Hayek avait raison : on trouve les pires au sommet

Pourquoi les personnes les moins compétentes et les plus nocives parviennent au sommet de l’État ? Il se pourrait que la leçon de Hayek sur le sujet soit toujours d’actualité.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0
Photo by Michał Parzuchowski on Unsplash

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Hayek avait raison : on trouve les pires au sommet

Publié le 29 juin 2021
- A +

Par Lawrence W. Reed.
Un article de The Foundation for Economic Education

Alors que la liberté progresse de façon remarquable dans le monde ces dernières années — depuis la chute de l’empire soviétique jusqu’à la montée des privatisations —, nous ne sommes toujours pas en manque d’étatistes aux desseins stupides et destructeurs.

La meilleure explication sur les motivations de telles personnes à accéder au pouvoir passe par la lecture du chapitre 10 La sélection par en bas (« Why the Worst Get on Top » en version originale) extrait du chef d’œuvre de Friedrich Hayek, La route de la servitude.

Quand Hayek a écrit son livre le plus connu en 1944, le monde était captivé par la notion de planification centrale socialiste. Tandis que chacun en Europe et en Amérique dénonçait la violence du nazisme, du fascisme et du communisme, l’opinion publique était conditionnée par une intelligentsia étatique qui considérait que ces excès de socialisme étaient des exceptions évitables. Si seulement nous étions sûrs que les bonnes personnes étaient aux commandes, disaient-ils, la main de fer se fondra en gant en velours.

Ceux qui pensent que, pour reprendre les termes de Hayek, « nous ne devons pas craindre le système mais le risque qu’il soit géré par de mauvaises personnes » sont des utopistes naïfs qui seront éternellement déçus par le socialisme.

En effet, c’est toute l’histoire de l’étatisme du XXe siècle : la quête sans fin d’un monde où le rêve pourrait effectivement se concrétiser, camper sur une position jusqu’à rendre la catastrophe trop gênante et évidente, puis s’en prendre aux personnes plutôt qu’au système, et enfin passer au prochain inévitable sujet de déception.

Peut-être qu’un jour, le dictionnaire définira un étatiste comme une « personne qui n’apprend rien de la nature humaine, de l’économie, de l’expérience, et qui répète les même erreurs encore et encore sans se soucier du sort de ceux et celles qu’elle écrase de ses bonnes intentions ».

Hayek expose que même les pires caractéristiques de l’étatisme « n’en sont pas des sous-produits accidentels » mais des phénomènes qui lui sont inhérents. Il soutient avec perspicacité que « les peu scrupuleux et désinvoltes ont plus de chances de réussir » dans toute société où l’État est considéré comme la réponse à tous les problèmes. C’est précisément ce genre de personnes qui promeut le pouvoir sur la persuasion, la force sur la coopération.

Les États ayant par définition un monopole légal et politique de l’usage de la force, les attirent comme les excréments attirent les mouches. Ce sont les mécanismes gouvernementaux qui leur permettent in fine de causer des ravages parmi nous. Un demi-siècle après Hayek, il ne se passe pas un jour sans que les journaux n’en fournissent de nouveaux représentants, et des pires, qui parviennent au sommet.

Deux personnalités récentes, de part et d’autre du globe, vont me permettre d’illustrer la sagesse de Hayek.

Lionel Jospin et Mahathir bin Mohamad

En France, le 10 octobre 1997, le Premier ministre socialiste Lionel Jospin soumet une loi qui réduit d’autorité la durée de la semaine de travail. Dès l’année 2000, les employeurs doivent la faire passer de 39 à 35 heures sans réduction de salaire. Par démagogie, Jospin a promis aux Français que cette loi créerait beaucoup d’emplois.

Bien sûr, il ne s’est pas agi d’une sollicitation cordiale du gouvernement aux employeurs de la nation, mais d’une exigence, sous peine d’amende, d’incarcération, voire les deux, pour ceux qui ne s’organiseraient pas avec leurs salariés.

Le Premier ministre a omis de préciser que l’État-providence le plus réglementé et le plus cher d’Europe s’était chargé d’évincer la main-d’œuvre de nombreux marchés et avait généré le chômage élevé qu’il prétendait vouloir réduire.

En Malaisie, pendant cette même semaine d’octobre, le Premier ministre Mahathir bin Mohamad fustigeait les « voyous », « crétins » et « néo-colonialistes », auxquels il reprochait la chute de la valeur du ringgit, la monnaie malaisienne.

Nostalgique des détraqués acharnés d’hier, il a même suggéré que les difficultés économiques de la Malaisie étaient le résultat du « programme des Juifs ». Il n’a pas demandé la fin de la politique gouvernementale de production de ringgits pour des projets futiles comme le gratte-ciel le plus haut du monde, mais plutôt la proscription des échanges de devises « inutiles, improductives et immorales ».

La conviction de Jospin que l’instauration des 35 heures hebdomadaires obligatoires, à revenu égal et moindre production, serait source de création d’emplois est évidemment absurde, car vouée dès le départ à produire davantage de chômage, chaque employé étant devenu plus coûteux pour son employeur.

La tentative de Mahathir d’imputer la faute à n’importe qui sauf à lui-même est tout aussi absurde. Peut-être se rêve-t-il en nouveau roi Knut le Grand, ordonnant la fin des vagues d’échanges de devises, solution à tous ses problèmes. Bien évidemment, elles parviendront toujours à Mahathir, mais il aura l’occasion de trancher quelques têtes au passage.

L’analyse de Hayek

Ces deux ignares représentants de la scène politique internationale ne le savent pas, mais ils jouent le scénario de Hayek.

Dans son chapitre sur le nivellement par le bas, il qualifie les planificateurs centraux de dictateurs en puissance, qui « obtiennent l’adhésion des gens dociles et crédules qui n’ont pas de convictions personnelles bien définies et acceptent tout système de valeurs à condition qu’on leur répète des slogans appropriés assez fort et avec suffisamment d’insistance ».

Aux dernières nouvelles, Jospin et Mahathir ont reçu l’assentiment des dociles et des crédules.

Le démagogue étatiste, observe Hayek, a recours à « la haine d’un ennemi » et « la jalousie des mieux nantis » afin de gagner « la fidélité sans réserve des masses ». Pour Jospin, c’est la cupidité des employeurs privés ; pour Mahathir, ce sont les Juifs. Les plus mauvais adorent user du fanatisme pour récupérer des voix sur la route du pouvoir.

Pour Hayek :

L’homme moderne a de plus en plus tendance à se juger moral simplement parce qu’il satisfait ses vices par l’intermédiaire de groupes toujours plus importants […] Le fait d’agir pour le compte d’un groupe semble libérer les hommes de maintes entraves morales qui interviendraient s’ils agissaient d’une façon individuelle, à l’intérieur du groupe.

Peut-être que nos deux Premiers ministres s’opposeraient personnellement à quiconque contraindrait leurs patrons sous la menace d’une arme, ou à celui qui lyncherait publiquement un négociant de devises, mais ils ne voient aucun inconvénient à faire de ces activités des orientations politiques nationales.

Donnez beaucoup de pouvoir à l’État et des personnes stupides sans aucune tolérance pour l’altérité feront la queue pour y travailler. Ceux qui respectent les autres, les laissent tranquilles et attendent la même chose pour eux-mêmes, cherchent ailleurs un emploi productif dans le secteur privé. Plus l’État grossit, plus les plus mauvais se hissent à son sommet, comme Hayek nous l’avait prédit en 1944.

