Brexit : ce qui va se passer désormais

Après le Brexit, la Grande Bretagne peut rester une nation libérale et tolérante. Et choisir simplement un mode différent pour ses relations avec l’Europe.

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Nathan Rupert-I love London(CC BY-NC-ND 2.0)

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Brexit : ce qui va se passer désormais

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 24 juin 2016
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Par Richard North, depuis Bradford, Royaume-Uni.

Nathan Rupert-I love London(CC BY-NC-ND 2.0)
Nathan Rupert-I love London(CC BY-NC-ND 2.0)

Eh bien, nous l’avons fait. Contrairement à toutes mes attentes. Tout d’abord, je veux clarifier certaines choses. Bien que j’aie eu tort sur le résultat, je pense que la campagne Vote Leave a été lamentable. Je pense qu’elle est responsable de cette victoire étriquée et non d’un véritable tremblement de terre. Les idées mises en avant par le camp du Leave sont écœurantes et factuellement incorrectes. Je veux quitter l’UE mais je ne souhaite pas une Grande Bretagne telle qu’elle est envisagée par la droite conservatrice, la gauche travailliste, ou UKIP. Heureusement, la réalité leur barrera le chemin.

En tant qu’activiste et auteur de contributions pour la campagne de The Leave Alliance, vous devriez savoir cela. La campagne officielle pour Leave a fait face à une large opposition, et nous n’avons jamais voulu des individus comme Boris Johnson ou Nigel Farage. Ils ne sont pas informés et n’ont aucune idée de ce dont ils parlent. Notre éthique à The Leave Alliance était la présentation d’un plaidoyer libéral pour quitter l’UE, sans chercher à esquiver les réalités politiques.

À cette fin, nous avons produit un plan exhaustif de 400 pages pour le Brexit, déjà téléchargé 80.000 fois, dont la rumeur dit qu’il est devenu lecture obligatoire chez les fonctionnaires. Nous avançons que quitter l’UE d’un seul bond est impossible, car cela causerait des dégâts aussi bien pour le Royaume-Uni que pour l’Union Européenne. La voie que nous recommandons est celle tracée par la Norvège : rester membres du marché unique et conserver la liberté de circulation.

Le financement de la campagne officielle Vote Leave s’achève aujourd’hui, et cette entité nocive sera démantelée. Le discours de UKIP ne sera plus pertinent. Il s’agit maintenant d’une décision entre adultes.

La majorité des députés de la Chambre des Communes est opposée à la sortie de l’UE, et sera donc absolument réfractaire à tout mouvement aboutissant à quitter également l’Espace Économique Européen (EEE) ; des sauvegardes sont donc en place pour assurer qu’aucune mesure extrême ne soit prise.

Nous nous réunissons mercredi prochain pour discuter de la direction future. La proposition sera le maintien de notre plan intitulé Flexcit et l’adhésion à l’Association Européenne de Libre Échange (AELE). Nous nous plaçons pour cela sous la bannière de The Leave Alliance, ce qui nous met en position d’alliés proches de l’Union Européenne mais non subordonnés à elle, ce que je crois être le meilleur pour le Royaume-Uni. Ceci préserve la plupart des avantages de l’UE sans exiger une fusion politique, et nous donne le contrôle de politiques-clés. Je pense que c’est la bonne approche.

Ceci n’est pas une question d’hostilité vis-à-vis de l’Europe ou des Européens, mais vis-à-vis de notre classe politique qui a continué à nous engager à davantage de subordination sans le consentement du public. D’une façon ou d’une autre, la Grande Bretagne restera une nation libérale et tolérante. Nous choisissons simplement un mode différent pour nos relations avec l’Europe.

