Par Nathalie MP.
Si vous en avez par-dessus la tête d’entendre parler du burkini, les projets présidentiels nettement antilibéraux de Jean-Luc Mélenchon (Parti de gauche), pourront peut-être vous apporter une distraction bienvenue ! Lui aussi en a assez des « guerres de religion » et de « la surenchère sécuritaire. » Les polémiques de l’été ont malheureusement pris le pas sur l’espace social qui se construisait contre la loi Travail, mais il importe de revenir sans tarder au vrai sujet : la « barbarie sociale effrayante » annoncée par la droite et pratiquement déjà mise en oeuvre par François Hollande. Selon son analyse livrée mercredi dernier dans une grande interview au journal Le Monde :
« Les privilèges de l’argent sont la cause de tous nos maux. De l’écosystème à la démocratie, l’argent détruit tout ! Voilà ce qu’il faut régler. » (Le Monde, 24 août 2016)
Prenant tout le monde de court, probablement dans l’idée de ne pas se laisser piéger par les circonvolutions qui commençaient à se faire jour autour d’une possible « primaire à gauche » dont l’idée avait été formellement émise dans les colonnes du Monde un mois plus tôt, Jean-Luc Mélenchon a annoncé sa candidature à la présidence de la République dès février 2016, quelques jours après celle de Marine Le Pen.
Candidat après Marine Le Pen
Se considérant manifestement comme l’homme providentiel de la gauche, il a expliqué se présenter « hors cadre de parti » tout en assurant « être ouvert à tout le monde, mais les citoyens d’abord. » Une chose est sûre, il n’a pas prévenu ses partenaires du Front de gauche qui pour la plupart ont appris la nouvelle en regardant la télévision ( 0′ 48″) :
Dans la foulée de sa candidature, JLM a lancé son site de campagne jlm2017.fr ainsi que son slogan « La France insoumise » :
Il faut passer à l’action. Je propose ma candidature pour l’élection présidentielle de 2017. https://t.co/vsmBDws2XE pic.twitter.com/lEQgBUdCxv
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) 10 février 2016
Un projet de programme en 7 points est déposé sur le site et doit servir de cadre pour une élaboration collective qui sera finalisée cet automne. La coordination de ce travail est notamment assurée par l’économiste Jacques Généreux, universitaire connu pour ses positions antilibérales et son militantisme au Parti socialiste puis au Front de gauche et maintenant au service exclusif de Jean-Luc Mélenchon.
Projet de programme en 7 points
- Rendre le pouvoir au peuple (Sixième République).
- Partager les richesses (trop de milliardaires pour trop de pauvreté).
- Lutter contre le changement climatique (nouveau credo de Jean-Luc Mélenchon).
- Sortir des traités européens (la présidentielle = référendum sur l’UE).
- Restaurer l’indépendance de la France pour la paix.
- Développer le « progrès humain » contre le profit et la marchandisation.
- Avoir une ambition pour notre territoire maritime et pour l’espace.
En fait de candidature présidentielle, Jean-Luc Mélenchon ne manque pas d’expérience : en 2012, il était présent dans la course, mais à cette époque il portait la casaque du Front de gauche (alliance regroupant PCF et Parti de gauche). Il se hissa à la quatrième place en recueillant 11,1 % des suffrages exprimés.
En réalité, ce fut une déception car les sondages le plaçaient devant Marine Le Pen avec 14 %. Vexé, il se présenta contre cette dernière aux législatives du mois suivant et échoua platement dès le premier tour.
La vraie gauche en selle avec Mélenchon
Mais les Hamon, Filoche, Montebourg et autres, qui proposent tous d’incarner la « vraie gauche » face à François Hollande, ne peuvent se vanter d’une expérience à ce niveau. Jean-Luc Mélenchon préfère donc voir dans cette concurrence grouillante une validation des thèmes qu’il défend et un morcellement qui le sert :
« Si Montebourg s’inscrit dans la primaire socialiste, il retourne sur le papier tue-mouches. En dehors, il explose le PS, affaiblit Hollande et le centre droit. J’y gagne dans tous les cas. Je suis le bulletin de vote stable et sûr. » (Le Monde, 24 août 2016)
Un sondage réalisé la semaine dernière par l’institut Odoxa confirme en partie son enthousiasme. En partie seulement, car si pour 41 % des Français interrogés il reste leur candidat « gauche de la gauche » préféré devant Montebourg (24 %), Hamon (20 %) et Duflot (9 %), et si pour 51 % d’entre eux il devance Hollande (43 %), ils sont néanmoins 59 % à avoir une mauvaise opinion de lui.
