se faire de façon conjointe. Bien sûr, en pratique il y aura des divergences, et leur expression en sera facilitée, mais il n’est pas a priori évident qu’elles vont être plus importantes ; c’est la pratique qui nous le dira.
Le Brexit, un bouleversement d’abord politique
En fait, si bouleversement il y a, il est d’ordre politique. Et là , il est considérable.
Pour la première fois, la position à part du Royaume Uni est actée noir sur blanc, comme un principe général.
« Il est admis que le Royaume-Uni n’est pas tenu de prendre part à une intégration politique plus poussée dans l’Union européenne ».
L’accord consacre et sanctuarise une spécificité britannique jusqu’ici acceptée au cas par cas et souvent avec réticence. Le dogme européen fondamental d’une « union toujours plus étroite » est donc ainsi remis en cause au moins pour un pays.
A-t-on ainsi ouvert une boîte de Pandore où vont désormais s’engouffrer d’autres États mécontents, eux aussi demandeurs de dérogations ? De fait, il n’y a pas que les Britanniques qui ne sont pas ou peu convaincus par la dynamique d’une union toujours plus étroite. Outre de nombreux pays du Nord et de l’Est, l’euroscepticisme est devenu un sentiment répandu dans les opinions publiques des pays membres.
L’accord du 19 février pourrait donc signer la fin du mythe d’une Europe toujours plus intégrée au niveau des 28. Elle serait alors remplacée par une Europe plus « à la carte », avec différents niveaux d’intégration et de politiques communes selon les souhaits des pays intéressés. Rien de vraiment nouveau. En fait, c’est déjà le cas avec la zone euro et avec Schengen. Puisqu’il n’y a pas de remise en cause du principe d’un marché unique, on voit mal ce qui l’empêche. En tout cas, c’est bien plus cohérent avec la réalité politique et sans doute avec les souhaits de la plupart des électorats. Une cure de réalisme, voire de démocratie, ferait du bien à l’Europe.
Le Brexit, une aubaine pour Paris ?
Mais revenons au Brexit. L’accord du 19 février sera-t-il suffisant pour empêcher les Britanniques de voter Oui à la sortie de l’Union ? On peut en douter au vu de récents sondages. Mon intuition est que les Britanniques resteront dans l’Union. Mais l’ambiance est défavorable à l’Europe, notamment avec l’effarant cafouillage des migrants, s’ajoutant au drame grec. La sortie de l’Union peut donc l’emporter. Quelles en seraient les conséquences ? Pour l’Europe, un séisme politique sûrement. Mais pour la planète financière ?
Est-ce la fin de la City ? Une opportunité à saisir pour les places financières continentales ?
D’abord un constat : il n’y a pas du tout l’équivalent de la City sur le continent. Créer de toutes pièces un centre financier qui prendrait le relais de la City, en cas de Brexit, serait très difficile. A priori, les deux villes les mieux placées seraient Paris et Francfort. En fait, surtout Francfort, siège de la BCE. Paris aurait certes des atouts à faire valoir pour tenter de récolter les fruits d’un éventuel Brexit : c’est une vraie métropole, tout proche de Londres, avec les plus grandes banques du continent, une gestion forte et un grand savoir-faire technique. Mais elle est beaucoup plus petite que Londres qui est le seul marché de référence, et cela fait plusieurs années qu’elle fond à son profit. Pour redresser la barre, il faudrait un effort collectif de grande ampleur, faute de quoi il n’y aura que très peu de retombées. Il est symptomatique d’ailleurs que l’idée de profiter d’un Brexit ne fasse l’objet d’aucun débat public en France.
En réalité, ni la France ni même l’Allemagne ne sont des pays où la finance est une priorité collective, loin de là . Mais l’Allemagne bénéfice de son image économique et de la présence de la BCE.
De plus, Londres dispose d’un écosystème inégalé, très favorable, et d’une masse critique qui ne seraient sans doute pas effacés par un Brexit : la City réunit savoir-faire, présence des investisseurs et ouverture mondiale, autant d’atouts fondamentaux que les autres places n’ont pas à ce degré-là . Même en cas de Brexit, il y aurait une tendance forte pour les opérateurs à maintenir le maximum d’activités à Londres, quitte à mettre en place des relais continentaux ou à en accroître la taille.