Les Français et les Malaisiens font partie de ceux qui, en ce moment, à la lecture du chapitre 10 de La route de la servitude, trouveront que F.A. Hayek décrit précisément cette misérable route qu’ils ont choisi d’emprunter.

Traduction d’Antoine Dornstetter pour Contrepoints de Hayek Was Right: The Worst Do Get to the Top.

Cet article a été publié une première fois en 2016.

Voir les commentaires (94)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (94)
  • Le problème que me pose ces analyses ce n’est pas leur véracité car je pense effectivement que les phénomènes que dévoile Hayek existent; non c’est tout simplement qu’il n’ y a rien au delà de cette analyse…

    C’est comme si je critiquais le caractère humide de la météo écossaise, certes elle l’est mais qu’y puis-je sinon sortir l’imper’ et le pébroc.

    Il faut envisager que le système « étatiste » soit dans l’état actuel de l’histoire humaine le système stable; je veux dire par là le système de plus faible énergie dans une société constitué d’hommes et non d’anges.
    Certes une société libérale serait meilleure mais personne n’arrive à présenter de système alternatif crédible. Oh le mot « système » va déplaire cela fait constructiviste… disons cadre conceptuel.

    Que veux-je dire par « cadre conceptuel crédible » ? tout simplement comment une société humaine libérale peut se construire et perdurer alors qu’elle ne comprend pas QUE des parangons libéraux ?

    Le doute m’assaille lorsque j’étudie l’histoire américaine avec ces colons épris de liberté en route vers « la frontière » et qui au final engendre un bon gros état fédéral…

    Il y a la position en définitive confortable de celui qui critique (même avec intelligence et véracité) qui la démocratie, qui l’étatisme et qui dégaine évidemment le mot utopie. Effectivement les maux et défaut sont là sous nos yeux, ils existent mais l’inconfort s’installe quand il s’agit de penser l’alternative non pas personnelle mais sociétale.
    Des libéraux avec qui je converse botte en touche aisément en affirmant qu’il suffit d’abattre les structures étatiques et laisser « les gens » faire société sans entrave. Sauf qu’ils ne veulent pas imaginer un instant que « les gens » la première chose qu’ils feraient … c’est de recréer l’État. Du moins historiquement c’est le cas… en fait le malheur c’est qu’il suffit d’un noyau d’individu qui ont une parfaite idée de ce qu’il faut faire pour que cela tourne mieux (si ce sont des « gentils » pour la société, si ce sont des salauds pour eux même) et hop la mécanique embraye… et ces personnes elles existeront toujours.

    Bon d’aucun diront que je suis pessimiste et ils auront sans doute raison.

    • Votre remarque est très pertinente, d’ailleurs je partage votre point de vue, il est fréquent de relever l’absence de solution concrète pour une anarchie fonctionnelle.
      Mais n’oubliez pas que le paradigme Français est encore TRES loin de l’idéologie anarcap’ !
      En fait nous avons une énorme latitude d’action pour restreindre l’état dans ce pays et ne serait-ce que tendre vers la moyenne pratiquée sur le globe, serait déjà une énorme avancée !

      • Vous avez raisons entre l’usage français et une anarchie il y a de l’espace !! 🙂

        Néanmoins pour revenir sur l’article on peut dire que le Royaume-Unis est un système sociétal et politique plus libéral que le français, néanmoins avons nous vu lors de l’épisode Brexit des hommes politiques de plus grande ampleur que Jospin avec Cameron, big Boris, Jeremy Corbyn ?

      • votre remarque pertinente donne aussi la clef de l’échec du libéralisme politique ( qui n’a pas vraiment lieu d’être en réalité un parti politique libéral ne pouvant que libéraliser et ensuite roupiller peinard ) mais suggère aussi une solution, ne pas se battre pour le libéralisme mais se focaliser sur la critique des politiques étatistes.

        En pratique aussi , il n’y a a pas de demi mesure ,dès lors que l’intervention de l’etat dans l’économie est acceptée..elle tend à croire car il tend à apporter des fausses solutions aux problèmes qu’elle crée.

    • J’aime donner des invariants de la nature humaine pour ces questions.
      – il existe une proportion de ~20% d’individus qui préfèrent taper dans la gamelle du voisin plutôt que de faire fructifier leurs talents. (cf les « rats plongeurs »).
      – les mafias existeront toujours. On doit payer pour celui qui vous « protège » (l’Etat et ses hommes sont une mafia qui a réussi)

      Maintenant si vous cumulez ces deux invariants vous arrivez à la conclusion que l’Etat sera toujours là pour satisfaire les premiers par le monopole de la violence. Je paye, donc. Je refuse juste qu’on me dise que c’est pour la « justice sociale ».

    • Heu, vous avez l’air de penser que le libéralisme prône l’anarchie. Rien n’est plus faux. Le libéralisme reconnait la nécessité d’un état minimal s’occupant des fonctions régaliennes. Il ne faut pas confondre libéralisme et anarchocapitalisme (qui prône une société sans état ce qui est pour moi une totale utopie).
      L’état est un mal nécessaire. Pour protéger la propriété privée et pour permettre l’économie de marché, il faut un état. Mais dans le même temps, l’état représente une menace pour la propriété privée et l’économie de marché (au plus l’état est gros au plus il représente une menace). La difficulté c’est que l’état aura toujours tendance à grossir. L’école des choix publics le montre très bien. Et c’est un peu la difficulté du libéralisme: prôner un état minimal s’occupant juste des fonctions régaliennes, tout en sachant que l’état a une tendance naturelle à grossir

      • Il ne faut p-e pas confondre les 2 , mais ils font partie des courants libertariens et partagent les mêmes base tout de même.

        • Les anarcaps sont juste coherents : un vol reste un vol, même à dose homéopathique pour financer les fonctions régaliennes. Les droits humains ne sont pas négociables.

          Je constate quand sans l’état, mon logement n’a jamais été visité alors que les quatre voitures que j’ai eues stationnées dans une rue appartenant à la mairie ont été vandalisées ou volées.

        • Nous poussons la logique libérale jusqu’au bout.
          La démocratie aussi c’était une utopie il y a quelques siècles.

          • Deux siecles ont prouvé que c »est toujours une utopie.Il faut en venir à q.q. chose de plus raisonnable ,comme tout ce qui a permis des progrés et a été fondé sur la responsabilité et la compétance….

      • Jacquessvd, vous êtes en train de penser tout haut ou bien ?

        Vous faites la constatation que l’état ne peut que grossir et que c’est un problème, mais néanmoins vous concluez qu’il faut un état… pourquoi ? Parce que le contraire vous semble une utopie… Sacré raisonnement.

      • Jacquessvd : votre opinion d’étatiste concernant le libéralisme et l’anarcho-capitalisme est une opinion d’étatiste. Vous avez le droit de l’avoir, mais relisez vous, vous êtes incohérent.

    • D’ailleurs, les penseurs libéraux ont souvent pensé à cela: comment créer un système qui empêcherait l’état de grossir alors que l’état a une tendance naturelle à grossir. Divers penseurs libéraux ont proposés différentes proposer pour remédier à cela.
      C’est la même chose pour la démocratie: les penseurs libéraux ont montré les différents désavantages et problèmes de la démocratie. Démocratie n’est pas synonyme de liberté. Certes, la démocratie s’est mieux que la dictature mais c’est un système très imparfait. Voilà pourquoi divers penseurs libéraux ont proposé des solutions pour dépasser la démocratie.