Selon sa bonne habitude, Jean-Luc Mélenchon a balayé d’un revers de main ce piètre résultat en avançant comme argument l’étroitesse de l’échantillon (995 personnes) et surtout le fait que le sondage a été publié dans Le Parisien, journal appartenant à Bernard Arnault (LVMH), bête noire incontestée de toute la gauche antilibérale altermondialiste décroissante. Curieusement, Jean-Luc Mélenchon a beau accuser ce sondage d’être mal ficelé et d’origine douteuse, il se trouve finalement très satisfait par tous ses résultats :
« Je prends ce sondage pour ce qu’il est : l’équivalent de la rubrique horoscope. J’y crois donc pour tout ce qui me convient. Et tout me convient. » (Blog de JLM, 28 août 2016)
Tout irait donc pour le mieux, si trois petits nuages techniquement gênants ne venaient obscurcir sa candidature.
Tout d’abord, comme il l’a confirmé à Toulouse lors de son discours de rentrée au « Pique-Nique de la France insoumise », il n’a obtenu à ce jour que 200 parrainages d’élus sur les 500 requis. En cause, les « appareils politiques qui verrouillent par la peur et les intimidations. »
Conséquence du manque de parrainage : « Les banques ne vous prêtent pas et si vous n’avez pas l’argent, comme c’est difficile de mener une campagne de cette ampleur ! » (tiens, on dirait que l’argent n’est pas toujours complètement destructeur…)
Mélenchon fâché avec les communistes
Troisième point délicat, pour l’instant Jean-Luc Mélenchon part à la conquête du pouvoir avec le seul Parti de gauche.
Les communistes, partenaires de 2012, ne se déclareront qu’en novembre et le moins qu’on puisse dire, c’est que les relations entre les deux ex-formations du Front de gauche sont tendues. Si la candidature personnelle de Jean-Luc Mélenchon, qui revendique son droit à l’autodétermination en raison des 4 millions de voix qu’il a réunies sur son nom en 2012, est un frein certain à un accord pour l’élection présidentielle, la stratégie électorale pour les législatives de juin 2017 pèse encore plus lourd dans la balance du PCF.
Parti devenu plus ou moins fantôme depuis l’accession de François Mitterrand à la présidence en 1981, le PCF se maintient à flot politiquement et économiquement grâce au soutien du PS aux élections locales. Or en refusant la primaire de la gauche, Jean-Luc Mélenchon semble aussi refuser tout désistement ultérieur en faveur du PS (il l’a redit hier), ce qui ne fait pas du tout les affaires du parti de Pierre Laurent.
Au-delà des divergences politiques, le caractère particulièrement ombrageux de Jean-Luc Mélenchon n’est pas pour tranquilliser ses éventuels partenaires. Réputé pour ses facilités de tribun habile à ferrailler contre l’adversaire sur les plateaux télévisés, il verse aussi souvent dans le coup de gueule et l’invective. Ses diatribes contre les journalistes (vidéo) tout comme sa propension à se positionner en victime du système sont célèbres. Il devient particulièrement rageur dès qu’on le compare à Marine Le Pen dont il partage cependant quelques méthodes populistes, certaines idées collectivistes et un poutinisme aigu. C’est un homme perpétuellement en colère contre la société, qui sait jouer de cette colère quand ça peut l’arranger mais qui se laisse aussi souvent déborder par elle.