Certes, un Brexit leur nuirait ; la perte de la libre prestation de services et du libre établissement serait douloureuse. La City l’a bien compris et souhaite majoritairement rester dans l’Union européenne. Mais ce qui est navrant, c’est que le continent ne récupérerait pas le gros de l’activité perdue là -bas. Ce ne serait donc pas un jeu à somme nulle, mais à somme négative. La City serait affaiblie, mais peut-être moins que ce que l’on croit, et ce qu’elle perdrait ne serait pas nécessairement gagné par Paris ou Francfort.
Last but not least, il existe un risque non négligeable pour que les pulsions punitives mortifères contre la finance, une fois les Britanniques partis, reprennent du poil de la bête en Europe. Réguler la finance est bien ; casser les outils est une sottise. Alors une fois de plus les vrais gagnants de toute cette histoire pourraient finalement être … les Américains.
Aucune conséquence car il n’y aura aucun Brexit …..
Il ne s’agit que d’un vulgaire chantage afin d’obtenir le maximum d’avantages avec le minimum de contraintes.
A quand un Franxit ?
Aucune importance, le référendum n’a aucune valeur pour nos dirigeants…
Aucun Brexit… Ah bon. A défaut d’expliquer, vous prenez le risque de passer pour un paresseux bourre de suffisance.
Quelles avantages? Quelles contraintes?
@ Marc – le 24 juin 2016
Il y a brexit, aujourd’hui! Et c’est la fête sur contrepoints qui croit encore que le Royaume-Uni est un pays vraiment libéral!
les grands argentiers du G20 ne veulent pas d’un brexit ; donc il n’y en aura pas ;
Article intéressant, et dont je partage la conclusion: tout le monde perdant au niveau transactions financières. En revanche, cela ne sera pas rapide.
La sortie du RU ne provoquera pas de pire crise pour l’EU. Celle ci échoue sur a peu près tout depuis la crise de 2008 (sécurité énergétique, respect des déficits, migration, concertation, crise financière, gestion de la banqueroute Grecque). Qu’elle perde un pays qui n’a jamais partagé l’ideal fédéraliste est franchement anodin au vu des challenges actuels.
Peu de pays a part le RU sont en position de prendre le risque d’une cession avec l’Union, le risque de contagion partait limité.
Le plus grand danger pour l’EU sous sa forme actuelle serait la perte du consensus pro EU en Allemagne. On peut douter que la sortie des Anglais ait une grosse influence, au contraire d’une dégradation de la qualité de vie Allemande (hausse fiscale, immigration non contrôlée)
aucune conséquence sur le plan financier les marchés européens sont très bien intégré et si reconfiguration il y a je doute que ça soit en faveur du RU.
Qu’elle perde un pays qui n’a jamais partagé l’ideal fédéraliste est franchement anodin au vu des challenges actuels. Tout a fait d’accord, le point le plus sensible à mon avis n’est pas le plus d’intégration mais le fait que le RU veut revenir sur certains processus accord etc… Peut importe l’avis qu’on a dessus qu’on dise pour moi l’intégration ca s’arrete la l’UE aurait ok mais que le RU dise je veux revenir sur tel ou tel truc? A un moment la négociation ne suffit plus soit l’UE reste soit on en fait une seconde suisse et puis basta ca se trouve ca sera mieux pour tout le monde. Affaire a suivre!
Certains territoires sous dominion d’un pays adhérent de l’UE ne font pas partie de cette dernière…cela empêche-t-il certains d’être des paradis fiscaux ? Non. Donc si Londres assoupli encore sa politique en la matière, ils resteront bien plus attractifs que n’importe quelle autre place européenne…d’autant qu’ils seront toujours dans l’Association Européenne de Libre Echange…
Après, il serait assez amusant que Poutine profite de la perche qui lui est tendue pour renforcer sa présence aux frontières des pays de l’ex bloc soviétique, et on verra si ces pays ne négocient pas un accord très souple avec les anglais…ce n’est pas l’armée française qui déplace encore ses troupes dans des camions non blindés qui aura la moindre chance de venir les aider…et puis, il ne faudrait pas égratigner nos chers rafales…ou encore endommager les chenilles tout alu de nos beaux chars leclerc…
Et sinon, pour les prochains chiffres de Loto, vous avez un tuyau ?
Commentaire destiné à Marc qui nous assure qu’il n’y aura pas de « brexit ».
