Par Richard North.
On ne peut pas trouver grand chose à redire au discours de Theresa May sur la suite à donner au référendum Brexit :
Premièrement, Brexit veut dire Brexit. La campagne a été menée, le vote a eu lieu, et le public a donné son verdict. Il ne doit y avoir aucune tentative de rester dans l’Union Européenne, aucune tentative d’y retourner par la porte de derrière, et aucun deuxième référendum. Le pays a voté pour quitter l’Union Européenne et c’est le devoir du gouvernement et du parlement de s’assurer que nous faisons exactement ça.
Michael Gove, une des figures de proue de la campagne Leave, a été moins impressionnant, proposant d’exposer son plan pour le Royaume-Uni seulement « dans les prochains jours » . Et derrière Gove, il y a le venimeux Dominic Cummins. Les deux font la paire, ce n’est pas un choix heureux.
Débarrassé de Boris Johnson
Au moins, cependant, nous sommes désormais libérés de la possibilité de Boris Johnson comme Premier Ministre, je n’ai jamais fait un secret du fait que je ne l’aime pas. Une créature détestable qui n’a pas cessé de mentir durant sa carrière, et qui a incarné une campagne Leave désastreuse, centrée sur un mensonge. Bon débarras.
Dans la campagne Vote Leave, cependant, Michael Gove a aussi soutenu le mensonge. Ne serait-ce que sur cette base, on ne peut pas lui faire confiance pour mener nos négociations de sortie de l’UE. À mon avis, le fait qu’il soit totalement opposé à maintenir notre participation au marché unique le disqualifie encore davantage.
De façon perverse, je pense qu’il est peut-être préférable que les négociations de sortie se trouvent entre les mains d’une Remain réformée, comme Theresa May. Après tout, l’arbitre final du règlement de la question n’est pas le Premier ministre, mais le Parlement. Laissons ceux qui se sont exprimés en faveur d’un retour à la souveraineté parlementaire mettre les bases du parlement au feu et exiger qu’il fasse son boulot, faire rendre des comptes à l’exécutif, si possible.
Et, sur cette base, le meilleur candidat comme chef des conservateurs, et donc comme Premier ministre, semble être Mme May.
Traduction Contrepoints
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En somme, faire confiance aux institutions démocratiques du royaume… a mighty tall order if you ask me, but hey, crazier things have been rumored to happen… 😉