Il n’est pas non plus dépourvu d’une bonne dose de cabotinage, par exemple lorsqu’il confie dans une interview à Gala avant les élections de 2012 qu’il aimerait bien écrire un roman d’amour, ou bien lorsqu’il monte sur scène en janvier 2013 devant un parterre de décideurs de premier plan pour recevoir son prix d’homme de l’année 2012 décerné par la magazine masculin GQ (vidéo, 03′ 52″) :
Jean-Luc Mélenchon – cérémonie homme de l’année… par lepartidegauche
Selon Jérôme Guedj qui fut pendant 20 ans à ses côtés dans l’Essonne, JLM est « un lambertiste, un philosophe et un méditerranéen. » Méditerranéen parce qu’il est né en 1951 au Maroc dans une famille d’origine essentiellement espagnole. Philosophe parce qu’il a une licence de philosophie. Lambertiste parce qu’après avoir rejoint l’UNEF (quelle surprise !) dans la foulée de mai 68, il adhère dès son entrée à l’université de Besançon à l’OCI, mouvement d’obédience trotskiste fondé et dirigé par Pierre Lambert (autre surprise de taille !) Il participera ainsi aux luttes ouvrières du Jura, en particulier celle de l’entreprise horlogère Lip.
Il rejoint le Parti socialiste en 1976 et devient dès lors un mitterrandiste enthousiaste. Occupant des fonctions de plus en plus nombreuses et importantes dans le PS du Jura, il est remarqué par le Bureau national du parti qui lui confie le destin du courant socialiste de l’Essonne.
Mélenchon sénateur
Franc-maçon (GODF) depuis 1983, il devient sénateur en 1986. Il le restera jusqu’en 2010, soit presque 20 ans. Pour un candidat anti-système perpétuellement en train de pourfendre l’hypocrisie de la classe politique et qui appelle à une profonde rénovation constitutionnelle à travers une Sixième République irréprochable et citoyenne, c’est assez comique : qu’y a-t-il de plus confortablement installé dans le parasitisme républicain qu’un sénateur, de surcroît franc-maçon ?
À partir du second mandat de Mitterrand, il prend ses distances avec le Parti socialiste mainstream et la « deuxième gauche » de Michel Rocard. En 1988, il fonde le courant Gauche socialiste avec Julien Dray, se prononce d’abord pour l’intégration européenne en votant Oui au traité de Maastricht (1992), puis prend position contre les traités européens et le passage à l’euro, contrairement à la ligne pro-européenne du PS. Il participe néanmoins au gouvernement de Lionel Jospin (2000) comme ministre délégué à l’Enseignement professionnel.
Après l’échec de Jospin (2002) et la présence de Jean-Marie Le Pen au second tour de la présidentielle, Mélenchon fonde avec Henri Emmanuelli le courant Nouveau Monde, lequel ne survit pas à la campagne du Traité constitutionnel européen (TCE, 2005) qui voit le PS se partager en deux sur cette question. JLM crée alors Trait d’Unionavec l’idée de faire vivre un mouvement antilibéral qui ne serait ni soviétique ni social-démocrate. Il prend pour modèle le parti allemand Die Linke d’Oskar Lafontaine.
Suite au Congrès de Reims de 2008, qui s’est achevé sur la victoire controversée de Martine Aubry, Jean-Luc Mélenchon décide de quitter le PS pour fonder le Parti de gauche. Il s’allie très vite avec le PCF en vue des élections européennes de juin 2009 dans le cadre d’un Front de gauche pour former « une autre Europe démocratique et sociale, contre la ratification du Traité de Lisbonne et les traités européens actuels. »Tête de liste dans le Sud-Ouest, il est alors élu député européen et l’est encore actuellement. Il brocarde régulièrement le Parlement européen dans son blog, mais ne s’y montre guère assidu, même s’il fait beaucoup d’efforts pour donner le change.
Jean-Luc Mélenchon brille également par son chic inégalé à soutenir tous les despotes de la planète, à condition qu’ils aient un petit rapport avec le communisme. Il s’est opposé au boycott des JO de Pékin (2008) et a pris le parti de la Chine contre le Tibet ; il refuse de parler de dictature à propos de Cuba et il n’a pas assez de mots élogieux à l’égard de Vladimir Poutine qui, d’après lui, est le seul dirigeant mondial à œuvrer utilement pour l’éradication de Daesh.