Le sarcasme n’a jamais été non plus une argumentation. Je partage l’opinion de « marc » : il n’y aura pas de brixit parce que le RU n’a jamais voulu sortir de l’UE. Toute cette agitation (qualifiée de « négociation ») n’a été qu’un « chiffon rouge » agité par M. Cameron pour obtenir des avantages supplémentaires de l’UE à peu de frais. M. Cameron a compris que l’UE ferait tout pour tenter d’éviter le brexit et il a joué au mieux cette carte qui n’était même pas une carte maîtresse. Aucun Etat européen ne devrait être prisonnier de l’Europe, une fois qu’il y est entré il doit pouvoir en sortir sans devoir craindre des représailles (cf le cas de la Grèce ) ni pouvoir agiter un épouvantail pour qu’on le retienne (cf le cas du RU) : il y aura des conséquences multiples de part d’autre, ce sont ces conséquences qu’il faut expliquer, clairement, sans ambigüité et sans tentative de manipulation des consciences, aux citoyens d’un pays qui demande à sorti de l’Europe.
C’est juste oublier que c’est un referendum dont il s’agit. Pour rappel, 70% des Anglais sont Eurosceptiques, et 45% sont deja certains de voter non. Et contrairement a la Grèce ou a la France, il y a une large diversité d’opinions, relayées par les medias. Les calculs de Cameron, vous auriez raison, SI, comme par le passé, les accords n’étaient pas soumis au referendum. 7 membres du gouvernement sont pour le « non », et pas des moindres. Les débats ne pourront être occultés par une campagne de la peur. Un journaliste de la BBC l’a appris a ses dépends en direct hier, face a une lycéenne de 16 ans. La progression du scepticisme est continue depuis 20 ans dans ce pays. Le sarcasme n’est peut être pas approprié, certes, mais comprenez que réduire les votes de millions d’anglais aux calculs et motivations hypothétiques de Cameron (pour peu que vous le connaissiez, a vous lire, vous êtes intimes) n’est ni réaliste ni respectueux, surtout, ni des Anglais, ni des problématiques en jeu, loin d’être aussi simples.
un référendum dont l’intention est purement politicienne et populiste, gouverner par référendum c’est tellement facile en fait j’ ai envie que le non passe juste pour voir assister à l’implosion immédiate des Tories et à la chute de Cameron, si le oui passe je dit bravo Cameron fin tacticien.
Au delà de l’aspect économique la question est purement politique et politicienne si les anglais sont tant septique contre l’UE pourquoi pas de pétition géante ou un référendum à l’initiative du peuple? Le vote devrait il se substituer à la responsabilité du politique et des citoyens?
Cameron est dans une partie de poker il n’a même pas annoncé de date fixe, le sens d’un référendum ne vaut pas uniquement parce qu’il est réalisé respecté hein.
Quid de la Pologne si des conservateurs nationalistes arrivent au pouvoir et promettent un référendum contre l’euro l’Ue etc…
Bref que l’Angleterre reste ou parte la situation ne changera pas radicalement surtout au niveau économique, au niveau politique faudra tirer les conséquences mais bon j’ai l’impression que pour la GB l’UE idéal ça serait l’auberge espagnol ou tu tire ton coup d’un soir et tu te casse le lendemain car la meuf t’as dit qu’elle n’ a pas pris la pilule non?
Votre définition de l’auberge espagnole ne correspond pas tout à fait à celle que j’avais retenu … Mais passons.
Je ne souhaite pas plus la sortie du RU de l’europe que marc ou delor. Je déplore tout autant qu’eux les manoeuvres politiciennes. Mais je ne pense pas que Cameron se soit engagé dans un referendum de gaité de cÅ“ur, et la tenue de ce referendum étant actée, ce n’est pas nos désirs ou nos craintes personnelles qui vont changer les choses. Et comment pouvez vous demander : « Le vote devrait il se substituer à la responsabilité du politique et des citoyens? » dans une démocratie ?
Gouverner par referendum! Pour info, c’est le premier referendum sous Cameron, sur un sujet de debat important en Angleterre, un sujet fondamental, sur lequel la France a eu elle aussi un referendum, sur lequel les deputes francais se sont empresses de desavouer leurs electeurs…
Le Royaume Uni deviendrait le principal partenaire commercial du reste de l’UE en cas de sortie, il est actuellement sa deuxieme economie, un septieme de sa population, un sixieme de son PIB, une des seules voix liberales parmi les grands pays, donc l’impact economique serait potentiellement grave pour le reste de l’UE, surtout dans la situation actuelle.
Le referendum au Royaume Uni, c’est pour la technocratie bruxelloise ou pour le retour a la democratie.
Le royaume uni hors d’Europe?
Qu’est ce que ce là voudrait dire en réalité?
Croyez vous que les échanges vont cesser du jour au lendemain? Croyez vous que tout ça ne fonctionnait pas avant »Europe », Maastricht ou Lisbonne?