L’UE est fondée sur un principe dogmatique de supranationalisme. Nous abandonnons ce principe afin d’adopter un mode de fonctionnement plus multilatéral au sein de  l’AELE et l’Organisation Mondiale du Commerce. Ce n’est pas la fin du monde et je peux vous assurer que UKIP et ses semblables ne l’emporteront pas quant au chemin suivi. Nous en sommes certains car ils n’ont remporté que 14% des suffrages à la dernière élection parlementaire nationale ; et nous avons davantage de soutien qu’eux.

En tant que personne engagée toute ma vie d’adulte en faveur de la sortie de l’UE, je déteste UKIP et ce qu’il représente. Et il en est de même pour nos milliers de partisans. Je pense que c’est le bon choix, parce que la question est désormais résolue, nous pouvons redémarrer la politique de la Grande Bretagne, refonder notre gouvernance, et sortir d’une querelle vieille de 40 ans. La politique en sera beaucoup plus saine à la fin de ce processus.

Entre-temps, il ne va rien se passer dans l’immédiat, nul besoin de s’alarmer. Le Brexit est un processus, pas un événement, et nous verrons au bout du compte que la propagande déversée par la campagne Remain était une grossière distorsion des faits.

Cependant, si vous souhaitez que la Grande Bretagne demeure un pays libéral et tolérant, ceci exige que vous mainteniez votre niveau actuel d’implication politique, et exprimiez vos convictions, ce en quoi vous croyez. Nous avons été désengagés pendant bien trop longtemps, ce qui est la raison même de l’existence de notre mouvement, en premier lieu.

Il y aura plus à discuter, nos publications continueront normalement, et je m’attends à ce qu’il y ait davantage de travail à produire. En attendant, profitez de la fête. Vous l’avez bien méritée.

Traduction Contrepoints.

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  • Bonjour

    C’est une bonne vision des choses, garder le marché libre et rejeter les subventions européennes, la PAC et le constructivisme européen..

  • J’ai bien peur que l’auteur ne prêche pour sa propre paroisse, la campagne pour le Brexit n’avait aucun fondement libéral en tout cas dans les débats, la presse et la télévision.
    Je suis circonspect sur l’optimisme d’une adhésion du RU à l’AELE surtout que la succession de Boris Johnson à Cameron ne présage pas des négociations apaisées.

    « Les idées mises en avant par le camp du Leave sont écœurantes et factuellement incorrectes » c’est sur ces idées que le oui à une sortie de l’UE l’ai emporté le contraire est de l’hypocrisie..

    Quant au RU sur le plan diplomatique et de la politique étrangère dsl mais depuis 2001 et 2003 son influence est quasi-nulle sur les enjeux actuels.

    Le Royaume-Uni est avant tout bien désuni aujourd’hui, le score n’ a rien de réjouissant en lui même à 51% que ça soit pour ou contre les fractures sont réelles.

    L’Angleterre de Tatcher est loin derrière n’en déplaise au nostalgique: Une large majorité de ceux qui ont voté le pour pourraient être « étiquetés en France à debout la République ou au Front national, donc parler de libéralisme et de brexit ça fait doucement rire.

    Cameron a juste été sacrifié pour que les Tories reste au pouvoir et pour contrer l’ascension de Ukip: on aurait parlé d’un Brexit si il n’y avait pas la question migratoire et de l’islam?

    Un référendum organisé en grande partie pour des considération de politique intérieures qui ne regarde que les anglais mais donc les conséquences iront au delà.

    Un référendum en France pour ou contre l’appartenance à l’UE serait en réalité un référendum pour ou contre le gouvernement et in fine ne servirait à rien.

    • Totalement. C’est ce que je me suis tué à dire depuis ce matin. Les libéraux rêvent totalement, ce rejet de l’UE est entièrement fondé sur des idées et un mouvement de type national-socialiste, et donc totalement anti-libéral. Le but est bien de fermer les frontières. A ce jeu, c’est d’ailleurs les anglais qui ont le plus à perdre. Le Monde est vaste, pas la grande Bretagne. Nous trouverons des marchés ailleurs. Si eux se referment sur eux mêmes en revanche…

      De plus, cette décision stupide risque d’acter le démantèlement du RU. L’Ecosse veut déjà partir à peine le référendum passé, et l’Irlande du Nord risque d’y voir une incitation à la réunification avec l’Eire. Ce qui serait, au passage, pas plus mal.