    • Mais pour être honnête, je ne suis pas très optimiste. Jamais un pays libéral n’existera. La seule chose que l’on peut faire c’est rendre nos pays plus libéraux qu’avant. Différents pays (canada, nouvelle zélande, allemagne,…) ont fait des réformes libérales qui certes, n’ont pas fait de ces pays des pays libéraux mais qui les ont rendu plus libéraux. C’est toujours mieux que rien. La France est l’un des pays les plus socialistes d’Europe (championne du monde des dépenses publiques sociales, championne d’europe des dépenses publiques, championne d’europe des prélèvements obligatoires,…) alors bien sûr que l’on est pas prêt de faire de ce pays un pays libéral (surtout vu la mentalité d la plupart des francais) mais on peut toujours espérer que la france devienne plus libérale et rejoigne la moyenne européene. Cela ne fera pas de ce pays un paradis libéral mais c’est toujours mieux que la situation actuelle.
      C’est ce que proposait Fillon faire rentrer la France dans la moyenne européenne (et pour de nombreux francais c’est de l’ultralibéralisme)

      • Vous ne pensez qu’aux suppressions des libertés économique mais moi je trouve qu’il y a beaucoup plus grave , et je suis déçu de constater que beaucoup d’entre vous n’y pensent jamais. Je parle des libertés individuelles qui se réduisent comme peau de chagrin , la france est championne en Europe ( 33 ° dans le monde ) .par ex , quand le fasciste -constructiviste Sapin ( car quelqu’un qui fait ça est fasciste ) a édicté la loi sapin 2 ( vous piquer votre argent ) et SURTOUT la suppression des paiements cash de plus de 1000 euros sous des prétextes fallacieux , voilà contre quoi il faut lutter , car ça ressemble fortement à un début d’Etat totalitaire , et en laissant faire ça empirera . On aurait JAMAIS du laisser passer ça , nous libéraux , sommes BEAUCOUP trop faibles , trop gentil !
        De même , et pourtant c’est le gouvernement EM , la preuve qu’ils sont comme les autres fachos , sa ministre de la santé ( dont le mari est directeur de l’Inserm , donc conflit d’intéret , vient de décider que désormais , pour certains sports , il faut une liste d’examens à n’en pas finir ( et qui d’ailleurs couteront chers à la sécu ) , genre prise de sang plus Irm plus exament cardiologue plus test d’effort plus exament des oreilles , des yeux , des dents , plus rhumatologue….ubuesque , effarant , du pur délire !!! Même Arnold se découragerait de s’inscrire dans une salle de sport avec tout ça ! !
        En fait , l’extrême droite et gauche , les républicains ,socialistes , ecolos , islamistes , libéraux etc…. tout cela ne veut rien dire . Ce sont des sous-ensemble d’une idéologie duelle , on est soit constructiviste ( donc contre les libertés individuelles ) ou amoureux forcené des libertés comme moi et anti-constructiviste . Le constructivisme , donc tous ceux qui veulent soit tout rendre obligatoire soit tout interdire et qui pensent que la société doit répondre à un but collectif de force , au mépris des droits de l’individu de juger de ses propres fins et but collectif auquel l’individu doit se plier DE FORCE , voilà notre ennemi ! En fait , Il y a globalement 2 courants politiques , e, fait , dans le monde : les constructivistes ( fachos de gauche ou droite ) et les anti-constructivistes ( nous pour qui les mots
        :  » libertés individuelles « ont un sens ).
        la Suisse est première dans le monde en terme de libertés individuelles ….et en Allemagne , les paiement en cash sont illimités ( 93 000 en Suisse ) , pourtant il n’y a pas plus de terrorisme qu’ici , c’est bien la preuve que la vraie raison est de nous fliquer sur TOUT ( quand on sait tout de vos achats par définition on sait tout de votre vie , même privée ) . Et le fait que même EM et la droite ne reviendront pas sur cette interdiction prouve bien que ce sont les mêmes fachos constructivistes sous des appellations différentes , ils sont bien TOUS d’accord pour vous fliquer et vous controler !!!

    • Je vous trouve effectivement très pessimiste ! Le système libéral tend à devenir un système étatiste tant qu’on laisse ou donne du pouvoir à l’état ! Il me semble que quelques articles dans la Constitution pourraient garantir qu’on ne reviendrait pas à une société étatique ?
      Mais on n’en est pas là puisque nous somme dans un régime étatiste !
      Par ailleurs cet article a une vertu : il stigmatise les étatistes en leur donnant des preuves de leur crétinisme ! Et je ne me priverai pas de les utiliser dans mes conversations !
      Cependant, les gens ont tellement peur (de tout, de leur avenir,…) aujourd’hui, qu’une société libérale faisant confiance à l’homme et permettant aux meilleurs de sortir du lot, n’est pas prête d’être mise en oeuvre, je crains ?

    • Votre pessimisme tient probablement au fait que nous nous confrontons à un problème immense. Face à cela, la solution consiste à diviser le sujet en plusieurs petits problèmes, puis recommencer pour chaque partie, et ainsi de suite.

      Compte tenu de l’Etat de plus en plus omnipotent, il convient sans doute de procéder de façon similaire et de proposer pour chaque subdivision ce qui relève de l’individu et de l’Etat, ce qui nécessite un contrepouvoir… Vous noterez que les collectivistes procèdent exactement de manière inverse. Ils isolent chaque parcelle d’activité humaine pour démontrer, quoi qu’il en coûte, la nécessité d’une intervention publique toujours plus fine et invasive et cherchent ensuite à l’imposer politiquement, en utilisant l’effet cliquet (ce qui est politiquement acquis une fois ne doit plus jamais être remis en cause).

      Cinq dimensions fondamentales de l’action humaine pour diviser l’Etat : spiritualité, culture, politique, social et économie.

    • « personne n’arrive à présenter de système alternatif crédible »
      Parce que tous les gouvernants de la terre livre une guerre sans merci (affiché ou souterraine) au libéraux. Si jamais un pays devenait véritablement libéral il est certain que celui ci serait réduit en cendre sous les plus bref délais afin d’éviter toute « contagion ». Malgré les apparences rien n’a changé fondamentalement dans la société humaine depuis des millénaires. Un quarteron de profiteur détient le pouvoir et entend bien le garder à tout prix, une grosse minorité de la population bénéficie réellement ou illusoirement de connivence avec ce pouvoir et une petite majorité soit accommode de la situation soir soit par stupidité (en gobant la propagande étatique) soit par passivité, lâcheté ou peur d’être broyé (peur bien réelle pour ceux aurait la folie de défier le léviathan).
      Comme toujours la liberté doit se gagner et il faudra l’arracher de force il n’y a pas d’alternative.

      • Les Gilets Jaunes nous ont montré ce dont le pouvoir est capable lorsqu’on proteste contre sa volonté. Il lâche les gauchistes et les Black blocs pour qu’ils s’en prennent à l’arc de triomphe et aux commerces afin de décrédibiliser les protestataires!

    • Quelle serait donc la première mesure à prendre pour commencer à améliorer (restaurer) la démocratie : une seule réponse ?