Et puis le royaume uni, c’est aussi le Commonwealth et le fiston US….croyez vous vraiment que ça changerait quelque chose pour eux, en profondeur j’entends.
Voir aussi que le royaume uni, de culture économique « protestante » ( anglicane) n’a jamais vu d’un très bon oeil un rattachement à une Europe assez catholique sociale à la Delors….. et ça, ça va plus loin que les considération « purement » économiques…
« Mon intuition est que les Britanniques resteront dans l’Union. »
Perdu !
Vous allez trop vite ! Il ne faut jamais sous-estimer les ressources de la dialectique, sous certaines dictatures…
http://www.firstpost.com/world/how-can-britain-remain-in-the-eu-despite-a-brexit-vote-2853738.html
Ils sont d’ailleurs déjà occupés :
https://petition.parliament.uk/petitions/131215
Rien n’est donc joué. Tout dépendra des rapports de forces dans la société britannique.
Oui, contrairement à la France où j’ai appris ce jour qu’un referendum, « décision ultime du peuple », avait une force législative supérieure à toutes les autres et donc s’imposait aux autorités, celui du brexit est consultatif mais qui osera ne pas le suivre? La participation était forte et la différence des réponses s’écrit en 7 chiffres, donc la réponse est validée. C’est le parlement qui aura le dernier mot.
En 2005, ce qu’a fait N.Sarkozy était inélégant mais légal à cause du texte qui a été modifié (peu!) après le referendum.
(Pour N.D. des Landes, sera-ce un referendum décisif ou une « consultation populaire »?)
Le Brexit est devenu une réalité ce matin et cela pourrait avoir un impact majeur sur l’économie britannique. Pour y voir plus clair voici retrouvez quelques hypothèses qui pourrait se vérifier dans les mois à venir : « Les conséquences économiques du Brexit  » sur Trop Libre http://goo.gl/04xDQI
Dans le cadre du séminaire Bastiat organisé le 18 décembre 2013 par la Fondation pour l’innovation politique, Gianmarco Monsellato a formulé une proposition pour réformer la politique fiscale française : mettre en place un nouveau contrat fiscal à l’échelle européenne pour réconcilier la fiscalité avec le monde tel qu’il est et tirer parti de la globalisation plutôt que de la subir.
Mon intuition est que, sur le long terme (et je parle ici d’une année ou deux au maximum), les Britanniques s’en sortiront bien, voire très bien. Les élites économiques et politiques en place étaient largement pour le Bremain, et ce sont justement eux qui géreront la sortie de l’UE, l’application de l’article 50, etc… Bref, les Britanniques auront le beurre et l’argent du beurre, des milliers d’emplois publics en moins et les réductions de taxes qui iront avec, des débouchés commerciaux en Europe tous juste atteints, et des débouchés outre-Atlantiques plus faciles à négocier. Londres restera une grande place financière, Paris et Francfort ne bénéficieront en aucun cas de quelques retombées positives du Brexit, car il n’y en aura pas sur le continent.
Il n’y a pas que l’Europe dans le monde, bien au contraire. On se revoit à Londres dans quelques années.
Pas de soucis 🙂
Si les anglais veulent sortir de cette Europe là et si autant de pays sont mécontents de cette Europe là c’est qu’il existe un problème et un problème de taille.
Sur Le figaro le sondage en ligne montre que 62% des français sont satisfaits du vote contre 38% de non … 86 000 votants
Cela signifie quelque chose et il faut être politique ou expert autoproclamé en économie pour ne pas s’en rendre compte.
Ce n’est pas demain la veille du jour où nos politiques nous demanderont notre avis par référendum ….
62 % de français sont contents du vote des britanniques, cela ne veut pas dire que tous ces français sont heureux pour un peuple qui recouvre sa liberté. en effet, il y en a beaucoup qui peuvent penser « enfin débarrassé des anglais, on va pouvoir aller plus vite, plus fort et plus loin dans l’europe fédéraliste »…
en tant que libéral sur un site libéral, je salue le courage des britanniques d’avoir choisi la liberté.
Pareillement, d’ailleurs, du fait d’une réforme du code du travail, mon employeur veut me faire signer un nouveau contrat avec lequel je ne suis pas d’accord…partir là bas dans une boite de tech les plus en vue du moment sans avoir à me coltiner un long préavis et en pouvant bénéficier d’un taux de conversion extrêmement favorable me convient parfaitement vivement septembre 🙂
La GB n’a rien à faire dans l’union europ. puisque les british ne se sentent pas européens.Bye bye et que cette UE qui se moque des peuples s’effondre.