Surtout, il fut un grand admirateur d’Hugo Chávez dont le pays maintenant passé sous la houlette de son successeur Maduro est en train de sombrer dans la dictature et le chaos économique. Admirons la clairvoyance politique, la compétence économique et le sens humaniste de M. Mélenchon :
« Ce qu’est Chavez ne meurt jamais. C’est l’idéal inépuisable de l’espérance humaniste, de la révolution […] Il n’a pas seulement fait progresser la condition humaine des Vénézuéliens, il a fait progresser d’une manière considérable la démocratie » (L’Humanité, mars 2013)
Tout le bagout dont fait preuve Jean-Luc Mélenchon cache mal un homme politique entièrement constitué d’oxymores opportunistes ou idéologiques : il se prétend insoumis et antisystème, mais fut sénateur pendant 20 ans, il a la diatribe facile contre l’hypocrisie des autres politiciens et les journalistes mais il adore prendre la pose dans la presse people tout en faisant mine de s’en moquer, il fait campagne sur le thème de « l’humain d’abord » et soutient les pires régimes politiques du globe, rejoignant en cela la cohorte des Hamon, Filoche et Montebourg pour lesquels le ratage d’une expérience socialiste ne peut être dû qu’à un infâme complot libéral, jamais à la nocivité intrinsèque des politiques collectivistes.
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En anglais, on dit, je crois, EXPIRED.
La candidature de JLM est plutôt une bonne nouvelle surtout s’il prend un maximum de voix au candidat socialiste de gauche. On aura peut être droit qu’au socialiste light de « droite ». Entre un cancer généralisé et Parkinson, je préfère quand même le second.
Mélenchon a raison au moins sur un point, il n’a pas à craindre de « la concurrence grouillante » des Hamon, Filoche et autre Montebourg.
Sa part de marché il la dispute à Marine Le Pen et pour cause, produit similaire et mêmes techniques de vente.
Et c’est pas un argument démagogique que de reposer une partie de l’argumentaire sur le fait que Monsieur Melenchon soit Franc-maçon ? Et de souligner son rôle de sénateur pendant vingt ans « parasitisme républicain », on en parle du coup du capital en France, qui se chiffre plutôt en centaines de milliards par an ?
Pour défendre ses positions il est indispensable d’être dans le système, sinon personne ne vous écoute. Et c’est bien cela qu’il veut changer.
Objectivement il n’y a pour l’instant aucune raison de cracher sur ça candidature, à voir son futur programme, mais pour l’instant les seuls perdants de ses prises de positions sont les riches et ceux qui ont le pouvoir.
et comment fera on quand les riches ne pourront plus payer les salaires de ceux qu’ils emploient ? car c’est bien ça le but, non ?
Excellent, j’en ris encore !
« Les riches qui payent le salaire de ceux qu’ils emploient »
Vous êtes bien bon, Monseigneur…
Comment ignorer que le chiffre d’affaire d’une entreprise est le fruit du travail de tous et non du seul Monseigneur.
A condition qu’il y ait entreprise…
Vous pensez que ça donne envie de se dècarcasser pour qu’ un clown vienne vous tondre par normalité solidaire ????
Keep dreaming my friend !
Dans 75 % des cas, en France, monseigneur est tout seul à travailler, et pas que 35 heures/semaine, en général le double. Du coup, Il ne fait qu’une seule économie : celle du code du travail.
Que cela vous plaisent ou non, les « riches » font effectivement vivre les pauvres: services a la personne, employés d’hôtel ou de restaurant, construction ou entretien de résidences secondaires, achats en tout genre. Et ne parlons pas des taxes impôts et autres cotisations payées par les « riches » qui sont redistribuées.
Vous ne voyez pas que nous sommes tous sur le même « bateau » Terre ?
Personne ne fait vivre personne, nous sommes tous liés, que vous le vouliez ou non.
Juste que certains ont de meilleurs cartes* que d’autres à ce grand monopoly.
*Meilleures cartes étant habileté personnelle, capital de départ dans la vie, humain et/ou financier.
Un peu d’objectivité:
https://www.crashdebug.fr/dossiers/2775-mondialisation-le-travail-pourquoi
C’est bien vrai : hormis en droit, les hommes ne sont pas égaux entre eux. Décréter l’inverse au nom d’une quelconque idéologie politique est un non-sens. Mais qui reçoit l’adhésion du plus grand nombre.
Faire en sorte que les hommes soient tous égaux, voire minimiser ces inégalités, est une utopie. On peut en minimiser les conséquences, c’est un choix politique contre nature.