      • LA bonne nouvelle c’est que UKIP a signé son arrêt de mort !
        Et maintenant je compte sur l’intelligence des Tories et de leur futur leader pour négocier un compromis acceptable pour toutes les parties !
        Good luck Britain !

      • Les seuls préjugés que vous vous tuez a dire depuis ce matin sont les votres (« ce rejet de l’UE est entièrement fondé sur des idées et un mouvement de type national-socialiste »), et elles n’engagent que vous. La réalité est beaucoup plus nuancée et compliquée.
        La tache du futur premier sera a n’en pas douter très difficile, personne n’en disconvient.

        Mais après tout, libre a vous d’appeler le referendum un mouvement nazi, libre a vous d’invectiver quelques millions de personnes (stupide), et libre a vous de pronostiquer une fermeture des frontières… Tuez vous donc a les dire

        • « La réalité est beaucoup plus nuancée et compliquée », allez y on attend votre analyse, ce que vous appelez préjugés est juste une analyse qui ne va pas vôtre sens, cela vous irrite et vous la dénigrez sans une argumentation sérieuse et construite.

          • On resume?
            Affirmation 1: campagne nationale socialiste
            A vous de defendre cette position.
            A defaut, ne vous en deplaise, c’est insultant et parfaitement grotesque.

            Et pour le reste, voir ci bas.

        • et UKIP et Farrage des libéraux? je rappelle que l’une des promesse du parti était le transfert de la contribution au budget de l’UE au NHS ce qui a été immédiatement abandonné après la victoire: on pourra juger du respect des promesse de campagne. lCertains fantasment beaucoup trop sur les motivations de UKIP dans la campagne du Brexit, d’ailleurs c’ est marrant mais depuis ce matin aucune personnalité politique britannique ne semble pressée d’entamer les discussions sur les modalités de sortie de l’UE. Boris Johnson et Farrage auraient-ils perdu leur grande gueule?
          Je pense que la plus grande erreur des politiques anglais à part Cameron c’était de croire qu’au delà du résultat cette sortie sera négocié à l’amiable un peu comme un couple qui se sépare: on vit plus ensemble mais on reste ami et à l’occaz on couche ensemble.
          Sauf que ça ne se passera pas du tout comme ça, les anglais n’obtiendront jamais mieux que ce qu’ils avaient jusqu’à présent, personne ne leur fera de cadeau.

  • L’AELE est la solution couplé à un traité de sécurité collectif européen…

    • lol Vous pensez vraiment que le largué va mettre sa confiance dans des projets de sécurité et de défense avec l’auteur de l’abandon ?
      Anglais imbus d’eux-mêmes toujours les mêmes. NE DOUTANT DE RIEN, alors que tout l’édifice européen est fragilisé politiquement et économiquement par leur faute. Merci les Anglais.

  • Les Anglais ne veulent pas de la libre-circulation. Le Dr North devrait discuter un peu plus autour de lui avec des Anglais, en Angleterre.

    Bien que personne n’ose le dire, je crois que c’est la crise des « migrants syriens » en Europe qui a donné au camp du Leave son million de voix d’avance.

    • @ Stéphane Montabert

      Tout à fait d’accord!

      Je n’ai aucune idée de l’existence ou pas d’un « politiquement correct » au Royaume-Uni, bien hypocrite, comme en France.

      Mais dans la solitude anonyme de l’isoloir, on se « lâche » évidemment plus librement de ses pulsions. Reconnaissons avec fair-play qu’ils ont, en ville, les mêmes problèmes qu’ailleurs et que leur « système » plutôt communautariste n’a pas franchement donné de meilleurs résultats que nos tentatives d’intégration.

