Primaire à droite : un débat avec François Fillon à ne pas rater

Le libéralisme s’invite à la primaire à droite ! L’Aleps et plusieurs associations partenaires dont Contrepoints vous invitent à en juger. Prochain invité : François Fillon le 5 septembre à Paris !

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François Fillon (Crédits Andrew Newton licence Creative Commons)

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Primaire à droite : un débat avec François Fillon à ne pas rater

Publié le 22 août 2016
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Primaire à droite : un débat avec François Fillon
François Fillon (Crédits Andrew Newton licence Creative Commons)

Alors que sur la scène politique les prochains mois vont être mouvementés, un vent de libéralisme semble souffler sur la France. Vrai ou faux ? Pas un candidat à la primaire de la droite qui n’en mette une touche dans son programme !

L’ALEPS a décidé de mettre sur le grill tous les candidats à la primaire de la droite, aidée d’une dizaine d’associations partageant les valeurs de liberté et de responsabilité : Le Cercle Droit & Liberté, le Cerel, Liberaux.org, l’association promotrice de Contrepoints, Contribuables Associés, l’Institut Économique Molinari, l’IREF-Europe, L Think Libéral Sciences-Po, Students For Liberty-Paris et l’UNPI.

Les candidats proposent de baisser les dépenses publiques, supprimer les 35 heures, le statut de la fonction publique, l’ISF… Parlons-en ! Vous pouvez compter sur toutes vos associations pour poser les bonnes questions ! Et ce sera aussi, bien sûr, l’occasion de leur faire comprendre qu’il y a des électeurs pour les candidats courageux.

Nous vous convions à une conférence-débat avec François Fillon, le lundi 5 septembre à 19h30 au Théâtre du Gymnase-Marie Bell, 38 boulevard de Bonne-Nouvelle à Paris 10ème. Nous vous y attendrons dès 19h00.

L’entrée est libre. Une éventuelle participation est laissée à votre appréciation. Le nombre de places étant limité, merci de vous inscrire rapidement en cliquant sur ce lien.

Rendez-vous le 5 septembre !

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  • Parler libéralisme avec un gus ayant créé 50 taxes, c est comme discuter végétarisme avec un alligator.

  • En fin manipu…politicien, Fillon dit peut-être ce que ce qu’on a envie d’entendre.
    Après vu son bilan sous l’ère Sarko, je doute profondément de sa capacité à porter ses couilles pour les réformes indispensables.

    Après quand on voit ce que les français réclament, on se dit que le socialisme (de droite comme de gauche) a de belles décennies encore à vivre.

    • Entre des erreurs et quelques bonnes réformes d’un côté, et un quinquennat de mauvaises mesures sans aucun cap de l’autre, il faut peut-être choisir le moins pire… Sans compter que l’évolution des circonstances peut provoquer des prises de conscience.

    • Les Français ne sont pas si sots qu’ils ne constatent l’échec des socialismes à leur apporter ce qu’ils réclament. Un débat devrait être l’occasion de tirer un trait sur la notion d’homme providentiel et de remettre les idées et les principes au centre du jeu, indépendamment de celui qui les exprime. Pour le moment, en tout cas, les coucougnettes ne servent que les anti-libéraux, alors fermons le slip et ouvrons les oreilles.

  • Je suis filloniste car je pense qu’il est le seul candidat à droite qui pourra taper fort dès les premiers mois du quinquennat.
    Alors qu’un Juppé continuera à faire du hollandisme

    • Mais bien sûr. Le type a été au pouvoir cinq ans et l’a rien fait hormis faire exploser les impôts et la dette de l’Etat. Pourquoi le gonze qui a créé le RSA ferait-il soudainement les réformes nécessaires ? Il y a peu, il a refusé de rencontrer les représentants du mouvement des libérés. Ca prouve qu’une fois élu, il continuera à faire ce que tous ces tocards savent faire : du socialisme, encore du socialisme, toujours du socialisme.

      • Toi tu étais bien sympathisant du PCF ….avant d’être libéral, non ?