Il reste une question : pourquoi l’égalitarisme qui est de mise actuellement est-il toujours connexe avec un nivellement par le bas ?
Personne ne fait vivre personne
Dans quel monde vivez vous??? Vous avez l’art de répondre à côté du sujet ou avec des inepties.
@Fm06 : Voyez vous que la société humaine est un écosystème dans un écosystème ?
Chaque élément du puzzle, les hommes, est lié aux autres.
Pas de riche sans pauvre et inversement évidemment.
Personne ne peut être riche tout seul en dehors de tout système. Nous sommes tous liés.
Alors dire que certains font vivre d’autres, oui, c’est une ineptie.
@PukuraTane : nivellement par le bas ?
A richesse économique constante, si égalité il y a entre les intervenants, forcement que le niveau de richesse baisse pour certains, et augmente pour d’autres, c’est mathématique.
A richesse économique constante le nivellement par le haut est mathématiquement impossible.
Le loup est dans « à richesse économique constante ».
Quand vous instaurez de l’égalitarisme, la richesse économique totale diminue. C’est ballot, mais factuel.
Ce qui explique la situation actuelle du Venezuela et, Ã l’inverse, celle de Hong Kong ou de la Suisse.
Et bien riez!
Je crois au contraire que vous n’avez pas de chance. On vous a appris des socialosteries et vous y croyez encore.
S’il suffisait d’avoir des travailleurs pour faire du CA alors pourquoi les armées de chômeurs sont ils toujours dépendants de sentrepreneurs pour trouver un taf? Pourquoi quand le capital est possédé par le plus grand nombre (Communisme) ca se casse systématiquement la gueule?
Cela dépend, quand on voit qui sont les « grands » de ce monde qui l’inspire, le peuple peut lui aussi craindre le pire…
Je vous remet une citation de cet article, juste au cas où, après libre à vous de faire vos recherches sur la situation actuelle des concitoyens Vénézuéliens :
« Chavez, c’est l’idéal inépuisable de l’espérance humaniste, de la révolution. » (L’Humanité, mars 2013).
Besancenot, il fait comment ?
Et lui n’est pas outré lorsqu’on lui pose des questions sur ses biens personnels.
Le fait que Mélanchon soit franc-maçon et fut sénateur n’est pas une argumentation de l’article, mais un éclairage sur le personnage. Beaucoup des candidats sont FM ou/et passés par le sénat.
On aime quand savoir à qui on a affaire, si MLP était belge ou italienne, ce serait une info, non ?
Mélanchon est dans le systême et il y restera, c’est garantis sur facture.
La richesse est un bête problème de relativité qui n’a visiblement pas été compris par tout le monde.
On est toujours le riche d’un autre et donc approuver une personne qui s’attaque aux riches m’a toujours paru un tendance suicidaire aggravée.
Ceux qui ont le pouvoir actuellement, ce ne sont pas les riches, ce sont les politiques qui profitent de la richesse de tout le monde en vivant dans le luxe à coup d’avantages en tous genres, mais ne possèdent rien eux-mêmes (tiens, une description du parasite!). Voyez leur déclaration de patrimoine, j’en ai la larme à l’oeil à chaque fois, prêt à donner un peu à ses misérables pour finir leur fin de mois.
Vieux routier (au sens médiéval) de la politique, ce Monsieur est juste un parasite social et politique qui agite les vieilles idées marxistes en usant des ficelles classiques (les banquiers sont des voleurs, les entrepreneurs des profiteurs et des exploiteurs et si vous êtes pauvre c’est de la faute des riches) exploitant la crédulité populaire, la jalousie avec des idées simplistes et réductrices; c’est juste la version internationaliste du Front National. Ses références sont Fidel Castro, Hugo Chavez ; tout un programme. En attendant, et contrairement à son discours, il s’est constitué un joli patrimoine grâce aux indemnités confortables de sénateur …. Mais si vous lui posez la question, vous n’aurez droit qu’à des insultes …
Nada interesante !
Mélenchiasse est bien mal placé pour parler d’exploitation, lui qui n’a jamais travaillé de sa vie.