      Et si il il fallait en douter, le scandale provoqué par la photo de l’affiche de l’UKIP avec N.Farage, au premier plan, qui a dû disparaître rapidement en est l’archétype: c’était pire que le F.N.!

      C’est d’ailleurs aussi une part de ce qui a motivé les « jeunes » électeurs (pro-remain contre les plus âgés (pro-brexit).

      Alors clivage de génération, clivage régional, clivage peu politique, clivage social (travaillistes/salariés – « labour » – pro-remain et bourgeois/patrons plus pro-brexit, mais c’est moins net): cela, plus la transition, plus les conséquences économiques du Brexit, ça va devenir dur à gérer pour le successeur de D.aCmeron: GOOD LUCK à lui!

      • Disons que le modèle anglais ça marche quand il y a de la vrai croissance que l’ascenseur social est bien huilé qu’il n’ y pas besoin d’envoyer des troupes au moyen orient: en gros tant que le pouvoir d’achat et le niveau de vie permet de tolérer un certains seuil de situations perçues comme des désagréments.Bref ça marchait super bien avant…2001,2003 2008 et aujourd’hui.
        C’est pour ça que ça me fait doucement rire les personnes qui pensent que l’AELE à faire revenir le bonheur dans le pré.

        En tout cas d’un point de vue historique et politique c’est inédit: contrairement aux années 1990 et début 2000 le quasi plein emploi, l’attractivité économique, la souplesse du marché du travail, l’absence de conflits, bref se qu’on appelait  » l’avènement de la démocratie libérale » a du plomb dans l’aile.
        Les premiers gagnants en France sont l’extrême gauche et l’extrême droite et objectivement qui peut leur reprocher l’opportunité d’un tel discours qui consiste à dire vous voyez « l’ économie ne fait pas tout »?

  • APPEL A L’AIDE

    Je cherche une analyse politique solide en français répondant aux questions suivantes :

    1/ Origine et qualité de la liste électorale ayant servie pour ce scrutin britannique.

    2/ Pourcentage des «Leave » et « Remain » dans les quatre « secteurs »   du Royaume-Désuni par rapport aux inscrits.

    3/ L’analyse, toujours par « secteurs » des abstentions .

    4/ L’évaluation possible du pourcentage de citoyens britanniques des trois camps ayant une relative « maîtrise minima du sujet » quand aux conséquences de leur propre vote ou de leur abstention.

    5/ L’évaluation, du nombre de Britanniques ayant le souci , comme ils disent du  «  Right word for the right thing » (juste mot pour la juste chose) qui ont tiqué quand ils ont entendu Cameron dire « Les Britanniques ont choisi .. » alors que c’est de fait seulement une grosse minorité, plus ou moins politiquement cultivée, qui a fait ce cadeau aux Européens non-pro UE (dont je suis).

    Tout ce qui se dit d’autres, à quelques exceptions près, est globalement incohérent, non fondé et circonstanciel, vu l’inefficacité bien connue des boules de cristal.

    Resterait à essayer d’évaluer le nombre de Britanniques (que certains persistent à mal appeler « Anglais ») qui partagent ce point de vue du philosophe lillois feu Alain Etchégoyen : « « Dès que nous disons le mot « démocratie » pour nommer notre mode de gouvernement qu’il soit américain, allemand ou français, nous mentons. La démocratie ne peut jamais être qu’une idée régulatrice, une belle idée dont nous baptisons promptement des pratiques très diverses. Nous en sommes loin, mais encore faut-il le savoir et le dire »

    Je le sais, je le dis et répète ici et ailleurs

  • pensons maintenant au futur…un membre est parti , accueillons un remplaçant ..par exemple , la Russie, les anglais partis tout devient possible meme ne pas signer le traité pourri transatlantique entre l’Europe et une Amérique en perdition !

