Par la rédaction de Contrepoints.
La France affronte ce soir l’Islande pour les quarts de finale de l’Euro 2016. L’Islande est la révélation de cette compétition, avec une équipe constituée largement d’amateurs dans un petit pays de 330 000 habitants.
Les commentateurs sportifs se disputent pour savoir quel est le secret de ce succès et, à vrai dire, personne ne le connaît exactement. Mais ce qu’on sait, c’est ce qu’il n’est pas.
Le professionnalisme et l’argent ?
Sur les 23 000 licenciés de la fédération islandaise de football (7% de la population quand même), une centaine de joueurs sont des professionnels. Un nombre minuscule, et qui donne une chance sur quatre aux professionnels islandais de participer à l’Euro où une vingtaine de joueurs sont sélectionnés !
Parmi la douzaine d’équipe de la première division en Islande, une quarantaine de joueurs seulement vivent exclusivement du football. Quant à l’entraîneur national, il est dentiste de profession ! Même, s’il est vrai, qu’il est accompagné par un professionnel suédois.
Le ministre des Sports islandais ?
Autre surprise vu de France, il n’y a pas de ministre des Sports en Islande, qui expliquerait les bonnes performances de l’équipe nationale. C’est peut-être même plutôt l’inverse qui est vrai ici : n’étant pas l’objet d’enjeux politiciens, le football est là bas une passion dans laquelle on se donne à fond. Et le ministère des Affaires étrangères ne déroge pas à la règle, dans un tweet humoristique où il détaille la façon dont l’équipe nationale a été sélectionnée (cliquer sur l’image pour lire, ça vaut le coup !) :
@pin_upicierno pic.twitter.com/ot0Mq2lsjM
— MFA Iceland (@MFAIceland) 27 juin 2016
Et ce qu’ils n’ont pas en moyen, les Islandais semblent le compenser en enthousiasme et en passion.
On les imite quand en supprimant le ministère des Sports français ?
Bonne chance à l’équipe de France en tout cas, et à ce soir pour le résultat de ce duel footballistique inattendu…
8 781 : 332 529 = ça fait 2,64 % de la population qui a fait le déplacement pour Paris: le « 12 » ième joueur a bien joué! (d’après les données du ministre)