Par Stéphane Montabert.

Il a suffi d’un “léger malaise” de la candidate démocrate lors des cérémonies de commémoration du 11 septembre pour que la santé d’Hillary Clinton revienne sur le devant de la scène. L’épisode, filmé par plusieurs journalistes selon des angles différents, fut diffusé sur la toile suffisamment vite pour qu’il ne soit plus possible de nier.
Quant à la légèreté du malaise, jugez-en par vous-même :
Attendant la voiture en tenant à peine debout, la candidate, promptement soutenue par ses gardes du corps, entre dans son véhicule blindé en abandonnant une chaussure dans le caniveau. Une photo qui aurait fait la Une des journaux si elle avait pu concerner Trump.
On notera l’extrême détachement du personnel de sécurité pendant l’entier de cette scène : les agents observent les alentours et ne jettent pas un regard à Mme Clinton, alors que d’autres la soulèvent et l’embarquent dans le plus grand calme, comme si tout cela était une danse parfaitement chorégraphiée.
Est-ce le professionnalisme d’agents rompus à toutes les situations, ou l’expérience d’un personnel pour qui ce genre de passage à vide n’est pas une première ?
Une allergie à Trump ?
Quelques jours plus tôt, Mme Clinton donnait une conférence publique très importante à Cleveland, pendant laquelle elle fut prise de quintes de toux incontrôlables pendant plusieurs minutes, provoquant un certain malaise dans le public. Elle réussit à glisser entre deux toux que son comportement était dû à “une allergie à M. Trump“. La scène est moins embarrassante que la précédente mais reste tout de même singulière :
Les interrogations sont récurrentes quant à l’état de santé de Mme Clinton – mais il a suffi d’une vidéo accablante pour que ce qui n’était jusque-là que des “spéculations houleuses lancées par des adeptes de la théorie du complot”, voire des rumeurs lancées à dessein par son adversaire, ne devienne en moins de 24 heures une vérité établie.
Un retournement de veste assumé avec tant de souplesse force le respect. Deux tweets d’un journaliste à quelques années d’intervalle permettent de se faire une idée de l’hypocrisie de la presse…

Dès 2012 Hillary Clinton ne donnait plus vraiment l’image d’une santé éclatante. Elle souffrit d’un virus gastrique et d’une déshydratation, puis d’une commotion cérébrale après s’être évanouie. Un caillot de sang fut ensuite découvert entre le cerveau et le crâne. À cette occasion elle vit double pendant quelques semaines. Même alors des soupçons planaient sur sa condition physique réelle, notamment parce qu’elle reçut des anticoagulants qui, de l’avis de médecins consultés par plusieurs médias, n’étaient d’aucune utilité pour des caillots dus à un traumatisme.
Victime d’une pneumonie
Aujourd’hui, l’entourage médical de la candidate démocrate affirme qu’elle a été victime d’une pneumonie détectée vendredi et qu’elle annulait tous ses rendez-vous pour les prochaines 48 heures. Ce diagnostic soulève plus de questions qu’il n’apporte de réponses.
- Si Mme Clinton est diagnostiquée avec une pneumonie depuis le 9 septembre, comment se fait-il qu’elle ait participé à de multiples apparitions publiques impliquant de nombreux contacts avec la foule entre cette date et aujourd’hui ? La pneumonie est une maladie grave, et contagieuse.
- Mme Clinton serait traitée par des antibiotiques. Normalement l’amélioration du patient est rapide et notable avec ces médicaments. Or, son malaise du 11 septembre intervient après plusieurs jours de médication et semble donc d’autant plus étonnant à ce stade.
- De nombreux épisodes de quintes de toux et de comportements étranges de Mme Clinton ont été rapportés (et filmés) longtemps auparavant, et ne cadrent pas avec une simple pneumonie diagnostiquée il y a trois jours.
- L’apparition forcée d’Hillary Clinton en bas de son immeuble peu de temps après son malaise, et l’affirmation livrée alors qu’elle aurait été victime d’une simple insolation, (malgré une modeste température de 26° à New York) est un mensonge de plus, entachant encore la réputation d’une politicienne jugée peu sincère par la majorité des Américains.
Hillary Clinton vient de perdre gros aujourd’hui ; même ses partisans les plus déterminés auront des doutes quant à sa capacité à assumer la charge de Président. En termes d’image, une apparence de faiblesse et de maladie n’est guère motivante. Ces ennuis de santé s’ajoutent à la dernière polémique à peine retombée où elle clame que la moitié des électeurs de Trump sont des racistes, des xénophobes et des bigots, entre autres termes élégants !
