Par Steve H. Hanke, depuis les États-Unis
Quand Michelle Obama a prononcé son discours à la Convention nationale démocrate qui s’est tenue à Philadelphie, elle a créé un certain émoi quand elle a déclaré que l’histoire de l’Amérique est « l’histoire qui m’a amené parmi vous ce soir, l’histoire des générations de personnes qui ont vécu le fouet de l’esclavage, la honte de la servitude, la douleur de la ségrégation, mais qui ont résisté par le combat, en gardant espoir et en faisant ce qui devait être fait, de sorte qu’aujourd’hui, je me réveille chaque matin dans une maison qui a été construite par des esclaves. »
Ses derniers mots — « je me réveille chaque matin dans une maison qui a été construite par des esclaves » — ont largement été commentés, avec notamment les critiques de certains conservateurs jugeant que cette déclaration était fausse ou trompeuse. Les faits ont été rétablis dans un article du New York Times du 26 Juillet, « Yes, Slaves Did Help Build the White House » (« Oui, les esclaves ont aidé à construire la Maison Blanche »).
Même s’il est important de se préoccuper des fautes du passé, il est tout aussi sage de se concentrer sur les aberrations d’aujourd’hui. Oui, un regard sur le présent est toujours avisé. L’esclavage qui nous concerne aujourd’hui est l’esclavage moderne, et il s’agit d’un problème tragiquement colossal.
En 2013, la Walk Free Foundation, fondée par le magnat australien de l’industrie minière Andrew Forrest, a créé l’indice de l’esclavage mondial (GSI, Global Slavery Index) pour mesurer l’esclavage moderne à travers le monde. Le GSI définit l’esclavage moderne par « des situations d’exploitation qu’une personne ne peut refuser ou fuir en raison d’actes de violence, de coercition, de menaces, d’abus de pouvoir ou de tromperie, avec des traitements semblables à ceux que vivent les animaux d’élevage ». Avec des données sur 167 pays, l’indice de l’esclavage mondial estime que plus de 45,8 millions de personnes se trouvent aujourd’hui dans une certaine forme d’esclavage moderne.
Selon l’indice, plus de 58% des esclaves vivent aujourd’hui dans seulement cinq pays. Le joug de l’esclavage en Inde est ahurissant, avec plus de 18 millions d’Indiens esclaves aujourd’hui ; soit plus de 4,5 fois plus que ce que les États-Unis ont connu au plus fort de la décennie 1860. La Chine, le Pakistan, le Bangladesh et l’Ouzbékistan complètent le top cinq des pays criminels. 17 pays ont au moins 1% de leur population vivant dans l’esclavage moderne, avec la Corée du Nord en tête du peloton, comme l’indique le tableau ci-dessous.
Même s’il est politiquement correct de passer son temps à regarder exclusivement dans le rétroviseur et à n’évoquer que l’histoire de l’esclavage aux États-Unis, il serait plus judicieux de parler des 45,8 millions de personnes qui sont réduites en esclavage aujourd’hui. Il est temps de jeter une lumière crue sur le commerce d’esclaves actuel et sur les pays où les esclaves résident.
—
Sur le web. Traduction : Raphaël Marfaux
Juste ce lien (une dépêche d’agence de presse) qui en dit long :
https://jacqueshenry.wordpress.com/2016/07/31/lesclavagisme-au-moyen-orient/
Vous avez oublié l’Afrique de l’Ouest où des enfants sont « loués » par leurs parents à des personnes qui, avec l’excuse de les éduquer les font travailler douze heures par jour contre une nourriture plus que maigre et peut-être un pagne pour dormir… Il y a moins de fouet mais pas beaucoup moins de coups.
Les petits manoeuvres de dix ans portant des sacs de vingt kilos et les gamines vendant dans les marchés sans avoir le droit de faire de pause. Vous appelez ça comment ?
Sans parler de la pédo-prostitution, même dans les pays du Magreb. Ainsi la Thaïlande n’est plus le paradis des pédophiles occidentaux.
http://www.levif.be/actualite/international/les-pedophiles-peuvent-avoir-ce-qu-ils-veulent-au-maroc-a-moindre-prix/article-normal-18639.html
http://www.slateafrique.com/14047/tourisme-sexuel-pedophilie-grandes-destinations-en-afrique
Vous avez oublié les travailleurs fran9ais qui financent à grands frais une classe pléthorique d’élus inutiles et incompétents, et de fonctionnaires inutiles au service de ces élus.
Sans parler de ce président monarque qui se prend pour Louis xIV, avec coiffeur à 10 000 €/mois plus charges et sa progéniture traitée comme un dauphin du royaume en Corse.
Et contrairement au travailleur français, un esclave qui travaille aura toujours un toit.
« des situations d’exploitation qu’une personne ne peut refuser ou fuir en raison d’actes de violence, de coercition, de menaces, d’abus de pouvoir ou de tromperie, avec des traitements semblables à ceux que vivent les animaux d’élevage » !
Alors que faites vous des femmes musulmanes du monde entier qui ne peuvent échapper à leur condition ? Elles n’ont qu’une fonction reconnue : celle de procréer !
Les femmes musulmanes sont des esclaves selon cette définition : il serait bon de leur faire savoir ?