Alors là , cher theo31, permettez une petite rectif, de pure forme d’ailleurs : JLM fut d’abord prof de français dans un lycée technique puis journaliste pour la Dépêche du Jura. Mais c’est presque anecdotique. Ensuite toute sa carrière se déroule au PS puis au Parti de gauche.
Deux jobs subventionnés par les contribuables.
Encore un qui a largement contribué au PIB par sa haute productivité. Enfin avec lui tous les sans-dents au régime quinoa. Miam!
Vous pouvez ajouter au catalogue que c’est un robespierriste rousseauiste, de cette trempe d’idéaliste qui lorsque les circonstances le permettent coupent les têtes de leurs ennemis ou même seulement ceux qui sont supposés tels. La passion du ressentiment est toujours un moteur puissant et dangereux pour la civilisation.
Heureusement ils sont tellement humanistes qu’ils arrivent à s’éliminer entre ‘amis’.
Bof, comme tout apparatchik de gauche, c’est un bon fonctionnaire. Il est facile de faire la révolution quand on est assis dans un fauteuil bien confortable, nourri, blanchi; logé, par les impôts des travailleurs jusqu’à la fin de ses jours.
En plus grand admirateur et zélabeur de Fidel, de Chacez, de Ulla, qu’il n’hésitait pas ç citer comme modèles.
Bref, un guignol de plus.
Bon d’accord, vous n’aimez pas Mélenchon. Mais avez vous apporté un seul argument contre les idées qu’il défend? son programme? ses idées sur la réduction des inégalités et de la catastrophe écologique? RIEN. Rien que des attaques sur ce qu’il est et ce qu’il a été. Mélenchon n’a donc rien à craindre de vous sur le plan des idées.
Quand on a évoqué son admiration pour Chavez, on a une idée du programme qu ‘il défend
Votre remarque est légitime, mais il se trouve que si je ne suis pas entrée dans son prog économique, c’est tout à fait volontaire. D’une part son admiration pour Chavez (comme le relève justement Zen Aztec) situe assez bien le personnage. De plus, j’ai déjà dit dans de nombreux autres articles combien tous ces projets de gauche étaient nocifs (articles sur Nuit debout, Lordon, Filoche, Hamon, William Martinet, et j’en passe). Je n’ai donc pas jugé utile de revenir là -dessus une fois de plus.
Mais la lecture de bon nombre d’articles de Contrepoints vous apportera tous les arguments nécessaires contre le type de politique socialiste que JLM et ses amis proposent 🙂
et également tous les détails sur la brillante réussite du socialisme à la vénézuelienne, par exemple :
http://www.contrepoints.org/2016/01/21/236102-venezuela-une-economie-sinistree-par-le-socialisme
http://www.contrepoints.org/2016/08/14/263002-penurie-alimentaire-venezuela-regime-socialiste
La question n’est pas de savoir si j’aime Mélenchon ou pas, c’est de voir que chaque fois que les recettes de la gauche sont appliquées (contrôle des prix, des salaires, des changes, confiscation des terres, retraite à 55 ou 60 ans, salaire minimum élevé, subventions et gaspillage dans des mesures démagogiques électoralistes, fiscalité confiscatoire etc…) la catastrophe est inéluctablement au bout du chemin. Dans le cas de Mélenchon, l’exemple du Vénézuela de Chavez et Maduro est particulièrement bienvenu puisqu’il s’en est fait l’avocat compulsif.
+1
Quand j’entends nuit debout, Lordon, Filoche, Hamon, William Martinet, j’ajoute l’autre Martinet, je crois rêver. J’imagine un paradis du genre Corée du Nord.
Mélenchion crache sur les plombiers polonais mais fait imprimer ses tracts en Italie. Sa xénophobie serait-elle à géométrie variable ?
Quelle catastrophe écologique ?
Réduction des inégalités via le nivellement par le bas (prendre aux riches pour donner aux pauvres, et en garder une partie pour les copains au passage) ne semble pas très favorable au progrès. Quel qu’il soit.
Maintenant, d’après les statistiques internationales, on est riche à partir de 4.000 € par mois, il y a de quoi prendre : la France est remplie de riches !
