Par Simone Wapler.
Les chiffres sont sans appel : les 7000 éoliennes françaises débitent 3,99 % de l’électricité produite par la France sur le premier semestre 2016. Pire encore, nos éoliennes sont de véritables intermittentes du spectacle, incapables de délivrer une puissance digne de ce nom en continu. Les résultats sont très en dessous des attentes.
Ces chiffres sont disponibles sur l’European Network of Transmission System Operators for Electricity. Il s’agit d’un consortium de 42 opérateurs de 32 pays d’Europe, mandaté par l’Union européenne pour appliquer sa politique énergétique.
Les 7000 éoliennes nous ont coûté plus de 20 milliards d’euros d’investissements, dont 75 % ont consisté à importer des machines du Danemark ou d’Allemagne.
Chaque année, cinq milliards d’euros sont engloutis dans les énergies renouvelables, sorte de veau d’or écologique. Il s’agit d’argent que nous n’avons pas puisque le budget de notre pays est chroniquement déficitaire depuis 1976.
En 2017, les consommateurs d’électricité vont payer 5,6 milliards d’euros de surcoûts liés au tarif d’achat des énergies renouvelables de source éolienne ou solaire, selon la Commission de régulation de l’Énergie (CRE). Or si l’éolien fournit 3,99 % de notre production nationale, le solaire fournit encore moins : 1,59 %.
N’aurait-on pas mieux à faire que subventionner des éoliennes ?
Le terme renouvelable indique qu’il s’agit d’une énergie dont le cycle naturel de formation est assez rapide pour qu’elle puisse être considérée comme inépuisable à l’échelle du temps humain.
Ainsi, le pétrole n’est pas renouvelable. Recette du pétrole : repérer des forêts. Les submerger rapidement. Chauffer. Faire macérer quelques millions d’années jusqu’à pourrissement. Cette alchimie s’est faite à la fin de l’ère primaire durant la période dite carbonifère. Elle pourrait certes se renouveler, mais pas assez vite. Donc pétrole, charbon et gaz ne sont pas renouvelables.
L’énergie renouvelable concerne tout ce qui n’est pas fossile : nucléaire, hydraulique, éolien, solaire, biomasse (c’est-à-dire, en gros, le bois, les végétaux et quelques déchets d’animaux)…
Évidemment, les énergies fossiles se consumant, la recherche financée par le secteur privé pourrait tranquillement faire émerger des sources de remplacement rentables autres que le nucléaire.
Le tandem énergie renouvelable justifié par le changement climatique masque en réalité une attaque en règle de la Parasitocratie.
Ils sont peut-être verts… mais ce sont des impôts quand même
Les taxes dites écologiques représentent 65 milliards d’euros par an, dont 48 milliards pour les ménages et 16 milliards pour les entreprises, selon BFM Business du 12 août 2016. Depuis 2007, la fiscalité dite verte a progressé de 40 %.
Force est de constater que les résultats ne sont pas à la hauteur des espérances. Les chiffres tombent depuis des années et ils sont accablants. La transition énergétique de l’Allemagne est une catastrophe et les faillites retentissantes de l’industrie solaire se succèdent. Le marché de la taxe carbone est secoué de scandales. Il en va de même pour le secteur du nucléaire : Areva est sous le coup d’une enquête de Bruxelles, et même EDF, autre fleuron du capitalisme d’État, est sous enquête de l’Autorité des marchés financiers concernant son information financière… sur ses activités nucléaires.
Bref, le tournant énergétique savamment piloté semble mener tout droit dans le fossé. Mais l’argent n’est pas perdu pour tout le monde.
La menace climatique permet de justifier tout une cascade de subventions et taxations. L’argent des contribuables finance des myriades d’études et d’agences pour justifier par la communication ce qui ne l’est pas scientifiquement. Certains petits malins s’enrichissent au travers de filières protégées.
Le législateur les aide bien.
La loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte adoptée le 17 août 2015 et entrée en vigueur en 2016 impose même aux investisseurs institutionnels de « publier des informations sur leurs démarches en matière environnementale et sociale, en particulier au regard des objectifs de lutte contre le réchauffement climatique ». Vous pouvez ainsi lire dans le dernier rapport de la Retraite additionnelle de la Fonction publique :
« Le portefeuille de l’ERAFP affiche une intensité carbone inférieure de 2,1 % à celle de l’indice iBoxx euro souverain. Cet écart positif s’explique principalement par la surpondération en portefeuille des titres émis par l’État français. En effet près des trois quarts de l’énergie produite en France est d’origine nucléaire peu carbonée ».
Là, cher lecteur, j’espère que vous appréciez le genre comique absurde.