L’élection présidentielle américaine a lieu dans moins de 60 jours. Pendant cet intervalle, l’état de santé de Mme Clinton sera épié, scruté, déchiffré en permanence – et probablement pas à son avantage. Si elle n’est effectivement atteinte que d’une pneumonie et qu’elle en guérit rapidement et complètement, elle garde quelques chances. Autrement, la maigre avance dont elle dispose dans les sondages promet de ne pas durer, d’autant plus que le plus dur arrive avec les trois débats prévus contre Donald Trump, qui ne lui fera pas de cadeaux.
Hillary Clinton sera-t-elle prête et en grande forme à temps ? Imagine-t-on l’effet d’un de ces malaises ou d’une quinte de toux en direct sur un plateau de télévision ?
Les médias et les démocrates américains réalisent soudainement que la candidature à la présidence d’Hillary Clinton n’a plus rien d’une marche triomphante vers la victoire.
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C’est ça le problème avec le mensonge, la dissimulation, le mépris… érigés en politique.
Clinton devait gagner car “femme”… comme Obama The Black Jesus à à l’époque car noir.
Les médias, tout le petit monde de Washington avaient préparé, travaillé… l’élection devait être une formalité : Hillary Clinton serait élue présidente. Emballé pesé.
Hélas pour eux, Trump a renversé la table. Et maintenant, Hillary qui part en sucette. Dur dur d’être un maître du monde.
Même prise sur le fait, Clinton continue de mentir… Diagnostiquée avec une pneumonie vendredi dernier ? Cela fait DES MOIS qu’elle tousse.
Ses épisodes de toux sont documentés.
Alors on nous dit qu’avant c’étaient… les allergies…
Bref, Clinton a déjà PERDU.
Elle a perdu connaissance le jour de commémoration de 9/11… C’est sur vidéo. C’est une terrible preuve de faiblesse… Les Américains ne pardonnent pas cela pour leur “commandant en chef”.
Et les mensonges, non plus. C’est sans doute pire encore.
Clinton a simplement trop de casseroles derrière elles. Les mensonges sur son état de santé sont trop “visibles”, même pour l’Américain moyen, même pour l’électeur démocrate de base.
Il reste 60 jours au Système pour accepter sa défaite et tenter de récupérer le coup… en changeant de candidat, tout simplement.
C’est sa seule chance.
Bien dit Pierre.
Elle n’en est plus à un mensonge près.
http://institutdeslibertes.org/11482-2/
Après le stupéfiant (sans mauvais jeu de mot) traitement médiatique du sujet, aussi bien mainstream qu’internet, je m’attends à tout. Si ça se trouve, Hillary Clinton est déjà morte, et le DNC est en panique pour trouver sa stratégie de sortie avant de l’annoncer publiquement.
à jesrad… 🙂 bien vu.. personnellement que quelqu’un fasse une pneumonie est possible, traitée en ambulatoire est possible ( si “petite”, prise à temps ), ce qui me gêne plus sont les explications qui changent sans arrêt ( tout va bien puis coup de chaud, puis pneumonie sous antibio depuis 2 jours )… une ” pneumonie” à 68 ans,si tant est que le diagnostic clinique était cohérent .. ce n’est pas rien. La défervescence sous antibio survient classiquement au bout de ” deux jours”, mais la encore, cela peut varier..
je me pose des questions depuis que j’ai vu certaine vidéo où elle agite bizarrement la tête.
Bon, Trump était “fini” il y a un mois, aujourd’hui c’est Clinton qui est “finie” mais bon, qu’est-ce qui en sera demain ou début novembre ? Mystère tant les retournements de situation sont rapides.
C’est sûr que les images de Clinton incapable de tenir debout, surtout un 11 septembre où il vaut mieux passer pour un vrai chef qui ne vacille pas, sont ravageuses mais une info en chassant une autre, elle s’en remettra sauf si ses problèmes de santé l’empêchent par exemple de participer au premier débat présidentiel qui a lieu dans deux semaines.
Weekend chez Hillary (Bernie). 😉
Tremblay ,
” Week end à Zuiscoote ?
Tremblay: Osterman week-end ?