Quand tout le monde sera mis au même niveau, qu’est-ce qui motivera celui qui est plus dégourdi, plus fort, plus intelligent, plus efficace, plus travailleur, plus créatif pour faire ne serait-ce qu’un peu mieux, un peu plus que son voisin ? Rien. C’est déjà largement le cas chez les entrepreneurs (les TPE et les PME, donc les « vraies » entreprises, celles qui constituent l’essentiel dû tissus social et économique en France).
Seul avantage à avoir JLM au pouvoir : précipiter la fin pour repartir sur des bases saines. C’est déjà ça.
Un peu comme celui qui faisait dire à F. Hollande il y a. Quelque jours : « Je resterai dans les livres d’histoire. Comme incarnant le mauvais exemple ! »
« Mais avez vous apporté un seul argument contre les idées qu’il défend? son programme? » Le meilleur pour ça, c’est encore Melenchon. Mélenchon n’aime pas l’argent ni les riches mais il a des goûts de luxe et Monsieur fréquente et consulte les médecins de secteur II. Monsieur veut faire peuple mais quand il se retrouve dans la salle d’attente de son médecin secteur II, il réclame à hue et à dia que l’on libère la place pour qu’il puisse être seul à bénéficier du calme (ce qui veut dire, chasser les personnes âgées qui sont là ). Expérience vécue….
Entendu ce matin sur RMC :
il est toujours présent à l’Assemblée Européenne, sauf quand il y a des manifestations (auxquelles il participe activement).
Et il y en a qui le croient encore.
JLM n’aime pas l’argent… Mais seulement celui des autres. Et il n’aime pas les banquiers… Surtout quand ils refusent de lui en prêter.
Lire et relire le discours sur l’argent dans « la grève ».
On prend un de ses discours politiques mot à mot, et on le fait dire sur scène par Anne Roumanoff: le public sera plié de rire…
Mélenchon, ce n’est pas celui qui a un revenu supérieur à 90% des entrepreneurs.
vous me faites rire , c’est le seul qui réfléchie dans le monde politique en incluant dans son programme l’écologie , vous êtes tous à coté de la plaque ! on le sait que c’est un homme politique et alors il a changé sa politique en incluant beaucoup de chose avec des plateformes citoyenne:, des interviews de scientifiques dispo sur youtube, il a une vision de la France beaucoup plus large que tout les autres , alors svp essayé un peu d’avoir du recul au lieu de toujours faire les mêmes reproches stupides, la redistribution des richesses vous fait si peur ! égalité, fraternité, solidarité pour la liberté ?
Pseudo bien approprié.
Vous utilisez des beaux mots, mais ce que vous dites ne veut rien dire.
Il n’y a pas de solidarité sans consentement. Si je viens vous voler pour donner vos ressources à quelqu’un qui louera ma gloire, ça ne sera pas de la solidarité de votre point de vue. La solidarité, c’est une initiative individuelle pour aider son prochain. Ca n’a rien à voir avec le fait de dépenser le pognon d’autrui dans un sens que l’on trouve juste; parce qu’autrui pourrait peut être le dépenser d’une façon qu’il trouve plus juste.
L’égalité, c’est pareil. Vous confondez égalité et égalitarisme. On parle ici d’égalité en droits.
Revenons en à Mélenchon. Sénateur pendant 20 ans. Vous, vous aimez peut être ça; mais moi ça m’agace de voir un mec qui me parle de solidarité manger à mes frais dans une cantine de luxe alors que l’argent qui m’a été pris pour le nourrir aurait pu nourrir ma fille. C’est plus facile pour lui de dénoncer les entrepreneurs (ou les riches en général)…. bien à l’abri et nourri par nos soins.
« c’est le seul qui réfléchit » . Ah.. C’est vrai que tous ceux qui publient ici n’ont aucun neurone et ne produisent aucun effort intellectuel. Heureusement qu’il y a des gens pour nous montrer la lumière. Au fait, le Venezuela, référence du « seul qui réfléchit », on en parle?
Justement, le Vénézuéla n’a plus vraiment la cote; jean Luc a donc opportunément changé son discours, vers l’écologie donc.
Son électorat y est sans doute plus sensible.
Jean Luc Mélenchon est bien quelqu’un qui réfléchit.
Achète toi un Bescherelle.
Tout à fait vrai
C’est la même vermine que le syndicat SUD!!!