Par Alexis Vintray.

La rencontre culturelle annuelle organisée par le Parti socialiste en partenariat avec la FNESR lors du Festival d’Avignon a été gravement perturbée cette année par la CGT. Au point de noyer sous les insultes la minute de silence en hommage aux victimes de l’attentat de Nice qui a tué plus de 80 personnes selon le Figaro et le PS.
Une minute de silence pour les victimes de Nice sous les insultes et les bruits de casseroles
Après avoir empêché les prises de parole des intervenants dans ce débat culturel, la cinquantaine de militants de la CGT Spectacle présents sur place « ont [en effet] couvert de façon ininterrompue la minute de silence en hommage aux victimes de la tuerie de Nice » comme le rapporte Tristan Quinault Maupoil dans Le Figaro. Et ce alors que les militants de la CGT avaient été clairement avertis de cette minute de silence, ce qui n’a pas empêché les bruits de casseroles ou les slogans “Socialistes collabo”.
Et Le Figaro de citer Amine el-Khatmi, adjoint PS au maire d’Avignon : « C’est inqualifiable, lamentable et indécent. Ils tapaient sur des poubelles, ils ont continué à crier, à hurler ».
Une condamnation unanime
Des actes qui ont suscité la condamnation à gauche, puisque le Parti socialiste a réagi fermement par la voix de David Assouline, sénateur et secrétaire national à la Culture et à l’Audiovisuel du PS : « Cet acte, qui rompt avec toutes les traditions républicaines et avec celles du mouvement syndical, témoigne de la dérive et de la décomposition vers lesquelles certains entraînent cette organisation. »
Et le sénateur d’ajouter : « Souiller une minute de silence en hommage aux victimes d’un massacre terroriste survenu quelques heures auparavant est indigne. En ce moment de montée des populismes extrémistes, le Parti socialiste condamne cette escalade et cette perte totale de repères démocratiques et républicains. »
De nouvelles actions qui soulignent la dérive extrémiste de plus en plus visible de la CGT, enferrée dans un combat contre la loi Travail qu’elle a déjà perdu. De quoi reposer sérieusement la question que nous abordions dans Contrepoints il y a quelques semaines : la CGT joue-t-elle la stratégie de la terreur ?
Addendum : réaction de la CGT à lire ici.
Simplement scandaleux.
Tant qu’aucun politique, aucun préfet, aucun maire, aucun patron n’aura les glandes appropriées pour traîner ces mafieux devant un tribunal qui applique strictement les diverses Lo violées en permanence, rien ne changera.
Dissolution, un point c’est tout.
Vous avez oublié le principal: tant qu’aucun magistrat….
Simplement la dissolution exactement….ils foutent la France en l’air….
Inqualifiable….contraire aux valeurs républicaines. …des paroles creuses venant de ceux qui sont responsables même s ils ne sont pas coupables.
C’est vraiment des connards et ce n’est pas d’aujourd’hui. Combien d’entreprises dans la merde à cause d’eux. Ils devraient êtres interdit et ce syndicat dissous .
je ne porte pas la cgt dans mon cœur, mais je ne vois pas comme un acte innocent de décider d’une minute de silence je dois dire que quand j’entends une personne me dire et maintenant une minute de silence pour honorer quoique ce soit , j’ai d’abord tendance à me rebeller contre celui qui veut m’imposer un recueillement sur commande, quand le silence est imposé il est souvent feint, quand il vient du cœur et d’un réel élan de sympathie c’est admirable..
en bref on peut reprocher beaucoup de chose à la cgt mais je ne vois pas ces manifestations comme un mépris vis à vis des victimes.
Si ces braves coeurs de la CGT n’avaient pas envie de s’associer à la minute de silence, la simple décence aurait voulu qu’ils s’écartent et s’éloignent. Il était inutile de la troubler de manière ignoble. Ces nuisibles se sont montrés pour ce qu’ils sont : des minables.
La CGT est dans une dérive fascisante.
Ce sont des racailles. Ces gens ne devraient plus avoir le droit d’emmerder la population à outrance. Ils ont oublié le respect d’autrui.