Par Serge Federbusch.
Dans la grande distribution de cadeaux préélectoraux par Hollande, les médias sont en effet à nouveau choyés.
Le ministère de la Culture a annoncé samedi dernier la hausse de certaines aides à la presse, leur généralisation aux publications locales ainsi que la création d’un nouveau fonds de soutien pour « l’émergence et l’innovation » des médias.
Distribution d’aides à la presse
Ce distributeur à picotin, destiné aux « nouveaux médias d’information », a vocation à favoriser leur développement pendant leurs premières années, « souvent décisives pour un nouveau titre ». Mais il s’agit surtout d’un leurre car la grosse artillerie est donnée par ailleurs. Le texte prévoit en effet un « soutien renforcé et élargi du Fonds stratégique pour le développement à la presse », qui distribue déjà les aides directes au secteur. Ces aides seront revalorisées « pour mieux répondre aux enjeux de modernisation et de développement de la presse », indique le communiqué de la ministre Audrey Azoulay, qui ne précise pas l’ampleur de la hausse.
Elles seront également élargies « aux titres de presse en ligne de la connaissance et du savoir et à tous les titres de presse d’information politique et générale, quelle que soit leur périodicité ». Un décret prévoit que les mensuels, bimensuels et trimestriels de la presse locale d’information politique et générale, soit une quinzaine de titres, pourront désormais bénéficier de ces aides et de celles du nouveau fonds.
Garde à vous, Le Président va passer dans les rangs !
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Les journalistes français qui se prennent pour des stars et le nombril du monde viennent à la soupe.
Et le Président de la Corrèze distribue des plats de lentilles tant qu’il le peut encore.
Tout cela, c’est de la haute politique française, et l’illustration de l’avidité des élites auto-proclamées.
Avec les progrès de « l’intelligence artificielle », je suis sur qu’on peut faire écrire de meilleurs articles par des robots connectés à l’AFP que par des journalistes.
Un simple PC dans un garage, produisant des articles en ligne subventionnés et payant. On doit pouvoir faire pas mal de pognon …
Au siècle dernier, on parlait du complexe militaro-industriel. Nous avons maintenant le complexe politico-médiatique, qui est beaucoup plus puissant que le précédent.
Tous les moyens sont bons pour rester au pouvoir !… On achète la presse et les électeurs avec l’argent des contribuables et on appelle cela la démocratie…
Le président au merlan, l’homme qui parle aux oreilles des ânes médiatiques.
Et aucun journaliste digne de ce nom ne s’offusque d d’être traité et payé comme une vulgaire catin? A moins bien sûr qu’ils ne trouvent ça normal…
Favoriser keur développelent les premières années »… Derrière cette phrase, il s’agit peut-être d’aider la nouvelle chaîne d’info de Mme Ernotte, pardon de M. Hollande…
J’en ai marre de payer en tant que CONtribuable pour des journaux débiles dont la ligne éditoriale n’est pas la mienne.
S’ils ont besoin d’argent, il n’ont qu’a le demander à leur lectorat.
Mais c’est ce qu’ils font ! Simplement, ils passent (sauf Contrepoints) par le canal du Ministère…
En fait, ils le demandent à leur électorat en vendant les salades du pouvoir ❗
Comment des journalistes dignes de ce nom peuvent-ils accepter d’être traités comme des paillassons sur lesquels le pouvoir politique s’essuie les pieds sans vergogne en attente de bons services à sa personne? C’est ça l’indépendance de la presse et l’idée de la démocratie?
si on subventionne des journaux , aucune raison de ne pas subventionner les industriels donc toutes les entreprises fermant leur portes devraient etre sauvées par l’état …ce n’est pas le cas donc c’est anticonstitutionnel , il y a rupture d’égalité et pas conséquent tous les responsables devraient finir en taule (enfin , les survivants)
« soutien renforcé et élargi du Fonds stratégique pour le développement à la presse »… Hm ! Fonds stratégique… Stratégique… Quelle peut nien être la stratégie d’un gouvernement qui donne des fonds à la Presse ? Si le terme « stratégique » est utilisé, c’est qu’il y a une raison.
« [les aides] seront élargies « aux titres de presse en ligne de la connaissance et du savoir et à tous les titres de presse d’information politique et générale, quelle que soit leur périodicité » » à condition de / sans condition ?
Edit : « Quelle peut bien être…
Je me gratte la tête, mais je ne trouve pas.
Roh moi non plus ! 🙂