      • Interdire à un fonctionnaire de se présenter à l’élection législative, comme en Angleterre, où un fonctionnaire doit démissionner de la fonction publique pour se présenter aux élections du parlement.

      • La France n’est pas une démocratie, il n’y a aucune séparation des 3 pouvoirs, ce qui en est à la condition. Même le 4e la presse est subventionnée donc aux ordres. Les calomnies répandues sur CNews qui a le malheur de refuser la doxa le démontre.
        Voter n’est en rien preuve de démocratie, en URSS les esclaves votaient.

    • @ Montaudran
      Vos remarques (et votre conclusion pessimiste) sont judicieuses, mais elles sont à mon avis fondées sur une erreur commune aux libéraux impatients. L’erreur est de considérer le libéralisme classique comme une sorte d’idéologie, et donc comme une solution pour un « meilleur » (la marque de fabrique des progressistes). Pour moi, le libéralisme est seulement un frein aux empiètements de l’État (et du Pouvoir en général), ce qui le rapproche du conservatisme. N’en attendant pas des miracles, je ne serais pas déçu par son (improbable) avènement.

    • Bonne question : remplacer par quoi en réalité ? Une révolution est toujours la prise de pouvoir sur une caste par une autre…. qui parfois améliore les choses !! Le libéralisme devrait déjà pouvoir dire, exprimer clairement et faire savoir ce qu’il ne veut pas et doit évoluer. ça aiderait déjà à avancer…. et peser sur les forces en place.

  • il y a beaucoup trop de copinage dans ce millieu ;on place des ministres à des postes ou ils ne connaissent strictement rien , on embauche la famille , les copains de la famille dans le seul but de les placer quelque part , histoire de leur faire profitter des ors de la république quand bien même ils sont incompétents , et même les malhonnêtes retrouvent un poste bien payé , agnes saal en étant le dernier exemple ; ceux qui gouvernent sont assez orgueilleux pour s’imaginer plus intélligents que ceux qui les élisent …..enfin bref , faut pas réver , avec des troupes pareilles , on n’est pas sorti du sable ….

    • Vous oubliez l’ineffable Ségolène Royal, le type même du parasite néfaste. Et dire qu’elle s’est présentée à la présidentielle et que des millions de gens ont voté pour cette catastrophe ambulante!

  • Je ne sais pas qui sont les pires :
    Ceux qui suivent les « ignares » (Lionel Jospin) comme vous dites ou ceux qui arrivent à se faire suivre par des milliers de personnes malgré des idées parfois incongrus ?
    Qui sont les pires ici ?

    • Garbage in – Garbage out…le problème c’est que le Garbage out finit – via son emprise sur l’éducation des futures forces vives – par transformer ces dernières en Garbage in…un cercle vicieux en somme…

  • Hayek avait raison… et une multitudes d’autres auteurs qui ont pensé le problème en termes psychiatriques. (La liste serait trop longue, mais il serait temps de s’en rendre compte. Par ex. : « Lorsque tout va bien, les fous sont dans les asiles, en temps de crise ils nous gouvernent », Carl Gustav Jung sur la Seconde Guerre mondiale).

  • oui tout à fait et c’est aussi ce qu’il se passe dans les entreprises

  • +1 Montaudran.
    La question n’est pas de faire le diagnostic, il est de faire avec, gérer les fous furieux proposant n’importe quoi sous les meilleurs prétextes, et les abrutis qui les soutiennent.
    Est-ce que Hayek propose quelque chose, au delà du vœu pieu ?

    • et bien oui, ce que justement nous dit ce bon Frédéric, c’est, en substance, que ce sont les pires qui vont gouverner, que plus il y a à gouverner, plus les pires feront des ravages et donc que moins il y a à gouverner, moins il y aura de dégât.

      les Libéraux ne sont pas de doux rêveurs pensant un « cadre conceptuel » paradisiaque mais hors de portée (ça ce sont les communistes) : bien au contraire, ce sont des pragmatiques qui connaissent la nature et les travers humaines et, partant de ce constat, souhaitent que le moins de zones de responsabilités possibles soient laissés dans les mains des « pires ».

      • Il est vrai que les libéraux (dont je partage les idées sinon je ne traînerai pas ici) se targuent d’être pragmatique et accusent les communistes d’utopistes.
        Mais vous l’écrivez vous même « les libéraux […] pragmatiques […] souhaitent que le moins de zones de responsabilités possibles soient laissés dans les mains des « pires » ».
        C’est fort bon personnellement je « souhaite » aussi plein de choses mais est-il si pragmatique de juste souhaiter ? N’est ce pas commode de ne pas penser le « cadre conceptuel » sinon paradisiaque du moins libéral et juste se dire que cela va venir, car je le souhaite ?

        • le cadre conceptuel est bien évidemment pensé, c’est celui d’un état, car il en faut un, qui se limite à la gestion, forte et correctement assumée, des domaines dits régaliens que sont la sécurité, la justice et la défense. Pour le reste, ce n’est pas du ressort de l’état.

          • C’est le minarchisme que vous présentez là, très bien. Mais la question est comment se tenir à cet état minimal mais fort.

            Pour revenir à l’exemple des USA, l’Etat fédéral s’est renforcé du fait de la guerre civile puis des guerres mondiales, en France même c’est la première guerre mondiale qui a permis l’instauration de l’impôt sur le revenu. On le voit l’état minimal suite à un évènement important peut très vite grossir.
            Car ce que j’appelai le cadre conceptuel n’est pas le but (état minimal ou même anarchisme) mais les mécanismes institutionnels qui font que votre état minimal résiste aux évènement et/ou aux désirs d’une partie de la population de plus d’état.

        • le Libéralisme est en France, depuis disons 75 ans, affublé de tous les maux et par une propagande étatiste à tous niveaux, rejeté par beaucoup.
          dans ce cas, que faire ?

          1. proposer, éduquer, et espérer un jour influencer puis gagner des élections,
          2. faire un putsch,
          3. attendre que l’étatisme meurt de sa belle mort.

          • Attention je ne me place uniquement dans le cadre de la France, ce serait mettre des Å“illères.
            Le fait est que si les libéraux aiment affubler les idéaux communistes du terme d’utopie il s’avère que ce même qualificatif peut aussi qualifier les idéaux libéraux car en définitive il n’existe nulle part sur terre un système politique véritablement libéral (plus ou moins, oui; véritablement non). Le système libéral est donc en devenir, sans que l’on puisse affirmer qu’il est humainement viable c’est donc bien une utopie.
            Le communisme possède cet avantage énorme qu’il nous a prouvé indubitablement qu’il s’est planté…

            • Le socialisme (le vrai) s’est planté lamentablement sans aucune doute, mais il n’y a jamais eu aucun pays communiste sur cette planète, je trouve regrettable de voir cette confusion souvent répétée dans les commentaires (et des fois les articles) sur un journal libéral.
              Le libéral n’est-il pas sensé être un pragmatique?

              PS: non je ne suis pas communiste/ socialiste ou une horreur du genre.