      • Soit, d’accord. Mais alors on débat avec qui? On fait quoi? Le libéralisme extrémiste c’est comme l’ultra gauche, comme tous les extrémismes, il y en jamais assez pour être satisfait. Dans la vie il faut savoir faire des compromis que ça plaise ou non.

        • Bonjour DA,

          On peut très bien faire des débats de comptoirs et les appeler débats tout court. Mais comme le disait très justement Thé34, avec des types comme ça, on peut débattre autant qu’on veut, à la fin, ça ne changera rien aux réformes qu’ils mettront (pas?) en France.
          Alors pour vous répondre, au lieu de débattre éternellement sur des sujets 100 fois discutés, on pourrait agir déjà à notre échelle pour améliorer la situation: http://www.bleublanczebre.fr
          On pourrait aussi se tourner vers des candidats hors-système, de la société civile, des entrepreneurs, qui portent un projet libéral (sauf sur le revenu universel mais bon): https://laprimaire.org/candidat/723818006899

          Dans tous les cas il ne faut pas se leurrer. En France pour faire passer les réformes nécessaires, il faudrait soit un parlement avec une majorité d’élus libéraux, soit une dictature avec un espèce de « dictateur éclairé » qui démissionnerait après avoir fait passer en force ses réformes et les poser dans la constitution.

          Cordialement

          • Bonjour, oui je connais les « zèbres » et « la primaire ». Ils n’ont aucune chance. Des idées trop disparates, une agrégation de gens aux objectifs divergeants. Ca ne fait pas un projet. Vous n’échapperez pas a un candidat « professionnel » pour changer le cours des choses. La structure etatique et administrative française est bien trop enracinée pour se plier aux concepts de quelques gens dits de la société civile. Le seul moyen est d’amener ces professionels de la politique à adopter autant que faire se peut des mesures qui vont dans le bon sens. Alors discutons avec ceux qui ouvrent la porte. Il ne s’agit pas de débats de comptoir mais de faire avancer dès idées. Excusez moi, quand je vois une Lepage defendre le liberalisme dans « la primaire », ce n’est pas au niveau du comptoir mais plutôt du caniveau. Je rappelle que c’est elle qui a dit vouloir ficher les climato-sceptiques pour qu’ils puissent rendre des comptes un jour. Il est vrai que la France aime les hommes à poigne ou dictateurs éclairés pour avancer, mais si on peut trouver la solution mediane, alors ne nous en privons pas.
            Cordialement.

            • Vous avez raison sur les chances extrêmement minces de voir des représentants de la société civile gagner des élections.
              Je suis d’accord sur le fait que si on peut faire des réformes courageuses sans devenir une dictature ça serait vraiment sympa. Mais je pense que c’est d’une Thatcher qu’il nous faut. Une personnalité forte qui pourrait imposer ses réformes, qui enverrait l’armée en cas de blocage illégal de syndicats et autres parasites.
              J’aimerais bien qu’un jour, le président finisse par dire devant toute l’Assemblée Nationale: « Je n’ai jamais oublié que l’objectif inavoué du socialisme – municipal ou national – était d’accroître la dépendance. La pauvreté n’était pas seulement le sol nourricier du socialisme : elle en était l’effet délibérément recherché ».
              On peut rêver.

              Pour finir, les zèbres n’ont pas de programme politique, c’est ce que je respecte le plus chez eux. Ils se disent que puisqu’aucune réforme sérieuse ne viendra d’en haut, autant améliorer les choses à notre humble échelle. Une sorte de rustine qui est la bienvenue.

              • Pour les zèbres, oui je crois savoir qu’ils ont surtout des iniatives locales avec les élus locaux. C’est honorable. Là nous parlons d’un candidat national pour une élection majeure. C’est aussi un problème à résoudre au mieux. Sur ce sujet, ils sont hors cadre.

          • Vous avez raison, c’est même la voie rêvée pour la France. Le problème c’est la manière d’instaurer une démocratie directe en France.

        • Il y a peu, Fillon a refusé de rencontrer des représentants des Libérés. Ce n’est guère étonnant, son prédécesseur a instauré le RSI. Et vous voudriez discuter avec lui ?