Le fonds de retraite des fonctionnaires investit vert, c’est-à-dire dans des obligations de l’État français car notre pays pollue peu à cause de son énergie nucléaire.
Plus grave, la loi (articles L. 314-1 et L. 314-18 du Code de l’énergie) oblige EDF à racheter de l’électricité provenant des éoliennes afin d’accélérer leur implantation en France.
La fondation Nicolas Hulot vient d’avoir une idée lumineuse : elle propose d’utiliser la création monétaire de la Banque centrale européenne pour 300 milliards d’euros par an de dépenses liées à la transition écologique.
Mmmmmm, pourquoi seulement 300 milliards, pourquoi pas 3000 milliards ? Après tout, il nous faudrait 186 000 éoliennes pour couvrir nos besoins… Et la Banque centrale européenne peut bien créer autant d’argent qu’elle le veut, non ?
Pour plus d’informations et de conseils de ce genre, c’est ici et c’est gratuit
vous aurez beau faire des milliers d’articles sur le sujet que rien ne changera , le peuple n’est pas décisionnaire , il s’agit d’une décision d’état, comme c’est l’etat qui décide de sa politique militaire..quoi de plus inutile qu’un porte-avions ou une flotte de guerre alors que l’on sait que tout sera coulé en quelques minutes ?
croyez vous que l’état est dupe de cette histoire , il lui suffit de prendre l’autoroute du soleil pour voir des éoliennes..ne jamais tourner mais c’est carrément beau de les voir au milieu de ce paysage lunaire figées pour l’éternité.
Tant qu’il fait encore chaud, les médias subventionnés se dépêchent de nous asséner que 2016 a été l’été le plus chaud jamais enregistré, et donc l’année 2016 aussi. Forcément. Oubliés l’hiver qui n’en finissait pas, le printemps pluvieux et le début d’été glacial. Il faut accentuer la propagande puisque l’idéologie est de plus en plus contestée (grâce à Contrepoints et à d’autres, les gens sont mieux informés de cette imposture et de ce que ça leur coûte, et beaucoup ont des problèmes immédiats bien plus importants).
La fondation Hulot est vraiment un organe politique retors. Leurs études étaient menées longtemps par Marc Jancovici ingénieur publiant sur son blog manicore de nombreuses études démontrant la futilité de l’éolien… malgré ses convictions pro l’interventionnisme. Mais le soutien de mme Royal aura eu raison de ses derniers scrupules… Il est devenu comme sa marionnette. Même Élise Lucet n’arrive pas a faire ciller ces crocodiles devant l’ineptie flagrante de leurs politiques de transition – au moins il en reste une trace : S’il y a un cash l’investigation a regarder c’est bien celui concernant le marché des droits d’émission carbone.
Cornelius Fudge fait tout ce qui est en son pouvoir pour nier la réalité et manipuler l’opinion ! Euh non, je confonds, ça c’est dans Harry Potter. Et comme chacun sait toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé serait purement fortuite …
et le pire, c’est que c’est grand moulin à vent ne permette pas d’économiser le CO2, puisque pour les faire tourner il faut engloutir 8 centimes par kWh, 8 centimes de valeur qu’il a bien fallu produire, ce qui a nécessiter de consommer de l’énergie, en moyenne (mondiale) 1 kgCO2 par €, soit 80 g par kWh éolien. 80 g, c’est la consommation au km d’une petite diesel (Citroën C3 par exemple)
En réalité » les grandes éoliennes ne tourne pas au vent, elle tournent parce que 1000 (mille !) voitures faisant le kilométrage moyen les font tourner
Pour l’énergie grise, j’avais vu des chiffres se montant à 115 g par kWh. La situation est sans doute plus favorable que ce chiffre.
Mais qu’en est-il du taux de charge, de l’ordre de 20% ❓ Et du fait qu’il faille une centrale à gaz backup ❓
On devrait tenir de cette énergie grise, et là, c’est nettement moins beau.
Et cerise sur le gâteau, le Canard a révélé que la moitié des moulins à vents n’étaient pas branchés.
Bah, me direz-vous, un moulin, cela fait « chébran » pour un écolo-bobo-socialo…
je ne parle pas de l’énergie grise, je parle de l’énergie bien réelle associée aux activités ordinaires dont la valeur ajoutée a été transformée en subventions sans lesquels l’éolienne n’existerait pas. Les annexes cachées, en somme : les gens qui bossent pour faire tourner l’éolienne sans même le savoir, parce que ça passe par un canal financier.
Ca vient en plus de l’énergie grise
Vous oubliez de dire que le Canard Enchaîné à fait un démenti dès le lendemain à ce sujet…
Dommage, votre cerise vient de tomber du gâteau !