              • Bah le problème c’est qu’avant de devenir un vrai pays communiste qui fonctionne ( oui, nous n’avons jamais vu un truc comme ça ), les pays sur la route du socialisme font faillites. Tous. C’est une bonne heuristique non ?
                Quand on s’en prend à la propriété privée ( socialiste, droitards ) ou qu’on supprime la propriété privée ( coco ) , il n’y a plus d’autres routes possibles que celle de la servitude, et ça nous le constatons tous les jours.
                ( bah oui je sais que t’es pas un gauchiste ?, ça va toi, j’espère. Amitié )

      • vous ne faites que répéter le diagnostic et le vÅ“u pieu : « moins il y a à gouverner, moins il y aura de dégât. » Fort bien, mais nous sommes toujours gros Jean comme devant, nous n’avons toujours pas de solution pratique pour gérer les fous furieux proposant n’importe quoi [à commencer par augmenter les pouvoirs de l’Etat, l’édictions de règles et de normes, l’embauche de toujours plus de contrôleur et régulateurs bien traités, etc.] sous les meilleurs prétextes, et les abrutis qui les soutiennent

        • Mon avis est que l’esprit de la constitution de 1789 est souvent violé par nos lois, hors les lois ne peuvent être contraire à la constitution.
          Donc je pense :
          1- le premier bloc constitutionnel ne devrait pas laisser place à l’interpretation.
          2-le premier bloc constitutionnel devrait être hiérarchiquement supérieur aux autres

          Ca n’éliminerai surement pas complètement le problème, mais réduirait fortement sa latitude?

  • Je pense qu’il faudrait citer in extenso le passage concerné du bouquin de Hayek, ça parle tout seul :
    ____________

    Un groupe suffisamment nombreux, présentant des opinions suffisamment homogènes a plus de chances d’être formé par les pires que par les meilleurs éléments de la société, et ceci pour trois raisons principales.
    Premièrement, plus on cultive l’intelligence et plus on développe l’instruction, plus les opinions et les goûts des individus se différencient. Plus nous recherchons l’uni‑formité, le parallélisme parfait des vues personnelles, plus il nous faut descendre vers les régions d’un climat moral et intellectuel primitif, où les instincts et les goûts « ordinaires » dominent. Ceci ne signifie pas que la majorité du peuple ait un niveau moral inférieur. Nous voulons simplement dire que le groupe le plus important ayant des conceptions analogues est composé de gens d’un niveau moral assez bas.

    Deuxièmement, puisque ce groupe ne suffirait pas pour l’exécution des desseins du dictateur futur, il sera obligé de convertir d’autres personnes au même credo. Il devra obtenir l’adhésion des gens dociles et faciles à duper qui n’ont pas de convictions personnelles bien définies et acceptent tout système de valeurs à condition qu’on leur répète des slogans appropriés assez fort et avec suffisamment d’insistance. Leurs idées vagues et confuses se laissent facilement influencer, leurs passions et leurs émotions s’ébranlent aisément; ainsi iront‑ils les premiers grossir les rangs du parti totalitaire.

    Troisièmement, pour créer un corps cohérent de fanatiques, l’habile démagogue devra exploiter une faiblesse humaine commune. Des gens tombent plus facilement d’accord sur un programme négatif — la haine de l’ennemi, l’envie des plus favorisés — que sur des buts positifs. La formule de l’oppo‑sition entre « nous » et « eux » est toujours employée pour obtenir l’obéissance totale des grandes masses. L’ennemi peut être choisi à l’intérieur, comme le « juif » en Allemagne ou le « koulak » en Russie, ou à l’extérieur. Dans tous les cas, cette technique a l’avantage de laisser au chef une plus grande liberté d’action que n’importe quel programme positif.
    _____________

    • Là je ne suis absolument pas d’accord avec votre élitisme! En France ce sont les intellos qui sont à gauche (après guerre ils étaient tous cocos) et donc étatistes, et non les gens modestes. Idem aux USA où c’est dans les universités que sévit le wokisme, dernière invention de la gauche, et les démocrates sont étatistes. Ce sont toujours les intellectuels qui inventent des idéologies débiles et meurtrières. Le communisme et le nazisme qui n’a été que le fruit du pangermanisme des intellos allemands du XIXe siècle, le wokisme actuel.

  • L’entrônement (éphémère) de ces moins compétents et des plus nocifs semble être une conséquence naturelle de ce que les mêmes appellent « leur démocratie ».
    Au-delà des cas tristement français (dont l’actuel, si criant d’horreurs), une projection peut se trouver parmi ceux portés à la tête de l’U.E., sinon encore dans nombre d’institutions « supra » là où ils n’accèdent – après de savants calculs et intrigues – qu’en un irrespect du concept de légitimité représentative !
    Qui là-bas tire les ficelles ?
    Nul ne sait plus trop bien : la démocratie cède la place à un magma de pouvoirs diffus (et d’irresponsabilités)!

  • « Une autre raison réside dans le caractère inversé de la hiérarchie sociale. Dans une société non communiste, les élites socialement reconnues recouvrent, malgré de très nombreuses exceptions, les élites naturelles, ce qui fait que la hiérarchie est fragile et combattue par la majorité. Dans la société communiste, les élites sociales sont composées de ceux qui sont adaptés au communisme, qui savent mentir, flatter, dénoncer, jouer du coude, écraser les subordonnés, faire trébucher les compétiteurs. Mais ce ne sont jamais et pour cause les plus intelligents, les plus instruits, les nobles. D’où l’accumulation, à la tête des sociétés communistes, de savants ignorants, de médecins nuls, d’artistes sans talent, d’administrateurs pagailleurs. Tous
    savent que dans une société non communiste, Us retomberaient dans les sphères inférieures. Tous ont donc une affection pour un régime aussi bienveillant, doux et tolérant à leur endroit. D’autre part, les masses incultes, ignorantes, sans talent se reconnaissent dans de tels chefs. Après tout, Lénine n’avait-il pas écrit que « les cuisinières devaient apprendre à gouverner l’Etat ? » Les cuisiniers le gouvernent, sans même avoir eu à apprendre. D’une certaine façon l’égalité socialiste est réalisée. Le plus profond, le plus envieux, le plus âpre des égalitarismes, celui qui en veut à la supériorité morale et intellectuelle, est enfin pleinement satisfait. »

    Alain Besançon, La normalité du communisme selon Zinoviev

    • Dans ce texte on a l’impression que ce n’est pas la population qui fait la société mais la société non communiste qui pré-existe dans lesquelles les « élites naturelles nobles » émergent comme par magie.
      Parce qu’Alain Besançon est très fort pour montrer comme les élites communistes émergent (mensonge, flatterie, tricherie) par contre dans la société non communiste c’est naturel vous dis-je ! circulez il n’y a rien à voir… Bon il y a bien de « très nombreuses exceptions » mais cela n’obère pas l’idée, vous pensez !

      Un tel niveau de naïveté c’est mignon on se demande juste si il parle d’humain…

      • Quand on voit ce que sont devenues les villes du proche orient avec la gestion socialiste, la remarque de Besançon est pertinente.

        • Vous m’avez mal lu (mais quand on ne veut pas comprendre…) Je suis persuadé que la gestion socialiste peut apporter des malheurs pas, besoin de regarder le proche orient.

          Ce que je dis quitte à me répéter, c’est que Besançon est super fortiche pour critiquer l’élite communistes (mensonge, flatterie, tricherie) mais affuble à des mythiques élites NON communistes une naturelle noblesse; sauf qu’il y a de nombreuses exception dit-il mais passons, regardons ailleurs, jamais ces élites ne s’abaisseraient à mentir, flatter, tricher…

          • « la gestion socialiste peut apporter des malheurs »

            Pourquoi peut ? Le socialisme apporte partout et toujours la mort et la ruine. On ne fait pas de l’or avec de la merde.