      • +1
        Le bilan de Fillon est mauvais (à l intention du modérateur : »j ai le droit de dire ça sur ton site? » ou tu vas continuer à me censurer quand je souligne les 15 ans de présence ministérielle de Fillon sans efficacité aucune.

  • Fillon a un bilan aussi mauvais que les autres.
    Après, sur l’économie il a changé de discours (sur le sociétal c’est un conservateur comme les autres), mais est-ce de la tactique vite oubliée ou une conviction que le socialisme et l’étatisme étouffent ce pays?
    Honnêtement, je pense qu’il fera comme les autres, sera court-termiste comme les autres, et on continuera à couler tout doucement. Le syndrome argentin, comme dirait Jean-Pierre Petit.

    • Comment faire confiance à des gens qui ont toujours été engraissés par de l’argent public et pour lequel le travail à parfois consisté à faire des notes de synthèse mais souvent uniquement à lire celles rédigées par les tocards sortis de sciences politiques et incapables de réussir le concours de l’ena (ce dernier point n’étant pas forcément une tare mais démontre que ce sont les moins bons de la filière)
      Les seules solutions sont les interdictions de cumul de mandats au delà de 2, un contrôle des patrimoines et des dépenses des élus et administrateurs publics (comme pour un vrp) et la suppression des aides et subventions publiques quelles qu’elles soient. Si on ajoute la suppression du financement forcé des régimes spéciaux (si des gens s’associent librement pour payer des retraites à des personnes de 50 ans, ça les regarde) et la suppression du statut de fonctionnaires pour les directeurs d’administration… Il est probable que nous vivrons au paradis.
      Étrangement, le Finlande est un produit de ce système et il est probable qu’il ait beaucoup d’ascenseurs à renvoyer et peu envie d’affronter le courroux des bénéficiaires du système

  • Cet article, sur la primaire à droite et les commentaires associés, constitue autant de témoins de la nécessité de redresser la France par des réformes libérales permettant, à tout le moins, d’endiguer la régression.

    La nécessité d’engager un programme de réformes libérales : tout le monde en parle, à gauche comme à droite, mais, personne n’ose en évoquer le processus de sa mise en oeuvre et ses conséquences qui auront un coté positif et un coté négatif.

    Une orientation salutaire vers le libéralisme va se heurter à deux obstacles :

    D’une part, le régime ultra présidentiel issu de la constitution de la Vème république fait que les domaines réservés à la Présidence de la République viennent amoindrir l’influence du parlement dans la vie politique de notre pays. Or, le libéralisme ne peut s’épanouir que dans une véritable démocratie dans laquelle la volonté populaire peut se manifester sans entrave donc, sans entrer en opposition avec un domaine réservé à un président de la République élu en fonction d’un programme à géométrie variable…

    D’autre part, la sociologie du monde politique français est dominée par des élus issus du monde fonctionnaire ou assimilé, que ce soit au niveau local, régional ou national. On a à faire à des personnes, qui se désintéressent du secteur dit « marchand » et, qui sont plus facilement attentives à la valorisation du « point d’indice » déterminant la base des salaires versés par l’Etat et des avantages retraites des agents de la fonction publique. De tels élus n’ont pas conscience que le développement des activités industrielles et commerciales constituent le point de passage obligé pour créer des richesses à répartir et, pour parvenir au quasi plein emploi comme chez nos voisins Suisses qui ont bien compris les avantages du libéralisme…

  • La droite n’a rien de libéral…

  • Fillon peut toujours causer, je m’en moque! A partir du moment où il a déclaré que la baisse des impôts n’était pas une priorité: terminé pour moi!
    Quoiqu’il en soit je ne voterai plus pour aucun des partis ayant gouverné la France depuis 1974 année fatidique où le félon Giscard DIT d’Estaing est arrivé au pouvoir!
    Et comme le FN n’est ni plus ni moins que le nouveau PC, je pense me diriger vers un boycott des urnes et je participerai activement à tout mouvement allant dans cette direction ! Il nous faut vraiment lancer une grève générale des urnes car avec seulement 5 ou 10% de votants, les politicards de toutes tendances seront contraints d’agir…..

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