  • Extrait tiré de l’article : …… »L’UE est fondée sur un principe dogmatique de supranationalisme »
    Voilà bien le problème pour lequel je rejette, avec beaucoup d’autres, cette construction !!!
    Il faut être bien naïf pour imaginer qu’un autre habillage changerait les choses. Les politiciens douteux et les bureaucrates de tous poils reprendront toujours le pouvoir à leur seul profit. Il faut donc les écarter définitivement et s’appuyer sur les seules structures nationales pour bâtir une simple union douanière en se gardant bien de créer de « nouveaux machins » extra nationaux.

  • Le RU connait une réussite économique éclatante a l’échelle Européenne et s’en est donné les moyens sans discontinuer (excepté le 3eme mandat de Blair) depuis des décennies, tandis que nombres de ses voisins continentaux, France en tête, font exactement l’inverse ( sans respecter leurs engagements).
    En conséquence, un mouvement migratoire d’une ampleur que nombres d’entre vous ne peuvent imaginer. Cela ne veut pas dire que d’une nation tolérante et ouverte au monde entier nous sommes soudain devenus une majorité de racistes. Nous sommes une ile surpeuplée, ou la concurrence a tous niveaux est beaucoup plus rude que sur le continent. Et cette concurrence s’est exercée en priorité sur les bas salaires et les métiers peu qualifiés. Le Nord du pays, traditionnellement Labour, a voté a presque 60% pour le Brexit. Pas un hasard.
    Cela fait des années que les seuls politiques qui les écoutent, pour indigestes qu’ils sont, sont ceux de l’UKIP. Une minorité du Labour essaie de faire entendre raison a la direction de leur parti, idem au parti conservateur. Toute un population se retrouve perdante pendant que Londres étale sa superbe, toute une population se retrouve sans voix, toute une population se fait traiter de nazis dès qu’elle ose dire, « les gars, votre truc, vous avez visiblement pas réfléchis a tout ». Adding insult to injury.
    Il ne m’appartient de leur porter un jugement. Les ignorer et les mépriser? Non seulement cela ne sert a rien mais c’est contre productif. Le FN est toujours la pour le prouver.
    Il faut être pragmatique. Nous, malgré notre réputation, ne l’avons pas suffisamment été.

    Rester dans un système injuste qui exclue et calomnie une portion non négligeable de sa propre population est la meilleure garantie de voir UKIP passer de marginal a mainstream. Avant d’insulter des millions de gens, de leur faire un procès d’intention, essayons d’écouter.

    Et soyons honnêtes: si le continent, France en tete, avait eu le courage nécessaire a créer un environnement économique favorable, nous n’en serions pas la.

    Dernier point: les motivations du Brexit sont nombreuses, très variées. Dans mon cercle, en priorité, la raison principale a été le traité de Lisbonne, son passage en force malgré le rejet français, et les nombreux échecs retentissants qui ont suivi.
    D’autres font une aversion primaire aux fonctionnaires, et leur p..ain de concombres….D’autres ont fait pile/face. Presque tous, moi compris, le vote effectué, auraient voulu revenir a l’isoloir et changer, remain et brexit confondus.
    Nous avons tous pris nos responsabilités.

  • Il y a vraiment de profondes scissions dans le courant dit « libéral »
    Pour ma part l’ukip est de loin le parti que je préfère en Europe (et un des très rares où je peux adhérer à presque tout le programme), qui correspond à ma vision des choses (libéralisme économique, souverainisme politique).
    Le seul avenir pour l’Europe, c’est une zone de libre échange entre nations économiquement, politiquement et surtout monétairement souveraines, donc responsables de leurs choix et pouvant en subir pleinement les conséquences.
    La responsabilité est aussi à la base des idées libérales !

  • Les Anglais on trahi l’UE et les Européens en votant brexit. Par leur départ, ils l’amputent d’1 quart de son PIB.
    Par leur départ, ils la fragilisent.
    Qu’est-ce que l’UE ? Un idéal pour la paix en Europe. Ils disent non à a paix en Europe.

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