            • Vous voyez c’est magique, vous persistez à montrer les échecs des autres utopies idéologiques mais surtout jamais vous questionner sur l’utopie libérale.

              Vous êtes tel le magicien qui montre une main pour cacher ce que fait l’autre main.
              NE RE-GAR-DEZ PAS MA MAIN, NE QUES-TIO-NNEZ PAS L’U-TO-PIE LI-BE-RALE…

              Oui le socialisme apporte partout et toujours la mort et la ruine ne m’embêtez plus avec çà, on le dit à longueur d’articles sur ce site, mais on retombe sur ce qui a motivé mes commentaires, la grande et facile force de la critique mais fort peu de solution concrète pour un monde d’humains qui ne sont pas tous libéraux.

              • Le libéralisme n’est pas une idéologie ni une utopie ni l’inverse du socialisme, même pas dans les rêves les plus humides des socialistes.

                Des solutions, il y en a une très simple : interdire constitutionnellement le social-clientélisme.

                • MouAhAh !!! Ce doit être sympa de penser que l’idéologie ce n’est que les autres et que vous avez la pensée droite… Ceci dit vous définissez le Libéralisme en négatif, ce n’est pas […] ni […].

                  Oh ! et la grande idée; interdire constitutionnellement le social-clientélisme !! Vous le ferez tout seul avec vos petits bras ? Profitez en pour mettre dans la constitution le fait qu’il ne pleuvent que la nuit, que les voleurs arrête de voler et que les Rubiks cube soient facile à refaire…

                  C’est pathétique ce façon « facile » de voir le monde.

                  • Si vous n’êtes pas capable de différencier une doctrine politique d’une idéologie, eh bien, mon pauvre, vous êtes mal barré.

                    Quant à la « grande idée », elle était appliquée à peu-près partout il y a un siècle.

              • Vous niez qu’il y ait des élites naturelles ? L’idée égalitaire a fait des ravages, dirait-on…

              • Mais tout le monde est libéral, sauf ceux qui aiment avoir un maître et imposer leurs lubies aux autres par la force de la Loi.
                Vous cherchez des solutions, ce n’est pas dans le libéralisme que vous les trouverez, le libéralisme n’étant pas par essence constructiviste. La droite républicaine en revanche.

  • @ Montaudran : quel système alternatif de préférence libéral doit remplacer l’étatisme unanimement condamné ? Poser cette question de cette façon, c’est, comme vous le dites, vouloir remplacer un constructivisme par un autre, et retour à la cas départ… A mon sens le libéralisme n’est précisément pas un système en tant que tel , un référentiel figé et structurant bâti à un moment donné sur des bases inamovibles, mais un cadre de contrôle et de réformes permanentes au nom du respect de quelques préceptes de base : les libertés individuelles « de base », la responsabilité, la sécurité, l’usage de quelques outils dont le principe de subsidiarité (l’Etat seulement dans ce qu’il est plus efficace, ce qui peut varier selon les contextes et qui implique une véritable évaluation et un contrôle économique permanent de l’utilisation des fonds publics) , un marché libre et concurrentiel, une législation priorisant et défendant le contractuel . La perfection n’étant pas de ce monde, les hommes étant ce qu’ils sont et les besoins toujours changeant (pyramide de Maslow), ce cadre de cohabitation n’est pas parfait mais il fournit a minima des outils pérennes permettant d’adapter les principes libéraux au monde changeant.

  • Je ne trouve rien de pathétique ni de facile, selon les termes de Montaudran, dans les analyses qu’il fustige. Ces analyses nous permettent d’avoir une explication du caractère aberrant de la situation dans laquelle nous nous trouvons avec des pouvoirs publics qui ne sont manifestement pas au niveau : quel que soit le respect qui nous a été inculqué à leur sujet, la vérité nous oblige à dire que de plus en plus souvent, nous avons affaire à des thons de la plus belle eau (« avec un c comme crocodile »). Nous nous demandons comment ils ont pu se voir confier un pouvoir qui les dépasse tant les conséquences de leurs décisions sont ruineuses et catastrophiques.
    Notre incompréhension est la même au sein d’entreprises que nous voyons conduites à la ruine par des fous furieux dont on se demande comment ils ont pu accéder aux postes qu’ils occupent.
    Nous avons besoin de comprendre comment notre pays a pu devenir ce qui ressemble de plus en plus à un asile de fous à ciel ouvert et qui semble destiné à devenir une prison à ciel ouvert.

    Comprendre, c’est faire un diagnostic et avoir un début de solution. Montaudran reproche à l’auteur de l’article et aux commentateurs de définir le libéralisme par ce qu’il n’est pas. Mais le libéralisme, c’est comme la santé qui ne se définit que par les maladies que nous n’avons pas. Quand vous êtes en bonne santé, vous n’en parlez pas, votre état de santé devient transparent car il vous permet d’agir. Si vous perdez la santé, vous vous trouvez devant un mur d’opacité, vous ne pouvez plus agir. Le libéralisme, c’est pareil, c’est un état de santé transparent, nous n’avons pas besoin d’exprimer ce qu’il est autrement que par la liberté d’action qu’il nous donne. Quand nous perdons cet état de santé qu’est la liberté et que nous nous trouvons devant un mur d’opacité qui nous rend impuissants, nous essayons de comprendre quelle est la maladie qui nous atteint. Nous pouvons lui donner un nom, l’appeler étatisme. Nous pouvons en décrire les symptômes : chômage, endettement, impuissance économique… Nous pouvons en chercher les causes. C’est l’objet de l’article que vous incriminez et des analyses de Hayek. Ensuite nous pouvons passer aux remèdes pour recouvrer la santé, autrement dit la liberté.

    La question, c’est quel peut être le traitement le plus adapté pour soigner notre société de la maladie diagnostiquée comme étant l’étatisme. L’analyse des causes que l’auteur de l’article propose peut nous y aider. Chacun à son niveau. Car, si la maladie a des points de fixation faciles à cibler, le traitement peut agir par diffusions multiples que chacun peut émettre. Avoir un bon diagnostic de la maladie et de ses causes, c’est déjà un début de traitement. Merci à l’auteur de l’article pour sa contribution dans ce sens.