Ajoutons que la production d’électricité en France n’est à l’origine que de moins de 8 % de nos gaz à effet de serre . Si les promoteurs éoliens arrivent à leurs fins -10 % de notre électricité- nous ne pourrions espérer que 10 % de 8 % soit 0,8 % de GES évités ! Au prix du saccage de milliers de nos sites Or ces paysages n’ont pas qu’une valeur affective ,ils sont la source du tourisme culturel ou naturel ,qui, lui ,est économiquement rentable. .
Complètement d’accord, allons tous vivre à Thernobyl, là au moins il n’y a pas d’éolienne, le paysage est magnifique !
Le marché de la taxe carbone est secoué de scandales.
On a même vu des panneaux solaires produire … la nuit ❗
Et la Banque centrale européenne peut bien créer autant d’argent qu’elle le veut, non ?
Seul Jésus-Christ multipliait les petits pains… Nous aurait-on menti à son sujet ❓
menti…au moins 2 fois , il n’était pas boulanger et ne portait pas de barbe et je te défis de me prouver le contraire en me présentant une photo de jésus barbu et habillé en boulanger ..de toute façon seules les femmes étaient aux fourneaux , l’homme sirotait son thé à la menthe toute la sainte jounée !
Que voulez-vous … Nombre d’adultes semblent croire au Père Noel ❗
Les économistes en chambre ont trouvé un nouveau fromage : la transition énergétique.
Qu’importe les dépenses ou les pertes, il leur suffit d’accoler en face les pertes « potentiels » des modèles climatiques les plus catastrophiques.
A les écouter, on est en plein syndrome de la « reine rouge » : Même s’il est totalement dispendieux et inefficace d’avoir des EnR, il vaut mieux que notre système énergétique s’y convertisse totalement plutôt qu’optimise sa production actuelle à base de centrales gaz par exemple, car, selon eux, la France « raterait » la nouvelle génération industrielle qui serait totalement accaparée par l’Allemagne !
Bref, le gros délire : Pourquoi ne pas développer de tels systèmes dans les lieux géographiques idéaux, plutôt que tout remplacer dans un pays moyennement venteux ou ensoleillé ?
Je crois que la France est-un pays si étatiste dans l’âme, que mêmes les entreprises préfèrent suivre le Plan (normes, financement, assurances…)
Sur la recette du pétrole il doit y avoir erreur dans les ingrédients. Je pense que le pétrole est un combustible fossile provenant de la décomposition d’organismes marins (principalement de plancton) accumulés dans des bassins sédimentaires, au fond des océans, des lacs et des deltas. Et que le charbon lui est un combustible fossile d’origine organique, résultat de la transformation de biomasse (résidus de forêts notamment) enfouie dans le sol au cours des temps géologiques.
Il n’y a pas que sur la recette du pétrole que cet article comporte des erreurs.
L’auteur fait une grosse confusion entre renouvelable et émission de CO2. Le nucléaire, pour être considéré comme renouvelable, doit être pris sur une échelle allant jusqu’à 18 millions d’années. La vie des déchets nucléaires est complexe et varie d’une dizaine d’années à plusieurs millions d’années. Autant dire que c’est presque aussi renouvelable que le pétrole (de 20 à 350 millions d’années pour faire du pétrole).
Autre point, pour démanteler une seule usine (Fessenheim) l’état ne versera QUE 400 millions d’euros. Je n’en ai pas vu trace dans le calcul de l’article.
Le plus gros problème des énergies renouvelables, ne provient pas de leur rentabilité faible (mais croissante) mais du fait que pour la produire, personne ne peut centraliser. Les producteurs doivent être multiples. Je crains que cela déplaise à certains lobbys. D’autant que les « lobbys » sont aussi ceux qui investissent. EDF par exemple investi dans la captation de CO2 qui pourrait leur permettre d’exploiter le gaz et pétrole en totalité. (source https://www.edf.fr/groupe-edf/producteur-industriel/thermique/enjeux/environnement/captage-et-stockage-du-co-sub-2-sub )
Je ne répondrais même pas sur les doutes émis sur le réchauffement climatique lié au rejet de CO2. Des personnes parties prenantes dans l’exploitation de ces ressources (cf mon exemple pour EDF ci-dessus, il en a bien d’autres) travaillent activement à la captation du CO2. Et ce n’est pas pour répondre à des « myriades d’études et d’agences pour justifier par la communication ce qui ne l’est pas scientifiquement. »
Tout cela, c’est bien joli, mais alors avez-vous une autre solution?
Moi,non, si ce n’est comme je l’ai entendu dire, la meilleure énergie est celle que l’on ne consomme pas!
Et aussi, vivre TOUS simplement, pour que TOUS puissent simplement vivre!