Un bad buzz équivalent avec Trump et Gary Johnson devient président X)
Bon ok je sais l’espoir est une drogue parfois dangereuse.
bonjour
vidéo parue en aout…
https://www.youtube.com/watch?v=C-EnJjWWqrc
…elle résonne ^^
https://fr.wikipedia.org/wiki/Week-end_chez_Bernie
Plus sérieusement
https://fr.wikipedia.org/wiki/Osterman_week-end
“Hillary Clinton vient de perdre gros aujourd’hui ; même ses partisans les plus déterminés auront des doutes quant à sa capacité à assumer la charge de Président”
Des fois, j’en doute tant certains électeurs semblent avoir de la diarrhée à la place du cerveau. Ce qui m’inquiète plus que la santé mentale et la santé tout court d’Hillary Clinton, c’est la santé mentale des journalistes mainstream et d’un grand nombre d’électeurs. Ne peuvent-ils que savoir où sont-ils bêtes à ce point ? Dans ce dernier cas, ça voudrait dire que la folie est devenue la norme et que les gens sensés et normaux ont du souci à se faire.
Ah, une info que j’ai reçue, qui vaut ce qu’elle vaut. Hillary serait virée dans les prochaines semaines et remplacée par Jo Biden, l’actuel vice-président.
@Henri: Plutôt que bêtise, certains pensent à des biais psychologiques :
http://blog.dilbert.com/post/148844611656/the-greatest-cognitive-dissonance-trap-of-all-time
AUCUN jounaliste n’a filmé quoiqe ce soit. Ce vidéo a été tourné par un citoyen qui se trouvait là par hasard et qui a mis la vidéo sur son Tweet l au moment où on se parle 1 million de personnes ont vu la vidéo sur son tweet et 100 millions de plus sur des reprises faites sur YouTube ou autre supports. Sans doute un des plus gros scoop de cette décennie aura échappé à toute une armée de journalistes professionnels à l’emploi de médias aux moyens est considérables. Un échec pour la profession et la consécration de l’importance du journalisme citoyen.
C’est plus grave que ça : le scoop n’a échappé aux pros que parce que PAS UN SEUL n’a voulu voir et filmé. Démontrant par là un manque total de professionnalisme, du moins si l’information est leur métier. Elle aurait pu être assassiné sous leur yeux, il n’aurait filmé qu’après avoir compris ce qui se passait, donc trop tard, et on aurait pas le film qu’on a eu à l’époque de JFK.
CQFD : l’information n’est pas leur métier. Si vous voulez de l’information, adressez vous aux “amateurs”…
Cette situation rend plus plausible l’élection de Gary Johnson!
S’il remporte les délégués du Nouveau Mexique, ce qui paraît probable, il peut empêcher les deux principaux candidats désormais très proches d’obtenir la majorité absolue.
Dans ce cas, c’est le Congrès qui désignera le Président, Congrès qui déteste aussi bien Trump que Clinton.
A suivre …
Cela serait utopique mais très bénéfique pour les usa. Après je ne suis pas sûr qu’un candidat prônant l’État minimal et régalien intéresse les membres du Congrès.
Article agréable à lire , à force de trop mentir, de dissimuler sa vraie santé au public, la vérité ressort. La pneumonie est contagieuse et Hilary Clinton a serré la main à plusieurs personnes. Son mari a juste dit qu’elle va vite se rétablir. Mais elle a la pneumonie et il veut nous faire croire que ce n’est rien !!en sus, elle prend un medicament Provigil (Modafinil), qui est pour les gens qui souffrent des maladies de Parkinson et de Alzheimer. D’après les medias, elle souffre d’une maladie neurologique, mais sa soif du pouvoir ne l’arrêtera pas
Combien de fois nous ne l’avons pas entendue dire Hilary Clinton de voter pour elle parce qu’elle sera la première femme présidente des Etats Unis, un peu comme Ségolène Royal ( votez pour moi, femmes !) et avant Obama, on nous disait « black and hope ». Il faut choisir vous me direz entre Kate Middleton princess our Hilary Clinton
Il fallait suivre le prosélytisme TV de Cdansl’air sur La5 de ce soir.
Un vrai panel de désinformation douce via “Clinton” sur toutes les langues en présence !
Je comprends mieux l’éviction de Calvi – trop intègre – pour le remplacer par des sbires du politiquement correct.
Triste finale pour une émission qui dénotait de la moyenne des chaînes serviles …
Où l’on découvre peu à peu que les pro-trump sont moins idiots qu’on le dit ! Leur diagnostic sur la santé d’Hillary Clinton se révèle plus vrai que celui des médias. Avec un peu de chance, on finira par ce rendre compte qu’à peu près tout ce que les médias racontent est du mensonge à toutes fins utiles, enfin, à fin progressistes utiles.
Trump va gagner, du moins je le souhaite.