  • Pour illustrer l’article sur les moyens de limiter le pouvoir de l’état, et donc d’éviter l’incompétence au sommet de l’état. L’auteur cite le paragraphe 10 du livre d’Hayek, la route de la servitude. Et effectivement dans ce paragraphe, il a écrit : « Partager ou décentraliser le pouvoir c’est en diminuer la force absolue : seul le système de concurrence est capable de réduire, par le moyen de la décentralisation le pouvoir exercé par l’homme sur l’homme ». On peut trouver une autre formule ou citation, en particulier celle de Lord Acton qui offre une vision similaire : « De tout les procédés de contrôle de la démocratie, le fédéralisme a été le plus efficace et le plus approprié…Le système fédéral limite et restreint le pouvoir souverain en le divisant et en assignant au gouvernement certains droits définis. C’est la seule méthode de freiner non seulement la majorité mais le pouvoir de tout le peuple. »
    La France jacobine d’aujourd’hui, se meurt de sa centralisation. Et là Revel avait cette formule : « La France n’avancera pas tant qu’elle n’aura pas crevé l’abcès de son passé communiste ». J’invite tout le monde à lire le livre de Revel « La Grande parade, essai sur la survie de l’utopie socialiste ». Tout y est résumé ! En particulier, cette phrase : « La gauche française ne peut avoir tord car elle a une conscience supérieure». . Cette fameuse « France CGT » ou France Jacobine. En mentant sur les faits historiques en permanence. Tous ceux qui auraient pu informer les français ont été écartés des médias…Vivants ou morts…Un des derniers décédés, Maurice Boudon par exemple. Et tous les sujets, Retraites, sécu, droit de grève, droit syndical, progrès sociaux, lutte des classes….tout cela n’a pas été leur Å“uvres, et pourtant, ils s’en réclament. Bastiat doit se retourner dans sa tombe lui qui a si bien écrit sur le sujet :
    « Les abus iront toujours croissants et on en recalculera le redressement d’année en année, comme c’est l’usage jusqu’à ce que vienne le jour d’une explosion. Mais alors, on s’apercevra qu’on est réduit à compter avec une population qui ne sait plus agir par elle-même, qui attend tout d’un ministre ou d’un préfet, même la subsistance, et dont les idées sont perverties au point d’avoir perdu jusqu’à la notion du Droit, de la Propriété, de la Liberté et de la Justice « …
    ‘La chimère du jour est d’enrichir toutes les classes aux dépens les unes des autres ; c’est de généraliser la Spoliation sous prétexte de l’organiser. Or, la spoliation légale peut s’exercer d’une multitude infinie de manières ; de la multitude infinie de plans d’organisation : tarifs, protection, primes, subventions, encouragements, impôt progressif, instruction gratuite, droits au travail, droit au profit, droit au salaire, droit à l’assistance, droit aux instruments de travail, gratuité du crédit, ect. Et c’est l’ensemble de tous ces plans, en ce qu’ils ont de commun, la spoliation légale, qui prend le nom de socialisme. »
    Je pense que cette citation de JFK sied au propos : «Quiconque empêche une révolution pacifique rend une révolution violente inévitable» La France en sait quelque chose, n’est-ce-pas.

  • Theme & commentaires plutôt intéressant.
    J’aimerai y ajouter ma pierre, mais de manière indirecte.

    La peur.
    La peur est très facilement partageable entre humains. C’est de loin le plus puissant et le plus répendu des sentiments. Cela ne peut signifier qu’une seule chose : cela a été un caractère évolutif incontournable. Il y a plusieurs milliers d’années, ‘avoir peur de rien’ ne laissait qu’une faible espérence de vie. C’est un paramètre dont il faut tenir absolument compte comme réalité pour les gens, dans une vie politique et sociale.

    Et deuxième point, qui découle du premier : l’injustice. On sait aujourd’hui que meme tout bébé, le sentiment de justice et d’équité s’exprime déjà, et son corolaire « injustice » est capable de faire bouger les foules, bravant la peur.
    Cela a été également un critère évolutif majeur, garantissant au mieux la survie du plus grand nombre au sein d’un groupe, comme le partage de la bouffe.

    ça ne date pas que de l’homo sapiens …

    Donc toute communication du libéralisme doit viser à rassurer les gens sur les risques d’injustices, car c’est – à mon avis – la premiere cause de refus d’adhésion de la grande partie des gens.

    Par exemple, en quoi le système judiciaire proposé serait plus efficace que celui existant, sachant que le juge serait financé non plus par un état, mais par l’une des parties.

    Tant que la communication n’abordera pas ce point, alors le résultat risque de rester stérile.
    On pourra peut être alors aborder un renouvellement des personnes et des mentalités des dirigeants.

    • chez TOUT bébé COEXISTENT la notion d’injustice mais aussi la tentation du crime..

      nous sommes des mammifères sociaux..ça implique que la sélection naturelle a favorisé les comportements qui permettent au groupe d’exister.. et les conflits bon pour le groupe mauvais pour moi..qui font le bonheur des psychiatre et psychologues. parce que nous appartenons à plusieurs groupes certains dont le sens est très loin de l’instinct..

      • @jacques notion que pour ma part je préfère étudier par la spiritualité judéo chrétienne. Par ailleurs les mammifères que je connais n’ont aucune notion du bien et du mal tel que vous le décrivez. L’observation attentive d’un troupeau ne laisse aucun doute là dessus : le dominant se sert , lui d’abord et ses obligés , les autres grapillent les restes . Les animaux c’est Darwin , nous à l inverse tendons vers l’anti Darwin . Si nous étions des animaux , nous acclamerions ce covid qui élimine les plus vieux et les plus faibles pour alléger le poids porté par les plus jeunes.

  • L’auteur ne pouvait pas prévoir Bayrou, commissaire au plan, nommé en raison de son expérience littéraire et politique, évidemment indispensable aux industries

  • Doit on néanmoins ajouter que l’interventionnisme plait et que ,en général, il laisse apparaitre une forme d’éfficacité à courte terme, il satisfait une partie du peuple immédiatement. Il peut même SAUVER des gens à court terme.
    La tentation de l’etat est inéluctable dans une démocratie, parce que dans une société libre certains seront moins bien, sinon très moins bien, lotis que les autres, tant que la jalousie et l’envie existeront la tentation d’user de la force pour obtenir plus existera.
    J’ aurais même tendance à penser que ,étant donné qu’ accepter de faire reculer l’état , le demande un petit effort de réflexion, et fait perdre à tout ceux qui en bénéficie relativement à court terme, on assistera non pas à un mouvement de balancier entre l’etatisme et le libéralisme mais à un étatisme quasi permanent avec des poussées vers le libéralisme causées ou par le fait que le pays touche le fond, ou que le pays soit assez prospère..

    Etre libéral est refuser d’abuser de sa force ou se son pouvoir.. ça a déjà une limite, l’instinct de survie.. si tes enfants meurent de faim…tu useras de TOUS les moyens pour leur trouver de nourriture..et cela va de commettre un meurtre à les vendre en esclavage..

    Le paradoxe est que nous n’avons jamais été aussi prospère selon des standards historiques, jamais été aussi « éduqués », nous avons des contre exemples des « bienfaits » du collectivisme et de l’étatisme.. donc le libéralisme est dans un situation favorable…
    Il semble que le simple fait que les sociétés technologiques complexes et globalisées permettant à certains de s’enrichir énormément, l’envie de certains, doublé de la soif de pouvoir d’autres suffisent pour faire oublier que l’enrichement des riches a aussi causé le leur..

    On peut constater que chez bon nombre de personnels de santé, personnes, éduquées sinon très éduquées, en France le collectivisme prévaut..

    le retour des masques dans les magasins a été jugé scandaleux, l’éventualité du profit suffisant pur discréditer tout ce qu’on souhaite….

    En général la solution est le libéralisme, mais tout raisonnement pragmatique demande de prendre acte que l’étatisme va prévaloir. Il faut donc tolérer l’arbitraire.. mais on peut au moins demander qu’il soit expliqué et clairement « isolé »..
    donc quand une mesure est décidée par le gouvernement comment juger si elle est suivie des effets escomptés..

    je ne peux m’empecher de penser à la « transition energetique »…a priori on peut penser que son succès serait d’avoir réussi à diminuer les émissions de CO2..
    la sécurité sociale…
    l’education nationale..

    • La transition énergétique ne diminue pas le CO2! Au contraire puisque le nucléaire est banni au profit des intermittents qu’il faut doubler par des centrales fossiles. La France vient de remettre en service 4 centrales au charbon!

    • Tout à fait d’accord avec vous.
      « Etre libéral est refuser d’abuser de sa force ou se son pouvoir.. »
      On part perdant. En face de nous il y a des individus qui veulent faire carrière, ENA oblige, qui sont prêts à tout.

  • +1000 mais nombreux sont ceux -même sur ces pages- qui espèrent un meilleur président, glosent à l’envi sur la prochaine tête de gondole et vont voter pour celui qui les fera cuire en brioche. Comme quoi , ce n’est pas gagné …

  • Zinoviev à écrit également des pages intéressantes sur la façon des pires de nager comme des poissons dans l’eau en régime communiste.

  • Cet article commente fort bien la nocivité inhérente à l’étatisme collectiviste. Mais si l’auteur décrit justement la malfaisance de « dictateurs en puissance », qui « obtiennent l’adhésion des gens dociles et crédules qui n’ont pas de convictions personnelles bien définies et acceptent tout système de valeurs à condition qu’on leur répète des slogans appropriés assez fort et avec suffisamment d’insistance », il n’explique pas assez comment ces « dictateurs en puissance » parviennent au pouvoir. Il faudrait pour cela examiner le rôle du clientélisme dans le système démocratique. L’utilisation de bas instincts, comme la jalousie, ne suffit pas, même si elle est partie prenante.

    • L’adhésion s’obtient facilement : au centre. Les extrémistes ne sont jamais qu’une minorité.

      • Savoir comment se définit le centre… par définition, entre les extrêmes. Déplacez les extrêmes, vous déplacez le centre. Autrement dit : tel mouvement pourtant fort raisonnable est défini comme « extrême ». Du coup, vous avez déplacé le centre (droit ou gauche) vers une nouvelle position d' »équilibre ». Conclusion : l’adhésion résulte de la capacité de définir les « extrêmes » – et donc d’une capacité à endoctriner (voir : médias aux ordres premier pouvoir)

    • C’est expliqué dans le point numéro 1 du texte d’origine que j’ai mis en lien plus haut et qui manque effectivement cruellement dans l’article : « …le groupe le plus important ayant des conceptions analogues est composé de gens d’un niveau moral assez bas. »

      Il n’est même pas nécessaire de les fédérer et ce sera forcément le plus mauvais d’entre eux qui s’imposera pour la bonne raison qu’un « centriste » n’a pas la volonté d’imposer, l’extrémiste si.

  • Industrie : désastre
    Logement : désastre
    Banlieues : desastre
    Agriculture : désastre en cours

    Pourquoi l’épidémie de covid, comme les autres du même type pourraient elles être mieux gérées par ceux qui ont détruit tous les secteurs de la vie sociale.

  •  » Alors que la liberté progresse de façon remarquable dans le monde ces dernières années … »
    Voilà une affirmation qui demanderait à être nuancée en distinguant liberté politique, liberté économique et liberté intellectuelle.

  • Une multitude de commentaires parfaitement exacts, avec des analyses pertinentes. Mais je n’ai pas vu vraiment de porte de sortie. Du reste, la Corée du Nord est restée la Corée du Nord, comme Ivry est resté Ivry. Pour autant, des sorties, il y en a eu dans le passé : chute du soviétisme, libéralisation en Scandinavie, Tatcher. On s’aperçoit que dans tous ces cas, c’est l’impossibilité à l’étatisme d’assurer le bien-être des populations qui a produit sinon sa fin du moins son recul. Or, Chine exceptée pour le moment, on voit bien que cet étatisme à terme est perdant. Et soyons optimistes, en France, l’étatisme est en train de perdre partout, il ne lui reste que l’argent magique à distribuer pour conserver une maigre popularité, dès que le stock sera épuisé, le roi sera nu.

  • Souvent, et depuis longtemps, lorsque je mets + 1 à un commentaire, au lieu de s’ajouter, il se retranche; Ce bug pourrait-il être corrigé? Merci d’avance.

  • Pourquoi se limiter a l etat ?
    Ayant travaillé dans de grandes entreprises privees, c est le meme principe qui est a l oeuvre : c est rarement le plus competant qui est promu mais souvent le plus magouilleur.
    C est d ailleurs pas specifique a la France. J Walsch (GE) etait pendant longtemps vu comme le manager par excellence et maintenant on dit que si GE n est plus que l ombre de lui meme, c est grace a lui et son successeur … On pourrait aussi l ex patron de la Deustch Bank qui l a mise au bord de gouffre

  • « Ceux qui respectent les autres, les laissent tranquilles et attendent la même chose pour eux-mêmes, cherchent ailleurs un emploi productif dans le secteur privé. »
    Le philosophe Alain le disait autrement, mais cela revient au même. « Car enfin le trait le plus visible dans l’homme juste est de ne point vouloir du tout gouverner les autres, et de se gouverner seulement lui-même. Cela décide tout. Autant dire que les pires gouverneront » (Propos sur le pouvoir)

  • « Les États ayant par définition un monopole légal et politique de l’usage de la force, les attirent comme les excréments attirent les mouches. » Judicieux et tellement vrai…

  • Comme Bastiat, les analyses des Autrichiens sonnent toujours juste malgré les époques.

  • C’était vrai en 2016 et ça l’est toujours en 2021. L’étatisme s’est encore enflé et on peut juste rêver de le voir, comme la grenouille de La Fontaine, éclater.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Stockholm a tiré un coup sur l'arc de l'establishment en reconnaissant Hayek, mais c'était un honneur que le grand homme de Vienne méritait amplement. Il y a trente-deux ans, le 23 mars 1992, l'économiste autrichien, philosophe politique et lauréat du prix Nobel Friedrich August von Hayek s'éteignait à l'âge de 92 ans. Ce n'est pas sur ce triste événement que je m'attarde ici, mais plutôt sur le 50e anniversaire, plus tard dans l'année, de son discours d'acceptation lors de la cérémonie des prix Nobel à Stockholm, en Suède. Quel moment glorie... Poursuivre la lecture

Par Sylvain Fontan.

[caption id="attachment_127195" align="alignleft" width="235"] Milton Friedman (Crédits : The Friedman Foundation for Educational Choice, licence Creative Commons)[/caption]

L'interview qui suit est donnée par Milton Friedman, économiste libéral, prix Nobel d'économie 1976 et chef de file de l'École monétariste. L'entretien date de 2003, il est dirigé par l'économiste français Henri Lepage.

Depuis cette interview, Milton Friedman est décédé. Âgé alors de plus de 90 ans, lors de cet échange il dresse so... Poursuivre la lecture

Extrait de Philippe Nemo, Histoire des idées politiques aux Temps modernes et contemporains, PUF, 2002, p. 779-781.

 

Si l’on entend par socialisme une doctrine, ou une famille de doctrines, condamnant la propriété privée, prônant la mise en commun des biens, imposant des conduites normées qui restreignent la liberté individuelle, il est clair – et les premiers socialistes ont explicitement revendiqué cette parenté – que le socialisme peut et doit être rapproché des « communautés primitives » ayant précédé l’émergence de l’... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles